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Lun 28 Jan 2019 - 10:26

Anonymous
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Tristan de Montfort


Nom, Prénom : de Montfort, Tristan
Âge :
29 ans
Origine et lieu d'habitation
Montfort, Orlaïs
Langue parlée :
Commun, Orlésien, Féreldien, Névarran, connaissances en Antivan
Sexe :
Homme
Orientation sexuelle :
Hétérosexuel, autrefois
Situation amoureuse :
Célibataire
Faction et rang :
Chantrie, origine noble
Profession:
Bibliothécaire à la Chantrie de Val Royeaux, ancien spécialiste des enchantements du Cercle de Montsimmard. Il en pratique encore quand des clients viennent le trouver à ce sujet.
Armement/Magie :
-
Intérêts :
Étudier, enchanter, apprendre de nouvelles langues
Anecdotes : Comme tous les Apaisés, Tristan n'éprouve aucune émotion. Il n'est cependant pas dénué de volonté et agit toujours selon la logique qui lui est propre. Autrefois, il avait une forte affinité avec la magie élémentaire, et plus particulièrement la foudre. Il est entré au Cercle de Montsimmard à 11 ans et fut Apaisé 6 ans plus tard. Ça fait donc 12 ans qu'il l'est. Issu d'une noble famille, il n'a cependant plus aucune relation avec elle depuis son Apaisement. Les de Montfort font comme s'il n'avait jamais existé. Il réalisera des enchantements si on les lui commande. Attention car il ne plaisante pas sur les tarifs. Ah ah.


Description psychologique : L’Apaisement, vu de l’extérieur, ressemble à une mort sous un manteau de pitié. Il n’en est rien. Je suis bien vivant, même si mon immobilité et mon silence pourrait laisser penser le contraire. Mon cœur bat. Mon sang coule dans mes veines. Mon esprit fonctionne – et probablement mieux que celui de n’importe quelle personne normale. Mes sens sont aiguisés. Je ressens la faim, la soif, le froid, le chaud, la douleur, la fatigue. N’est-ce pas tout cela, la vie ?
Vous m’imaginez vide, creux, sans passion. D’un certain sens, c’est vrai. Je connais plus la passion, celle qui enflamme le cœur et qui se change en colère, en rage, en amour, en désespoir. Mais vide et creux, je ne le suis pas. Je connais une autre forme de passion : celle du travail, de l’effort, de la concentration, du détail. Quand je me plonge dans un livre, quand mes outils travaillent le cuir ou le métal, quand j’étudie une nouvelle langue, je me consacre tout entier à ce travail, au point d’oublier le monde autour de moi. Je me plonge dans ces ouvrages et mon esprit en étudie les moindres aspects, les moindres ramifications, les plus infimes subtilités, jusqu’à en acquérir la maîtrise parfaite. Je souhaite m’initier à la langue elfique et continuer à enchanter armes et armures. Il s’agit bien de passion, même si elle ne m’emporte pas sur les chemins de l’exubérance comme vous.
Vous m’imaginez dépourvu de volonté, de connaissance de moi. Je suis au contraire très conscient de mon existence. Je suis capable de me défendre si on m’attaque, car si je n’éprouve pas de peur, je ne ressens pas non plus l’envie de mourir. Ma vie m’appartient : c’est à moi de décider ce qu’il convient d’en faire. Je connais mon utilité, mes talents, je sais qu’ils peuvent servir à d’autres. Pourquoi désirerais-je qu’on y mette fin ? Je n’ai jamais eu à prendre les armes, mais j’en serai capable pour me protéger, s’il le fallait, comme l’ont autrefois fait les Apaisés lors de la bataille d’Ostagar.
J’ai oublié les sentiments. Je ne sais plus à quoi ressemble la joie, la tristesse, l’affection, la haine, l’effroi, l’excitation. Mon Apaisement aurait pu me procurer de la rancœur à l’encontre de la Chantrie, de la jalousie envers mes anciens frères mages, la frustration de ne pas vivre une vie normale. Pourtant, je ne ressens que le calme. Mes pensées sont claires et je peux réfléchir bien plus sereinement qu’autrefois, quand mon esprit était empli de terreur et de foudre. Ma concentration n’a pas d’égale et je sais quelles sont mes forces et mes faiblesses. Je ne m’embarrasse pas de modestie, il est vrai, mais je ne me vante pas non plus : exposer mes compétences et mes connaissances sert simplement à expliquer ce que je sais faire, non à tenter de vous impressionner. Je sais que mon état vous trouble, car je ne vous ressemble plus, alors j’ai appris à sourire pour vous tranquilliser. Même si mes yeux n’expriment rien et que ma voix reste monotone, ce simple geste a tendance à rassurer.
M’apaiser était sans nul doute la meilleure des solutions, tant pour sauver ma vie que pour protéger toutes celles de Montsimmard. Et pourtant… à présent que le monde a changé, je ne peux m’empêcher de me demander ce qui serait arrivé, si j’étais né dix ans plus tard…

