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Mer 30 Mai 2018 - 4:08

Anonymous
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-ESPECE DE COPROPHAGE !

J’hurlais cette phrase à la face du nobliau qui me faisait face, sur le pas de la porte de son domaine, en plein centre de val-royeaux. Je venais de finir une discussion houleuse avec le baron Richard, un personnage de moindre importance dans la politique orlésienne mais qui était, d’après mes sources, en possession d’une partie de la bibliothèque des Albyons d’Orlaïs. J’étais venu discuter avec lui pour avoir accès à ces documents qui m’auraient révélés  ce qui s’était passé lors de l’exil de ma famille voir peut-être les différents titres de propriété et de noblesse. Mais ce foutu baron n’avait même pas essayé de m’écouter et m’avait juste jeté comme une malpropre. Ulcéré par son comportement et ses propos indigne d’un gentilhomme, je m’étais laissée aller en l’insultant devant tout le monde mais finalement, je me retrouvais sans plus d’informations que tantôt.

Je parcourais les rues de Val-Royeaux, pensive. Il était plus que nécessaire que je finisse par atteindre ses documents, ils m’appartenaient de toute façon, c’était l’héritage de ma famille. Comme souvent, je tapotais le pommeau de mon épée en réfléchissant, un vague plan se mettant en place dans ma tête. La propriété de ce baron était très modeste, sans compter le maigre nombre de serviteurs et de gardes qui l’accompagnaient, il serait aisé de s’y introduire et de subtiliser les écrits qui m’intéressaient. C’était totalement illégal et je risquais gros mais je devais reprendre ces documents si je veux découvrir pourquoi nous en sommes là.

Je rentrais dans l’auberge où je logeais depuis plusieurs semaines maintenant, faisant monter une chope de bière ainsi que de la viande bon marché, échafaudant un plan dans l’après midi. Le baron savait que je convoitais une partie de sa bibliothèque et je devais agir vite, avant qu’il ne décide de transférer dans un autre domaine ce que je recherchais. Cette nuit serait une occasion rêvée, un festival avait lieu dans les rues de Val-Royeaux et notamment dans la rue de ma cible. Lors de ces festivals, tout les participants sont masqués et déguisés, j’allais donc devoir me trouver un costume pour me fondre dans la masse et ne pas attirer l’attention, je m'introduis ensuite d’une manière ou d’une autre dans la propriété du baron, je prends les documents et je repars… C’était simple, nébuleux et sûrement inefficace comme plan mais je n’avais rien d’autre.

Le soir venu, dans une nuit sans lune, les rues éclairés par les torches des gardes et des festivaliers, je marchais tel une ombre, un costume et un masque à l’effigie d’un corbeau, me permettant de porter du noir pour plus de discrétion. De plus, je comptais bien utiliser la réputation des corbeaux d’antiva pour me sortir d’un faux pas en cas de besoin, je pourrais menacer quiconque me découvrirait d’en faire la liste de cette fameuse guilde d’assassin après tout. Je revenais devant le manoir du baron, un bâtiment sur trois étages, collé à des résidences. A l’avant, une sorte de petit jardin, une fenêtre donnée sur l’intérieur de chaque côté de la porte principal et un balcon trônait au deuxième étage. Le troisième semblait inaccessible. J’avais simplement pris une dague avec moi et mon gambison sous ma tenue civile, je me devais d’être discret et léger.

La marche la plus évidente à suivre serait de passer par les cuisines, accessibles par la fenêtre à droite de la porte, vu que la bibliothèque se trouve juste derrière de ce que j’avais pu voir de mon très court passage chez le baron. J’entendis une explosion non loin de là et un trait aveuglant parcourir le ciel: il semblerait que des feux d’artifice commençaient à être lancés, parfait. Je parcourais rapidement le petit “jardin” à l’avant du manoir, me plaçais juste sous la fenêtre de la cuisine puis, vérifiant qu’elle était belle et bien fermée, j’attendis qu’un second feu d’artifice soit tiré. Avec une extrême synchronisation, je lançais de toute mes forces mon coude dans la fenêtre en détournant ma tête, faisant voler en éclat la fenêtre, le bruit de verre brisé couvert par les explosions pyrotechniques. Je profitais de porter des épais gants en cuir pour passer par la fenêtre malgré les reste de verre pointus puis me dirigea vers ma cible, j’avais néanmoins l’impression d’être surveillée...

