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Lun 5 Nov 2018 - 18:54

Anonymous
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Les derniers rayons de soleil filtraient au travers des vitraux de la Grande-Cathédrale. Estrela, silencieuse, se tenait au pied des immenses voûtes de pierre blanches, prouesses de générations d'hommes de talent. Elle se sentait insignifiante ici, dans la nef, et chérissait ce sentiment, si facile à oublier pour quelqu'un de sa position. Elle n'était qu'humaine, rien de plus que le plus inculte des paysans féreldiens. Cette humilité était nécessaire, et le Créateur avait glissé dans la grâce du monde bien des signes pour le rappeler.
Sa mélancolie la tira jusqu'aux chantants rivages de Dairsmuid, le chant des mouettes perçant au dessus de la courbe mélodieuse des vagues, et les chants des marins qui rentrent au port, au foyer. Cela ne faisait que quelques semaines qu'elle avait pris la mer, mais le sentiment d'abandon ne la quittait pas depuis. Pire, celui-ci s'accentuait de jours en jours, la plongeant dans un doute abyssal. Irina était morte, cette femme qu'elle avait tant chéri, cette mentor, cette guide. Elle lui avait montré la voie, mais tout semblait moins clair à présent, happé par d'épaisses brumes. Et si sa vraie place était auprès de ses quelques sœurs, qui, fidèles à leurs convictions, continuaient de prêcher le Cantique de la Lumière dans les rues odorantes de sa capitale ? Et si sa venue en Orlaïs était vouée à l'échec, du au manque de considération qu'on pouvait accorder à une Grande-Prêtresse d'une nation si peu fervente ? N'avait-elle objectivement pas moins de poids que ses sœurs ? Que pouvait-elle donc apporter de bon et de beau dans la tempête qui ravageait Thédas, qui ébranlait la Chantrie jusque dans ses fondations ? Rien. Seulement des questions, des pistes de réflexion. Lancer des débats en sachant qu'elle n'aurait pas le dernier mot, pour sûr. Et pourtant, il lui semblait évident que la Main du Créateur l'avait guidée ici : les événements récents avaient été trop improbables pour qu'il en soit autrement. La Rivani poussa un long soupir et recouvrit ses épaules de son épais manteau. Sa vie semblait n'être que questions et incertitudes. Elle risqua un dernier regard vers le ciel avant de se détourner, et prit le chemin de sa chambre, à quelques rues seulement de là.
La lumière des bougies l'éclairait suffisamment pour qu'elle s'occupe de son courrier en attente, et fasse part des nouvelles directives qui lui étaient venues en tête pour la Mère de la Chantrie de Dairsmuid. Rien d'affriolant en somme. Puis, le travail terminé, elle sentit le sommeil l'appeler, et elle s'y laissa glisser avec un abandon vorace, un besoin de néant. Il devait être bien tard quand elle revint à elle, prise d'une violente migraine. La gorge sèche et les mains tremblantes, elle chercha à tâtons la petite boîte de bois noir posée sur un coin de son bureau. Le couvercle vint à elle, révélant à ses yeux une fiole de lyrium. « Une folie que d'en prendre encore, tu le sais... » se murmura-t-elle à elle-même. Folie oui... Mais nécessaire. D'un geste mécanique, elle ingéra sa dose, et reposa la fiole dans son étui. Ce n'est qu'à ce moment là que, tremblante, elle réalisa qu'une autre personne était dans sa chambre. D'instinct, sa main voulu se refermer sur la garde d'une épée, mais elle n'en portait naturellement plus à sa taille. Son arc quant-à-lui était soigneusement rangé sous son lit. Elle avait une dague dissimulée à sa ceinture bien-sûr, mais ce n'était qu'en cas de dernier recours. Elle n'avait jamais été très habile au corps-à-corps. Toujours assise devant son bureau, elle se gratta la gorge sèchement, et claqua de la langue.
« La plupart de mes invités prennent au moins la peine de frapper. »

Mar 22 Jan 2019 - 11:29

Anonymous
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Un message tombé d'une poche, passé des mains d'un domestique à celles d'un agent Felassan, remonté par un messager, jusqu'à arriver devant elle... Une Grande-Prêtresse, rien que ça. Briala avait rit, douté, débattu avec Siha. Puis finalement, elle était venue à la Grande Cathédrale. Une telle incursion était risquée, bien sûr, mais elle avait suffisamment d'alliés parmi les domestiques pour que cela se passe sans encombres. Quelques questions dans les cuisines, une traversée de la cathédrale par des portes dérobées, la porte de la chambre de la Grande Prêtresse. Estrela. Un soupir, elle entra silencieusement. Elle dormait. Elle repéra les lieux, les armes accessibles, puis elle attendit, patiemment. Quand l'humaine se réveilla, Briala resta cachée dans un recoin de la pièce. Elle l'observa à la lueur de la lune, tremblante, prendre une fiole au contenu clair, légèrement lumineux... Du lyrium. L'elfe enregistra cette information essentielle : la Grande Prêtresse était une ancienne Templière, et à ce titre devait savoir se battre. Et elle était accro. Elle sembla repérer sa présence, car elle se figea, et chercha une arme à sa ceinture. Définitivement une combattante.

