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Ven 10 Aoû 2018 - 16:38

Créateur
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L'Intendant
– PNJ –

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Le signe du triomphe


Une foule compacte se pressait devant les portes des arènes depuis l’aube, cela faisait des mois que toutes les places avaient été vendues alors que les participants n’étaient pas encore annoncés. Cela faisait partie des traditions du tournoi que les challengers soient tenus secrets jusqu’au tout dernier moment. Les profits générés en pariant sur le nom des participants étaient presque aussi importants que ceux sur le nom du vainqueur du tournoi.

Bien sûr les noms qui revenaient plus que les autres étaient ceux des anciens gagnants. Les champions des cinq derniers Tournois et chacun désirait les voir venir défendre leur titre. L’éternel second des finales, Askhanat le lancier Tal vashoth, était également une valeur sûre. Ayant perdu de très peu contre ses opposants les deux dernières fois, il retenterait probablement sa chance aujourd’hui. La Garde des Ombres avaient ses champions locaux également, qui attiraient beaucoup de parieurs, mais il se murmurait que des Gardes d’autres pays viendraient lutter cette année.

Deux autres noms se murmuraient avec de plus en plus de certitude, le prix du tournoi ne manquerait pas d’attirer les nains d’Orzammar, et les amateurs de joutes savaient qui combattraient pour eux. Bereral Thormold, dît le Géant. Il était le champion de toutes les lices du royaume des nains depuis près de trois ans et sa présence à Combrelande ne faisait aucun doute. Le dernier nom que l’on entendait partout était Lando De Calvio, un rodeur qui s’était fait un nom dans la régions ces derniers mois en ramenant de l’ordre sur les routes commerciales et qui avait été invité personnellement par les Organisateurs du tournoi à participer à la lice. Sa réponse, s’il en avait faite une, demeurait inconnue.

Les clameurs de l’arène s’entendaient au-delà des murs de la ville, nul dans les campagnes environnantes ne pouvait ignorer que le tournoi était sur le point de commencer, mais ce n’était rien comparé à l’orage qui éclata lorsque les portes de bois qui masquaient les concurrents s’ouvrirent. Les rares personnes qui ne hurlaient pas le nom de leur favori devaient se boucher les oreilles pour éviter de se faire assourdir par leurs voisins. Le stadium était bourré à craquer, depuis les derniers rangs aux places les moins chères qu’aux premiers sur les estrades les nobles et les invités privilégiés, tous s’unissaient dans le vacarme qui saluait chaque nouveau combattant.

Il était de coutume que le premier tour soit une mêlée au sablier. C’est à dire dans un temps imparti. Lorsque le sablier était vide alors les derniers encore debout étaient répartis par paire ou par trios pour les duels. Ainsi on pouvait ensuite procéder au dernier tour qui voyaient s’affronter les deux ou trois derniers combattants.

Cette année là dans la lice, les parieurs eurent des surprises. Alignés sur un cercle qui faisait le tour de l’arène, ce n’était pas un mais deux gardes des ombres étrangers qui venaient combattre. Il y eut des sifflements enthousiastes proches d’une jeune femme aux yeux noirs et aux cheveux d’un blond presque blanc. L’autre était un guerrier d’âge mûr, barbu et l’air tout à fait à son aise dans l’ambiance de l’arène. Une autre surprise fut la présence d’un templier. A présent que l’ordre était dissolu et les templiers dispersés aux quatre vents, cela n’aurait pas dû étonner tant de monde que certain viennent chercher la gloire des arènes. Plus loin on pouvait distinguer certains des guerriers les plus attendus. Bereral le Géant n’avait pas volé son surnom, il était plus grand que la plupart des nains et son casque semblait avoir été sculpté pour ressembler à la gueule écœurante d’une de ces créatures. Il était incroyablement large et c’était un mystère que la façon dont il pouvait soulever sa hache, presque deux fois plus haute que lui. Ashkanat était là également, saluant la foule le poing levé. À côté de lui se tenait un elfe au visage basané, les traits doux, les cheveux d’un blond miel qui ondulait sur ses épaules et qui envoyait des baisers à la foule dans des gestes élégants, Lando avait au moins la partie féminine de la foule qui se trouvait en face de lui pour le soutenir. Mais celui que personne n’attendait c’était Gorrick Berdash, le champion de Kal Sharok.

En effet Les nains de Kal Sharok étaient une surprise pour tout le monde depuis le début des festivités. Personne ne les avait attendu et personne n’avait attendu leur champion non plus. Le nain était brun, hirsute, la peau si pâle qu’il semblait n’avoir jamais vu le soleil et dégageait une impression générale de mécontentement. Parmi les autres challengers, on retrouvait maints noms ayant participé à des tournois précédents, Elysa Albyon, Totan Hivis, Jadahn Doca, Gwiwer Davo, et bien d’autres que le public ne connaissait pas encore.

Elyseo de Pollori se leva alors de son siège de la tribune principale et le silence ce fit.

- « Mes amis, merci à chacun de vous d’être venu ce jour pour assister au Grand Tournoi ! Je vous rappelle les règles du combat. Aucun poison, aucune magie, les combats s’arrêtent au premier sang ! Je souhaite la bienvenue à tous nos valeureux guerriers ! Que la mêlée commence ! »

Il tourna l’énorme sablier de verre sous le son de la corne de brume qui annonçait le début de la joute et qui disparut sous les hurlements des supporters.

Ven 10 Aoû 2018 - 22:54

Anonymous
Invité

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La gloire… Bon nombres de guerriers, d’aventuriers se sont battus pour cette chose éphémère et illusoire… Moi même, il y a quelques années, je m’étais essayée au plus grand tournois de Thédas: Les chutes Automnales. Ce tournois se déroule dès qu’un mécène parvient à trouver une récompense suffisante pour réunir les plus grands combattants du continent. Cette année, c’est un antique marteau nain, une relique particulièrement importante pour l’histoire de ce peuple se cachant sous terre. Ce qui a entraîné un curieux événement: le nombre de de nains à participer cette année est particulièrement important, ils ne veulent pas qu’une pièce aussi importante de leur culture finisse dans les mains d’un quelconque aventurier.  Pour ma part, j’étais venu car mon pays me manquait. Cela me faisait du bien de retrouver les forêts et les plaines de mon pays natal. J’en avais profitée pour rendre visite à ma soeur. Je m’étais jurée de ne pas revenir tant que je n’aurais pas retrouvée la noblesse des Albyons d’Orlaïs mais il me coutait trop de rester loin d’elle alors que j’étais si proche du domaine Rochenoire.