Mer 30 Mai 2018 - 13:26

Anonymous
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Les aléas de la vie à Val Royeaux


Le festival de Satiliana était en préparation depuis des semaines. Les marchands de tissus voyaient leurs affaires fleurir comme chacun rafraichissait ses costumes ou en confectionnait des nouveaux, les boutiques éphémères vendant des masques colorés, ornés selon leur prix de plumes, de perles, de pierres précieuses, d'or et d'argent. C'était une de ces rares période à Val Royaux où les classes sociales se fondaient un peu dans la joie des préparations. On pouvait voir sur les marches d'escalier de la Chantrie les sœurs apprendre aux jeunes filles de tous les âges et de tous les quartiers à coudre et à décorer des chapeaux de coton blancs. La petite assemblée partageait joyeusement sequins et autres ornements.

Sur la place, les amuseurs avaient pris leur quartier depuis presque une quinzaine de jours. Ici, on apercevait un contorsionniste dans son costume d'un rouge écarlate montrer à une famille de noble effarée qu'il pouvait mettre sa jambe derrière sa tête sans utiliser ses mains. Là bas un prestidigitateur faisait apparaître et disparaître une pièce d'argent sous les yeux ébahis des enfants. Une danseuse Rivaini faisait claquer sur ses hanches des rangées de sequins en rythme avec le son de son tambourin. Mais celui qui avait le plus de succès était un elfe dans un costume bouffant aux teintes orangées. Il avait les cheveux bruns qui lui tombaient sur les épaules, les yeux mordorés et sa tempe gauche était griffée d'un tatouage noir qui dépassait sous son demi-masque. Il parlait avec un fort accent Nevarran et avait la peau baisée par le soleil du nord. Les yeux de l'assistance rivés sur les bâtons enflammés avec lesquels il jonglait habilement, tournant sur lui même, dansant presque sur place, faignant d'en échapper un avant de le rattraper à la dernière seconde.

Zevran était un homme de nombreux talents. La jonglerie était une addition récente à la liste des choses qu'il s'était mis à pratiquer à nouveau. A l'époque de son apprentissage chez les corbeaux, la jonglerie lui avait été imposé comme un exercice de coordination , l'idée de dérouiller ce talent lui était venue en prenant le contrat sur lequel il travaillait. En effet, il se trouvait qu'un certain Baron Richard avait acquis récemment un codex de magie extrêmement onéreux, et d'après son employeur dangereux si mis entre de mauvaises mains. L'ouvrage était Tévintide, traitait de possession démoniaque et le Baron en avait hérité après le décès d'un cousin éloigné. Peu importait à Zevran de quoi il retournait en réalité, la mission était payée presque trois fois la somme qu'il imposait pour un vol de routine. C'était suffisant pour accomplir la mission.

Telle était la raison de sa présence sur la cette place de Val Royaux le jour de Satiliana. Il avait passé les deux dernières semaines à observer les faits et gestes du Baron, ses cheveux teints en noir et un masque sur le visage. Seulement il n'avait pas été le seul à avoir cette idée. En effet, au fil des jours il avait repéré au moins trois rivaux potentiels. L'un d'eux était un voleur de renom surnommé « le chat noir ». Un Orlésien très réputé qui avait la réputation de ne jamais descendre des toits, même pour dormir. Zevran avait déjà eut affaire à lui par le passé. C'était un elfe blond aux cheveux coupés courts et aux yeux bleus perçant, un petit lutin rieur et très sympathique. Il avait à peine vingt ans et c'était un gamin des rues qui avait réussi à retourner le destin à son avantage. Le second était la soi-disant danseuse Rivaini. La jeune femme était probablement une voleuse également, Zevran avait l'intuition qu'elle manquait d'expérience même dans sa façon de se poster pour observer la maison. Le dernier qu'il avait repéré était un marchand des Anderfels qui semblait s'être lié d'amitié avec le Baron. Ce dernier était presque définitivement un Corbeau. Il avait séduit le Baron -dont les gouts en matière de compagnie étaient bien connu- et était déjà en place dans la maison.

