Argonia Coutray - Barde de Jenny la Rousse (fini)

Anecdotes : Une cithare peut faire plus mal qu’une dague, mais diantre que c’est dommage pour l’instrument◇ Ne laissez pas une bouteille d’alcool sans surveillance, des esprits farceurs vous la volerons◇ A croire que plus les Orlésiens se font vieux, plus il faut chanter faux.◇ Rien n’est plus facile à émoustiller par la Divination qu’une jeune fille en fleur ou un damoiseau romantique. Et les deux payent grassement, en plus◇ Ne volez pas le miel de Jenny, c’est une abeille assez rancunière ◇

Description psychologique : C’est une personne intelligente et vive d’esprit, pétillante de joie de vivre et de malice. Rusée et connaissant bien les règles du Noble jeu, elle aime naviguer entre les intrigues, les ravivant de quelques rumeurs acerbes ou bien les éteignant d’un sonnet bien conçus. Argonia peut être malicieuse, mais elle reste très poète et romantique dans l’âme, son âme restant douce et délicate. Bien qu’intelligente et perspicace, son esprit peut soudainement se mettre à naviguer vers d’autres horizons plus chatoyants et rêveurs. A l’imagination vive et à la langue bien pendue, elle aime converser autant du beau temps que des derniers évènements importants. Très sociable et pouvant naviguer de la cour d’un noble à une taverne en campagne, c’est l’exemple même d’un papillon qui volète de droite à gauche. Elle aime observer, apprendre, et dépeindre les caractères des gens est un grand plaisir pour elle. Cette capacité lui est bien utile pour jouer à la Divination par les cartes. Ainsi, grâce aux informations en amont et aux réactions de la personne en face, elle fait la plupart du temps mouche. Et elle adore ça. C’est une personne foncièrement douce et altruiste, qui si elle le peut va éviter la violence et préfèrera agir dans l’ombre ou de façon détournée.

Bien qu’aimant les bonnes choses et amatrice de beauté, elle ne reste pas insensible aux malheurs de la classe modeste dont elle fait partie. Evoluant dans une sphère qui n’est pas la sienne, un papillon dérivant entre les oiseaux, elle voit bien tout le mépris et le dédain de la noblesse pour le petit peuple. D’une âme bienfaitrice et compassionnée, elle sait qu’elle ne peut pas faire grand-chose pour eux si ce n’est leur donner du baume au cœur en leur racontant les bêtises de ces nobles. Elle apprécie pouvoir faire plus en aidant « Jenny la Rousse », dont le côté assez simple mais inventif dans la manière de punir les nobles l’a toujours impressionné. Jouant double jeux sur double table, elle apprécie évoluer parmi les nobles et prendre ce qu’il y a de bon chez eux, pour ensuite en faire profiter les plus faibles et rétablir un peu plus de justice en ce monde. Et si elle peut s’en amuser et créer des fariboles pour divertir les tavernes, elle ne s’en privera pas. Concernant la religion, elle n’est pas Andrastienne et ne crois pas non plus aux dieux des Anciens Elfes. Elle croit en une force supérieure qui guide nos pas et nous soumet des choix, mais au lieu de l’appeler le Créateur, elle préfère lui donner le nom plus poétique de Tisseur de Destin. Elle fait croire ainsi, avec un certain amusement, que lire la Divination dans les cartes c’est savoir lire les fils de la grande tapisserie que le Tisseur créé pour le monde. Et à chacun de choisir les fils qui leurs conviennent.

Description physique : Argonia est une jeune elfe fine et d’une taille moyenne, au teint clair et à l’aura pétillante. A la voir, on pourrait presque la prendre pour la descendante d’une de ces lutins farceurs ou de l’une de ces fées malicieuses. Un visage fin et très expressif, ses grands yeux noisette piqués d’or brillent d’intelligence et de douceur, avec parfois quelques éclats de malice. Un minois au teint frais arboré d’un doux sourire, il se dégage d’elle un sentiment de fraicheur et presque d’insouciance. Ses longs cheveux roux et brillant comme un soleil couchant sont la plupart du temps attachés et partiellement tressés. Elle aime les piquer de fleurs lors de la belle saison, ou bien de quelques fils dorés. Son pied léger et dansant lui donne une démarche fluide et souple comme un chat, ajoutant à son charme félin. Agile, elle sait très bien jongler et tricher avec des cartes lors des parties de Grâce Perfide, mais également se déplacer avec discrétion comme une ombre.