Je profitais de cette visite impromptue pour prendre des nouvelles, j’appris alors que ma soeur allait se marier avec l’un de nos amis d’enfance, un membre de la petite noblesse nevarienne. Je sautais de joie en apprenant ça, ravie que ma soeur parvenait à s’en sortir malgré les bassesses de mon oncle qui semblait toujours déterminé à nous pourrir la vie. Ce dernier était d’ailleurs visiblement au courant que j’étais de retour dans la capitale puisque j’eus déjà à faire a plusieurs bandits dans les rues étroites de la ville, je m’en étais défait sans mal mais ce n’était sûrement qu’un avertissement…

J’avais utilisée mes quelques jours de repos avant le début des festivités pour me préparer physiquement et mentalement. Les épreuves n’étaient jamais les mêmes d’un tournois à l’autre pour les phases de qualifications: une année ça peut être une joute, une autre un combat en équipe, parfois à cheval, parfois à pieds… Je me devais donc d’être le plus polyvalent possible. La seule chose qui était sûre, c’est que le tournois ne serait pas à mort et que ce serait sûrement au premier sang versé. Mon équipement était donc tout trouvé: je profitais d’être dans le domaine des Albyons pour récupérer une lance. Avec mon épée et mon bouclier, je pouvais prévoir la plupart des situations de combat. Mon armure habituelle allait suffir amplement: suffisamment légère pour me mouvoir rapidement avec agilité mais il faudra bien des coups avant que mon sang ne coule sur la lame de mes adversaires.

C’est ainsi harnachée que je me rendis dans les vestiaires du colisée. Je fus étonnée d’y voir une tête connue: Tullia, cette commandeur garde avec qui j’avais affrontée une troupe d’engeances, bien des mois auparavant. Je vins à sa rencontre pour la saluer de la manière des guerriers, serrant l’avant bras, juste au dessous du coude. Je lui souriais alors:

-Cette fois ci, on va devoir s’affronter il semblerait, je me demande bien ce qui t’intéresse dans ce tournois vu qu’on ne peut y tuer personne.


J’étais bien embêtée de la retrouver ici, j’avais eu un aperçu de ces compétences et elle représentait ce que je redoutais le plus: ses lames invisibles et insaisissable, capable de profiter du moindre défaut dans mon armure allait être une véritable plaie. Mais j’étais heureuse d’affronter des personnages aussi valeureux et talentueux, ça allait promettre un sacré spectacle. Je vis alors une personne du personnel descendre pour nous annoncer qu’on allait bientôt devoir aller sur “scène”, j’hochais la tête vers Tullia pour lui dire au revoir puis me dirigea de nouveau vers mes affaires. Je mis mon casque, planta mon épée dans son fourreau, puis grimpa l’escalier vers l’entrée de l’intérieur du colisée, mon bouclier dans la main gauche et ma lance dans la main droite. J’entendais déjà la clameur de la foule qui scandaient ensemble le nom de leur favoris. Beaucoup était pour l’ancien champion ou pour ce fameux nain géant mais j’eus l’impression d’entendre mon nom. Cela me fît sourire, j’avais honorablement  défendu la réputation guerrière de la Nevarra lors de mon dernier tournois mais cette fois ci, c’était pour moi que je combattais.

Lorsque qu’on nous annonça, l’énorme double portes s’ouvrit lentement, dans un grincement qui me fît serrer les dents. Je m’avançais, tout comme les autres participants, sur la terre battue de cette arène. Nous nous mîmes en cercle, comme cela nous avait été demandé quelques heures plus tôt. Je me plaçais de manière à me trouver face à la tribune de la noblesse Nevarienne: je reconnaissais bien des visages dans cette foule et quelques uns me saluèrent même mais mon regard était dirigé vers une personne précise: Le comte Armando, mon oncle. Ce dernier semblait m’ignorer royalement mais je savais que je lui faisais peur. Je canalysais toute ma haine et ma rage pour m’en servir face aux talentueux ennemis qui m’entourait. Ma soeur, elle aussi présente dans les tribunes, semblait plus inquiète que jamais.

Lorsque le mécène de ce tournois intervient pour lancer le début de la phase éliminatoire, je respirais un grand coup puis, lorsque le sablier fût tourné, je fis un bond en arrière, le bouclier et la lance dressés comme un rempart. La plupart des participants se jetèrent les uns sur les autres mais je préférais attendre pour avoir une vue d’ensemble et profiter des opportunités. Néanmoins, l’un de mes ennemis décida de ne pas me laisser faire et s’avança vers moi, une épée à la main, hurlant comme un damné: c’était visiblement un homme de la ville, qui n’avait pas l’habitude de se battre. Je me tournais vers lui et alors qu’il s’apprêtait à m’asséner un coup d’épée descendant, je baissais soudainement mon centre de gravité, leva mon bouclier au dessus de ma tête et fît un large arc de cercle au niveau de ses tibia. Ne pouvant réagir, il tomba à terre dans un cri de douleur, son bouclier frappant mon pavois. Je me redressais vivement, fît un nouveau bond en arrière pour avoir une vue d’ensemble de la situation. Les épées s’entrechoquaient, les boucliers volaient, certains combattants se démarquaient déjà… Le combat avait commencé depuis quelques secondes seulement mais un véritable enfer se déroulait sous mes yeux.

Sam 11 Aoû 2018 - 15:16

Cullen Rutherford
Cullen Rutherford

– Inquisition –

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Le Signe du Triomphe


Les journées d'anticipation avait presque mit à bout la patience de Blackwall. Il y a bien longtemps -presque vingts ans maintenant, cela ne le rajeunissait pas- qu'il avait gagné la grande mêlée avec l'aide de Geoffroy de Bordelon. Bien après avoir dilapidé ce qu'il avait gagné, il avait commencé à regretter profondément son attitude avec le chevalier, et il a toujours voulu régler la faute qu'il avait commis. Un pêché d'orgueil.

