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Mar 16 Avr 2019 - 23:18

Eleanore de Jader
Eleanore de Jader

– Inquisition –

Messages : 159

La Ballade de Groin-Groin


La mission pour Jenny était asse simple cette fois-ci, et j'étais assez heureuse de l'effectuer. Le temps était beau, et les paysages autour du Lac Célestine étaient ravissants. De grandes bâtisses et villa d'été entouraient ce majestueux lac, laissant aux nobles tout le loisir de fuir la ville pour profiter des activités de plein air et des bals estivaux. Et pour les petites gens, c'était une période difficile. Des nobles exécrables, de longues heures, beaucoup de nourriture gâchée... Les Amis de Jenny m'avaient contacté pour le domaine de Sordone, appartenant à un noble capricieux et narcissique qui avait la fâcheuse manie de mener la vie dure à ses gens. On m'avait donné la mission de m'introduire dans cette maison, et de trouver une certaine boite laquée. Pour le reste, la surprise restait à ma discrétion, et par le Tisserand j'ai une imagination des plus débordante pour cela.

Le chemin fut agréable, et selon les informations à ma disposition j'avais une fenêtre de quelques jours pendant lesquels le maitre des lieux était absent, allant rendre visite à l'un de ses amis dans le domaine voisin pour une chasse au cerf auguste. Il n'y aurait que quelques gardes, quelques serviteurs, et de nombreux passage où aller. Grâce aux "Amis", je savais quelle petite porte utiliser dans le jardin Est du domaine pour rentrer, puis la petite trappe derrière le puits pour pénétrer dans le cellier du manoir. Comme un chat silencieux et roux, je faisais mon petit chemin sans croiser personne. Avec mes habits de barde et un masque vert cachant le haut de mon visage, tradition orlésienne oblige, je regardais par la trappe si le passage dans le cellier était libre. Personne. Tout était silencieux. C'était étrange d'ailleurs, il devrait y avoir au moins quelques serviteurs, je devrais les entendre même de loin... Je sortais de ma cachette, silencieuse et souple. J'avais en tête le chemin qu'il fallait parcourir, un des serviteurs l'ayant expliqué. Je devais montrer d'un étage et aller à l'opposé du manoir, en passant par la bibliothèque et la salle de trophée. Je marchais dans le couloir, serrant les murs. Toujours aucun bruit. Puis un murmure étouffé, le son d'un sac qui tombe sur le sol et qu'on traine. Je me figeais, en alerte. Je m'arretais à un croisement, jetant un coup d'oeil. Personne... Si ce n'est une trace sombre de sang sur le carrelage, une trainée de mauvaise augure allant derrière une porte fenêtre menant aux jardins. Un frisson me parcouru, et je me mis à chuchoter.

"Mhh.... Ce n'est pas normal..."

Quelque chose n'allait pas.... Et je n'étais pas seule...


Mer 24 Avr 2019 - 0:30

Anonymous
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La ballade de Groin Groin



Un petit contrat rapide et amusant, sans difficulté particulière à priori. L’histoire était cocasse, d’après son commanditaire, un jeune noble du coin étant tombé amoureux d’une courtisane avait offert à cette dernière un présent de valeur en gage de son affection. Le jeune homme, naïf, avait promis à son doux amour qu’il la marierait malgré la désapprobation plus que probable de ses parents car elle était – d’après ses dires – une princesse déchue du Nevarra.

Le bon sens n’était pas la seule chose qui manquait au jeune noble, en plus de croire et de promettre n’importe quoi, il l’avait raconté à ses « amis ». L’un d’eux s’était amusé de sa situation et avait racheté le gage d’affection à la courtisane pour deux fois sa valeur. L’histoire aurait pû s’arrêter là mais l’ami qui n’en était pas un et qui prévoyait de faire éclater le scandale preuve à l’appui se vanta de son projet… Et quelqu’un décida d’engager la mésange pour récupérer le bijou avant que le jeune noble ne soit tourné en ridicule.

La Mésange était perchée sur le toit avec le croquis de la broche de perle qu’il devait subtiliser. Sa victime était parti quelques jours à la chasse, la maison était calme, mais une fenêtre ouverte l’avait interpellé un peu plus loin. Il entreprit de descendre du toi et de se percher sur le rebord d’une fenêtre voisine pour étudier la situation. A l’intérieur de la salle il y avait du sang… Soit les serviteurs étaient particulièrement agités, soit il y avait quelqu’un dans la maison. Quelqu’un qui ne connaissait pas son travail et qui laissait beaucoup trop de traces derrière lui.

