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Dorian Pavus
– Inquisition –
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The show must go on
Dorian n'avait jamais été du style frileux, mais visiblement, flirter était devenu un jeu pour lui au fil des années. Aussitôt les quelques mots du rouquin sortit de ses lèvres, et voilà que le Commandeur Garde avait le sentiment de se trouver la proie d'une bête autrefois apprivoisée.
A peu près certain que c'était une très mauvaise idée, le féreldien se racla la gorge avant de rétorquer :
Mais le moment était passé. Ou plutôt : Wulf laissa filer le moment de charme, volontairement, comme il ne l'avait jamais fait auparavant avec Dorian. Ils avaient tout deux été blessés, et le rouquin n'avait pas envie de reprendre de manière aussi légère ce qui avait été terminé de manière aussi grave. N'est ce pas ? Une petite voix lui murmurait plutôt qu'il avait ancré en lui une véritable peur de s'attacher depuis 11 ans maintenant. Et Dorian était matière à risque.
Qu'importe.
Il se leva.
A peu près certain que c'était une très mauvaise idée, le féreldien se racla la gorge avant de rétorquer :
Ne t'inquiète pas pour cela. |
Mais le moment était passé. Ou plutôt : Wulf laissa filer le moment de charme, volontairement, comme il ne l'avait jamais fait auparavant avec Dorian. Ils avaient tout deux été blessés, et le rouquin n'avait pas envie de reprendre de manière aussi légère ce qui avait été terminé de manière aussi grave. N'est ce pas ? Une petite voix lui murmurait plutôt qu'il avait ancré en lui une véritable peur de s'attacher depuis 11 ans maintenant. Et Dorian était matière à risque.
Qu'importe.
Il se leva.
Hum... Si tu veux loger ici, il y a de nombreuses chambres à l'étage. |
Dorian Pavus
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The show must go on
La gêne était palpable, et Wulf faisait de son mieux pour passer outre. Il avait réagit comme un adolescent en plein stress, et Dorian, les yeux rendus brumeux par l'alcool, ne savait de toute évidence pas du tout comment réagir. Le malaise s'installa, se servit un verre de rouge, et regarda le duo d'abrutis, installé sur son canapé.
Quand le rouquin proposa une chambre (le but même de la Maison Bleue était d'accueillir les invités et les Gardes passant par Amaranthine), le nordiste sembla bien décidé à rentrer à l'auberge.
Mais aussitôt dit, il s’effondra avec élégance agonisante sur le tapis bleu du salon. Wulf arriva immédiatement à ses côtés et posa sa main sur le bras. Avec un sarcasme suintant sous ses mots, il rétorqua :
Quand le rouquin proposa une chambre (le but même de la Maison Bleue était d'accueillir les invités et les Gardes passant par Amaranthine), le nordiste sembla bien décidé à rentrer à l'auberge.
Mais aussitôt dit, il s’effondra avec élégance agonisante sur le tapis bleu du salon. Wulf arriva immédiatement à ses côtés et posa sa main sur le bras. Avec un sarcasme suintant sous ses mots, il rétorqua :
L'avantage de la chambre à l'étage, c'est qu'il n'y a qu'une seule volée d'escaliers. |
Dorian Pavus
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The show must go on
Le sarcasme répondait au sarcasme dans un jeu de renvoi qu'ils ne connaissaient que trop bien tout les deux. Le tévintide à moitié avachi s'agrippa soudainement à lui pour ne pas retomber, et le rouquin eut la pensée confuse qu'il avait déjà réchauffé des lits pour moins que ça.
Enfin. C'était Dorian. Le regard vert regarda l'homme éméché qu'il avait tant aimé et un sourire attendrit grimpa sur ses lèvres. Puis ses jolies pensées furent interrompues par une remarque en tévène.
Un petit instant vola au dessus d'eux, et le rouquin cligna des yeux. Une fois. Deux fois. Lorsque le noiraud tenta de dissiper l'atmosphère étrange qu'il venait d'installer, le rouquin ne pu s'empêcher de lancer une dernière pique :
Avec un sourire en coin, il aida Dorian à se relever. Mais ce dernier semblait se créer quelques scrupules vis à vis de la conversation qu'ils venaient d'avoir. Le rouquin reprit le tévène de sa jeunesse pour rassurer son ancien amant :
Enfin. C'était Dorian. Le regard vert regarda l'homme éméché qu'il avait tant aimé et un sourire attendrit grimpa sur ses lèvres. Puis ses jolies pensées furent interrompues par une remarque en tévène.
..hein ? |
Hein ? |
Je vais t'aider. Comme tu dis, mon tapis est magnifique, et je n'ai pas besoin d'un mage liquéfié incrusté dedans. |
Dorian, la situation étant ce qu'elle est, je ne vois pas très bien quel autre dénouement nous aurions pu avoir. |
Dorian Pavus
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The show must go on
Le rouquin ricana, tentant de balayer la gêne d'un air dégagé avant de répondre au tévintide d'une voix ferme :
La proximité de Dorian le rendait assez inconfortable : son ancien amant sentait autrefois le tissu de Minrathie et le vin. Aujourd'hui, il sentait Ferelden, et toujours le vin. Diable, il eut l'envie soudaine de savoir si ses cheveux avait la même odeur, mais il chassa cette idée. Ses cheveux n'avait certainement pas la même odeur. Non ?
Le bras nu de Dorian autour de son épaule (par Andrasté, les vêtements tévintides étaient toujours aussi compliqués), le rouquin avança vers les escaliers. Les quelques marches furent rapidement montées, et le Garde ouvrit alors la première porte qui se présentait à lui.
C'était une chambre simple mais confortable (le confortable n'était qu'une illusion : il n'y avait pas pire matelas que ceux de la Garde féreldienne), avec un autre tapis bleu, un lit en bois (recouvert d'une couverture bleu), une fenêtre (avec des rideaux bleu) et un tabouret. Confort militaire oblige : pas de cheminée.
Dorian allait adorer.
Petit plus : le lit venait tout juste d'être fait, avec une note de Syl laissé dessus marqué "Au cas où".
Wulf se racla la gorge, expliquant l'origine du jeune elfe :
Enlevant la note sur le lit, il coucha rapidement le tévintide avant de lui intimer :
On y va. |
Le bras nu de Dorian autour de son épaule (par Andrasté, les vêtements tévintides étaient toujours aussi compliqués), le rouquin avança vers les escaliers. Les quelques marches furent rapidement montées, et le Garde ouvrit alors la première porte qui se présentait à lui.
C'était une chambre simple mais confortable (le confortable n'était qu'une illusion : il n'y avait pas pire matelas que ceux de la Garde féreldienne), avec un autre tapis bleu, un lit en bois (recouvert d'une couverture bleu), une fenêtre (avec des rideaux bleu) et un tabouret. Confort militaire oblige : pas de cheminée.
Dorian allait adorer.
Petit plus : le lit venait tout juste d'être fait, avec une note de Syl laissé dessus marqué "Au cas où".
Wulf se racla la gorge, expliquant l'origine du jeune elfe :
Le gamin s'est enrôlé pour éviter le bordel de la révolution mage. |
Allez. Plus qu'à dormir. |