C'est pour cela que, quand il vit qu'une nouvelle instance des lices s'était ouverte, il a prié l'Inquisitrice de l'envoyer là bas. Etant un vétéran des tournoi, il n'était pas certain de gagner la gloire ultime, mais c'était un excellent moyen d'utiliser ses talents de parade pour attirer l'oeil sur l'Inquisition, et faire parler sous une bonne lumière les ragots incessant qui pullulaient partout où l'humain se regroupaient. L'impatience le tuait donc, et il passa les quelques journées d'attente au Névarra à se préparer mentalement et physiquement. Cela voulait bien entendu dire massacrer un mannequin d'entraînement, manger le plus possible, dormir le plus possible, et essayer de ne pas trop boire de bières. C'était la partie la plus difficile de l'entraînement.

Son ardeur atteint un pic alors qu'il faisait les derniers préparatifs de ses armes et de son armure. Gambisons, cotte de maille, et finalement une magnifique armure de plaque, frappé du sceau scintillant de l'Inquisition. Il prit un bon moment pour polir son armure le plus possible. Il brillerait au soleil rougeoyant du Névarra, attirant l'attention sur lui mais ayant une petite chance d'aveugler son adversaire. La plus vieille astuce du monde. Mais il ne savait pas si beaucoup prendrait le temps de faire cela. Il attacha ses armes à sa ceinture. Sa longue épée de silverite, qui ne l'avait jamais failli, ne serait pas la star principale. Il la glissa dans son fourreau, attaché fermement à sa ceinture. C'était son arme secondaire au cas où son arme principale lui faillirait : Une masse d'armes solide, la boule de métal ailée d'acier avec des piques, qu'on appelle « étoile du matin ». Ce genre d'engin faisait des ravages contre les armures lourdes, et encore pire pour quelqu'un qui n'était pas protégé. Blackwall briserait quelques bras et quelques jambes, mais tant qu'il ne frappait pas fort dans la tête ou le torse, il ne tuerait pas sur le coup. La masse était lourde dans sa main, le manche en bois noirci solide tenait parfaitement dans son gantelet de métal. Finalement, il glissa sa dague dans une poche de sa ceinture, parfaitement à portée de main pour une attaque désespérée.

Mettant son casque sous son aisselle, il suivit les autres, harnaché de tout son armement, vers les grandes portes qui allaient s'ouvrir sur l'arène. Dehors, on pouvait entendre les cris du publique, ainsi que les pas hâtifs employés qui terminaient les derniers préparatifs urgent. Blackwall préféra endurcir sa volonté et sa détermination, ne prenant pas de temps pour parler aux autres comme certains le faisaient, ne se concentrant que sur les lourdes portes du tournoi. Il enfila son casque à visière, ne concentrant ses yeux que sur un seul point. Il savait que quand les portes s'ouvriraient, le soleil inonderait les lices, et il ne voulait pas se retrouver aveuglé pendant les quelques premières secondes du tournoi.

Quand la voix de l'organisateur du tournoi tonna, un certain Elyséo selon un clerc que Blackwall avait rencontré quelques jours auparavant, un silence relatif s'installa parmis les participants qui attendaient devant les portes. Tous savouraient ce moment, comme Blackwall le savouraient. Son cœur battait au rythme de ses pas qui s'échauffaient sur le sol. Un lourd craquement de gonds mal-huilés annonça les ouvertures des portes. Le soleil qui ne perçaient qu'à travers le fin espace entre les deux portes inonda soudainement les lices, comme Blackwall l'avait prévu. Il remercia sa propre idée d'avoir écarté les yeux, et il n'eut d'autre choix que de suivre le raz-de-marée de guerrier qui se déversait dans l'arène. Un semblant d'organisation restait quand même, et une petite ronde s'organisa un peu avant le début des hostilités. Mais l'ardeur du publique, et celle des guerriers, mit fin bien vite à ce semblant de civilisation.

Le soleil était chaud, et le sable sec de l'arène s'envolait en de petits nuages sous les pas pressés des combattants trop stupides pour se jeter sur le combat tout de suite. Blackwall, soucieux de préserver son endurance, ne se mit pas à courir tout de suite, et à travers la visière de son casque, commença à réfléchir à la situation. Déjà, la grande mêlée battait son plein. L'énorme rixe se fractionnait en des petits duels, qui s'organisaient en îlots entre lesquels courraient les participants les plus agiles et motivés. Blackwall s'avança, bouclier en avant et masse au clair du jour. Ses intentions étaient clair, il allait y aller méthodiquement, souhaitait ne combattre qu'un homme à la fois. Sa barbe noire perçait à travers le casque, et parfois un poil se tordait dans la cotte de maille, l'arrachant en provoquant une petite douleur. Cela le gardait alerte à tout moment.

Un grand roux armée d'une hache à deux mains chargea en criant le Garde des Ombres. Gardant son calme, mais ne souhaitant pas subir toute la force du coup, il attendit le dernier moment avant de se décaler. La pointe de la hache frôla sa hanche, et il crut bien avoir perdu le combat aussitôt. Gardant son inertie, il se baissa et asséna un coup de masse dans la hanche du roux, écrabouillant muscles et os, et faisant tomber le guerrier dans une petite douche de sang.

Blackwall flotta ainsi entre combat et combat. Parfois, il se désengageait juste, jugeant la situation trop délicate. D'autre fois, il mettait hors de combat rapidement et efficacement son adversaire. Il essaye d'éviter à tout prix les combats d'endurance, mais il savait que c'était aussi sa force. Le début de la rixe commençait toujours par éliminer les participants les plus faibles, et se terminaient sur de longs duels éreintants et violents entre les plus forts. C'est en flottant vers le côté est de l'arène qu'il fut témoin d'une tornade de dagues presque littéral. La chevelure blanche et l'uniforme de Garde ne pouvait être qu'une personne.

