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Into the Hole - Groupe 1
Suite à la découverte d'un camp venatori dans les environs du camp du col de Nazaire, au sud de la porte du ponant, l'inquisitrice a ordonné une attaque contre eux dans le but de récupérer la mine scintillante et pouvoir récupérer les différentes ressources qui s'y trouvent. Un énorme trafique de lyrium rouge avait lieu sur place et il était plus que temps d'agir.
Avec quelques compagnons, dont Cullen, Blackwall, Dorian, Bull, Kaldenis, Eliwendë et une troupe de soldats, ils prirent d'assault l'endroit et commencèrent un combat sanglant. Mais ne connaissant pas aussi bien l'endroit que leurs ennemis, il se trouve que quelques uns des agents de l'inquisitions se retrouvaient dans une situation qui allait s'annoncer délicate. Sans s'en rendre compte, trois d'entre eux furent menés sur une structure en bois pourrie posée parmi les ponts en bois qui jonchaient la zone. Cette construction était construite en bordure du pont qui descendait au coeur de la mine.
Mais alors que le combat battait son plein, Eliwendë senti la première que la construction vacillait et les venatoris firent sauter les structures porteuses en utilisant de la magie du feu et tout le pont vacilla et se mit à tomber au fond du trou avec les trois agents à l'intérieur, écrasant les ponts qui permettaient encore de remonter jusqu'en haut.
Situation groupe 1 :
C'est impuissant que les autres compagnons assistèrent à cette chute qui semblait particulièrement violente. Maintenant que leur groupe était séparé en deux, ils devaient continuer à combattre les venatoris restants. C'est d'ailleurs Bull qui remarqua le premier que les structures de certaines constructions étaient peu solides quand son pied traversa d'une des planches d'un pont en bois. Le plan était simple : il fallait savoir si les compagnons étaient encore en vie et sécuriser la zone. Leur sauvetage viendrait ensuite. Disons qu'ils n'avaient pas le choix que de procéder ainsi...
Personnes concernées : Cordélia, Dorian, Bull, Kaldenis
Avec quelques compagnons, dont Cullen, Blackwall, Dorian, Bull, Kaldenis, Eliwendë et une troupe de soldats, ils prirent d'assault l'endroit et commencèrent un combat sanglant. Mais ne connaissant pas aussi bien l'endroit que leurs ennemis, il se trouve que quelques uns des agents de l'inquisitions se retrouvaient dans une situation qui allait s'annoncer délicate. Sans s'en rendre compte, trois d'entre eux furent menés sur une structure en bois pourrie posée parmi les ponts en bois qui jonchaient la zone. Cette construction était construite en bordure du pont qui descendait au coeur de la mine.
Mais alors que le combat battait son plein, Eliwendë senti la première que la construction vacillait et les venatoris firent sauter les structures porteuses en utilisant de la magie du feu et tout le pont vacilla et se mit à tomber au fond du trou avec les trois agents à l'intérieur, écrasant les ponts qui permettaient encore de remonter jusqu'en haut.
Situation groupe 1 :
C'est impuissant que les autres compagnons assistèrent à cette chute qui semblait particulièrement violente. Maintenant que leur groupe était séparé en deux, ils devaient continuer à combattre les venatoris restants. C'est d'ailleurs Bull qui remarqua le premier que les structures de certaines constructions étaient peu solides quand son pied traversa d'une des planches d'un pont en bois. Le plan était simple : il fallait savoir si les compagnons étaient encore en vie et sécuriser la zone. Leur sauvetage viendrait ensuite. Disons qu'ils n'avaient pas le choix que de procéder ainsi...
Personnes concernées : Cordélia, Dorian, Bull, Kaldenis
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RP DE GROUPE #1
ft. Inquisition
Cordélia avait soif. Le soleil tapait sur son crâne avec l'efficacité d'un bon forgeron, et la chaleur sous son armure devenait quasiment impossible à supporter. Cependant, elle n'aimait pas se plaindre en présence de ses associés, encore moins en pleine expédition. Cela faisait quelques heures maintenant qu'ils avaient quitté le campement, à l'assaut d'un camp Venatori près des mines.