De toute façon Zevran n’était pas là pour sauver qui que ce soit d’un fou dangereux, il devait aller dans la chambre du fils aîné de la maison et récupérer cette foutue broche en perle.  Il rabattit le crane d’oiseau en métal à un angle qui ombrageait son visage et ramena son cache nez sur son visage. l’Antivan avait hâte d’en avoir fini et de pouvoir passer son chemin vers des missions de plus grande envergure.

Il se glissa à l’inter rieur de la pièce voisine, sa cape étouffant les reflets de son armure et son pas silencieux le portant jusqu’au couloir, toujours plongée dans le noir, sans signe d’autre massacre. Il ouvrit la porte qui menait dans le couloir dans un presque silence. Voyant que le bruit n’attirait personne il haussa les épaules et se lança silencieusement jusqu’à l’escalier qui menait à l’étage… Il fallait que ce soit un de ces escaliers de bois de l’âge dernier…  Il lui sembla entendre une voix, mais c'était probablement son imagination.

L’assassin soupira, il ne pouvait pas monter sur la rambarde sans monter quelques marches… et bien soit. Il n’avait pas la motivation de trouver un autre chemin. Les deux premières marches se montrèrent coopérative mais la troisième grinça quand il se hissa sur la rambarde… ah l’assassin professionnel qui faisait grincer les escalier… on aurait tout vu. Il grimpa jusqu’au premier étage avec souplesse et sans un bruit. Si la personne qui avait tué dans cette maison était toujours là et qu’elle avait entendu la marche résonner dans la maison, il aurait peut-être de la visite… Il verrait bien à ce moment là, c’était toujours intéressant de rencontrer la concurrence.

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Mer 8 Mai 2019 - 19:32

Eleanore de Jader
Eleanore de Jader

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La Ballade de Groin-Groin


La trace de sang ne disait rien qui vaille, mais il ne fallait pas rester ici. Quoi qu'il arrive, je ne devais pas me faire prendre. Que ce soit par celui qui avait tué le garde ou le serviteur, ou bien par les gens de ce domaine. Je devais faire vite, et être silencieuse. Je regardais devant moi. Il y avait un premier escalier, grand et en bois. Sans doute bruyant. Je voyais d'autres couloirs partant sur le côté, plus sombres. Je regardais autour, et m'avançais avec rapidité et silence. une fois dans le couloir sombre, je vérifiais qu'il n'y avait toujours personne, et trouvais comme indiqué par mes contacts un escalier de service. Les maitres de la maison n'étant pas là, les serviteurs prenaient les grandes venues sans avoir besoin de se cacher d'un quelconque invité. L'escalier était petit, simple, sombre également, mais au silence je pouvais entendre que personne d'autre n'était en train de l'emprunter. Je montais les marches jusqu'au premier étage, quand au moment d'ouvrir légèrement la porte j'entendis un cri. Un hurlement féminin, suivis de vaisselle qui se brise au sol.

"Haaaa ~!!!! Du sang !!! "

Ha... quelqu'un venait de trouver le corps. Ca allait vite être la panique dans toute la maison. Il fallait faire vite. J'écoutais à la porte pour entendre des pas précipités, attendant le bon moment pour sortir. Ils allaient tous descendre pour voir ce qu'il se passe, avant de commencer les recherches. C'était le moment où jamais pour que l'étage soit vidé. Une fois le silence revenu à l'étage, je sortais de l'escalier pour emprunter le couloir plus lumineux qui était devant moi. Je devais le traverser, passer par une sorte de salle des trophée puis par la bibliothèque, il me semblait. Je devais faire vite. Je marchais comme un chat, souple et silencieuse, mais vive et de façon pressée. Cependant, je ne semblais pas être la seule dans ce cas... Car au détour d'un angle, voilà que je rentrais en plein dans quelqu'un, me faisant presque tomber.