Le Garde-Commandeur Tullia. Quelle surprise ! Si Blackwall avait su qu'elle participait au tournoi, il serait allé lui parler avant. Mais elle était partit de Fort Céleste, en lui laissant une lettre énigmatique. Très bien, il allait lui parler maintenant. Il releva la visière de son casque, dévoilant son visage tout en laissant une bouffée d'air frais divine lui rafraîchir les poils de la barbe. Tullia se battait comme à son habitude, c'est à dire sauvagement. Mais Blackwall se doutait qu'elle aurait du mal à ne pas trancher la gorge de ses ennemis. Ce n'était pas des engeances, après tout. Profitant d'une accalmie dans la mêlée autour d'elle, il acheva un de ses ennemis à sa place d'un grand coup de masse dans le torse, puis leva la main et fit signe à Tullia, tout en lui parlant.

« Garde-Commandeur Tullia ! Quelle magnifique surprise. J'adorerais vous parler, mais je pense que, comme vous l'avez remarqué, la situation ne s'y prête pas vraiment. Vous souhaitez du renfort ? Je suis sûr que nous ferions une bonne équipe. »

Il lui sourit avant de se remettre en garde, baissant la visière de son casque.

Sam 11 Aoû 2018 - 23:34

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

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Le Signe du Triomphe

La fin de l’installation à Térébinthe touchait à son terme, et nous arrivions enfin sur une petite routine de campement. Les patrouilles étaient formées, les recrues entrainées et également soumises au rituel de l’Union. Nous avions relativement bien réussi à garder secret l’emplacement de la Garde d’Orlaïs, le temps que nous soyons suffisamment installés pour bien nous défendre. Intraitable sur les entrainements ainsi que sur les patrouilles d’éclaireurs et de surveillance, les Vénatoris et Templiers Rouges n’allaient pas nous faire de mauvaises surprises. Mais il y avait un autre sujet qui demandait mon attention, et que ma Sénéchale ne cessait de ramener sur la table. Maintenant que nous étions sur de bonnes bases, il fallait retrouver la réputation et les bonnes relations d’antan. Plus facile à dire qu’à faire, surtout que je n’étais pas des plus à l’aise avec la noblesse orlésienne et bien loin d’être une diplomate. J’avais été approchée il y a plusieurs semaines de cela par Dame Béatrix pour une alliance avec l’Impératrice, mais j’avais mis en garde sur notre sensibilité à vouloir rester neutre dans leur guerre civile. J’avais tout de même eu une bonne relation avec elle, mais ce n’était pas suffisant. Les nobles étaient une chose, mais la populace encore une autre. Pas facile de redorer le blason quand on passe pour des mages du sang invocateurs de démons. Il nous fallait une manière de regagner leur confiance, et ce n’était certainement pas en se baladant dans les rues pour distribuer des tracts ou bien vendre des brochettes de cochard grillé que nous allions y arriver. Il fallait du grandiose, quelque chose qui marque le coup et remette en avant notre héroïsme. L’occasion se présenta lors que j’eus vent du fameux tournoi de Combrelande, dans le Nevarra. C’était un tournois réputé, très apprécié du public et mettant en avant les meilleurs bretteurs et guerriers de la région. Pas besoin forcément d’être champion du tournois pour satisfaire la foule, un bon spectacle avec du sang et du panache était tout ce qu’ils demandaient. Il y avait encore du temps pour s’y inscrire, et j’étais motivée à l’idée de voyager de nouveau et à me battre. Non pas que les entrainements étaient ennuyeux, mais c’était bien différent que de pouvoir trancher la gorge de ses adversaires et se défouler. A m’empâter dans ce port de pèche, j’allais finir par perdre ma finesse de lame et ma capacité meurtrière. Les engeances ne courant pas trop les rues en ce moment, je n’avais pas le choix. Une opportunité qu’il me fallut cependant défendre bec et ongle. L’idée en soit ne semblait pas mauvaise, mais il y avait de nombreux doutes sur la manière d’agir. Au début on voulut envoyer toute une délégation, puis plus qu’un petit groupe de personnes, ou alors créer un tournoi à Térébinthe entre Gardes pour sélectionner le ou la meilleure. La Sénéchale grinçait des dents en entendant ma proposition d’y aller moi-même. C’était un trop gros risque en tant que Garde-Commandeur qu’elle disait, mais je supputais surtout qu’elle craignait que je ne déclenche une pagaille ou bien empire la réputation des Gardes. Mais j’étais têtue, persuasive et pleine d’ingéniosité quand il s’agit de n’en faire qu’à mon bon plaisir. Têtue pour continuer à vouloir participer, persuasive pour mettre garde de mon côté pour me couvrir pendant quelques temps, et ingénieuse pour partir en douce avec un cheval en direction du Nevarra.