Question vestimentaire et accessoires, Argonia allie le pratique au coloré. Pour elle, un barde se doit d’être vu et reconnu, encore plus en Orlaïs. Ses vêtements sont pratiques pour se déplacer, type pantalon, des chausses solides et des hauts amples où il est facile de se mouvoir. Cependant, les couleurs sont des plus chatoyantes et agréables. Lavande, rose, doré, bleu nuit… c’est un patchwork élégant de couleurs qui suit ses humeurs et les occasions. Des anneaux en or aux oreilles, des colliers et des bracelets du même métal, tous des cadeaux des nobles qu’elle a su charmer. Lorsqu’elle se déplace dans les grandes villes d’Orlaïs, elle porte un marque orlésien doré lui couvrant toute la partie supérieure du visage. Selon les occasions, elle les cache sous ses vêtements ou les expose pour montrer son statut. Mais attention, celui qui oserait la voler se retrouvera regrettablement la main poignardée sur une table. On ne badine pas avec les bijoux de mademoiselle. D’ailleurs, elle ne porte jamais de bagues pour que cela ne la gêne pas. Si elle doit se déplacer de façon plus discrète plus loin d'Orlaïs, un ensemble de rodeuse en tissu bleu nuit et en cuir marron lui sied mieux, car plus facile à dissimuler dans la nuit et dans une taverne. Sa plus grande fierté vient cependant de son instrument. Une cithare laquée de noir et d’or, aux arabesques typiques d’Orlaïs. Ce n’est pas celui qu’elle utilise pour frapper sur les gens quand elle part en vadrouille, mais celui dont le son est le plus chaud et le plus mélodieux. Pour jongler, elle utilise également de petites balles de tissus chatoyants et brodées au fil de Hautecime. Son dernier atout est un dock de carte de Grâce Perfide, que l’on peut trouver aisément dans n’importe quel marché d’Orlaïs mais dont le carton usé, les couleurs légèrement passées et les dorures marbrées sur les figures donnent une aura toute particulière seyant à la Divination.

Histoire :

0 à 14 ans : Argonia est la fille d’une ménestrelle ambulante et d’un elfe des cités de passage à Val Firmin. L’une faisait partie d’une troupe ambulante de passage dans la ville, et l’autre était un serviteur d’une maison bourgeoise. Leur idylle fut passagère mais passionnée, et ce n’est que plusieurs semaines plus tard que leur amour consommé sa mère se rendit compte de ce qu’elle portait en elle. D’un esprit libre et indépendant, elle ne chercha pas à retrouver son amant, et décida d’élever avec sa troupe son prochain enfant. Argonia est donc née sur les routes, prenant le nom de sa mère et vivant avec toute sa famille de ménestrels ambulants. Ils traversèrent tout Orlaïs, allant parfois du côté d’Antiva, amusant les villages et les quelques nobles. Musique, chant, danse, poésie, histoires, jeux de passe-passe… Argonia grandit dans un monde à part où l’émerveillement et les sourires faisaient loi. Bien entendu ce n’était pas facile tous les jours, mais sa mère préserva bien le cœur tendre de son enfant, cultivant sa curiosité et sa malice. Il faut dire qu’il y avait beaucoup à apprendre. De sa mère elle apprit à chanter et à utiliser la cithare, de son oncle elle apprit à raconter des histoires, de sa tante elle apprit à danser et de la vieille bique elle apprit le jeu des cartes Divinatoires. Elle apprit également à écouter, car qui se soucie d’une petite fille dans les soirées, cachée dans l’ombre ? Elle apprit plus tard que le commerce des informations était plus lucratif que la seule danse, et qu’elle inspirait nombre de chants et de poèmes. En grandissant, elle se montra aussi jolie que pétillante, et douée pour le chant ainsi que pour la musique. Elle assistait fréquemment la veille pour les cartes divinatoires, et composait avec son oncle des chants sur la base des rumeurs. Passant de maison bourgeoises en domaine noble, elle développa un certain goût pour la représentation et pour le fait de se faire remarquer. Il faut dire qu’à 14 ans, elle commençait à entrer dans l’âge de grâce, et son innocence en charmait plus d’un.