Le combat avait été avantageux pour eux, dans un premier temps ; la petite équipée qu'elle avait choisi pour l'accompagner était composée de ses plus talentueux combattants, ayant chacun leurs spécialités propres. Et même si la cohabitation se révélait parfois difficile avec autant de personnalités différentes, à savoir des disputes interminables pour savoir qui dormirait avec qui au moment de faire le campement, tout ce petit monde coopérait plutôt bien pour l'instant.
Ils avaient attaqué le campement de front. Cordélia avait foncé en première ligne avec Cullen, Blackwall et Bull, tandis que les combattants légers et les mages tels que Kaldeniss, Dorian et Eliwendë assuraient leurs arrières. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était l'arrivée de plusieurs renforts qui les avaient fait reculer, acculant Cullen, Eliwendë et Blackwall un peu trop près du gouffre rocheux, parsemé d'échafaudages mais pas trop profond, qui servait de mine aux Venatori. Un de leurs mages avait saisi l'occasion pour provoquer un éboulement qui emporta Blackwall, Cullen et Eliwendë dans sa chute.
Cordélia, aux prises avec un Venatori, mit un petit moment à réaliser ce qui se passait. Elle assomma son adversaire d'un coup de bouclier brutal - elle ne faisait pas vraiment dans la dentelle - et se retourna pour voir Bull dans une situation pour le moins délicate, le pied du Qunari traversant le fragile échafaudage.
- Mince, Bull...! Il faut te sortir de là !
Elle tenta d'abîmer le bois autour du pied de Bull avec son épée, mais tout ce qu'elle réussit à accomplir fut de fragiliser encore davantage l'échafaudage, qui produit un grincement très inquiétant. Plus loin, le reste de leurs compagnons se battait. Il fallait faire vite, car déjà un rôdeur Venatori se dirigeait vers eux, prêt à prendre avantage de leur position difficile.
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Lorsque Cornélia lui avait proposé d'aller en expédition, elle avait su le prendre par les sentiments. Pouvoir enfoncer son épée dans les corps de Venatori, c'était quelque chose qu'il ne pouvait refuser. Il aurait préféré un dragon, mais il ne pouvait pas toujours avoir se qu'il voulait. Et puis, si la cheffe voulait qu'il vienne, il n'avait pas vraiment le droit de rechigner au prix qu'elle le payait. Il parti donc avec la joyeuse troupe vers les Portes du Ponants, puis vers le Col de Nazaire, endroit sablonneux et chaud.
La température n'avait pas trop amochée Bull, contrairement à ses compagnons. Il était habitué à une chaleur humide, mais ça restait pas mal la même souffrance. Tout le monde en avait surement marre, mais Dorian se faisait une joie de le dire à voix haute. Il n'avait pas arrêter de dire son commentaire sur tout, en passant par le sable qui lui frottait la peau à l'emplacement de la tente, il ne trouvait pas assez convenable pour lui. Bull avait bien essayé de ne rien dire, mais c'était plus fort que lui. À chaque fois que le mage moustachu se lamentait sur un détail, le Qunari se faisait un plaisir de lui répondre du tac au tac. Cela avait animé les troupes, il va sans dire. Le plus amusant fut sûrement quand les hommes avaient décidé qui dormaient dans les mêmes tentes. Même Joséphine n'aurait pas eu assez de diplomatie pour résoudre l'affaire. Ils avaient fini par dormir, mais après plusieurs heures de négociations alors que les trois femmes qui les accompagnaient dormaient depuis longtemps.
Au matin, le groupe avait repris la route et Bull en était que plus heureux. Ils arrivèrent à la mine rapidement. Après avoir écouter rapidement la stratégie de la cheffe, Bull se prépara à attaquer de front, accompagné de Blackwall, entre autre. L'humain barbu était un bon combattant, mais lorsqu'ils chargèrent, le Qunari pris de l'avance avec quelques enjambées pour laisser toute sa place à sa hache à deux mains et ne pas faucher l'humain. Il était tout en muscles et il sprinta, excité comme pas uns pour attaquer le premier venatori qui croisait sa route. Le pauvre élu leva de terre et virevolta sur le côté dans un fracas d'acier. Sans plus de cérémonie, le Qunari continua sa percé vers le fond de la mine. Sous son poids, les morceaux de bois grinçaient, mais cela n'était pas quelque chose d'inattendu. Bull continua donc son chemin sans s'en soucier, ce qui fut une erreur de sa part.