Le Chat Noir et la danseuse Rivaini passeraient sans doute à l'action pendant le feu d'artifice la nuit de Satiliana, en bons amateurs qu'ils étaient. Il savait d'avance que le Corbeau tenterait de les arrêter et s'il y parvenait il profiterait de la confiance engendrée par son acte pour subtiliser le livre plus tard. Zevran devait être plus rusé qu'eux. Il allait aider le Corbeau à arrêter le Chat et la danseuse puis il organiserait un incendie contrôlé dans le couloir des cuisines afin de faire évacuer la maisons tout en bloquant l'accès à la bibliothèque.


Il mit un genou à terre, leva sa gourde, prit une lampée du liquide qu'elle contenait et cracha une boule de feu au dessus de ses bâtons et de l’assistance sous les applaudissements. Remerciant d'un sourire les spectateurs qui se dispersaient, il entendit une voix forte hurler quelque chose en direction de la maison du Baron. Tournant la tête il vit que la jeune femme qui était entrée dans la bâtisse un peu avant qu'il commence son numéro venait de se faire mettre à la porte. Il remballa son matériel et décida qu'il était temps de changer de paysage, s'il restait là trop longtemps il finirait par attirer les soupçons des autres voleurs.

Suivre une jolie femme n'étant jamais chose désagréable il se faufila dans une ruelle pour ôter son costume en vitesse et revenir se mêler à la foule. Il la suivit jusqu'à une auberge modeste où elle se claquemura toute l'après midi. Déçu que ses instincts semblent l'avoir tromper, Zevran se résolut à retourner à ses propres appartements en ville. Une fois de retour dans la chambre de sa taverne de marin, près du port, il enfila son habit de travail -un ensemble de cuir léger noir à capuchon- et empoignant la bassine d'eau claire à côté du lit, il entreprit de se laver les cheveux et de leur rendre leur teinte naturelle. Une fois ses cheveux blonds revenus à la normal il quitta la chambre par la fenêtre et par les toits.

La danseuse fût facile à repérer, elle rôdait près de la maison et attendait manifestement que l'on déserte les cuisines. Zevran réprima l'envie de ricaner. Au moins là dessus il ne s'était pas trompé : la jeune fille n'était pas très expérimentée. Il était presque tenté de la laisser essayer de voler le livre, juste pour la voir se faire prendre par la garde. Mais il n'était pas là pour se divertir donc il contourna sa position, atterrit sans bruit derrière elle et lui appliqua un tissu imbibé d'une potion de sommeil sur le visage. Une fois neutralisée, il dissimula son corps dans un massif d'Ortensia et la laissa faire sa nuit là, remontant prestement sur les toits pour tenter d'apercevoir le Chat.

Mais ce ne fut pas le Chat qui entra dans son champs de vision. Lorsque quelque chose bougea enfin, une femme déguisée en corbeau prenait la place de la danseuse. Sceptique, Zevran changea de point d'observation, il avait vu cette démarche aujourd'hui. Avait-il manqué un challenger ? A la vue de la vitre brisée il réalisa que non. Cette femme n'était pas une voleuse aguerrie... Curieux, il renonça à son plan initial et redescendit dans le jardin. Passant par la fenêtre du premier étage, il parcourut la maison dans l'autre sens, par chance, à part quelques serviteurs s'échangeant des cadeaux, il ne restait plus grand monde dans la maison.

Il atteignit la bibliothèque avant la festivalière et l'attendit à l'intérieur de la pièce. Lorsqu'elle eut refermé la porte derrière elle, il éleva une voix douce, débarrassée de son prétendu accent Nevarran qu'il arborait plus tôt dans la journée, remplacé par son accent Antivan naturel.