La route était longue, mais elle faisait du bien. Je mis quelques jours à rejoindre un autre port à partir duquel prendre un bateau pour me rapprocher, puis d’autres pour arriver en ville. Sur le chemin, j’en profitais pour faire des pauses et m’entrainer au lancer de couteau ainsi qu’aux feintes et autres roulades et sauts de voleurs. Une fois arrivée sur place, j’avais bien fait attention de cacher mes habits de Garde des Ombres, utilisant les quelques vêtements civils et ma cape pour me dissimuler. Pour ce qui était de mes cheveux et de mes yeux, c’était peine perdue. Il me restait une bonne semaine et demi avant le début du tournois, et en allant confirmer mon inscription je fus mauvaisement surprise d’apprendre les quelques règles qui régissaient l’évènement. Pas de coups mortels, pas de poisons, pas de magie. Autant pour la magie je m’en fiche, mais pour les coups fatals et les poisons c’était une autre paire de manche. A part l’entrainement des Gardes, je n’avais pas l’habitude de me battre pour simplement faire couler un peu de sang. Mon style se basant sur la vitesse et l’efficacité, je ne pouvais m’amuser à gâcher mon énergie en ne portant pas un coup qui ne tue rapidement mon adversaire. Ou au pire, grâce aux poisons et autres paralysants mes coupures me facilitaient la tâche. Là, le tournoi s’annonçait plus difficile que prévu pour moi. Enfin, c’est une chance de s’améliorer ! Prenant le bon côté de choses, je me disais que ce ne serait pas mal d’essayer une autre méthode pour une fois, et que cela ne ferait qu’accroitre ma capacité de concentration. Car tout n’était qu’une question de focus et de concentration pour ne pas me laisser emporter par ma soif meurtrière, surtout avec autant de monde en plein combat comme dans une mêlée. Prenant mon temps et me préparant avec méthode, les jours qui précédèrent le tournoi se passèrent de façon régulière et carré. En fin de matinée, entrainement dans les marchés et les endroits les plus bondés pour se balader sans toucher la moindre personne ou se faire bousculer, en restant la plus concentrée possible. Plus il y avait de monde, mieux c’était pour que je m’habitue à l’ensemble des mouvements et que mes instincts s’adaptent à tous les mouvements sans paniquer et chercher à fuir. J’en profitais également pour faire quelques petites blagues de voleuse, en dérobant tels et tels objets pour les déplacer un peu plus loin sur un autre étal, ou dans le sac d’une autre personne, sans se faire voir bien entendu. L’agilité des mains, de l’esprit et ne pas se faire remarquer. Le nombre de quiproquo que j’avais provoqué, cela ajoutait grandement à mon amusement… Le midi petit casse-croûte sur les toits, puis l’après-midi je m’écartais un peu de la ville pour trouver un bois et m’entrainer au lancer de couteau sur des cibles. En début de soirée, études sociologiques sur les coutumes et commérages Névarrans dans l’une des nombreuses tavernes de la ville. Un peu de Grâce Perfide, plusieurs chopes de bières et des anecdotes. Je me faisais passer pour une mercenaire de passage en ville pour voir le tournoi. Là, j’appris de nombreuses choses sur les champions et favoris du tournoi, ainsi que ce que les spectateurs attendaient. Comme prévu, c’était du grandiose et de l’exagération qu’ils souhaitaient, et même si porter des coups pour tuer était interdit, plus il y avait de sang de cris et de douleurs plus ils étaient ivres d’exultation. Les favoris me donnaient également des informations sur le type de concurrent à combattre. Plutôt des vétérans, des molosses en vérité et de tout horizon. Il y avait également les paris sur les participants, car personne ne savait en avance qui venaient, à part pour les habitués et les champions. D’ailleurs, j’avais reçu comme consigne de ne rien dévoiler du temps, jusqu’à ce que le tournoi commence. Une fois bien cuvée jusqu’au milieu de la nuit, retour à l’auberge et dodo jusqu’au milieu de matinée, puis rebelote…

La préparation m’avait bien mise en jambe pour le jour J, et c’était toute souriante et guillerette que je rejoignis l’arène. Dans les vestiaires, j’arborais enfin mon uniforme de Garde des Ombres d’Orlaïs. Je revêtais mon armure de voleuse, couvrant toutes les parties de mon corps sauf la tête. Je portais des plaques légères, principalement faites de cuir et de lamelles de sylverite entrelacées avec le tissu. Des jambières solides mais souples, des soutiens pour mes poignets et une fine cotte de maille sous ma tunique rembourrée. J’étais aux couleurs bleu nuit et argenté de la garde, portant sur mon haut de plastron et le haut de mes épaules le blason de la Garde. Dans mon dos, se trouvait également un petit bouclier rond en fer portant pour moitié le blason de la Garde et le blason d’Orlaïs. Ce bouclier, attaché plutôt vers le haut de mon dos et d’un diamètre pas plus large que mon avant-bras, servait autant à défendre mon dos qu’à dissimuler de petits couteaus. En vérité, c’était un ratelier à couteau fin mais de vol que je pouvais prendre aisément. Ce n’était pas mon accessoire favori, mais vu le combat en mêlée j’allais avoir besoin d’autre chose que mes dagues habituelles. Par ailleurs, j’avais laissé de côté mes fioles de poison et mes dagues enduites de substance paralysante pour ne pas transgresser les règles. Avec mon attirail, qui manquait un peu de rutilant mais montrait clairement que c’était par usure et non par négligence, je me démarquais clairement des autres. Mes yeux étranges brillaient d’excitation, et je finissais de me préparer comme une petite fleur en nattant mes cheveux pour qu’ils ne me gênent pas. Comme dirait Alistair, j’étais comme une rose au milieu d’un tas de ronce. Mais je remarquais rapidement que je n’étais pas la seule fleur à épine dans ce vestiaire somme toute très masculin. Reconnaissant un visage familier, je me levais et lui faisais un grand sourire alors que nous nous saluions à la façon des camarades de combat. J’avais rencontré Elysa, cette noble sans terre lors d’une patrouille pour éliminer des engeances. La voir ici ne m’étonnais qu’à moitié, et j’étais bien aise de savoir qu’il y aurait au moins une personne qui sache se battre ici. L’idée de l’affronter me plaisait beaucoup, car elle était une farouche guerrière et un beau défi pour ma personne. De son côté, ses manières étaient aussi chaleureuses que les miennes et elle s’étonna de me trouver ici. Surtout vu les règles qui entouraient ce tournoi. Je ne pouvais que l’approuver en poussant un léger soupire de désespoir et de désolation, secouant la tête.

"Haaaa, ne m’en parles même pas… C’est d’un ennui ! Au premier sang, c’est comme juste porter à ses lèvres un bon vin sans pouvoir le boire. Du gâchis ! Mais bon, il faut bien redorer l’image des Gardes d’Orlaïs, et que je m’amuse un peu. "

Je riais légèrement, haussant des épaules et pausant sur elle un regard malicieux. J’avais en effet mes raisons, qui n’étaient autres que celles de la Garde. Les miennes devaient passer en second, mais je savais pertinemment que c’était mon envie d’en découdre et mon amusement sans fin à faire couler le sang qui allaient me donner plus de rage pour réussir. Bientôt nous étions appelés à nous réunir, et juste avant de me détourner je lui fis un clin d’œil et lui souhaitais bonne chance à ma façon.