Description physique : -


Derrière l'écran

Pseudo : Saile
Âge :
 Non.
Comment avez-vous connu le forum ? :
Par hasard, sur Google
Que pensez-vous du forum ? :
J'ai hâte, j'ai hâte !
Un dernier mot avant de se jeter à l'eau ? :
Chocolat.


Tristan de Montfort ♦ Isn't it ironic ? Latest?cb=20141218104531

Lun 28 Jan 2019 - 10:30

Anonymous
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Tristan de Montfort


Histoire : Je suis né en 9:12 des Dragons. Mon père se nomme Clément, ma mère Inès. J’ai longtemps cru que si je me rappelais leurs noms et leurs visages, je me souviendrai de ce que j’éprouvais jadis pour eux. Aujourd’hui encore, je pourrais les reconnaître si je les voyais.
Je vivais paisiblement autrefois. J’étais un garçon turbulent et borné qui passait son temps à se cacher dans les jardins de la demeure familiale à Montfort. Mon père est issu en ligne directe des Montfort, cadet de la famille et sans prétention au titre, mais néanmoins proche de l’Impératrice Célène. Ma mère est d’une branche mineure des Valmont. J’étais noble, donc, et voué à hériter du nom de mon géniteur. Je vivais une vie d’oisiveté et d’insouciance, bien que l’on commençât très vite à m’enseigner les rudiments du Noble Jeu.
Les choses basculèrent quand la magie qui m’habitait se manifesta pour la première fois. Étrangement, mes souvenirs de ce moment sont flous. Je crois me rappeler une pomme, un homme en colère et un incendie – ou peut-être simplement un éclair. Je me remémore encore très bien ce que j’ai éprouvé à cet instant : la frayeur, se muant en terreur indicible lorsque la foudre jaillit de mes doigts. Mes parents songèrent un instant à taire cet événement malencontreux, avant que la foi ne se rappelle à eux. Ils contactèrent donc mère Evenine, de la Chantrie de Montfort, vieille amie de la famille et donc la plus à même de gérer le « problème » avec toute la discrétion requise.
Le lendemain, six templiers venaient me chercher. Comme tout enfant, je réagis mal à leur venue. J’étais effrayé ; pourtant, j’aurais dû comprendre qu’ils agissaient pour mon bien. Stupide et égoïste, bien trop gâté, je refusais de quitter mes parents et ma vie, d’aller dans cette immense tour que l’on disait sombre, grise et froide, pour rejoindre des gens dont j’ignorais tout – et dont on parlait avec tant de mépris autour de moi. Ils se montrèrent cependant fermes. Je tentai de résister. Deux d’entre eux furent blessés durant leur intervention, alors ils m’assommèrent et m’emmenèrent. Ce fut la dernière fois que je vis mes parents. Après cela, je n’eus plus jamais de leurs nouvelles : Tristan de Montfort n’existait plus à leurs yeux. À mon réveil, je me trouvais sur un cheval, en route pour le Cercle. Je voulus m’enfuir ; l’on m’étourdit de nouveau. Je me résignai pour un temps.