- « Je ne sais pas ce que vous venez chercher ici, Mademoiselle, mais sachez qu'on pourrait se faire de drôle d'idées quant à votre présence ce soir. Avez vous naturellement tendance à vous attirer des ennuis ? »


Les aléas de la vie à Val Royeaux [FT Zevran] Latest?cb=20150523145513

Ven 1 Juin 2018 - 2:06

Anonymous
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Je me tenais face à un inconnu, une armure de cuir et un capuchon m’empêchait de voir totalement son visage. Je remarquais juste une chevelure blonde qui s’en échappait et ce qui semblait être un tatouage. Il ne fallait pas être malin pour deviner qu’au vu de sa dégaine et de sa manière sarcastique de parler, il s’agissait d’un voleur, était-il là pour les mêmes raisons que moi ? Non, les documents que je cherche n’ont de valeurs que pour moi, il doit être là pour autre chose. Je me résignais enfin à lâcher quelques mots en m’avançant vers la bibliothèque:

-Tout autant que vous il semblerait, je n’ai pas le temps ni l’envie de gaspiller ma salive.

Je commençais à retourner la bibliothèque, cherchant d’abord un coffre ou un rangement qui contiendrait des documents mais je ne trouvais rien. Je me résolu alors à fouiller les livres un par un, les ouvrant pour voir si ce que je cherche n’était pas planqué dedans.Je fis tomber un livre dans ma fougue puis, en m’abaissant pour le ramasser, je remarquais des contours dans la poussière, ce qui pourrait très bien être la trace d’un coffre. Je passais mon doigt dessus, constatant qu’une très fine couche de poussière recouvrait la trace, ça avait été bougé tout récemment… Je me redressais en me tournant vers l’inconnu:

-Tu caches un coffre sous ta cape ? Ou tu connais quelqu’un qu’aurait pu le voler ?

Il y avait aussi la possibilité que le propriétaire est déménagé son coffre mais pourquoi se presser autant ? Je soupirais, je n’avais pas le luxe de rechercher ce coffre dans tout Orlaïs. En me dépêchant, je peux peut-être le retrouver en train d’être transporté… C’est quasiment impossible mais c’est ma seule possibilité. J’attendais tout de même la réponse de l’autre voleur, me préparant à dégainer ma dague pour me défendre ou le menacer s’il refuse de me dire la vérité, mon épée me manquait dans cette situation...

Ven 1 Juin 2018 - 11:19

Anonymous
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Les aléas de la vie à Val Royeaux


Pendant qu'il parlait , Zevran étudia soigneusement la pièce. Sur le sol un carré exempt de poussière attira immédiatement son attention, et par la propreté de l'espace en comparaison avec le reste du sol, c'était très récent, pas plus de quelques heures. Il soupira intérieurement, encore une de ses missions où il avait été trop patient apparemment. Ou trop peu attentif. Il releva la tête légèrement en prenant soin que les bords de son capuchon protègent de leur ombre son identité. Ses yeux se mirent en quête d'une indication sur l'identité du voleur. Il ne tarda pas à la trouver, mais d'abord, il darda un sourire charmeur à son acolyte.

« Dans ma ligne de métier, les ennuis font parti du contrat. Mais vous devez vous en douter, malgré le fait que vous agissiez en amateur. Vous avez eu de la chance que personne ne vous repère, d'ailleurs, le garde est passé une seconde à pein après que vous ayez pénétré dans le couloir des cuisine. »

Il se tourna vers la bibliothèque, à mi-hauteur d'homme, coincé discrètement entre deux livres, se trouvait un petit carré de parchemin. Il fit son chemin jusqu'à la preuve du méfait et se baissa, tout près de la jeune femme avant de tendre la main pour le prendre. Se relevant il se sourit à lui même et au petit chat d'encre dessiné sur la page minuscule qu'il tenait entre les doigts. Ce garçon devenait chaque fois meilleur, et il commençait à anticiper les techniques de Zevran. Si ça ne lui mettait pas des bâtons dans les roues, l'assassin trouverait ça presque flatteur. Quelqu'un avait passé du temps à  l'étudier semblerait-il. Il laissa échapper un petit rire puis se tourna à nouveau vers mon amie fouilleuse.

« Je ne cache rien sous mes vêtements qui tiendraient dans un coffres aussi petit. »

Il se fendit d'un clin d'oeil chafouin avant de continuer.