"Ouch ! Mais, qu'est ce que.... "

J'avais laissé échappé quelques mots, regardant devant moi alors que le sang bouillait à mes tempes. La peur, l'adrénaline... Je n'aimais pas ces situations. Je n'aimais pas être forcée à me battre. A travers mon masque vert, mes yeux dorés étaient fixés sur cet elfe en face de moi. Mais clairement par des habits de serviteurs, ni de garde Orlésien. Je me raidissais, une main se portant sur la dague à mes hanches, mais sans pour autant la dégainer. J'étais sur la défensive, mais pas sur l'attaque. En le regardant avec son attirail, une pensé traversa mon esprit, et malheureusement de ma voix douce et claire je chuchotais quelques mots.

"C'est vous l'assassin ?! "

Damn... Mais je suis stupide ou quoi ?! Je suis sensée être barde non d'un chien, pas une crétine de moulin à parole ! Ces quelques mots allaient sans doute me coûter la vie. Car s'il était bien l'assassin... Il y avait peu de chances que je m'en sorte...


Ven 10 Mai 2019 - 21:56

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La ballade de Groin Groin



Le cri résonna dans la maison, le temps était maintenant compté… aaah… c’était vraiment une mission de merde… Il se dissimula dans l’angle d’un couloir et attendit de voir si quelqu’un montais. Il ne s’attendait cependant pas à se retrouver nez à nez avec une elfe …. à en juger par son attirail et ses armes ce n’était pas une servante… et vu la question qu’elle lui posa elle n’était pas habitué aux meurtres… Donc ce n’était pas elle l’assassin de la personne qui refroidissait en bas.

Il eut une petite envie de piquer un fou rire. Ils étaient donc trois à s’être introduits dans la maison ce soir là. Quelles étaient les probabilités ? Ah oui, peut-être qu’au lieu de calculer des pourcentages il devrait répondre à la jeune fille. Il regarda dans le couloir, personne ne semblait venir dans leur direction.

- « Il m’arrive d’en être un mais ce soir je suis là pour voler quelque chose dans une chambre… Le massacre en bas n’est pas de mon fait, je pense que la maison est infestée de criminels ce soir. » Il s’inclina bien bas. « Je suis la mésange, assassin, voleur, mercenaire… J’ai été enchanté de vous rencontrer mais j’ai une mission à accomplir et je m’en voudrais de me mettre en travers de la vôtre. »

Là dessus il tourna les talons et suivant les indications donnés par son commanditaire. La salle des trophée était sur leur droite et il en ouvrit la porte pour s’engouffrer à l’intérieur et regarda autour de lui. Il serait aisé de voler les bijoux qui trônaient sous cloche de verre un peu partout en décoration dans la pièce et de repartir avec, et d’ailleurs, ce n’était pas une mauvaise idée de faire passer le vol de la broche comme un dommage collatéral d’un cambriolage. Avec un peu de chance, meme le meurtre y serait lié et cela ferait autant de fausse piste. Il ouvrit son escarcelle la plus grande et y fourra perles, or et pierre précieuses transportables.

Il fallait ensuite se diriger vers la bibliothèque dont la porte devait se trouver au fond à droite de la pièce, il se dirigea vers elle et fit volte face pour se retrouver nez à nez avec la même rouquine que tout à l’heure était toujours là.

- « Va donc t’occuper de ton propre larçin ! Tu ne vois pas que je travaille ? »

Décidément ces amateurs étaient toujours fourrés dans ses jambes…. Il s’arrêta un instant et la regarda avec un intérêt nouveau…

- « Tu es censé voler quoi exactement ? »

Son commanditaire n’aurait quand même pas engagé deux personnes pour le même travail ?

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Dim 4 Aoû 2019 - 14:32

Eleanore de Jader
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La Ballade de Groin-Groin


L'elfe face à moi me fixait également, sûrement autant surpris que moi. Mais son rire soudain à mes propos déplacés me firent rougir de honte. Je savais que j'avais dis quelque chose de stupide, mais tout de même, ce n'était pas la peine de remuer le couteau dans la plaie. Cependant... son rire était communicatif, ou plutôt il venait de détendre un peu l'atmosphère électrique de notre rencontre. Il répondit de façon légère, pointant un accent du nord. Antivan, je crois ? Je restais interdite, l'écoutant parler bien plus que moi et de façon totalement ouverte. Il se présentait même, bien que ce soit sous un pseudonyme. La conversation alla aussi vite qu'elle fut courte, et avant même que j'ai le temps de répondre quoi que ce soit il avait disparu. Je restais donc comme ça, dans le couloir, comme une idiote.