"Tu as intérêt à être là pour le deuxième tour ! Si j’y suis et que tu n’en est pas, cela me gâchera le plaisir de t’affronter. Alors, ne meurs pas de suite … Ha non c’est vrai, on ne tue pas ici, tss… "

Je grommelais de nouveau, levant les yeux vers le ciel et pestant en antivan contre cette stupide règle. Tout le monde s’avançait et se bousculait presque pour aller vers les portes d’entrée de l’arène, mais je fus rassurée de voir qu’on évitait tout de même de trop me malmener. Un simple coup d’œil vers eux et un bon sourire de prédateur suffisait d’instinct à leur faire garder une petite distance de sécurité et à ne pas me marcher sur les pieds. Car après tout, j’ai toute l’allure d’un démon. Les portes s’ouvrirent enfin, laissant la lumière violente et les hurlements de la foule pénétrer dans le vestibule. Je baissais les yeux pour ne pas être trop éblouie, mais restais sur le qui-vive et tous mes autres sens en éveils. Cette ambiance me faisait bouillir le sang, et je ne pouvais m’empêcher de sourire. Cette petite boule au ventre d’adrénaline et d’excitation, un plaisir chatouilleur mêlant envie de sang, peur et exultation au combat, il n’y avait que cela de vrai. Nous entrions donc dans l’arène, qui était d’une bonne taille pour une ville comme la leur. Tous aligné en un grand cercle faisant le tour de l’arène, chacun était désigné par le héraut du tournoi. On entendait facilement ceux qui étaient les favoris, la foule poussant un véritable rugissement à leur nom. Je n’étais pas en reste pour ma part. Bien que mon nom soit inconnu, le fait d’être Garde-Commandeur d’Orlaïs et d’avoir ce charme si félin et propre à ma démarche m’acquis une petite sympathie du public. Je souriais, saluant même les quelques spectateurs qui m’interpellaient. Les noms continuèrent à être énoncés, ainsi que les règles, mais je n’y prêtais plus la moindre attention. Je regardais autour de moi, et notamment mes voisins les plus proches. Certains avaient des allures de voleurs, d’autres avec leurs épées et boucliers des guerriers au pas plus lourd et puissant. En un coup d’œil, j’estimais les proies les plus faciles, les plus gênantes, et celles à éviter pour cette mêlée. Il y avait un de ces champions, un avec une lance qui était une dizaine de mètres plus loin. Je n’avais aucunement retenu son nom, mais je ne pouvais clairement pas l’atteindre seule. L’idée d’une alliance pendant cette mêlée me vint à l’esprit, et pendant un court instant j’estimais presque Elysa comme une partenaire potentielle. Mais ne la voyant pas immédiatement à ma portée et n’allant pas m’épuiser à la chercher, je me raisonnais à faire comme d’habitude… advienne que pourra et on improvisera. Dans mes pensés, je regardais le sol, souriais toujours légèrement et me dandinais presque d’un pied sur l’autre, comme un marathonien se préparant à sa course. Mes doigts me démangeaient, mes dagues me démangeaient, cette armure me donnait trop chaud et cette petite chanson de la barde Talione me trottait dans la tête. Elle était énervante, mais utile cette mélodie. JE souriais toujours, écoutant le bruit de la foule, distinguant celle du souffle de mes voisins et de leurs pieds crissant sur le sol. L’odeur également de sueur, de grillades, de poussière, de métal, et de peur…Le signal retentit, et la danse pouvait enfin commencer.

Bondissant en arrière comme si j’avais été piquée par une mouche, mes mains se portèrent instinctivement à mes hanches pour saisir les premiers couteaux de portée et les envoyer voler sur mes voisins de droite et de gauche. J’avais visé la faiblesse de l’arrière de leur jambière, les lames s’enfonçant pour l’un au niveau de la cheville et pour l’autre dans la pliure arrière du genou. Des cris de surprise et de douleur, un ricanement sauvage sortant de ma bouche, mais j’avais déjà disparu. En quelque seconde la mêlée était en pleine création, chacun se battant et les plus faibles chavirant sous les plus forts. Opportuniste dans l’âme lors de ces situations, je m’étais extraite exprès du cercle vers l’extérieur pour bouger et faire le tour, profitant de ce que les gens allaient vers l’intérieur de l’arène pour s’affronter plutôt que de prendre du recul pour choisir ses proies. J’étais rapide, agile, mes mouvements souples mais imprévisibles. Je frappais là où je trouvais des faiblesses ou bien passais sous les gardes par les angles morts. Au début je ne faisais que frapper de la piétaille, m concentrant sur les bras et les jambes pour ne pas infliger de dégâts mortels. Mais c’était dur, vraiment dur. Combien de fois je voyais à portée de lame une petite gorge, ou bien une nuque qu’un casque ne couvrait pas assez… Je devais me retenir, contenir mes pulsions d’instincts construit depuis que plus de 20 ans. Mais assez vite, je dus changer de tactique. J’avais frappé et débarrassé les plus faibles, mais des groupes se formaient à présent et dans ma petite balade bucolique je m’étais retrouvée coincée dans un groupe de combattant qui avaient décidés de me prendre pour cible. En général dans les mêlées, il faut se débarrasser en premier des combattants type voleurs et assassins, car par le Créateur qu’est ce qu’on peut être très chiant et persistants. Moi-même j’avais préféré m’attaquer à ceux de mon propre domaine pour avoir moins de difficultés par la suite, et je n’étais pas la seule à avoir eu cette idée. Prise pour cible, j’avais devant moi un lancier ainsi qu’un autre voleur et deux épéistes. Le voleur était un nain et les autres des humains, mais ils semblaient avoir formé une alliance. Va savoir pourquoi avec leur tronche d’Hurlok. Face à ce dilemme, je souriais, et me lançais dans un rire dans la mêlée. Montrant enfin tout mon art, je virevoltais et esquivais, utilisait la maladresse des uns et la méconnaissance des autres à mon avantage. Je dansais presque, utilisant la vitesse et l’agilité que mon corps entrainés m’offraient pour empaler l’un des hommes par « accident » sur la lance, couper les tendons d’un autre et atteindre au visage un autre épéiste. Du sang coulais, je combattais enfin des adversaires un peu plus sérieux, qui me donnèrent un peu de fil à retordre. Je souriais, rayonnant clairement de bonheur et me trouvant dans mon élément. Il me restait le lancier à éliminer, mais une autre personne s’en chargea pour moi. Me retournant vivement, je reconnus le blason rutilant de l’inquisition et fus agréablement surprise de voir la personne sous le casque. Blackwall. Ce Garde si singulier qui avait préféré rejoindre l’Inquisition plutôt que de rester avec les siens. Le regard pétillant de joie, je le saluais avec enthousiasme et me rapprochais de lui, babillant avec chaleur comme lors d’une soirée mondaine.