14 à 20 ans : Lors d’une de ces soirées à Val Firmin, elle attira ainsi l’attention d’une douairière qui vit en elle un potentiel. Après discussion et échanges, il fut proposé à Argonia de rester auprès de la noble dame afin de la servir et de continuer son éducation. Voyant là une aubaine pour monter dans la société et rester dans ce monde de faste et d’apparat, La jeune fille accepta. Sa mère était plus inquiète, car la Cour n'était pas tendre avec les elfes, mais elle respecta le choix de sa fille. Après tout, elle était libre et la douairière était somme toute réputée pour être respectable. Elle fut donc laissée aux bons soins de la Dame Hélène de Prétora. Cette dame était la veuve d’un noble qui fut fortuné, et qui oeuvra pendant des années pour la Chantrie et le Cercle. Dans un premier temps, Argonia fut formée à la plus stricte des éducations pour qu’elle connaisse les gens de la Cour, les mœurs, mais également les sphères de pouvoir et sa place en tant qu'elfe. Bien vite, la jeune fille comprit qu’il n’était pas simplement question d’agrémenter quelques soirées, mais bien de servir d’outil pour l’influence politique. La douairière Hélène avait eu un barde avant, mais suite à un différent avec lui et avec un autre noble, elle s'était séparé de lui et l'avait insulté en le disant pus médiocre qu'un elfe. C'est pour cela qu'Argonia fut recrutée, car la douairière piquée au vif voulait mener jusqu'au bout son pied de nez, en formant une barde elfe exemplaire. Les elfes n'étaient pas les bienvenus à la Cour, mais Argonia n'était pas pour être prise en haute estime. elle devait intriguer, être exotique et ne pas avoir l'air d'être un danger pour les nobles. Elle avait déjà entendu et sentis cette ambiance, mais jamais elle n’aurait cru qu’elle serait ainsi invitée à y prendre part. Bien qu’elle ne devienne en rien une joueuse de ce Noble Jeu, la douairière lui fit bien comprendre qu’elle en sera un instrument non négligeable. Ce que voulait Dame Hélène, c’était une Barde à son service, une barde proche des serviteurs elfes. La curiosité et le goût de l’aventure digne d’une jeune fille de 14 ans, Argonia ne broncha pas et apprit ce qu’elle devait savoir. Elle se cultiva d’autant plus que la douairière avait force de livres sur l’histoire, la poésie, des batailles, mais également des arbres généalogiques et des livres de comptes. La première année elle apprit l’étiquette, et ne fit qu’écouter tout en chantant et en jouant de la cithare lors des soirées. Elle vit à quel point elle était invisible aux yeux des nobles, avec au pire des mots de dédain, et au pire des avances déplacées de nobles avinés. Au début quelque peu décontenancée, la douairière lui apprit l'insignifiance de ce qu'elle était, et qu'elle ne devait en rien prendre cela pour elle. Elle prit sur elle, et se concentra sur l'exécution à la perfection de ses études. Mais elle apprit également à utiliser ce qu’elle savait déjà pour d’autres fins, comme sa Divination par les Cartes qui permettaient de faire passer des messages à certaines personnes de façon discrète, d’induire des rumeurs ou bien de déstabiliser certains gens au cœur faible. Se rapprocher des serviteurs elfes était des plus pratique, et lui donnait de nombreuses idées. Plus tard, elle fut introduite auprès d’un autre barde pour en apprendre un peu plus. Plus sur son rôle de barde, mais également sur la séduction. Ce barde fut son premier flirt, dont l’innocence d’alors la rendait particulièrement sensible. Mais ce fut également une de ses premières cuisantes leçon par la défaite, quand on lui subtilisa l’information clé tout en la laissant pantoise. La douairière fut en colère, mais l’information n’était pas capitale et elle savait que cette leçon serait importante pour Argonia. Elle ne refera pas l’erreur la prochaine fois. Blessée dans son romantisme, elle essaya d’armer son cœur tendre et généreux pour mieux s’adapter et survivre. Car rapidement elle comprit qu’au prochain faux pas, cela pourrait se solder par la mort. Cet aspect-là de sa mission de Barde, et de son risque, ne lui apparut que de plus en plus vivace à mesure que les années passèrent. Elle s’employait bien à sa tâche, passant des informations, espionnant, amusant, flirtant avec innocence parfois… Mais également le combat, qui une ou deux fois furent inévitables. Elle apprit à utiliser son agilité et sa vitesse, et on lui enseigna l’art d’utiliser et de dissimuler des dagues. Argonia n’était pas vraiment pour la violence, et n’y prenait aucun plaisir. Ces leçons de combat furent bien dures pour elle, mais elle se fit violence pour sa propre sécurité. Car le nombre de fois où elle avait entendu lors de soirée des nobles rires du décès d’un barde ou d’un autre, lui glaçait le sang. Argonia eut la chance de ne pas avoir à tuer lors de ses confrontations avec des pairs. Une fois elle réussit à enfermer son adversaire dans un placard, et l’autre fois elle le blessa à la jambe de telle façon qu’il ne pouvait que difficilement se déplacer, rendant ainsi la fuite facile. Et dans ces occasions, devant porter des masques et des tenues de soirées pour Barde, personne ne pouvait la reconnaitre, tout comme elle ne reconnaissait pas ceux qui l’avaient attaqué. De plus, dans sa formation Argonia avait appris à paraitre de façon différente une fois dans ses apparats de mascarade. Elle se tenait de façon plus droite, se déplaçait un peu différemment, s’exprimait sur un ton plus froid et distant… Cela allait jusqu’à modifier légèrement sa voix. Elle devait être une autre personne, ce qui lui allait parfaitement. Mieux valait se croire dans la peau d’une autre pour faire ce qu’elle devait faire en tant que Barde masquée.