"Mais.... "

C'était tout ce que j'avais pu souffler derrière mon masque. Une sensation de frustration et de colère me prit soudainement, me faisant enfin bouger pour emprunter un chemin moins à la vue de toute le monde. J'étais en colère contre moi-même, pour avoir montré si peu de tact et d'esprit, et de professionnalisme. Je n'aimais pas les confrontations avec d'autres bardes ou des gardes. Me battre et tuer n'était pas ma spécialité, et je n'aimais pas la violence. Pourquoi le forcer à ce job alors ? Tout simplement parce qu'il fallait bien aider, et que malgré moi j'étais doué pour me faufiler en douce chez les gens. Enfin, sauf cette fois là on dirait. Je continuais mon chemin, espérant ne plus recroiser cet elfe étranger. Avec un peu de chance, il allait se faire attraper avant moi et distraire les gardes. Mais le principal problème n'était toujours pas résolu : il y avait un assassin ici, et pour arriver à ses fins il pouvait s'en prendre à nous. Je devais redoubler de vigilance mais ne pas me montrer lente. J'avançais comme une ombre, reprenant mon aplomb habituel et ma démarche féline pour passer au travers de quelques portes dérobées. Il fallait que je passe par la bibliothèque, mais évitait soigneusement la salle des trophées. Changement de plan, on pensera sûrement à aller vérifier en premier que quelque chose n'a pas été dérobé à cet endroit là. Une porte de bonne, un couloir de service, et me voilà devant la biblio... encore lui ?! La silhouette me tournais le dos, mais à peine je me décidais à rebrousser chemin pour prendre un autre itinéraire qu'il se retournait et me fit face. Passant outre les bonnes manières qu'il avait montré plus tôt, il s'exaspéra de ma présence ici de façon tout à fait discourtoise. Piquée au vif et ne comptant pas me laisser parler ainsi par un vulgaire étranger, je lui répondis de façon tout aussi énervée. Mais hélas, ma voix féminine et claire donnait moins de valeur à ma menace que ce que j'aurais souhaité.

"Parlez pour vous ! Si vous êtes lent ce n'est pas de mon ressort !"

Bha, de toute manière, ce n'était pas ma spécialité. J'étais une force douce et non une brute faite pour effrayer les passants d'un regard. Je comptais plus sur ma malice et mon visage d'ange. Mais face à cette "Mésange", les choses seront sans doute moins aisées et mes quelques charmes inutiles. Je n'osais même pas essayer, et de toute façon ses manières moqueuses et paternelles m'empêchaient de le considérer de façon favorable pour lui montrer mon côté doux. Il me demanda de façon ouverte et avec culot ce que je cherchais. Il ne manque pas de toupet ! Comme si j'allais le laisser me prendre le pain de la bouche. Ou plutôt, rendre une petite justice à ses serviteurs. Je fronçais des sourcils, ne lui donnant pas le plaisir d'assouvir sa curiosité.

"Ca, ce sont mes affaires. Occupez vous de..."

Un bruit plus bas me fit taire, me crispant de tout mon corps. Une voix masculine et bourrue se fit entendre dans bas des escaliers, plus loin, et l'on pouvait entendre le son de pas lourd et précipités dans les escaliers.

"Par ici !! J'ai vu quelqu'un monter à l'étage ! "

Par le Tisserand...C'est pas possible d'avoir une journée tranquille ici ?! Vite, je devais me cacher... Je me rappelais la présence d'une autre porte dérobée dans la bibliothèque, ou du moins de ce que m'avais dit la lettre. Sans plus de cérémonie je me précipitais dans la pièce, poussant au passage l'autre elfe sans me préoccuper de sa présence. Il y avait plusieurs grandes étagères toutes recouvertes de livres. Je regardais les murs, cherchant les lignes et interstices preuves de ces petits passages secrets. Le maitre des lieux n'étant pas là, le personnel était réduit au minimum et il y avait peu de chance qu'avec les bruits d'un meurtrier dans ces murs qu'ils se baladent dans les couloirs de service. Mes yeux perçant finirent par trouver la preuve que je voulais, et je fondais dessus comme un rapace. Ou plutôt en l'occurrence comme un lapin qui cherche désespérément un abri. Je n'aimai pas me battre, et affronter ces gardes n'étaient pas du tout dans mes plans. Ni dans mes habitudes. D'un geste de la main je trouvais le petit déclic de la porte qui se fondait au mur, et l'ouvrais pour m'y engouffrer dedans. Au moins, le temps que la tempête passe, et que je puisse reprendre mon chemin. Enfin, si l'autre elfe et l'assassin ne viennent pas encore se mettre sur mon chemin.