"Hooooo ~ ! Mais si ce n’est pas mon chouchou barbu de l’Inquisition préféré ! Fu fu fu ~…."

C’était une bonne chose de le voir ici, le combat n’allait être que plus intéressant. Je ne l’avais jamais vu se battre, et j’étais bien curieuse de connaitre son niveau pour un papi. Il me proposa une alliance, baissant rapidement sa visière pour se remettre en garde vu que l’occasion ne se prêtait pas vraiment au badinage. Avec ma désinvolture habituelle, j’acceptais de combattre à ses côtés tout en moquant son manque de conversation.

"Ma foi, un peu de compagnie familière ne serait pas de refus. La bleusaille a été clairsemée, on arrive enfin aux choses amusantes. A défaut de parler, vous savez danser j’espère, non ~ ? Ha ha ha ha ha ! "

Je riais, me remettant également en position et défendant les arrières de Blackwall pour faire face au prochain groupe qui oserait nous affronter. Cette journée allait vraiment être intéressante, que je gagne ou que je perde.

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Mar 14 Aoû 2018 - 12:19

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Le signe du triompheWylliam & Combattants

Il avança dans une arène et le soleil l'aveugla. Il porta une main à son visage pour se protéger du soleil, mais il continua d’avancer. Il regarda autour de lui pour juger chaque adversaire un à un. Il attendait le signal avec impatience, mais il restait de glace et semblait bien en contrôle de la situation. Lorsque le signal de départ fut lancé, il serra la garde de son épée pour la déployer rapidement, il bloqua un coup de son adversaire de droite en tenant seulement son épée d’une seule main. Son coup était celui d’un débutant, il n’était pas tombé sur la bonne personne pour espérer lui faire un coup surprise ainsi. Le fixant de ses yeux de saphir, il approcha sa tête rapidement de lui, se prenant pour un bélier avec précision et efficacité. Assez pour mettre son adversaire au tapis sans avoir à utiliser son épée ou même verser le sang.

Il combattait pour l’argent, ce n’était pas la première fois qu’il le faisait dans sa vie et certainement pas la dernière, sauf que cette fois, le prix était plus gros que jamais. Il ne ressentait plus aucune empathie pour ses adversaires, il avait besoin de cet argent. Il n’eut même pas besoin de faire quelques pas de plus pour qu’une pauvre âme fonce sur lui, espérait-il vraiment simplement se servir de son corps pour le projeter au sol et l’achever ? Il ne devait jamais avoir reçu un entraînement digne de ce nom. Il bloqua ses nombreux coups, se servant plus de son épée comme d’un bouclier, avant de repérer la faiblesse dans ses mouvements et de l’exploiter en tournoyant son épée autour de son corps pour prendre de la vitesse et user de ses 2 mains pour lui enfoncer sur le côté du bras.

Lorsque son adversaire tomba au sol en criant de douleur, lâchant son épée et à se plaindre, Wylliam roula des yeux en regardant ailleurs. Le jeune homme ne savait pas dans quoi il s'était embarqué. Il avait de la chance que Wylliam soit obligé de suivre les règles, car dans un affrontement véritable, il n’aurait pas eu autant de chance. Dans toutes autres situations, le Templier l'aurait simplement décapité, cette fois si, il avait simplement visé plus bas. Il avança dans l'arène en marchant sur le torse de sa victime, regardant de droite à gauche ses options. Il attendait toujours que le combat vienne à lui et il n'avait jamais à attendre bien longtemps pour que les problèmes lui tombent dessus.

©️  YOU_COMPLETE_MESS

Mer 15 Aoû 2018 - 20:19

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Le signe du triomphe


La mêlée éclata mais on entendait à peine le fracas des armes dans le tumulte de la foule. Immédiatement les champions se détournèrent les uns des autres pour éliminer le plus vite possible toute la lie des nouveaux venus. Le premier à tomber fut un chevalier Orlésien, sous la lame perçante de la rapière de Lando de Calvio. L’elfe bougea à peine de sa position et marqua la joue du chevalier d’une estafilade éliminatoire.  Dos à lui le Tal-vashosh envoya sa lance se planter dans la cuisse d’un nouveau qui le chargeait sans réfléchir, le clouant au sol. Il détacha de sa ceinture son filet et le fit tournoyer au dessus de sa tête en attendant le prochain imbécile.

Le Champion d’Orzammar avait déjà écrasé deux jambes et détruit un bras à coups de son marteau de guerre et les équipe médicales s’agitaient sur le bord des arènes en attendant que ce soit assez calme pour pouvoir aller chercher les blessés qui hurlaient dans la poussière. Le champion de Kal Sharok maniait les dagues avec précision et se frayait un chemin à travers les combattants novices.

Dans les trois première minutes presque la moitié des concurrents étaient sortis, certains dans un meilleur état que d’autres. Les équipes médicales avaient commencé à rapatrier les blessés dans les coins de l’arène où les combats étaient relativement absents.

Elysa

Totan Hivis, un guerrier alvar, la barbe fourni, les dents jaunes, le visage peint en bleu s’approcha d’Elysa en faisant tournoyer sa hâche. Il restait en défense mais la provoquait dans sa langue. Frappant son bouclier, il se permit de cracher à ses pieds. Il n’était pas vraiment nécessaire de parler l’alvar pour se douter que ce qu’il venait de dire n’avait rien de courtois. Après lui avoir tourné autour pendant un moment il fondit sur elle (premier dé) dans l’espoir d’atteindre le bras qui tenait son épée.