La Douairière Hélène n’était pas du genre à utiliser Argonia comme assassin, mais plus pour trouver des informations, notamment auprès des serviteurs. Vu ses origines, elle était plus accessible aux serviteurs elfes nombreux dans les maisons nobles. C’est là qu’elle commença un peu à discuter avec eux, à travailler sur comment gagner rapidement leur confiance, à extirper des informations intéressantes pour le compte de sa douairière. Mais rapidement, et surtout vers la fin de son apprentissage où elle était plus régulièrement envoyée en mission, Argonia se rendit compte des injustices et du dédain des nobles pour le plus petit peuple. Elle ne voyait pas que de ses yeux ce qu’il se passait entre nobles et serviteurs, mais on lui racontait également de nombreuses histoire, que ce soit sur le domaine des nobles ou autour. L'elfe était compatissante, et ne comprenait pas cette injustice. Bien qu’elle ait été relativement bien traitée par la douairière, elle avait conscience qu’elle n’était qu’un pion dans son jeu et ses aspirations. Elle voulait faire quelque chose, mais en tant que barde d’Hélène elle restait encore assez limitée dans ses mouvements. Cependant, lors d’une de ces soirées où elle discutait dans la cuisine avec quelques serviteurs, elle entendit parler des actions des « Amis de Jenny la Rousse ». Ils en riaient, car la plupart du temps c’étaient des manières de jouer des tours aux nobles, ou bien de régler quelques comptes pour compenser l’injustice faites aux plus modestes. Intéressées par ces « amis », elle se renseigna et voulu en savoir plus. Mais il était difficile de savoir qui était qui, les contacts à prendre ou comment ils s’organisaient. C’était très flous, mais les résultats de ci et de là étaient concluants. Argonia garda en tête pendant un moment ce groupe, mais évita surtout d’en parler à la douairière. Elle repensa pendant un moment à la manière dont elle pourrait également aider, et de ce qu’elle avait compris « Jenny » avait besoin également d’informateurs. En tant que Barde, elle pourrait tout à fait coller au poste, à condition d’être discrète. Elle réussit donc par le biais d’un serviteur à se faire connaitre par ces « amis », et bientôt elle reçut une mise à l’épreuve un peu… particulière. Passée de mains en mains, elle reçut une petite missive dans une pochette rouge alors qu’elle se reposait dans une taverne de Val Royeaux. Des mots agencés étrangement, montrant un esprit turbulent qui n’arrivait pas à garder ses idées en place. Cela fit beaucoup sourire Argonia, qui fut amusée par ce style littéraire unique, mais n’en oublia pas le contenu. Les « amis de Jenny » avaient entendu sa demande, et souhaitaient donc la voir se mettre une première fois leur service. Un noble avait semble t’il été trop gourmand sur les taxes de ses gens, et l’on entendait qu’il le dépensait de façon scandaleuse en nourriture et bon vin, alors que les gens de son domaine mouraient de faim dans cet hiver difficile. Argonia devait participer à une soirée donnée avec la douairière, en tant que Barde pour chanter et amuser les invités par ses jeux de Divination. Ce que Jenny lui demandait, c’était de sécuriser un passage à l’intérieur du domaine pour un de leurs agents, afin qu’il joue un tour à ce seigneur à l’appétit gargantuesque. N’y voyant là pas grand mal, et de toute façon elle n’aimait pas non plus ce noble, elle se prêta au jeu. Elle arriva à la soirée comme prévu, commença à jouer tout en observant les convives. A l’une de ses pauses, elle prétexta le besoin d’aller boire aux cuisines pour passer par le couloir, explorer en discrétion et trouver la fameuse porte. Sur le chemin, que des serviteurs qu’elle se rappela d’inviter pour jouer une sérénade, mais pas de soldat ni autres personnes. Elle entre-ouvra la porte, qui était bloquée par un sac de farine, et se dirigea vers le garde-manger. Elle devait également vérifier que la porte n’était pas fermée, et tout en ayant fouiné près des chefs cuisiniers et des commis, elle réussit à subtiliser la clé du fameux trésor. La porte s’était ouverte, mais Argonia la referma simplement sans fermer à clé, et alla poser la clé dans la cuisine. En sortant, elle entendit un des cuistots râler sur ce que cette clé faisait ici, et engueula un commis. De retour dans la salle, Argonia fit son entrée en rejouant de la cithare et en invitant les convives à venir à sa table de Divination. Le temps passa, et rien d'inhabituel. Je distribuais des cartes, louant la fortune, l'amour ou des épreuves, faisant parvenir certains messages à des nobles visés par la douairière Hélène. Quand soudainement, des cris se firent entendre dans le couloir. "Des rats ! Il y a des Rats de partout ! ". La foule d'invité s'en offusqua, et se mit à chuchoter. Des serviteurs arrivaient, parlaient entre eux... Ainsi, il semblait que la cave de nourriture avait été dévastée par des rats, et le mot courait que la nourriture dont nous avions été servie était infestée. La rumeur courut plus vite qu'un cheval au galop, et le noble fut la risée de tous ses invités. Plus personne ne viendrait chez lui avant longtemps. Ce qu'Argonia sut plus tard, c'est qu'une souris avait en effet invité un énorme sac de rats dans cette cave, et avait également subtilisé une partie de la nourriture. Elle fut recontactée plus tard par ses nouveaux "amis", qui se trouvèrent satisfaits et lui donnèrent de temps en temps d'autres tâches. Principalement, elle donnait des informations sur les maisonnées qu'elle invitait, faisait parfois passer quelques messages... Tout cela au nez et à la barbe de la Douairière, ce qui convenait bien à Argonia.


