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Lun 8 Oct 2018 - 17:21

Anonymous
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Dans la cour des plus grands


9:35. La première réaction que Varnek eu face à Minrathie, était une surprise mêlée à de l’émerveillement. Que ça soit dans l’architecture, le vestimentaire, et même les plus petits détails, insignifiants pour les locaux, il était très vite absorbé par autre chose que sa tâche principale, la raison de sa venue.

En effet, il s’était déplacé lui, Kalanda en protection, prête à la défendre contre n’importe quel idiot qui oserait l’attaquer pendant le déplacement. Par chance. Sur place, il devait retrouver une délégation de nains qui commerçait du lyrium, au nom d’Orzammar. C’était un groupe dont il n’avait pas pu encore prendre contact avec, mais depuis peu, il entretenait quelques affaires. Et pour cet instant, il avait pu obtenir un déplacement spécial, pour y séjourner et voir comment se faisait le commerce à Tévinter. Bien sûr, Varnek savait flairer plus qu’une simple affaire d’observation. Le lieu pourrait regorger de multiples sources de profit, comme des futurs associés, l’un des exemples les plus notables.

Avec quelques laissez-passer, et une lettre de recommandation émanant du groupe, et un voyage totalement horrible en bateau sur la Mer d’Écumes, il arriva à destination. Dès le premier jour, on lui présenta chaque nain, où il pouvait associer un nom à une tête. Il fit aussi le tour du marché, observant la fluctuation du lyrium, dans son prix et sa quantité, ainsi que sa qualité. Au terme de cette journée, on lui annonça que dans deux jours, une fête organisé par le magister Albucius, à l’occasion d’un tournoi prochain, et où la délégation du Cochard Bleu allait s’y rendre, sous réserve d’une invitation par le maître des lieux, le magister lui-même. Timing parfait pour le roux, il était content pour eux, mais pour lui aussi. Traiter avec une telle figure peut signifier qu’une chose : la véritable affaire à obtenir est celle-ci.

Le soir de la fête, Varnek s’était habillé de rouge, dont quelques broches argentées et de la dentelle en tissu nain parsemaient sa tenue. Kalanda, elle, était restée dans son armure. Elle n’aimait pas trop les mondanités de ce genre, mais ne faisait pas la fine bouche pour la nourriture proposée. Au contraire, Varnek était plus penché pour les alcools et les spiritueux. Ils s’étaient mis en retrait, une fois dans la salle des invités. De leur côté, la délégation faisait ses affaires, de même que les deux nains d’Orzammar.


“ Kalanda, ma chère, on ne crachera pas du tout sur cet alcool. Minranthie me surprend tous les jours. „
“ C’est ça, tu t'extasies souvent pour rien. Je ne te le cache pas : trois jours à parler, tourner, et discuter. TROIS. JOURS. Et à cause de ça, je sens mon poignet qui rouille. Si je perds à un combat, je te jure que... „

“ Doucement sur les mots. Surveille ton image, ainsi que ton langage. Nous sommes assez observés par quelques regards indiscrets, je ne veux pas être le point d'intérêt de cette fête organisée par le magister. „

Soupirant, roulant des yeux, elle regarda Aeducan, ponctué d’un “Oui, mon seigneur”, en guise de compréhension exagérée. Il lâcha un léger rictus, avant qu’il ne balaye la salle de son regard. Ils n’étaient pas si observants, discutant plus entre eux, et ceux qui les interpellaient. Cependant, aucune trace du maître des lieux. Mais restons positif, c’était que le début de cet événement. Il se montrera tôt ou tard, et niveau patience, on ne battait pas Varnek. Puis, il remarqua une chose : les bonnes manières non-existantes de Kalanda.

“ Par la Pierre, est-ce que c’est possible que tu puisses, ne serait-ce qu’un court moment, agir de façon RESPECTABLE ? „
“ Oh, je peux. Mais… Est-ce que je le veux ? À toi de me convaincre, seigneur Aeducan. „

“ Ne dis pas mon nom impunément, comme en guise d’excuse. Mais, pour en revenir à un sujet plus intéressant : où est ce Albucius ? „

Elle avait cette manie d’arriver à lui faire perdre pied, et lui, de ne plus pouvoir se comporter en commercial. Un sacré duo...


Mar 9 Oct 2018 - 23:31

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Dans la cour des plus grands




La fête battait son plein, le vin coulait à flot dans les verres des invités depuis plus d’une heure et libérait ses effluves épicées autant qu’il libérait les esprits de leurs inhibitions. Le tournoi aurait lieu le lendemain et Katari savait qu’il en sortirait vainqueur. Il ne combattait plus vraiment dans la catégorie de demain, Maître Albucius ne l’avait inscrit à celui là que pour une seule raison : le prochain tournoi à sa hauteur était dans plus de trois mois. Il pouvait s’entraîner et rester en forme sans concourir mais le problème n’était pas là. Les arènes de gladiateurs étaient plus une scène de spectacle qu’autre chose. Disparaître de l’affiche trop longtemps risquait de vous faire oublier. De plus les gains accordés aux participants, et surtout au vainqueur n’étaient pas négligeables, une victoire facile ne pouvait pas faire de mal.