« Je doute que nous cherchions la même chose, mais si ce que vous convoitez était dans ce coffre alors peut-être nos intérêts convergent-ils. »


Il leva la main qui tenait le parchemin et le leva à la lumière de la lucarne qui éclairait les lieux, de façon cependant à ne pas révéler le dessin qui se trouvait dessus. Il n'avait sans doute pas besoin de maraudeurs débutants dans ses jambes pour faire son travail mais que voulez vous, Zevran était d'un naturel curieux. Non, pire que ça en réalité, il ne pouvait pas s'empêcher de mettre son nez dans les projets des autres. Il aimait savoir, il aimait être là pour voir et il aimait survivre pour raconter. Convaincre la demoiselle de travailler avec lui ne devrait pas être trop difficile, mais cela dépendait évidemment de la valeur qu'elle accordait au contenu du coffre.

« Nous avons tous les deux un intérêt pour le coffre et un temps limité dans cette maison, le feu d'artifice se termine bientôt et je pense que vous aimeriez profiter de ces avantages pour ressortir. J'ai ici la signature du voleur, qui est assurément déjà loin. Il se trouve que je le connais et que le trouver n'est pas chose aisée. Je pourrais vous révéler de qui il s'agit.... si vous vous associez avec moi …. jusqu'à ce que nous retrouvions le coffre bien sûr. »


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Lun 4 Juin 2018 - 2:20

Anonymous
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Super, j’avais affaire à un comique, le genre de personne qui fait le malin en se pensant plus intelligent que tout le monde, ça allait être épuisant mentalement de traquer l’autre voleur, puisque son aide semblait indispensable… Je n’avais clairement pas les capacités de traquer quelqu’un et encore moins un voleur professionnel, qui est insaisissable par définition. Bien malgré moi, le feu monta à mes joues en pensant à ce qui pouvait se cacher sous ses vêtements… Heureusement que mon masque ne permettait pas de voir la gêne qu’il avait sû me procurer. Je toussais légèrement pour reprendre, une fois sa proposition énoncée:

-Je marche, faisons vite, je ne veux pas perdre la trace de ce que je cherche et de son possesseur temporaire.

Je fis demi tour, marchant toujours a pas de loup pour revenir vers la cuisine. La, je passais la tête à travers l’encadrement qui se trouvait à la droite de ma sortie improvisée et qui permettait de voir la fenêtre de la cuisine depuis la porte d’entrée. Je vis alors le garde dont m’avait parlé l’autre voleur qui ne semblait pas avoir remarqué la fenêtre brisée, il semblait légèrement éméché. Mes doutes se confirmèrent en sentant les effluves d’alcool qui émanaient de lui. Je souriais en pensant au savon qu’il allait se prendre demain lorsque son maitre se réveillera avec un coffre et une fenêtre en moi alors que son garde picolait.

Sans bruit et d’un geste souple, je repassais par la fenêtre, retraversais les jardins puis m’arrêtais quelques mètres plus loin. J’enlevais le masque de corbeau puis le déposa sur un petit muret. Je n’en avais plus besoin et il gênait ma vision. J’attachais mes cheveux en queue de cheval alors que mon comparse me rejoignait puis demanda:

-Du coup, quelle est la démarche à suivre pour retrouver votre amie ? Si on a le temps, j’aimerais passer a mon auberge récupérer mon épée, j’aimerais en avoir besoin en cas de rencontre avec un voleur retorse ou des bandits pendant notre traque.

Lun 4 Juin 2018 - 22:57

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Les aléas de la vie à Val Royeaux


Voir le rouge monter aux joues d'une femme était toujours un délice, particulièrement lorsque celle-ci était aussi jolie que la petite voleuse. Bon techniquement il ne pouvait pas voir son visage, mais il se trompait rarement, ce petit silence gêné, la façon qu'elle eût de baisser les yeux inconsciemment vers son entrejambe... Et il était prêt à parier que ces magnifiques yeux étaient attachés à un faciès plus que plaisant. Il se permet de prendre quelques secondes pour la détailler à nouveau. Il ne savait pas si c'était voulu ou non, mais son costume ne manquait pas d'ironie. Mais peut-être lui parlerait-il de la concurrence un peu plus tard.