20 ans à 23 ans : Pendant un an Argonia oeuvra ainsi part mont et part vaux, principalement pour la douairière à la Cour ou dans les alentours de Val Royeaux, mais également dans l'ombre pour les amis de Jenny la Rousse. Et lors de l'été de ses 20 ans, son destin prit un nouveau tournant. Dans un de ces repas estivaliers que la douairière aimait tellement, elle s'étouffa avec une arrête de poisson et mourut. Le chaos de sa mort avec les guerres de successions ne plurent guère à Argonia, qui profita de cette aubaine pour prendre sa propre liberté. Après tout, elle n'était rattachée qu'à la douairière Hélène, et sa mort venant rien ne l'obligeait plus à rester avec la famille Prétora. Elle prit donc la poudre d'escampette, restant néanmoins dans les quelques soirées. Elle s'était faite une réputation, sa cithare et ses jeux de divination étant appréciés. Mais elle avait à présent la liberté d'aller où elle voulait, et de pouvoir agir plus amplement pour les amis de Jenny. Elle s'éloigna alors d'Orlaïs, cherchant à retrouver la troupe de sa mère en battant la campagne. Ces années étaient pourtant difficiles, car les conflits entre les templiers et les mages, ainsi que la tension politique au sein d'Orlaïs n'était pas favorables à se balader dans la province plus sauvage. Argonia était une barde, elle savait se défendre en cas de besoin. Mais son naturel doux et insouciant ne lui laissait pas vraiment le temps de s'inquiéter de ces choses. Elle allait de domaine de noble en taverne, chantant des chansons, colportant des rumeurs, aidant Jenny à dévaliser un domaine noble ou bien lisant la bonne aventure à un marin sur les docks. elle se rapprocha du peuple, des soucis du quotidien et en inspirait ses chansons. Quand l'explosion du conclave arriva, que les cieux se déchirèrent et que la guerre civile éclata en Orlaïs, Argonia ne sût plus vraiment à quel saint se vouer. Est ce que le Tisseur voulait vraiment laisser ces choses se passer ? elle resta en Orlaïs, surveillant pour le compte de Jenny les rumeurs et la politique, les nobles qui profitaient du chaos pour s'en prendre à plus faible qu'eux. Elle reçu il y a peu un message d'une de leur compatriote Jenny, qui favorisait l'Inquisition pour aider les petites gens. Autant que possible, ils devaient les aider. Est ce donc vrai ? Sont il la solution à tout ce chaos ? Argonia a ses doutes, mais... Peut être qu'un voyage du côté des Dorsales ne lui ferait pas de mal, et lui permettrait d'agrémenter ses chansons. Pour le bien de la poésie, de l'art et de Jenny !