Il était debout près de la porte à regarder son maître coiffer ses cheveux et réajuster son col. Il était dans la nature et le rôle des magister d’impressionner leurs semblables, spécialement lorsqu’ils les recevaient chez eux. Le vin, la nourriture, la conversation, la mode, l’art, la magie… et parfois les meurtres étaient autant d’armes que chacun d’entre eux se devait de maîtriser. Un nid de serpents sournois cherchant à dénouer le nœud luisant de la politique sans mordre leur propre queue au lieu de celles de leurs ennemis. Maître Albucius se tourna vers lui avec un air satisfait et un regard inquisiteur. Il avait revêtu l’une de ses plus belles robes de mage, mais pas la meilleure. Elle était noire brodée d’argent et de perles tellement petites et tellement nombreuses que l’ont aurait cru de lointaines étoiles. Ses cheveux noirs que l’âge parsemait de blanc étaient noués en catogan sur sa nuque, sa barbe grisonnante était aussi finement taillée qu’à son habitude.

- «  Qu’en penses-tu Katari ? Sommes nous prêts à accueillir nos invités ? »

- « J’imagine que le fait d’avoir pris un bain va décevoir vos invités, j’ai entendu dire que certaines femmes trouvaient très érotique l’idée que je sente le buffle, Maître. »

Albucius fut secoué d’un rire et s’avança vers lui pour vérifier la tenue de son esclave. Il était vêtu simplement mais avec goût et un esprit pratique indéniable. Il avait les bras croisés sur son immense torse et il toisait son Maître de plusieurs têtes. Albucius n’était pas un petit homme, il mesurait aisément son mètre quatre vingts, mais face à Katari il semblait presque fragile. Le géant passait à peine les portes sans baisser la tête du haut de ses deux mètres vingt et sa stature imposante. Le magister inspecta une dernière fois sa propriété.

- « Elles seront déçues de voir que tu portes une chemise et que tu ne casses pas les meubles de toute façon. Ton désintérêt pour les femmes nobles est vraiment déconcertant. »

- « Ce n’est pas leur rôle de soulager mes besoins, comme ce n’est pas le mien de soulager leurs fantasmes. »

Albucius eut un nouveau rire.

- « Et bien ton rôle ce soir c’est d’impressionner les invités et de me tenir lieu de protection. Est ce que tu penses pouvoir le faire une fois de plus ? »

- « Oui, Maître. »

- « Dans ce cas allons-y. »


Laissant le mage passer devant lui, Katari prit la direction de la salle de réception d’où la musique leur parvenait en brides légères. Elle s’arrêta lorsqu’un esclave annonça le nom de l’hôte de la soirée, et qu’il entra dans la salle. Le Qunari regarda autour de lui et fit mentalement la liste des adversaires présents dans la pièce, prit acte de la présence de la délégation d’Orzammar, puis entreprit de vérifier qu’aucun des serveurs présents ne lui était inconnu. Il emboîta le pas de son Maître en direction de la délégation après quelques salutations mondaines et soupira intérieurement à la vue de deux demoiselles qui ne devaient pas avoir plus de quinze ans et qui le regardaient en rougissant derrière leurs éventails… Les soirées comme celles ci étaient longues, pas parce qu’il ne s’y passait rien, mais parce que la contrainte de ne parler rien d’autre que le Qunlat en public empêchait de passer le temps en discutant.

Albucius salua chaleureusement deux des nains de la délégation puis se tourna vers un visage qui lui était inconnu.

- «  Aderic ! Rengal ! Vous êtes venu assister à cette modeste assemblée ? Et vous n’êtes pas venus seuls. Je me présente, je suis le Magister Aulus Tremere Albucius. Bienvenue dans ma demeure. »


Mer 10 Oct 2018 - 15:35

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Dans la cour des plus grands


Peu après l’échange entre les deux nains, l’annonce d’un nom fit arrêter la musique. Cela eu le même effet pour Varnek, car à l’entente du nom, tous ses sens étaient en éveil : le maître des lieux, le magister Albucius. En se retournant, il aperçut vaguement un... Qunari ? Mais l’homme à la belle tenue était bien plus là où son intérêt se portait.

Comment l'approcher ? Une manière directe serait bien trop mal vue, mais les chances d’obtenir une seconde de son attention était la meilleure. La manière discrète, faire semblant d’ignorer, était celle qui pouvait faire attendre des heures, sans obtenir un résultat favorable. Le nain se creusait la tête pour trouver tant bien que mal la manière la plus positive à son égard. Par chance, deux nains de la délégation se trouvaient non loin du magister, qui allait engager la conversation.
Sans prévenir Kalanda, il se dirigea, verre à la main, dans une démarche bien noble, en direction des trois personnes. Le maître des lieux, avait anticipé l’arrivée de Varnek, qui rebondit sur les paroles de ce dernier.

