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Cher Anders,
Merci de m’avoir répondu aussi vite. Edwin te passe également le bonjour, et nous nous portons bien.
Je suis heureuse que tu comprennes les difficultés auxquelles je fais face. J’ai longtemps hésité avant de te faire part de tout ceci, car je n’étais pas sûre si j’étais bel et bien raisonnable ou non. D’une part et il y a les risques que tu as mentionné, d’autre part il y a mon désir de trop bien faire qui pourrait obscurcir mon jugement. Je suis parfaitement consciente du fait qu’il est impossible pour moi de sauver tout le monde et de guérir tous les maux, même avec de tels atouts à mes cotés ; mais la culpabilité n’en ai pas moins douloureuse. Je fais de mon mieux pour me détacher de mes patients, mais j’ai en même temps peur de leur accorder moins de valeur.
Je vois où tu veux en venir avec ta question, et je vais être très honnête avec toi. J’ai peur de perdre les personnes qui me sont chères, et je ferai tout en mon pouvoir pour les garder en vie. Si rien ne peut les sauver, je ferai usage de mon propre sang pour les ramener près de moi. Je considère toutefois qu'il s'agit d'une solution de dernier recours si le reste devait échouer ; mais jamais je n’irai jamais jusqu’à sacrifier quelqu’un d’autre que moi-même.
Ce n’est peut-être pas la réponse que tu voudras entendre, mais je préfère ne pas te mentir à ce sujet. Si cela peut te rassurer cependant, je n’ai pour l’instant jamais fais usage d’une telle magie – et je ferai tout pour ne jamais avoir à l’utiliser.
Je ne sais pas si cela te fera changer d’avis au sujet de ta proposition initiale, mais je serai ravie que tu m’aides si tu en as toujours le souhait.
Je suis heureuse que tu comprennes les difficultés auxquelles je fais face. J’ai longtemps hésité avant de te faire part de tout ceci, car je n’étais pas sûre si j’étais bel et bien raisonnable ou non. D’une part et il y a les risques que tu as mentionné, d’autre part il y a mon désir de trop bien faire qui pourrait obscurcir mon jugement. Je suis parfaitement consciente du fait qu’il est impossible pour moi de sauver tout le monde et de guérir tous les maux, même avec de tels atouts à mes cotés ; mais la culpabilité n’en ai pas moins douloureuse. Je fais de mon mieux pour me détacher de mes patients, mais j’ai en même temps peur de leur accorder moins de valeur.
Je vois où tu veux en venir avec ta question, et je vais être très honnête avec toi. J’ai peur de perdre les personnes qui me sont chères, et je ferai tout en mon pouvoir pour les garder en vie. Si rien ne peut les sauver, je ferai usage de mon propre sang pour les ramener près de moi. Je considère toutefois qu'il s'agit d'une solution de dernier recours si le reste devait échouer ; mais jamais je n’irai jamais jusqu’à sacrifier quelqu’un d’autre que moi-même.
Ce n’est peut-être pas la réponse que tu voudras entendre, mais je préfère ne pas te mentir à ce sujet. Si cela peut te rassurer cependant, je n’ai pour l’instant jamais fais usage d’une telle magie – et je ferai tout pour ne jamais avoir à l’utiliser.
Je ne sais pas si cela te fera changer d’avis au sujet de ta proposition initiale, mais je serai ravie que tu m’aides si tu en as toujours le souhait.
Ton amie Lynne
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Cher Anders,
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je voulais commencer en t’apportant quelques clarifications.
Je n’ai aucune idée de quelle manière tu as mis la main sur cette information (me serais-je vendue dans mes précédentes lettres ? j’oublie parfois ce que j’écris, à force … ), mais félicitations : tu as deviné son identité.
Et non, je n’ai jamais eu l’intention de l’amener avec moi pour la simple et bonne raison que cela impliquerait de révéler l’existence de l’Académie à l’Inquisition, acte qui doit relever de ta seule décision. Il ne sait même pas que toi et moi correspondons. Au regard de ses responsabilités actuelles et de votre passé commun, je ne pense pas que ce soit la meilleure chose à faire pour l’instant.
Quoi qu’il en soit, je te remercie pour tes explications. Je comprends mieux à présent l’origine de ta question.
Je mentirais si je te disais que je suis dénouée de toute inquiétude, mais je ne suis pas effrayée. Si un lien « clair et sans tâches » avec l’Immatériel est nécessaire pour devenir Guérisseur Spirituel, cela me donnera encore plus de raisons pour ne pas utiliser la magie du sang malgré une situation de crise. Si je ne l’ai pas utilisée jusqu’à maintenant, j’ai encore moins d’excuses pour en faire usage maintenant.
Comme tu l’avais proposé si gentiment dans ta précédente lettre … oui, j’aurai besoin d’une escorte si tu veux bien. Je serai plus rassurée de ne pas avoir à voyager seule.
Tu peux envoyer quelqu’un dans les prochains temps, si tu en as la possibilité. J'ai suffisamment réfléchis, et je pense être prête à sauter le pas.