Blackwall

Un Garde des ombres Nevarran se plaça devant le représentant de l’Inquisition, son bouclier orné d’un griffon fièrement levé devant lui. Il n’avait pas l’air de se soucier qu’il fasse équipe avec Tullia, car en face de la Garde Commandant se trouvait un autre ennemi.

- « L’un de nous doit sortir, je tiens à affronter le Qunari au second tour, je lui doit une revanche. »

Il prit souleva son épée et attaqua Blackwall à la verticale, visant clairement à lui faire lever son bouclier pour se protéger ou à parer en haut en s’exposant.  (deuxième dé)

Tullia

Jadahn Doca , un participant de l’année passée se tenait devant Tullia avec un filet lesté par des poids ronds, en plombs. Dans l’autre, le Marchéen tenait une épée bâtarde qui semblait trop grande pour lui, mais qu’il soulevait aisément. Faisant face  à la Garde, il décida de lancer son filet sur elle pour la mettre au sol (troisième dé)

Wylliam

Au milieu des novice se présenta Gwiwer Davo, un dueliste qui semblait avoir plus de poignards attachés à se personne que d’armure. Il faisait danser les deux qu’il avait dans la main avec une fluidité presque hypnotique, avant de s’immobiliser complètement et de jeter avec un accent Nevarran très prononcé :

- «  Je ne sais pas ton nom, étranger mais c’est ici que l’aventure s’arrête pour toi. Tu ne connais pas Gwiwer, fils de Gwiwer… le célèbre acrobate et assassin ! Je ne peux pas enlever ta vie dans l’arène mais je peux t’enlever la victoire ! »

et il lança sur Wylliam quatre poignards étincelants. (quatrième dé)
.

Mer 15 Aoû 2018 - 20:19

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Jeu 16 Aoû 2018 - 20:20

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Pour l’instant ma stratégie de me mettre en défense et d’attendre dans mon coin était relativement très efficace. Deux trois zigotos venaient me déranger mais je m’en débarrasser sans soucis, les combattants les plus doués préférés faire affaire à des cibles faciles plutôt qu’à une forteresse sur patte avec mon armure et mon bouclier. Pourtant, malgré ma discrétion légendaire, je retins l’intention d’un guerrier Alvar. Ce dernier, visiblement remonté contre moi, m’insulta dans sa langue puis cracha par terre, ce qui… N’eut strictement aucun effet. J’eu même l’insolence de retirer ma garde pour hausser les épaules l’air de dire “Qu’est-ce que tu fais ?”.

Evidemment, les conséquences fût immédiates puisqu’il me chargea, bien plus rapidement que ce que j’aurais pu imaginer vu sa carrure, et tenta de me toucher le bras, sûrement pour me faire lâcher ma lance. Je me remis tout de suite en position de défense et leva mon bouclier pour me protéger de ce coup, préparant ma lance pour lui empaler les tripes dessus.

(Premier jet, défense, second jet, attaque).

Je fus bien trop lente et je sentis tout son poids se répercuter dans mon bras, ce qui me força à lâcher ma lance dans un cri de douleur. Mon bras était engourdi et possiblement cassé mais je devais le mettre hors combat d’une manière ou d’une autre. Je plaçais mon bras contre mon torse puis tourna sur moi même pour prendre de l’inertie et envoyer violemment mon bouclier dans ses chicos.

Jeu 16 Aoû 2018 - 20:20

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Jeu 16 Aoû 2018 - 20:31

Cullen Rutherford
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Le Signe du Triomphe


Riant aux dires de Tullia, Blackwall assura d'une main que son casque ne s'envole pas au moindre coup.

«Dansons, Tullia ! Dansons, jusqu'à ce que tous devant nous soient à terre, ou que l'un d'entre nous morde la poussière ! Essayer de tenir, Garde-Commandeur. Cette danse est à la fois un art et un exercice, et je m'attends à ce que vous dansiez avec toute la grâce dont vos jolies jambes sont capables !»


Ce n'était peut être pas une jolie chose à dire, mais l'euphorie de la bataille, une joie qui faisait battre son sang comme milles tambours dans ses oreilles, prenait entièrement Blackwall, et il n'attendait qu'une chose : Qu'un adversaire digne de lui arrive pour tâter de sa masse !

Alors que Tullia entama son prochain combat, un doux défi résonna dans les oreilles de Blackwall. Un Garde des Ombres, fort de son expérience de combat et animé d'un désir de vengeance, voulait écarter l'agent de l'Inquisition. Pointant sa masse bordée de pic en direction du Garde pour annoncer qu'il acceptait son défi, Blackwall lui dit :

«Viens donc, ami Garde ! Je ne compte pas te laisser prendre le Qunari aussi aisément !»

Des souvenirs d'une autre vie, dans cette même arène, contre ce même Qunari, commencèrent à se manifester à l'esprit de Blackwall. Il l'avait battu de justesse, ce fourbe avec sa lance acéré. Mais il ne devait pas laisser ces pensées empoisonner sa joie du combat. Il n'y avait qu'une chose qui importait : Le Garde des Ombres devant lui, et la mêlée tout autour.

Le combat commença avec l'initiative du Garde.

Des années d'entraînements, à la fois sujet et à la fois entraîneur, ont inscrit des méchanismes dans les os, les tendons, et les muscles de Blackwall. Le Garde, après avoir honorablement annoncé son intention de combattre Blackwall, ne perdit pas de temps et fit une attaque qui fendit l'air au dessus du représentant de l'Inquisition.

Reconnaissant sa manoeuvre, le Garde voulait simplement le faire lever son lourd bouclier pour feinter, et lui lacérer le lard, Blackwall n'y alla pas de main morte. Faisant mine de parer son coup pour mettre en confiance le Garde, Blackwall chargea avec son bouclier pour directement écraser le poing armé du Garde, le faisant crier de douleur. Riant, et ne perdant pas de temps, Blackwall fit siffler sa masse sur le bras désarmé du Garde.

Spoiler:

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