Les compagnons avançaient sans trop de problèmes. Bull était dans son élément et s'amusait à faire le passage pour ses compagnons derrière lui. Il voyait du coin de l'oeil Eliwendë et son loup qui suivait. Comme en cette matinée où il s'était rencontré, la jeune femme était précise et meurtrière. Dorian n'était pas loin derrière ainsi que Cornélia. Bull n'avait pas envie de laisser du travail aux autres derrière. Il voulait profiter de ce véritable combat qu'il attendait depuis bel lurette déjà. Alors qu'une partie de l'équipe continuait sa route vers le fond de la mine en traversant un pont en bois, Bull du reculer, car une nouvelle vague d'ennemis se pointa sur le côté et il était bien déterminé à le mettre hors d'état de nuire. Bull eu un sourire en s'élança vers les Venatoris... Jusqu'à ce qu'il entende un fracas énorme et que sa vue soit voilée à cause d'un énorme nuage de poussière. Bull eut un serrement à la poitrine. Les cris de ses compagnons, il les avaient bien entendu alors qu'ils tombaient. Repoussant les ennemis qui continuaient à venir vers lui, Bull avança pour aller voir si ses compagnons étaient sains et saufs. Il aurait pu s'il ne renfonça pas de plusieurs centimètres dans le sol. Il avait la jambe gauche prise à mi-mollet dans le vide, retenu seulement par le bois pourri. Bull poussa un juron bien senti. C'était vraiment pas le bon moment pour être pris dans cette situation qui auraient été particulièrement cocasse en d'autres circonstances, surtout parce qu'il n'arrivait pas à se sortir de ce merdier lui-même. La cheffe apparue alors devant lui et tenta de l'aider à défaire le bois le retenant prisonnier. Comme les ennemis profitaient de sa mauvaise posture pour attaquer, le Qunari prit le premier qui se présenta par le collet pour le soulever dans les airs et éviter à Cordélia de se faire embrocher par une épée. Une fois que l'Inquisitrice eut frappé à plusieurs reprises autour du mollet de Bull - en le frappant directement quelques fois au passage, la jambe du guerrier fut suffisamment libre pour qu'il sorte son pied en s'aidant de sa hache comme appui.
- Merci Cheffe. Des nouvelles des autres ?
Il voyait des silhouettes devant lui, mais la poussière cachait encore leurs traits
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Kaldenis avait été assez surprise de recevoir l'ordre d'accompagner l'Inquisitrice dans une mission, elle était toujours envoyée en solo ou alors on ne l'assignait pas à des affaires d'une importance aussi capitale. Car si l'Inquisitrice elle même s'en occupait, c'est que cela devait-être une mission importante, en tout cas à ses yeux.
La petite expédition s'entendait plutôt bien, malgré les protestations sur le climat de Dorian. En ricanant intérieurement Kaldenis avait songé que le jour où son ami mage se ferait silencieux, Corypheus adopterait un mabari.
En ce qui la concernait, elle appréciait le temps, certes il faisait très chaud, mais elle préférait bien plus la chaleur sèche du désert à celle humide du Rivein. Elle avait noués ses cheveux en un chignon haut afin de ne pas être gênée, et portait une protection de torse en cuir sur une chemise de lin blanc. Elle restait à l'arrière de toute manière avec son arc, et son style de combat ne pouvait s'encombrer d'armure, même au corps à corps.
Le camp ciblé était au Col de Nazaire, des Venatoris. Le combat fut rude, mais revigorant, et il semblait bien se dérouler, cependant le groupe progressait de plus en plus vers la mine, jusqu'à se retrouver en partie sur le pont qui y menait, cela ne pouvait être une coïncidence. Mais dans le feu de la bataille l'elfe n'avait eu que peu le loisir d'y songer plus.