« La plupart de mes invités prennent au moins la peine de frapper. »

Briala sortit de l'ombre, permettant à son interlocutrice de la voir à son tour dans la lueur du ciel étoilé, mais elle resta suffisamment loin pour avoir le temps de réagir si l'humaine tentait de l'attaquer. Les mains sur ses dagues, elle était prête à se défendre.

« La plupart des gens prennent la peine d'envoyer une missive, plutôt que de faire tomber un morceau de papier dans un couloir. »

A moins que la Grande Prêtresse utilise régulièrement ce stratagème, elle saurait à présent à qui elle s'adressait. En repensant au contenu du message, l'incompréhension assaillit de nouveau l'elfe. Si elle avait déjà entendu parler d'humains cherchant à changer la place des elfes dans la Chantrie - Célène et elle avaient eu de longues discussions à ce propos - jamais elle n'avait entendu un shem demander l'avis d'elfes. A part l'Impératrice et elle, mais c'était une autre histoire. En tout cas, inviter « le guide des elfes orlésiens », à qui était destiné le bout de papier tombé par terre, était une manœuvre d'autant plus inexplicable que cela pouvait être dangereux.

« Je ne sais pas à quoi vous vous attendiez en envoyant ce message, mais je suis là, alors... Parlons. »

Mar 29 Jan 2019 - 19:48

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Il y avait cette ombre sur le mur, dansante au gré des flammes timides des bougies de suif, pleine de finesse et pourtant si inquiétante. Il y avait dans cette silhouette noire une promesse silencieuse, que quelque chose allait subvenir bientôt, que le monde allait reprendre sa course. Estrela était perdue dans ses émotions. Elle sentait son cœur battre à la chamade, son sang affluer dans ses veines, bouillantes, et la chaleur, la peur et le doute. Il y avait cette voix aussi, cet écho de raison au fond d'elle lui répétant que la menace était moindre, sans quoi la nuit serait déjà venue à elle. Elle le savait oui. Elle était prête.
S'extirpant des drapés nocturnes, une elfe s'avança à la lumière. « La plupart des gens prennent la peine d'envoyer une missive, plutôt que de faire tomber un morceau de papier dans un couloir. » L'accent était orlésien, la diction maîtrisée, plus pure que pour le commun du peuple. Une elfe éduquée donc, elle avait du savoir s'extirper de sa condition. Bien sûr, ces paroles avaient un sens, et, tout en se tournant lentement vers sa visiteuse les mains bien en évidence, Estrela sentit son corps se détendre. Son stratagème avait donc marché, aussi étrange que cela puisse paraître. Il y avait donc un réseau très organisé chez les elfes de Val Royeaux, ce n'était pas qu'une rumeur. L'inconnue se tenait au fond de la pièce, et son masque ne lui permettait pas de distinguer ses traits avec plus de netteté. Une précaution normale, mais frustrante. « Je ne sais pas à quoi vous vous attendiez en envoyant ce message, mais je suis là, alors... Parlons. »
Estrela acquiesça. Elle réfléchit un instant à ses propos. Elle n'avait pas eu le temps de se préparer à cette situation, et c'était probablement là le but. Sa voix était cordiale quand elle parla enfin, bien qu'incertaine par instants. « Vous pouvez vous asseoir si vous le souhaitez, et j'ai dans mon armoire de quoi boire un verre – qui ne serait pas de refus pour ma part ». Tout en parlant, elle désigna une chaise à côté du bureau, où passait Tristan parfois, et sortit une bouteille de vieux rhum antivan et deux verres. Elle les remplit tout les deux. « Cependant, vous êtes entraînée, et vos précautions sont compréhensibles. Nous pouvons aussi converser de la sorte si vous le souhaitez. » Elle détacha sa dague de sa ceinture et la laissa glisser au sol, hors de sa portée. « Je suis désarmée en passant. Je sais que vous ne vous en prendrez pas à moi, parce que vous savez ce que cela pourrait impliquer. » Lâcher prise, elle avait appris à le faire parfois. De toutes manières, la situation n'était absolument plus sous son contrôle, rien ne servait de se débattre.
Elle but une gorgée de rhum et grimaça. Cela faisait du bien après le lyrium, oui. « Je suis Estrela, Grande-Prêtresse du Riveïn, et je suis en Orlaïs pour des raisons assez évidentes je pense. Pourquoi chercher à vous contacter ? » Nouvelle gorgée, nouvelle grimace. « Bonne question. Disons que je ne partage pas la totalité de la vision de mes sœurs, ayant grandi dans des terres où tout est différent, qu'il s'agisse de la culture, de la Foi ou de la relation à l'autre, à sa différence. Je ne pense pas qu'il faille que nous écartions les elfes de la Chantrie si ces derniers veulent y prendre part, et je ne pense pas qu'il faille non plus ne consulter que les humains dans la refonte qui s'annonce. Alors bien sûr, je sais que l'histoire parle d'elle même, je sais ce que nous vous avons fait, je sais ce que nous vous faisons encore subir. Je ne promets rien, je ne peux pas le faire, parce que ma parole vaut peu, parce que ce serait des mots en l'air. Parce que vous n'y croiriez pas non plus. Pour le moment, je souhaite juste pouvoir discuter pour avoir des pistes de ce que nous pourrions faire, envisager, au sein de la Chantrie, pour alléger un peu votre condition, pour être un peu moins une menace, une cible à abattre. Entre vous et moi. Parce que je sais au plus profond de moi que la Chantrie ne devrait être qu'une voie, qu'un guide, pas un symbole d'oppression. »