La tour me fit forte impression la première fois que je la vis. Comment cet immense bâtiment parvenait-il à demeurer droit ? Combien de mages vivaient là-dedans ? Que s’y passait-il ? Que faisait-on des enfants comme moi ?
Toutes ces inquiétudes étaient vaines, en réalité. À mon arrivée, un instructeur se chargea de m’accueillir. Il m’expliqua de nombreuses choses – j’avoue ne pas en avoir écouté une seule. Mon unique préoccupation était de trouver un moyen de m’échapper. Je ne voulais rien apprendre de cet endroit, ni connaître les personnes qui vivaient ici. Je crois que certaines étaient honnêtes et bonnes, pourtant. Aujourd’hui, elles m’évitent. Étrange, lorsqu’on y pense : elles cherchaient ma compagnie quand je ne la méritais pas, et maintenant que je suis inoffensif, je suis aussi un paria.
Je disais donc que le Tristan d’alors n’était pas un modèle de sagesse. Les cours m’indifféraient et je passais le plus clair de mon temps à imaginer de quelle façon j’allais pouvoir tourmenter mes geôliers. Je rêvais la nuit à la façon dont je me vengerai de mes parents, de mère Evenine, quand je parviendrais à les retrouver. Je ne développais ma magie que dans ce but. Des éclairs jaillissaient à tout bout de champ dans les salles, les escaliers, les dortoirs, à l’office… On me punissait, bien sûr. Je restais des jours entiers confiné en cellule d’isolement, privé de lumière et de nourriture. Je ressassais ma rancœur contre ceux à l’origine de mon tourment. La spirale haineuse dans laquelle je sombrais peu à peu ne connaissait aucune fin.
Les templiers se montrèrent pourtant d’une patience infinie à mon égard. Six années durant, ils souffrirent ma colère, mais jamais ne me violentèrent gratuitement. Inconscient de cela, je décidai de m’enfuir. J’avais dix-sept ans lorsque je me faufilai en catimini dans la réserve des cuisines. On y gardait les caisses à provisions sur un chariot jusqu’au prochain ravitaillement. Je me glissai à l’intérieur de l’une d’elles et patientai durant un long moment. Mes membres s’ankylosaient à force de rester immobile, mais je savais que si je remuais, on m’entendrait, et les risques encourus pour une évasion surpassaient de très loin ceux de quelques sorts lancés à tort et à travers. J’attendis donc, et enfin le chariot se mit en branle. Les cahots de la route achevèrent de me broyer bras et jambes. Je demeurais silencieux malgré tout. C’était ma chance de recouvrer ma liberté. Peut-être même mes parents. Et alors…
Lorsque la charrette s’immobilisa, je ne bougeais pas, jusqu’à ce que tous les bruits se calment autour de moi. Quand je fus certain que tout le monde dormait, je quittais la caisse et me glissais au-dehors.

Si j’avais mieux écouté mon instructeur, j’aurais compris que tout cela n’avait pas le moindre sens. On m’avait prélevé un peu de sang à mon arrivée à la tour – je m’étais d’ailleurs débattu en essayant de les en empêcher, en vain. Le Cercle possédait mon phylactère : les templiers me retrouvèrent en moins de deux jours. Ils me ramenèrent à Montsimmard – une fois encore, leur bonté aurait dû calmer ma fureur, car ils auraient dû me tuer et ne le firent pourtant pas. Au lieu de cela, je tentais de les foudroyer. Inutile, puisque les templiers résistent à la magie, et que mon niveau était médiocre. À la tour, je fus emprisonné sous bonne garde. Une semaine s’écoula. On me força au jeûne et à la prière. Lorsque la porte s’ouvrit de nouveau, je sus, au regard du Chevalier-Capitaine, quel sort il me réservait.
Je ne peux rien dire du rite de l’Apaisement. C’est un secret gardé par le Chevalier-Capitaine, le seul capable de l’accomplir. Il le fit avec regret. C’était, lui aussi, un homme bon et empli de pitié pour son prochain.
Après l’Apaisement, ma colère et ma haine m’abandonnèrent enfin et je découvris une sérénité nouvelle, une paix bienvenue. Le Chevalier-Capitaine me laissa l’opportunité de quitter Montsimmard si je le désirais, mais je savais parfaitement que personne, en dehors de la tour, n’accepterait un Apaisé. Je ne pouvais pas me présenter ainsi à mes parents. Je choisis de rester – même si les mages ne me considéraient plus comme l’un des leurs, mais comme la terrible preuve de ce qui pouvait leur arriver, le Cercle était tout ce que j’avais. L’esprit enfin clair, je saisis l’importance de l’apprentissage et de la rigueur, du travail, de la patience. Je commençai à aider les enchanteurs dans leurs recherches. Peu à peu, j’en vins à m’intéresser aux enchantements d’objets. Cela devint rapidement ma spécialité, ainsi que quelques autres disciplines. Dépourvu de ma rage aveugle, je pouvais me consacrer à mes études. J’étais ainsi – et je le suis encore – bien plus efficace que n’importe quel mage de Montsimmard. Je pouvais sortir quand je le souhaitais et vendais parfois mes ouvrages. On venait me commander armes et armures enchantées au lyrium. L’Apaisement se révélait finalement judicieux.