Soudain, l'un des mages ennemis fit s'écrouler le pont qui soutenait le garde Blackwall, le commandant Cullen et la jeune Eliwende, les trois tombèrent dans l’abîme sans un hurlement. Iron Bull tenta d'aller voir ce qu'il en était, mais son pied se retrouva coincé dans le bois défoncé, il eu le temps de fracasser un rôdeur et de s'en tirer avec l'aide de l'Inquisitrice, mais s'en fut moins une.
Tehvenan soupira de soulagement et avisa un des mages restant qui semblait agiter son bâton avec l'intention manifeste de lancer un sort. D'une habile flèche elle lui cloua, littéralement, le bec, il s'écroula sans un mot.
On pouvait encore distinguer des silhouettes remuant la poussière, mais c'était bien trop exigu, si cela continuait ainsi ils allaient tous tomber dans le trou.
Profitant du léger temps de répit que leur offrait le flottement, elle lança au groupe:
"Nous devons trouver un moyen de sortir d'ici et de les prendre à revers, le terrain est à notre désavantage, l'endroit est certainement truffé de pièges".
La petite expédition s'entendait plutôt bien, malgré les protestations sur le climat de Dorian. En ricanant intérieurement Kaldenis avait songé que le jour où son ami mage se ferait silencieux, Corypheus adopterait un mabari.
En ce qui la concernait, elle appréciait le temps, certes il faisait très chaud, mais elle préférait bien plus la chaleur sèche du désert à celle humide du Rivein. Elle avait noués ses cheveux en un chignon haut afin de ne pas être gênée, et portait une protection de torse en cuir sur une chemise de lin blanc. Elle restait à l'arrière de toute manière avec son arc, et son style de combat ne pouvait s'encombrer d'armure, même au corps à corps.
Le camp ciblé était au Col de Nazaire, des Venatoris. Le combat fut rude, mais revigorant, et il semblait bien se dérouler, cependant le groupe progressait de plus en plus vers la mine, jusqu'à se retrouver en partie sur le pont qui y menait, cela ne pouvait être une coïncidence. Mais dans le feu de la bataille l'elfe n'avait eu que peu le loisir d'y songer plus.
Soudain, l'un des mages ennemis fit s'écrouler le pont qui soutenait le garde Blackwall, le commandant Cullen et la jeune Eliwende, les trois tombèrent dans l’abîme sans un hurlement. Iron Bull tenta d'aller voir ce qu'il en était, mais son pied se retrouva coincé dans le bois défoncé, il eu le temps de fracasser un rôdeur et de s'en tirer avec l'aide de l'Inquisitrice, mais s'en fut moins une.
Tehvenan soupira de soulagement et avisa un des mages restant qui semblait agiter son bâton avec l'intention manifeste de lancer un sort. D'une habile flèche elle lui cloua, littéralement, le bec, il s'écroula sans un mot.
On pouvait encore distinguer des silhouettes remuant la poussière, mais c'était bien trop exigu, si cela continuait ainsi ils allaient tous tomber dans le trou.
Profitant du léger temps de répit que leur offrait le flottement, elle lança au groupe:
"Nous devons trouver un moyen de sortir d'ici et de les prendre à revers, le terrain est à notre désavantage, l'endroit est certainement truffé de pièges".
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RP DE GROUPE #1
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Elle tenta de regarder au fond du gouffre, mais s'ils étaient encore conscients, ils devaient s'être mis à l'abri de l'écroulement du reste de l'échafaudage. Et donc plus profondément dans les galeries... C'était impossible de les rejoindre maintenant. Elle appela une ou deux fois, mais n'obtint pas de réponse. Cordélia se redressa, l'air anxieux.
— Je crois que ces mines ont une sortie plus à l'est... Elles doivent forcément déboucher sur quelque chose. J'espère que nous ne tarderons pas trop à les trouver. Allons-y, et progressons avec prudence.
Elle ouvrit la marche, accompagnée de Dorian. Elle progressa avec prudence, plissant les yeux à chaque bourrasque de sable. Maintenant que le groupe avait été divisé, une séparation supplémentaire pourrait être fatale.