Félicitations, Argonia tu es maintenant officiellement,
Validé(e) !

Avis du staff sur ta présentation : Un personnage amusant, touchant par sa naïveté et ses douces croyances, avec de belles perspectives d'évolution. En espérant qu'elle mette de belles raclées aux nobles

Maintenant que je suis validé(e), que faire ? Maintenant que ton groupe a été attribué, tu débloques plusieurs nouvelles fonctionnalités sur le forum ! Tu as désormais accès au flood où tu pourras t'amuser autant de fois que tu le voudras. N'hésite pas à donner un coup de pouce au forum, en votant pour nous aux topsites afin de pouvoir avoir plus de visibilité et obtenir de nouveaux joueurs sur notre plateforme !

Mais avant toute chose, tu peux avoir accès à la section Relations et Annexes jusque là invisible !
Tu peux ouvrir un sujet pour ta Gestion RPG et lister tous tes RPS en cours, gérer tes relations dans ta Fiche de liens,  ouvrir une boîte aux lettres pour recevoir tes missives, et enfin t'isoler pour rédiger dans ton journal intime et ne parler que de toi.

N'oublions pas le plus important : Maintenant tu as accès au système de points d'expérience et au(x) QG de ton (tes) faction(s) ! De nombreuses surprises t'y attendent : tu pourras échanger avec les autres membres de ta faction pour établir des stratégies et gérer les ressources de ton groupe !

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