Sam 5 Oct 2019 - 16:43

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La ballade de Groin Groin



Un peu exaspéré mais intrigué quand même, Zevran émit un petit rire, juste assez fort pour être entendu de la jeune femme mais pas assez pour atteindre le couloir, cependant avant de pouvoir répondre, les gardes firent du bruit dans l’escalier et il regardas ma … rivale ? Avec amusement il la regarda détaler et roula des yeux.

Dans une demeure aussi grande soit elle, il y avait rarement tout un régiment de gardes, s’il y en avait plus d’une poignée, l’assassin en aurait été plus qu’étonné. Il se posta derrière la porte et la fit volontairement grincer pour attirer l’attention des hommes d’armes. Le stratagème fonctionna admirablement puisque les deux hommes entrèrent en fanfare dans la pièce et Zevran les accueillit avec un gaz somnifère qu’il fit rouler à leurs pieds en se couvrant le visage.

- « En voilà deux qui vont faire la sieste jusqu’à demain matin. » murmura-t-il en les traînant hors de vue et en refermant silencieusement la porte.

Il semblait qu’il avait encore perdu la petite souris voleuse de vue. Tant pis, si elle était là pour la même chose que lui alors ils se recroiseraient probablement. Il lui restait deux grenades somnifères, dont une qu’il réservait à la jeune femme si elle tentait de lui soutirer la broche.

Changeant encore une fois de salle, il finit par arriver dans la chambre qu’il cherchait, et à son grand désespoir, la pièce était remplie de boites qui pouvaient potentiellement contenir des bijoux. Tant pis, il avait un travail à faire, autant s’y mettre tout de suite. Il commença à ouvrir les couvercles et découvrit que sa victime collectionnait beaucoup trop de bêtises. Dans la première des coquillages, dans la seconde du fil à broder, dans la troisième des bouchons de vin, dans la quatrième des bonbons, dans la cinquième des pointes de plumes….

Zevran se savait un peu collectionneur lui-même, il avait tendance à garder des souvenirs des gens qui comptaient pour lui d’une manière ou d’une autre. Certes sa collection n’était pas très étendue mais elle avait le mérite d’avoir une vraie signification. Rinna et Allegra, le Héro de Ferelden, Siha, sa première victime en tant que Corbeau…. Et c’était à peu près tout. Mais il avait du mal à comprendre qu’on garde ce qui était destiné à la poubelle. Les bouchons de vin n’étaient même pas ceux d’une grande cuvée, les pointes de plumes étaient en fer blanc ou en argent, rien de particulier en dehors du fait qu’elles étaient tordues ou usées, voir carrément brisées.

Le nombre de boites en lui-même pouvait compter comme une collection. Soupirant de toute son âme, il continua d’ouvrir des boites jusqu’à ce qu’un bruit se fasse entendre non loin. Prudemment, il se glissa derrière un rideau, prenant soin que ses pieds ne dépassent pas, et attendit de pouvoir deviner qui était entré dans la chambre.
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Ven 18 Oct 2019 - 10:41