— Ta cheville va bien, Bull ? Désolée pour les coups d'épée, dit-elle en constatant qu'elle avait plus éraflé son compagnon qu'autre chose en tentant de le sauver. Elle fronça les sourcils, le front traversé par une veine anxieuse.
Il fallait trouver un autre accès aux mines pour pouvoir espérer rejoindre leurs compagnons. La dune se fit pente sableuse au fur à mesure qu'ils contournaient le massif rocheux, prêts à confronter une nouvelle salve de Venatori. A travers l'air chargé de poussière, elle finit par distinguer quelque chose :
— Je vois un camp, là-bas, dit-elle en faisant signe aux autres de s'arrêter. Plus loin en contrebas, on pouvait distinguer une espèce de campement rudimentaire le long du massif. Mais ils se situaient trop loin et l'air était trop chargé pour distinguer si ces silhouettes étaient également des Venatori. Enfin on dirait, je ne sais pas si ce sont des Venatori ou... autre chose. On s'approche discrètement ?
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Entre le rire moqueur que Dorian avait émis alors qu'il avait la cheville encore prise dans le trou - tout le monde l'avait clairement entendu, les murs de la mine l'avait fait ricocher et amplifier comme s'il avait fait dans un porte-voix - et la douleur qu'avait Bull à la cheville, le Qunari avait un peu déchanté de la mission. Toujours appuyé de sa hache comme canne, il s'était approché du trou, comme les autres compagnons restant en fait, et il n'avait pas réussi a entendre quoi de ce soit du fond du trou où les autres étaient tombés. C'était quand même inquiétant. Le trou était profond, mais il avait sûrement une infirme chance que ceux-ci soient vivants. Peut-être très mal en point, mais vivant. Avec une chute pareil, même Bull aurait été un peu assommé avec un atterrissage plus ou moins réceptionné. Alors qu'il cherchait encore un signe de vie sous la couche de poussière, Bull se tourna vers ses compagnons. L'elfe rousse avait raison : il leur fallait continuer à avancer, car ils présentait toujours une cible de choix pour les venatori. Suivant la cheffe vers une nouvelle entrée pour continuer leur chemin et peut-être retrouver leurs compagnons, le Qunari laissa la Cheffe et Dorian passer devant lui, puis resta derrière la troupe, pas trop loin de Kaldenis, pour surveiller plus arrière. Il était toujours mieux pour Bull d'être un peu en retrait. Il avait besoin d'élan pour mieux frapper l'ennemi qui pouvait se pointer. Bull leva sa hache pour la remettre dans bien accrochée dans son dos. Il grimaça au premier pas sur sa cheville, mais pris rapidement un bon pas. Il risquait d'avoir du sable partout dans ses blessures, mais cela n'était pas grand chose en comparaison à ce qu'il avait déjà subi.
Il aperçu alors du coin de l'œil une touffe blanche qui semblait les suivre à distance. Pas proche, mais assez pour les garder à vue. Le Qunari fut surpris de voir que le loup d'Eliwendë n'était pas tombé avec elle. La bête serait morte en tombant de cette hauteur. Cela avait été une chance pour l'animal d'être séparé de sa maîtresse. Le loup regardait fixement Bull en marchant vers eux sans pour autant diminuer la distance entre la troupe et lui. Il devait savoir qu'il chercherait Eliwendë et qu'il avait plus de chance de la trouver en les suivant. Il devait l'associer avec la jeune archère. Tant mieux alors. Il ne serait pas dans leurs pattes lors de la prochaine attaque, mais au moins, cela leur faisait un membre de plus en cas de problème.
Il tourna son attention vers la Cheffe alors qu'elle parlait d'un campement qui se pointait à l'horizon. Difficile à dire si c'était un camp ennemi ou non, mais il y avait de grandes chances que ça le soit avec sa proximité avec la mine des venatori. À la question de la jeune femme, celui-ci eux un rire moqueur.
- J'ai vécu pire Cheffe, je devrais survivre. Ça a au moins eu l'effet l'amuser Dorian et de l'empêcher de se plaindre.