«  Très bien, on se retrouve dans la ruelle »

Il la laissa partir devant, il n'avait pas besoin de la couverture du feu d'artifice pour ressortiret il avait quelque chose à vérifier avant de s'en aller. Il glissa le parchemin orné du chat noir dans une de ses poches et contourna les cuisines pour remonter au premier étage. Se glissant dans la chambre principale, vide à cette heure, il entreprit de parcourir le courrier privé du baron en diagonal. L'une d'elle venait de Tevinter, une autre d'Antiva. Il les prit toutes les deux pour les étudier plus tard. Avant de quitter la chambre, il déposa également une lettre cachetée sur le bureau.

Il se tourna vers la fenêtre, par laquelle il regagna l'extérieur de la maison, descendit le long de l'arbre qui bordait la maison et attérit sur le muret. Marchant sur le mur, dissimulé par la soudaine noirceur qui s'était abattue sur la ville après le feu d'artifice, il rejoignit sa nouvelle accolyte dans la ruelle. Elle avait retiré son masque de corbeau et l'avait posé sur le muret. Il le récupéra et le lui rendit.

«  Leçon numéro un du vol par effraction : ne jamais laisser une quelconque trace de son passage sur les lieux du crime. Si vous voulez vous en débarasser jetez le dans la baie, avec tous les déchets de la fête il passera inaperçu. Mon nom est Zevran. »


Il redressa la tête vers elle et la détailla brièvement, elle était magnifique. Grande, beaucoup plus grande que lui - rien de surprenant puisqu'elle était humaine mais sa stature n'en restait pas moins imposante- ses cheveux d'bène contrastaient durement avec la blancheur de sa peau dans le clair de lune. Il lui devinait des courbes douces mais pleines à travers son costume.

«  Le voleur n'est pas un ami à proprement parler, mais je sais comment le contacter. Vous n'aurez pas besoin de vôtre épée si tout se passe bien, en revanche, je pense que le costume est de trop. D'ailleurs cela pourrait être pris pour une provocation. Vous avez choisi le costume juste pour l'occasion ou c'était un hasard ? »

Il savait où elle logeait, il prit les devants et se dirigea vers l'auberge jusqu'à laquelle il avait suivi la jeune femme. Il s'attendait à ce qu'elle se choque de cet état de fait, mais cela lui importait peu. Arrivés dans la rue, il bifurqua avec un sourire.


«  C'est mieux si on ne nous voit pas ensemble dans l'auberge, je vous rejoins dans votre chambre. »

Il n'attendit pas de réponse, il prit appui sur une pierre qui dépassait d'un mur et s'en servit pour attraper le bord du toit. Il se hissa à la force des bras dans un mouvement agile, et disparut sur les toitures. Les maisons étaient serrées, ce qui rendait la tâche de voyager par les toits des plus aisée. Il arriva au dessus de l'auberge avant qu'Elysa ne mette un pied dedans et attendit un peu. Fixant son regard au loin, vers le bruit du festival, de la musique et des rires, il se perdit un instant dans ses pensées. Le vent du soir apportait des odeurs d'iode, de fumée, de nourriture. Il se demanda si on fêtait Satiliana à Fort Bastel aujourd'hui. Peut-être devrait-il rentre visite à Wulf après cette mission. Il soupira et regarda en contre bas, une lumière de la chambre d'Elysa était allumée. Il se laissa pendre par les bras au bord du toit et se laissa tomber silencieusement sur le rebord de la fenêtre. Tout aussi silencieusement, il passa sa lame entre les lames de bois pour en ouvrir le mécanisme, puis il se glissa entre les battants et les rideaux qui dansaient avec la brise.

- « Alors … Qu'y a-t-il dans ce coffre qui transforme une jeune femme de bonne famille en voleur à la petite semaine ? Je dois avouer, ce n'est pas tous les jours qu'on voit des filles bien élevées casser des fenêtres. »
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Lun 25 Juin 2018 - 22:50

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Je repris mon masque lorsqu’il me le tendis avec un petit sermon sur le métier de voleur, comme si je savais pas tiens… Je l’avais juste posée là pour profiter un peu de l’air frais des festivités, on étouffe dans ce truc. Il se présenta alors à moi. Je trouvais que c’était une démarche étrange pour un voleur et je pris plus de précaution:

-Quand à moi, je tairais mon nom pour des soucis de discrétion… D’ailleurs, vous faisiez partie de la troupe du héros de Ferelden il y a quelques années, non ? Wulf est un ami d’enfance.