Eleanore de Jader
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Il... il se moquait de moi en plus ? J'étais à la fois outrée et intriguée par sa nonchalance. Il me faisait penser à Bastien, qui parfois s'amusait à tout prendre à la légère, même pendant un combat ou dans une situation délicate. J'étais derrière la porte, à fulminer intérieurement contre cet elfe qui semblait connaitre son métier. Il s'était posé derrière la porte, faisant diversion pour attirer leur attention et leur balança une bombe fumigène. A voir comment ils s'effondrèrent au sol et au ronflement, ils n'étaient pas morts. Mes yeux noisettes se posèrent sur lui avec intérêt. Il n'était sans doute pas l'assassin... S'il l'avait été, il n'aurait pas laissé de témoin ou de personne qui potentiellement pouvait se mettre en travers de sa route de nouveau. Je me retournais, faisant face au petit couloir de service dans l'obscurité. Il m'avait sans doute vu, et même s'il n'avait pas l'air d'être le meurtrier de la maison je ne comptais à ce qu'il m'endorme comme les autres. Je parcourais donc le couloir, faisant un petit détour. Je ne savais pas exactement où il allait déboucher, mais si je pouvais ne pas tomber sur l'assassin ET sur l'autre elfe, cela m'arrangerait. Une mésange... une pie voleuse et arrogante oui ! Au détour du couloir, j'ouvrais une nouvelle porte dérobée. Cela ressemblait à... une salle d'eau. Sans doute juste à côté de la chambre, et donc de mon objectif. J'ouvrais la petite porte, la refermant en silence. Mais là, débouchant d'une autre porte arriva une servante, portant un tas de linge. Une elfe comme moi, qui se figea en me voyant. Mais je ne lui laissais pas le temps de crier ou de réagir que j'étais sur elle, lui mettant une main sur la bouche et l'empêchant de fuir. En lâchant son linge elle fit tomber quelques objets de cosmétiques, ce qui n'était pas pour me faire. Mais cela n'avait pas fait de grand fracas, et après lui avoir asséné un coup à la tête pour l'assommer, je l'allongeais doucement sur le sol, murmurant quelques mots d'excuses.

"Désolée...."

Je n'étais vraiment pas portée sur la violence, encore moi contre des personnes innocentes. Mais là je n'avais pas le choix. En général j'arrivais à mes fins plus discrètement, mais Tisserand ne semblait pas vouloir me faciliter la tâche aujourd'hui. Doucement, j'approchais de la chambre, entre-ouvrant la porte. C'était une chambre comme une autre, enfin d'un premier coup d'oeil. Mais rapidement on pouvait se rendre compte qu'il s'agissait plutôt d'une chambre de collection. Il y avait des boites partout, beaucoup de boites et d'objets en tout genre. Il y avait également un lit, mais il était clair qu'il n'était pas utilisé très souvent avec la poussière. Je soupirais légèrement, me rapprochant de celles-ci en regardant aux alentours. Il n'y avait personne. Je regardais les boîtes, les scrutant sans pour autant les ouvrir, les effleurant juste du doigt.

"Laquée noire et une fleur d'Embrium...."

J'avais de nouveau murmuré à voix haute, me concentrant sur l'objet de ma quête. On m'avait parlé d'une boite élégante, pas très grande mais plus important qu'il n'y paraissait. Je passais devant plusieurs éléments, puis trouvais enfin l'objet de mon désir. Je souriais, satisfaite. Je l'ouvris, voyant à l'intérieur une petite broche joliment ouvragée. Tiens, un bonus ? De ce qu'on m'avait dit, c'était la boite qui était importante et non son contenu. J'hésitais à laisser la broche ici, vu qu'elle ne m'étais pas utile. Mais si je la revendais, peut être que je pourrais ensuite utiliser l'argent pour l'envoyer aux soeurs Tiana et Frane. Il y avait beaucoup de réfugiés à Férelden et l'argent serait utile pour acheter plus de provisions et de matériels pour ceux qui ont été chassés de chez eux. Je refermais la boite, la prenant dans mes mains pour la mettre dans ma sacoche. Je soupirais de soulagement.

"Bon maint..."

Un grincement de porte me fit sursauter, ou plutôt bondir dans la cachette la plus proche, à savoir accroupie contre une commode, la boite serrée contre moi. Qui ça pouvait être ? Je regardais anxieusement en face de moi, la porte se trouvant cachée à mes yeux. Un autre serviteur, un garde, cette mésange ? Ou alors ... l'assassin ? C'est clair maintenant, je n'aime vraiment pas cette mission.


Jeu 21 Nov 2019 - 12:30

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Au moment où Zevran changeait de pièce, il fallaut qu’il tombe à nouveau sur la rouquine, et comme sa chance naturelle ne faisait rien à moitié elle tenait dans sa main la boite contenant la broche qu’il devait voler cette nuit là/ Las de cette aventure rocambolesque mais inutilement compliqué, il bouscula Argonia au moment où elle mettait l’objet dans sa sacoche et le lui subtilisa.

Ne voulant perdre aucun instant supplémentaire, il esquissa une révérence et ouvrit la fenetre. Par chance il y avait un arbre en contrebas. Il lui suffit de sauter pour disparaître dans les tenèbres.
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