Sur ce, il sourit moqueusement au mage moustachu avant de redevenir sérieux. Il fallait maintenant formuler un plan de reconnaissance ou d'attaque, dans le cas où le village était ennemi. Tout il pouvait tout simplement l'éviter, puisqu'il n'avait pas nécessairement pas le temps de s'amuser avec du menu fretin avec leur effectif réduit.
- Il faut faire ça vite fait, Cheffe. Il nous reste toujours nos compagnons à aller chercher. Deux-trois coups de hache et le tour est joué. Je suis toujours partant pour me lancer dans le tas, par contre.
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Dorian était du même avis qu'elle, parfait, il avait toujours été censé, et l'Inquisitrice aussi apparemment:
"Je crois que ces mines ont une sortie plus à l'est... Elles doivent forcément déboucher sur quelque chose. J'espère que nous ne tarderons pas trop à les trouver. Allons-y, et progressons avec prudence."
Les compagnons récupérèrent Bull et commencèrent à suivre Trevelyan. Kaldenis garda l’œil attentif, prête à décocher sa flèche déjà armée si quoi ou qui que ce soit leur tombait dessus.
Après un petit instant elle murmura à Dorian, prudente de ne pas faire résonner sa voix pour ne pas attirer d'eventuels ennemis:
"Tu pense que c'était un piège? Parce que j'en ai la forte impression".
L'attaque avait trop vite tourné à leur désavantage, son petit doigt lui disait que quelqu'un avait voulu attirer spécifiquement Trevelyan pour s'en débarrasser. A leur retour à Fort-Celeste il lui faudrait en parler à dame Leliana. Mais pour l'heure elle voulait l'avis de son ami mage qui avait déjà plusieurs fois fait preuve d'un esprit de déduction imparable.
Enfin, après quelques temps de marche qui lui semblèrent durer une éternité, l'Inquisitrice leur lança d'un ton vaguement assuré:
"Je vois un camp, là-bas...Enfin on dirait, je ne sais pas si ce sont des Venatori ou... autre chose. On s'approche discrètement ?"
Il y avait effectivement des lumières vers le sol, et même l’acuité visuelle de Kaldenis l’empêchait d'y voir plus clair tant les ténèbres étaient denses.
" Il faut faire ça vite fait, Cheffe. Il nous reste toujours nos compagnons à aller chercher. Deux-trois coups de hache et le tour est joué. Je suis toujours partant pour me lancer dans le tas, par contre. " Répondit le géant.
L'espionne fronça légèrement les sourcils dans un mouvement inquiet et réprobateur, elle n'aimait pas ce plan.
"Bull, vous êtes blessé, et pour autant qu'on le sache ça pourrait être aussi bien d'autres Venatoris que quelque chose d'encore plus dangereux. On ne peut pas juste foncer dans le tas comme ça sans avoir au moins la certitude de ce qu'on va affronter..." Fit-elle d'un ton calme mais insistant.
"Je pourrais y aller en éclaireur, donnez moi 5 minutes d'avance, si ça commence à bouger rejoignez moi, mais sinon je reviens et on en saura plus".
Elle s'adressait autant au groupe qu'à l'Inquisitrice. Il fallait faire vite, elle en avait cruellement conscience et la situation de leurs compagnons tombés au fond du gouffre la préoccupait. Mais s'ils mouraient dans une attaque non-planifiée personne ne pourrait secourir Blackwall, Cullen et Eliwende.
"Je crois que ces mines ont une sortie plus à l'est... Elles doivent forcément déboucher sur quelque chose. J'espère que nous ne tarderons pas trop à les trouver. Allons-y, et progressons avec prudence."
Les compagnons récupérèrent Bull et commencèrent à suivre Trevelyan. Kaldenis garda l’œil attentif, prête à décocher sa flèche déjà armée si quoi ou qui que ce soit leur tombait dessus.
Après un petit instant elle murmura à Dorian, prudente de ne pas faire résonner sa voix pour ne pas attirer d'eventuels ennemis:
"Tu pense que c'était un piège? Parce que j'en ai la forte impression".