Mais le temps vint où les mages décidèrent de ne plus subir le joug de la Chantrie, et de se libérer de leurs chaînes. Les Apaisés furent les grands oubliés de la rébellion. Ni les templiers ni les mages ne s’occupèrent de nous, trop occupés à se battre entre eux. Certains tentèrent de nous protéger, d’autres de nous tuer ; une partie d’entre nous opta pour le camp des mages, car ils se voyaient plus proches d’eux, une partie préféra rejoindre les templiers, et une autre trouva refuge dans l’Inquisition. Pour ma part, je n’aspirais qu’au calme et à la sérénité. Pour la première fois de ma vie, mon nom fut un soutien. Les sœurs de la Chantrie de Val Royeaux ouvrirent leurs portes à l’aîné de Clément de Montfort et me confièrent le soin de la bibliothèque. Ce rôle me convient. Je n’ai cependant pas oublié mes autres talents, et lorsque l’on vient me solliciter pour un enchantement, c’est avec la même minutie qu’autrefois que je réalise mon travail.
La paix qui règne à Val Royeaux me convient. Pourtant, depuis la fin des Cercles et la guerre qui ébranle la Chantrie, une question revient parfois me hanter. Que se serait-il passé pour moi, si j’étais né dix ans plus tard ? Si mes pouvoirs s’étaient déclarés alors que Montsimmard ne pouvait plus m’accueillir ? Aurais-je succombé à la peur ? Aurais-je pu m’en sortir ? Aurais-je été Apaisé ? Aurais-je vécu comme n’importe quel autre homme, aurais-je hérité de mon titre, de mes terres ? Je ne devrais pas y songer. L’Apaisement était nécessaire et je n’en éprouve aucun regret. Et pourtant… et si ?


Tristan de Montfort ♦ Isn't it ironic ? Latest?cb=20150523145513

Lun 28 Jan 2019 - 17:30

Anonymous
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Fiche de validation


Félicitations, Tristan de Montfort tu es maintenant officiellement,

Validé(e) !


Avis du staff sur ta présentation : Bienvenue à toi, joli défi que de jouer un apaisé, fiche solide et complète :) hâte de voir ce que ça va donner!

Maintenant que je suis validé(e), que faire ? Maintenant que ton groupe a été attribué, tu débloques plusieurs nouvelles fonctionnalités sur le forum ! Tu as désormais accès au flood où tu pourras t'amuser autant de fois que tu le voudras. N'hésite pas à donner un coup de pouce au forum, en votant pour nous aux topsites afin de pouvoir avoir plus de visibilité et obtenir de nouveaux joueurs sur notre plateforme !

Mais avant toute chose, tu peux avoir accès à la section Relations et Annexes jusque là invisible !
Tu peux ouvrir un sujet pour ta Gestion RPG et lister tous tes RPS en cours, gérer tes relations dans ta Fiche de liens,  ouvrir une boîte aux lettres pour recevoir tes missives, et enfin t'isoler pour rédiger dans ton journal intime et ne parler que de toi.

N'oublions pas le plus important : Maintenant tu as accès au système de points d'expérience et au(x) QG de ton (tes) faction(s) ! De nombreuses surprises t'y attendent : tu pourras échanger avec les autres membres de ta faction pour établir des stratégies et gérer les ressources de ton groupe !

N'hésite pas à demander un RP aux autres membres du forum et créer des liens avec eux ! Rendez-vous sur le discord ou sur ce lien pour demander un jeu aux membres disponibles !

Sur ce, chère membre, nous te souhaitons un bon jeu !



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