Jeu 14 Fév 2019 - 19:55

Anonymous
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Invitée à s'asseoir, Briala n'hésite qu'un instant. La Prêtresse aurait mille raisons de l'inviter pour la tuer, elle, mais elle ne l'a pas invitée en tant que Briala. Elle ne connait pas même son nom. Elle l'a invitée en tant que leader et protectrice des elfes en Orlaïs, et si c'est une raison suffisante pour vouloir sa mort, l'Andrastienne ne semble pas vouloir attenter à sa vie. Et la voilà qui se désarme. Elle peut toujours avoir une arme sur elle, mais elle vient de se lever de son lit. Qui dort avec plusieurs armes, à part l'elfe pleine de soupçons ? Un soupir, et l'Orlésienne tire la chaise indiquée par son hôte pour s'asseoir en face d'elle. Elle observe le verre qui lui est servi. Il peut contenir mille poisons, et l'elfe est bien placée pour le savoir. Combien de nobles a-t-elle empoisonnée de la sorte ? Parfois pour les faire parler, parfois pour les endormir. Parfois pour les tuer. Et même si la Grande Prêtresse ne semble pas vouloir la tuer, son instinct lui hurle de ne pas tenter le diable. Alors elle ne boit pas. Elle observe l'humaine grimacer dans le clair de lune, et l'écoute patiemment.

Elle entend ces nous et ces vous, ces histoires de Chantrie qui la replongent dans ses fonctions d'autrefois. Elle se souvient parfaitement des dissensions rapportées par Célène au sein de cette Chantrie qui se veut universelle mais qui écrase tout ce qui lui semble différent. Inférieur. Impur. La Prêtresse en face d'elle veut-elle changer les choses uniquement pour sauver sa peau dans la guerre qui s'annonce, ou pense-t-elle réellement que sa Chantrie pourrait un jour être un guide pour elfes qui se sont tournés vers le Créateur et Andrasté ? Bien sûr, Briala n'est pas aveugle, elle sait que de nombreux citadins croient profondément qu'ils sont les bienvenus dans les bras du Créateur, elle a déjà entendu certains des siens parler de Shartan et du rôle des elfes dans le dessein divin, elle les a vus aller à la Chantrie, s'asseoir dans des recoins, là où les humains ne les remarquent pas... Tout ça pour quoi ? Pour une félicité, pour une raison de vivre ? Leur raison de vivre ne devrait pas être contrôlée et décidée par des shems, morts ou vivants. Ils devraient se battre pour leur liberté, pour leur peuple.

Face à la Prêtresse, les mots lui manquent. Elle ne peut pas abandonner les siens qui espèrent trouver dans la Chantrie une voie, mais au fond d'elle, elle ne peut tolérer qu'ils soient si aveugles.

« Ainsi, vous voulez inclure les miens dans la refonte de la Chantrie. J'espère que vous vous rendez compte que votre tentative est isolée, et sûrement inaudible pour la plupart de vos consœurs, qui pensent davantage à s'assurer une place confortable qu'à faire le mieux pour leurs fidèles. »

Ses mains sont moites sur les pommeaux de ses dagues.

« Parmi ces fidèles, il y a déjà des membres de mon peuple. Des membres qui sont isolés, mis au fond de vos Chantrie, dans l'ombre, pour ne pas choquer, pour ne pas déranger. Des elfes qui ont vu en vos dogmes un échappatoire de leurs conditions, une raison de vivre et d'avancer, d'accepter les bascloîtres dans lesquels vous les avez enfermés. Si vous voulez vous battre, battez vous pour eux. Permettez leur de s'asseoir au milieu des autres fidèles, d'étudier les textes qu'ils récitent chaque semaine, de vouer leur vie au Créateur en prononçant des vœux de prêtrise. Permettez leur de ne pas être inférieurs aux autres croyants, là où leur foi désespérée est sûrement plus battante que n'importe lequel d'entre vous. »

Un soupir.