L'attaque avait trop vite tourné à leur désavantage, son petit doigt lui disait que quelqu'un avait voulu attirer spécifiquement Trevelyan pour s'en débarrasser. A leur retour à Fort-Celeste il lui faudrait en parler à dame Leliana. Mais pour l'heure elle voulait l'avis de son ami mage qui avait déjà plusieurs fois fait preuve d'un esprit de déduction imparable.
Enfin, après quelques temps de marche qui lui semblèrent durer une éternité, l'Inquisitrice leur lança d'un ton vaguement assuré:
"Je vois un camp, là-bas...Enfin on dirait, je ne sais pas si ce sont des Venatori ou... autre chose. On s'approche discrètement ?"
Il y avait effectivement des lumières vers le sol, et même l’acuité visuelle de Kaldenis l’empêchait d'y voir plus clair tant les ténèbres étaient denses.
" Il faut faire ça vite fait, Cheffe. Il nous reste toujours nos compagnons à aller chercher. Deux-trois coups de hache et le tour est joué. Je suis toujours partant pour me lancer dans le tas, par contre. " Répondit le géant.
L'espionne fronça légèrement les sourcils dans un mouvement inquiet et réprobateur, elle n'aimait pas ce plan.
"Bull, vous êtes blessé, et pour autant qu'on le sache ça pourrait être aussi bien d'autres Venatoris que quelque chose d'encore plus dangereux. On ne peut pas juste foncer dans le tas comme ça sans avoir au moins la certitude de ce qu'on va affronter..." Fit-elle d'un ton calme mais insistant.
"Je pourrais y aller en éclaireur, donnez moi 5 minutes d'avance, si ça commence à bouger rejoignez moi, mais sinon je reviens et on en saura plus".
Elle s'adressait autant au groupe qu'à l'Inquisitrice. Il fallait faire vite, elle en avait cruellement conscience et la situation de leurs compagnons tombés au fond du gouffre la préoccupait. Mais s'ils mouraient dans une attaque non-planifiée personne ne pourrait secourir Blackwall, Cullen et Eliwende.
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Kaldenis hocha la tète silencieusement en écoutant Dorian, bien, un signal.
En temps normal elle aurait suggéré le cri d'un Rossignol, mais des oiseaux dans le désert...c'était compliqué à trouver et pas si discret que ça.
Pareil pour un signal de fumée colorée, elle ne savait pas trop comment rester discrète ainsi.
Et concernant un signe de la main ça risquait d’être compliqué à voir d'aussi loin, pas fiable.
Mais peut être que la solution n'était pas de rester discrète en fin de compte. Après tout, si elle avait besoin d'un signal ce serait parce qu'elle ne pourrait pas revenir en arrière et serait coincée.
Elle désigna une petite bourse en cuir accrochée à sa ceinture et leur fit:
"Là dedans, j'ai des capsules explosives, si quelque chose se passe j'en balance deux dans leur feu, et vous saurez à coup sûr qu'il faut foncer"
Après autorisation de l'Inquisitrice Trevelyan, elle se mit en route, courbée, arc sorti. Ses pas étaient aussi légers que les battements d'ailes d'un papillon, après des années d'entrainement elle était à présent capable de se déplacer sur une dune sans déplacer, ou quasiment pas, de sable.
Elle progressa rapidement, gardant un oeil sur son ombre afin de la conserver derrière elle, il ne fallait pas qu'elle soit trahie aussi bêtement.
Après une ou deux minutes elle était déjà derrière un rocher attenant au camp, elle entendait des bruits de conversation, du tévène.
Jetant un coup d’œil rapide elle eu le temps d'en compter cinq, dont un qui possédait un bâton surmonté d'un cristal qui ne laissait aucun doute sur sa profession. Quand aux autres, il semblait y avoir trois combattants lourds avec bouclier et épée, et un plus léger avec deux glaives.
Il y avait un étrange cliquetis qui se faisait entendre mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt sur sa provenance. Aussi elle sortit un peu de sa cachette et pris le risque de se glisser derrière une tente afin d'avoir un meilleur aperçu de la scène.
Et ce cliquetis provenait d'une cage, avec quelqu'un enfermé dedans, un homme possiblement. L'étrange chariot était caché par les tentes et presque invisible de l'angle où ils se situaient plus tôt.