“ Ainsi, notre hôte nous fait part de sa présence, quel honneur, Magister Albucius ! Mes grandes félicitations sur l’organisation, vous me ferez presque envie de m’installer ici. Appelez-moi Varnek, monseigneur. „

Entre temps, Kalanda était restée auprès du buffet à volonté, goûtant presque tout ce qui lui semblait bon et bizarre. Elle ne semblait pas tenir compte des autres invités, bousculant une jeune femme, qui dans son gloussement de surprise mêlée à de la gêne, semblait se muer dans un langage acerbe, et un ton horripilant. Tout ce qui n’était pas au goût de notre naine guerrière.
Elle regarda autour d’elle, voyant qu’une personne à la couleur de peau sombre… Des cornes ? Une taille équivalente à quatre fois la sienne ? C’était quoi ça ? Un géant ? Cependant, sa réflexion s’arrêta quand l’une des femmes la poussa pour obtenir une réponse d’elle.

“ Touche moi encore la délurée, et tu finiras comme le cochon braisé. Et si tu as si faim que ça, arrête de le voir, et prends un truc sur la table. Ce n'est pas toi la filiforme qui va attirer cette montagne de muscles, parole de Kalanda. „


Évidemment, elle n’avait pas mâché ses mots, aussi bien que son ton. Elle voulait se faire entendre, histoire de montrer que ce n’était pas parce qu’elle était étrangère qu’il fallait qu’on marche sur ses pieds, encore moins à cause de sa taille, dû à sa race. Elle lança un regard vers le mystérieux homme, et un autre sur les deux femmes.


Ven 12 Oct 2018 - 21:29

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Dans la cour des plus grands



Albucius eut un sourire aimable et inclina la tête respectueusement.

- « Vous êtes donc Ser Aeducan, j’ai été averti de votre addition à notre petite soirée. »

Il jeta une regard indulgent autour de lui comme si rien de tout ceci n’était vraiment impressionnant. Il ajusta les manches de sa tunique alors qu’il faisait signe à l’un de ses esclaves de venir le servir, lui et ses interlocuteurs. L’elfe arriva prestement et ouvrit une bouteille devant son maître, le servant en premier puis passant à chaque invité à proximité jusqu’à ce que la bouteille soit vide.

- « J’espère que le boire et le manger son à votre goût, les gens du sud ont parfois du mal à supporter les épices de nos régions. Je me suis laissé dire que vous étiez venu avec votre Championne. J’ai beaucoup entendu parlé des Lices d’Orzammar, lorsque je ne serai pas coincé à la capitale par les votes du sénat j’aimerais beaucoup y assister. Hélas, je crains que cela n’arrive pas avant longtemps. »

Il fit une pause dans son discours pour savourer son vin, la cannelle, la girofle et la bergamote lui montèrent au nez avec délice. Il ne termina pourtant pas son verre et le posa à moitié vide sur le plateau d’un autre elfe qui passait par là.

Katari quant à lui observait la naine qui semblait faire du raffut, les deux écervelées qu’il avait croisé plus tôt avaient l’air de se prendre le bec. Il n’allait pas intervenir dans quelque chose d’aussi futile mais il gardait un œil sur elles pour le moment, mais les deux humains eurent l’air de trouver la naine trop grossière à leur goût et s’éloignèrent bientôt. Aeducan n’aurait jamais dû amener une femme aussi peu apte à la diplomatie dans une soirée donnée par un magister. Tevinter était un nid de serpents, cette femme allait soit donner une mauvaise image à son seigneur, soit finir assassinée. Il revint cependant à la situation en face de lui, son maître allait sûrement évoquer le tournoi.

- « Je suis impardonnable, je vous fait des mondanités et je ne vous ai pas présenté Katari. » Il se tourna vers le géant qui s’avança d’un pas pour être juste derrière son maîre. « Katari est l’homme à abattre du tournoi de demain. Enfin quand je dis à abattre c’est une image biens sûr, les combats de Gladiateurs ne font pas de victimes dans les rangs ou nous n’en aurions pas assez pour remplir les arènes. Mon Qunari combat maintenant dans la ligue supérieure mais il fait encore quelques apparitions dans des tournois régionaux pour pimenter un peu la besogne aux concurrent… n’est ce pas Katari ? »

Le concerné se contenta de croiser les bras sur sa large poitrine, sans un mot.

- « Ah les Qunari ! » Dit Albucius avec un petit rire. « Si je n’avais pas un esclave qui parlait déjà cette horrible langue qu’est le Qunlat il ne connaîtrait même pas les règles du combat. Fascinantes créatures, violentes mais un peu limitées. »

Katari resta parfaitement inexpressif, il savait que son maître aimait jouer ce petit jeu avec ses invités, il promena ses yeux sur la salle comme s’il ne suivait pas la conversation. Vivement que cette soirée se termine...

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