Je l’avais d’ailleurs croisée il y a quelques jours, j’allais peut-être finir par rencontrer toute la bande qui sait. Je jetais le masque dans un des canaux qui parcourent la ville en me dirigeant vers mon auberge. La nuit était particulièrement agitée, l’air estivale. Il était assez plaisant de se promener, même si je devais me retenir de boire à m’en retourner la tête avec la populace locale. Elle était bien plus sympathique que la noblesse Orlésienne ou celle de mon camarade espiègle et mystérieux… Bien qu’il est un certain charme, je dois bien l’avouer. Un autre noble aurait été rebuté par sa nature elfique mais je n’avais jamais eu de ressentiment envers ses gens là. Pendant que nous marchions, je remarquais le regard baladeur de mon comparse, je restais de marbre cette fois ci. Il m'annonça que mon épée ne serait pas utile mais je préfère être prudente. Il me demanda aussi le pourquoi d’un tel costume, je répondais en haussant les épaules:

-Pourquoi pas ? Plus d’un pisserais dans ses chausses en rencontrant un corbeau Antiva, autant profiter de leur réputation. Vous voulez me punir pour mon outrecuidance ?

Nous arrîvames devant mon auberge et avant que je puisse l’en informer, il m’indiqua qu’il allait me rejoindre dans ma chambre. Je le regardais quelques instants grimper pour atteindre ma fenêtre, me demandant bien comment il avait su… Peut-être m’avait-il pris en filature ? Peste, j’espère que j’ai pas un contrat sur ma tête, j’allais devoir redoubler de prudence… Quadrupler donc. Je pris un chemin plus conventionnel pour rejoindre ma chambre, impliquant escalier et aubergiste à moitié endormi ainsi qu’une salle pleine de gens complètement soul.

Je rentrais dans ma chambre en allumant quelques bougies pour y voir. Alors que je m'apprêtais à ouvrir ma fenêtre pour Zevran, ce dernier s’invita en ouvrant le loquet avec sa dague, je grognais légèrement en me changeant. Je retirais mon costume de corbeau, me retrouvant quelques instants en sous vêtement. Une autre femme aurait sûrement été gênée de se trouver aussi devant une autre personne mais ma condition d’ex militaire m’a rendu insensible à ce genre de chose. Dans un camp militaire, les tentes sont communes, tout comme les bains. Je pris mon gambison ainsi que ma cape rouge et mon tabar noir et blanc. Il était peut-être ridicule de s’armer ainsi pour traquer un voleur mais la prudence était nécessaire puisque j’allais peut-être devoir affronter un voleur et un assassin en comptant un Zevran aux intentions nébuleuses. Je répondais froidement à sa question, me doutant qu’il avait trouvé mes origines avec mes affaires personnelles:

-Cela ne vous regarde pas mon jeune ami, j’ai toujours été dissidente dans ma manière de vivre. On se retrouve dehors.

Je relevais la capuche de ma cape sur ma tête puis me dirigea vers l’extérieur en empruntant les escaliers de la taverne. Il n’y avait pas de temps à perdre en palabre, je devais à tout prix retrouver mes documents. Me retrouvant de nouveau dans les rues pavés de Val Royeaux, j’attendais mon collègue d’un soir pour qu’il indique le chemin à suivre:

-Réglons ça vite, plus le temps passe, moins il y a de chance de récupérer ce satané coffre.

Jeu 28 Juin 2018 - 8:48

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Les aléas de la vie à Val Royeaux




«  Oh vous connaissez Wulf ? L'echec d'un contrat qui s'est révélé bénéfique à bien des égards. Votre nom est en sécurité avec moi, mais si vous ne m'en donnez pas un je vais m'en charger... Je vais vous appeler Cora, vous avez des traits nordiques, peut-être les marches libres ou le Navarra. Cela fera l'affaire si vous n'avez rien contre le prénom en lui même. »

Zevran éclata d'un grand rire, avec le vacarme de la fête aux alentours nul besoin d'être discret. La plaisanterie était trop bonne ! Ce genre de stratagèmes ne pouvait marcher que dans les contrées su sud, et le pire de tout c'est qu'il aurait probablement fonctionné. Les orlésiens étaient décidément des créatures bien naïves pour être capable de croire qu'un Corbeau Antivan se déguiserait en Corbeau pour établir un contrat. Lorsqu'il eut finit de s’esclaffer, son rire chaud et sonore se perdant dans la musique et les chants des rues voisines, il jeta un regard malicieux à sa compagne d'infortune.