Avec un frisson elle se rabattit derrière le voile de tissu, c'étaient des esclavagistes. Et pour finir, les armures ne faisaient aucun doute, c'étaient des venatoris.
Du mouvement se fit derrière elle et elle eu la mauvaise surprise de voir l'un des guerriers lourds se mettre à la périphérie du camp, c'est à dire à sa gauche à un mètre d'elle, observer le paysage.
Il lui suffirait de tourner la tète pour l'apercevoir, ce qui n'allait pas tarder.
Retenant son souffle elle prit une décision rapide. Elle accrocha rapidement deux capsules explosives à une flèche et depuis sa cachette visa le feu de camp.
La réaction fut immédiate, une explosion percuta le calme du désert et elle entendit un hurlement distinct venant d'un des venatoris qui avait dû se faire brûler sévèrement.
Le guerrier se retourna avec vivacité vers la cacophonie affolée et aperçu l'espionne qui le dégainait déjà ses dagues.
Finalement Bull l'aurait son combat.
En temps normal elle aurait suggéré le cri d'un Rossignol, mais des oiseaux dans le désert...c'était compliqué à trouver et pas si discret que ça.
Pareil pour un signal de fumée colorée, elle ne savait pas trop comment rester discrète ainsi.
Et concernant un signe de la main ça risquait d’être compliqué à voir d'aussi loin, pas fiable.
Mais peut être que la solution n'était pas de rester discrète en fin de compte. Après tout, si elle avait besoin d'un signal ce serait parce qu'elle ne pourrait pas revenir en arrière et serait coincée.
Elle désigna une petite bourse en cuir accrochée à sa ceinture et leur fit:
"Là dedans, j'ai des capsules explosives, si quelque chose se passe j'en balance deux dans leur feu, et vous saurez à coup sûr qu'il faut foncer"
Après autorisation de l'Inquisitrice Trevelyan, elle se mit en route, courbée, arc sorti. Ses pas étaient aussi légers que les battements d'ailes d'un papillon, après des années d'entrainement elle était à présent capable de se déplacer sur une dune sans déplacer, ou quasiment pas, de sable.
Elle progressa rapidement, gardant un oeil sur son ombre afin de la conserver derrière elle, il ne fallait pas qu'elle soit trahie aussi bêtement.
Après une ou deux minutes elle était déjà derrière un rocher attenant au camp, elle entendait des bruits de conversation, du tévène.
Jetant un coup d’œil rapide elle eu le temps d'en compter cinq, dont un qui possédait un bâton surmonté d'un cristal qui ne laissait aucun doute sur sa profession. Quand aux autres, il semblait y avoir trois combattants lourds avec bouclier et épée, et un plus léger avec deux glaives.
Il y avait un étrange cliquetis qui se faisait entendre mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt sur sa provenance. Aussi elle sortit un peu de sa cachette et pris le risque de se glisser derrière une tente afin d'avoir un meilleur aperçu de la scène.
Et ce cliquetis provenait d'une cage, avec quelqu'un enfermé dedans, un homme possiblement. L'étrange chariot était caché par les tentes et presque invisible de l'angle où ils se situaient plus tôt.
Avec un frisson elle se rabattit derrière le voile de tissu, c'étaient des esclavagistes. Et pour finir, les armures ne faisaient aucun doute, c'étaient des venatoris.
Du mouvement se fit derrière elle et elle eu la mauvaise surprise de voir l'un des guerriers lourds se mettre à la périphérie du camp, c'est à dire à sa gauche à un mètre d'elle, observer le paysage.
Il lui suffirait de tourner la tète pour l'apercevoir, ce qui n'allait pas tarder.
Retenant son souffle elle prit une décision rapide. Elle accrocha rapidement deux capsules explosives à une flèche et depuis sa cachette visa le feu de camp.
La réaction fut immédiate, une explosion percuta le calme du désert et elle entendit un hurlement distinct venant d'un des venatoris qui avait dû se faire brûler sévèrement.
Le guerrier se retourna avec vivacité vers la cacophonie affolée et aperçu l'espionne qui le dégainait déjà ses dagues.
Finalement Bull l'aurait son combat.
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