Je n’ai aucune idée de quelle manière tu as mis la main sur cette information (me serais-je vendue dans mes précédentes lettres ? j’oublie parfois ce que j’écris, à force … ), mais félicitations : tu as deviné son identité.
Et non, je n’ai jamais eu l’intention de l’amener avec moi pour la simple et bonne raison que cela impliquerait de révéler l’existence de l’Académie à l’Inquisition, acte qui doit relever de ta seule décision. Il ne sait même pas que toi et moi correspondons. Au regard de ses responsabilités actuelles et de votre passé commun, je ne pense pas que ce soit la meilleure chose à faire pour l’instant.
Quoi qu’il en soit, je te remercie pour tes explications. Je comprends mieux à présent l’origine de ta question.
Je mentirais si je te disais que je suis dénouée de toute inquiétude, mais je ne suis pas effrayée. Si un lien « clair et sans tâches » avec l’Immatériel est nécessaire pour devenir Guérisseur Spirituel, cela me donnera encore plus de raisons pour ne pas utiliser la magie du sang malgré une situation de crise. Si je ne l’ai pas utilisée jusqu’à maintenant, j’ai encore moins d’excuses pour en faire usage maintenant.
Comme tu l’avais proposé si gentiment dans ta précédente lettre … oui, j’aurai besoin d’une escorte si tu veux bien. Je serai plus rassurée de ne pas avoir à voyager seule.
Tu peux envoyer quelqu’un dans les prochains temps, si tu en as la possibilité. J'ai suffisamment réfléchis, et je pense être prête à sauter le pas.
A bientôt
- Lynne
Invité
Invité
Anders,
Je sais que j’aurais pu attendre que tu rentres, d’autant que tu n’es pas parti longtemps, mais je tenais à te le dire via un corbeau avant que tu ne viennes t’en rendre compte par toi-même.
J’ai troué ma dernière chemise. Et de toute façon elle était trop petite : j’avais bien plusieurs centimètres entre mon poignet et le bout de ma manche. Du coup je t’en ai pris une. La noire.
Voilà, je ne voulais pas que tu sois surpris en me voyant avec. Elle me va presque, tu sais !
P.S. : Pense quand même à lave ton linge une fois de temps en temps… Je ne dis pas ça parce que tu n’as presque plus rien à te mettre sur le dos (je ne suis pas ta mère), mais un petit peu quand même.
Je sais que j’aurais pu attendre que tu rentres, d’autant que tu n’es pas parti longtemps, mais je tenais à te le dire via un corbeau avant que tu ne viennes t’en rendre compte par toi-même.
J’ai troué ma dernière chemise. Et de toute façon elle était trop petite : j’avais bien plusieurs centimètres entre mon poignet et le bout de ma manche. Du coup je t’en ai pris une. La noire.
Voilà, je ne voulais pas que tu sois surpris en me voyant avec. Elle me va presque, tu sais !
P.S. : Pense quand même à lave ton linge une fois de temps en temps… Je ne dis pas ça parce que tu n’as presque plus rien à te mettre sur le dos (je ne suis pas ta mère), mais un petit peu quand même.
Bryn
Invité
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Cher Anders,
Je rectifie ma dernière lettre : ta chemise est insupportable. Enfin, en réalité, ce n’est pas elle en particulier (pardon, chemise, c’était injuste de ma part), mais plutôt le fait que finalement, elle est peut-être encore vraiment trop grande. Je me suis déjà pris trois remarques à base de « Eh bien Bryn, où sont passées tes mains ? » avec de grands sourires sous prétexte que les manches étaient trop longues. Personnellement ça ne me dérangeait pas, d’ailleurs je ne m’en étais pas vraiment rendu compte avant d’entendre ces plaisanteries qui ne sont, entre nous, vraiment pas drôles.
L’idée de me balader sans chemise m’a bien traversé l’esprit, mais si Tamara me voit torse nu, je vais vraiment passer un sale quart d’heure.
Par pitié, dis-moi que tu en as acheté des nouvelles à ma taille ! Je te rembourserai, ne t’en fais pas.
Je rectifie ma dernière lettre : ta chemise est insupportable. Enfin, en réalité, ce n’est pas elle en particulier (pardon, chemise, c’était injuste de ma part), mais plutôt le fait que finalement, elle est peut-être encore vraiment trop grande. Je me suis déjà pris trois remarques à base de « Eh bien Bryn, où sont passées tes mains ? » avec de grands sourires sous prétexte que les manches étaient trop longues. Personnellement ça ne me dérangeait pas, d’ailleurs je ne m’en étais pas vraiment rendu compte avant d’entendre ces plaisanteries qui ne sont, entre nous, vraiment pas drôles.
L’idée de me balader sans chemise m’a bien traversé l’esprit, mais si Tamara me voit torse nu, je vais vraiment passer un sale quart d’heure.
Par pitié, dis-moi que tu en as acheté des nouvelles à ma taille ! Je te rembourserai, ne t’en fais pas.
Bryn
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