«  Faîtes moi plaisir, la prochaine fois que vous voulez vous faire passer pour un Corbeau, laissez tomber le costume. Habillez vous de cuir léger, cachez des dagues un peu partout et si on vous voit contentez vous de dire ''les Corbeaux Antivans vous saluent'' avec votre meilleur accent !  Vous gagnerez en crédibilité» Il haussa les épaules avec un sourire. « Vous punir ? Pourquoi faire ? Je ne fais plus partie de la guilde, je n'ai pas de raison de punir qui que ce soit leur faisant du tord, mais je ne crois pas que votre but était de tourner qui que ce soit en ridicule, ni vous, ni eux. Je me trompe ? »

Sa petite intrusion dans la chambre lui vallut un grognement qui lui arracha u énième sourire. Oui, il était insupportable, on le lui avait souvent dit. Il entra dans la pièce puis s'assit à demi contre le bord de la fenêtre. Il regarda alors un autre genre de spectacle se dérouler devant ses yeux. Il regarda les pièces du costume tomber à terre une à une, dévoilant une musculature et une posture de guerrière. Rien à voir avec le physique des petites nobles de la cour, avec leur peau d'albâtre qui saillait presque leurs os malgré l'abondance des mets et des gâteries qui les entouraient. Non, le corps de Cora était svelte, éélancé, mais témoignait de nombreuses années d'entrainement aux arts de la gurre.Chacun de ses muscles se déssinait subtilement sous sa peau suelement striée par les lignes de ses sous-vêtements. Il se délécta de la vue de ce corps puissant et racé, qu'il se permit d'imaginer tenir entre ses bras pendant les instants qu'elle prit pour se rhabiller. Sa nouvelle tenue cachait toute sa magnificence et cela était bien dommage mais comme peu restait à l'imagination après ce strip tease impromptu, il n'allait pas se plaindre. De plus, il n'était pas homme à refuser le défi d'imaginer une femme sous ses vêtements.

«  Que de fiel ! »

Il mit une main dramatique sur sa poitrine, mimant d'être touché en plein cœur. Mais son sourire le trahissait, son sourire le trahissait toujours. Cependant il ne pouvait pas simplement aller se jeter dans la gueule du loup s'il n'en avait pas vu les dents au par avant. Il lui fallait savoir de quoi il retournait. Il la laissa descendre et ressortit par la fenêtre. Il se laisa tomber souplement dans la rue et lui fit signe de la suivre dans une ruelle. Là il s'arrêta, se tourna vers elle et d'un air parfaitement sérieux qui contrastait avec son attitude précédente, il parla sans détour.

« Les choses ne vont pas se passer selon vos termes. Si je pars seul chercher le Chat, je vous seme et j'aurai le coffre dans la soirée. Vous, en revanche vous aurez besoins de plusieurs jours voir de plusieurs semaines pour le contacter et pour le convaincre de vous révéler où il se trouve. Alors vous allez me dire ce qu'il y a dans ce coffre, sinon je vous laisse perdre votre temps. »

Il n'avait pas eut besoin de fouiller ses affaires personnelles pour la mettre à jour, son maintient, son niveau de langage, la qualité de son épée... Tout cela criait la noblesse. Et il avait suffisamment d'informations sur elle pour enquêter et découvrir son identité. Une description dans une lettre au Commandant Cousland réglerait sans doute le problème en quelques jours.

« Vous n'etes pas douée pour la dissimulation, faîtes vous une raison et donnez moi de quoi travailler. Qui vous êtes je m'en moque pas mal, mais je ne pars pas à la chasse sans connaître mon gibier. C'est à prendre où à laisser. »

Les aléas de la vie à Val Royeaux [FT Zevran] Latest?cb=20150523145513
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