« Mais si vous pensez sauver votre peau en offrant votre soutien, comme tous ces autres humains se donnent bonne conscience en prétendant sauver des elfes qui n'ont pas besoin de leur aide, alors arrêtez-vous immédiatement. Nous n'avons pas besoin de vous, ni d'aucun autre humain. »

Jeu 21 Fév 2019 - 9:54

Anonymous
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Estrela avait beau être prise au dépourvu par cette visite imprévue, elle avait eu le temps de la préparer au cours des dernières semaines, entre ces quelques mots griffonnés, maladroitement égarés, et sa rencontre avec la protectrice des elfes citadins orlésiens. Elle avait médité, prié, douté, avait demandé des conseils aux personnes en lesquelles elle avait foi, comme Tristan, l'Apaisé qui vivait à la Grande Cathédrale. Elle savait que cette rencontre, si elle devait avoir lieu, ne serait probablement pas une partie de plaisir. Elle ne s'était pas attendue à se heurter à quelqu'un d'aussi dur, dans sa posture et ses mots, et elle dut serrer les dents pour lui laisser le temps d'aller au bout de ses proposer. Sa main, crispée sur son verre, s'ouvrit lentement quand tomba le silence, une tension perceptible dans la pièce.
Le visage de la Rivani était de marbre, ses yeux plus froids cependant qu'auparavant. Elle esquissa un faible sourire, toujours tournée vers son interlocutrice. « On peut dire que les choses sont claires. Vous nous détestez, vous me méprisez pour ce que je représente à vos yeux. Je suis l'instrument qui légitimise la domination des humains sur les elfes, je suis celle qui prêche une Foi qui n'est qu'un tissu de mensonges pour endormir les foules. Et, vous ne manquez pas de le souligner, je n'ai aucun pouvoir pour faire changer les choses, quand bien même mes intentions seraient honnêtes. » Elle marqua une légère pause pour se recentrer sur quelque chose de plus neutre, et ne pas dire des choses sous le coup de la frustration, des choses qu'elle pourrait regretter. Elle avait Foi envers le Créateur, mais elle se retrouvait seule au milieu de la nuit, désarmée, face à une elfe qui n'avait rien de sympathique et qui avait les mains posées sur des poignées de dague. Une hésitation, un soupir. « Je ne suis pas responsable de ce qui a été fait par le passé, je ne suis pas responsable du sort des elfes aujourd'hui, ne vous en déplaise. Ouais, je suis une Shem, je suis une humaine. A vous écouter, je suis donc votre ennemie. Vous vous trompez de combat en raisonnant de la sorte. Vous avez bien assez d'ennemis comme ça. Et je ne serai pas votre ennemie, votre position à mon égard n'y changera rien. Je fais ce pas parce que je sais que c'est ce qui est juste, parce que c'est aussi la volonté du Créateur, pas par complaisance, pas pour protéger des êtres soit disant inférieurs que je jugerais incapables de se défendre. Vous pouvez mettre Thédas à feu et à sang si vous le désirez. Et vous le savez, bien évidemment. Moi, je veux éviter les morts. Les limiter. En cela, nous nous opposerons sûrement à l'avenir. »
Elle finit son verre d'une traite, grimaça une fois de plus, et croisa ses bras sur son torse. « Vous avez raison en disant que je n'ai pas de pouvoir ici. Je suis bien loin de chez moi. Je n'ai pas le pouvoir d'agir en Orlaïs, et quand l'élection d'une Divine sera faite, je retournerai à l'autre bout du monde. Avec grand plaisir d'ailleurs, je n'aime pas Orlaïs. Sachez cependant que je suis Grande-Prêtresse du Rivein, et que cela signifie deux choses. D'une, j'ai le pouvoir de continuer de travailler à une meilleure condition pour les elfes en mes terres, et si elles sont déjà bien meilleures que par ici, je compte prendre en compte vos conseils pour aller de l'avant là-bas. Je ne pourrai jamais imposer aux humains de renoncer à leur domination, mais je peux leur montrer le chemin. Ensuite, j'ai un vote pour le vote à venir pour ce qui est de notre Divine, et le débat sera serré, donc ce vote comptera. Nous parlerons, entre autres choses, de ce que nous avons si cordialement évoqué ce soir, et si, encore une fois, cela ne changera probablement pas le monde dans l'immédiat, une voie sera ouverte. Je ne promets rien de plus. Vous n'avez pas besoin de promesses de toutes manières, et vous n'y croirez pas. »
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