-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Mer 24 Avr 2019 - 18:48

Anonymous
Invité

Invité



[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Comme une odeur de pourriture

La brume qui recouvrait les environs et les nuages gris amoncelés dans le ciel mettaient Marek d’humeur maussade. Il avait quitté la Voie Impériale à partir de Montfort et vers Val-Forêt pour couper directement et espérer gagner un peu de temps. Il se trouvait désormais avachi sur une chaise, au fond de la pièce principale de l’auberge du petit village, bordant les marais à l’ouest, où il s’était arrêté pour passer la nuit. Il tenait au creux de ses mains une chope de bière au goût plus que douteux dont il peinait à s’abreuver. Arrivé plus tôt que prévu, en début d’après-midi, il n’avait pas trouvé grand-chose d’intéressant pour s’occuper jusqu’à maintenant, ce qui avait fini de le mettre de mauvaise humeur. Le tour du village avait été rapide et les habitants étaient peu loquaces : peut-être craignaient-ils qu’il ne soit venu pour emporter leurs fils et leur filles pour les intégrer aux rangs de la garde orlésienne qui avait bien besoin de monde ces derniers temps.

Il n'était toutefois pas mécontent de se trouver en dehors des Anderfels. La poussière, la chaleur et la stérilité de ses terres natales n'avaient rien d'attrayant. Changer d'air et voir un peu de verdure était plus qu'agréable : un des privilèges qui allait avec son poste de recruteur. Son changement de poste pour être dépêché dans les provinces orlésiennes était donc une véritable bénédiction, il devait l'admettre. Quelque chose que beaucoup d'anders, gardes ou non, rêveraient d'avoir. Dans les Anderfels, on apprenait à survivre ou on succombait : un triste sort qui avait rendu les locaux durs et aigris pour la plupart.

Le garde des ombres commençait à somnoler, perdu dans ses réflexions, quand la porte de l’auberge s’ouvrit violemment, laissant apparaître un homme paniqué, le souffle court et en sueur :

“Faut d’laide ! Faut d’laide !”

Sursautant alors, Marek fit chuter sa chope qui vint s’écraser au sol, son liquide s’échappant pour couler sur la pierre et glisser entre ses sillons. Grommelant, il passa une main gantée contre son visage avant d’aviser l’importun qui venait de claquer la porte et de le tirer de son sommeil. Ce n’était guère plus qu’un paysan vraisemblablement, vêtu très simplement, il serrait au creux de ses mains une longue faux usée, si fort que les jointures de ses doigts en blanchissait. Il jeta un regard désespéré à l’aubergiste, puis au reste de la salle, croisant finalement le regard de Marek :

"Monseigneur le garde, y faut venir ! reprit-il alors.

- Calmez-vous bon sang, qu’est-ce que vous avez ? lui répondit Marek, encore irrité et de mauvais poil.

- Ben, c’est les champs ! J’étais en train de travailler, pis j’ai senti comme une odeur de pourriture, voyez ? Je pensais qu’cétait les marais pas loin mais non, l’odeur était trop forte !

- Et alors ? Venez-en aux faits. renchérit Marek.

- C’est des engeances, j’ai couru dès que j’les ai vues ! Le fortin à côté a pas tenu, y sont trop peu et elles sont massées là-bas! Y'en a qui m'ont vu et j'ai couru ici dès qu'jai pu ! lâcha finalement le paysan, les yeux grands ouverts, peinant à retrouver son souffle tant il parlait vite.

- Aussi près du-


Marek n’eut pas le temps d’achever sa nouvelle question qu’un cri retentit à l’extérieur de l’auberge, à l’orée du petit village. Se figeant, le garde avait déjà oublié son après-midi ennuyeuse et sentait le rythme de son cœur s'accélérer progressivement alors que le silence s'installait dans l'auberge. Des engeances aussi près ? Avec aussi peu de gardes dans les environs ? On courait à la catastrophe. Les questions que Marek venait de se poser trouvèrent réponse sans tarder à travers un nouveau cri : pas un cri, non, plutôt un rugissement. Un rugissement glaçant mais pourtant familier pour l'anders qui expira lourdement. Il saisit son bouclier délaissé contre le pied de la table où il était installé, s'empara son casque dépourvu d'ailes et l'enfonça sur son épaisse chevelure noire.

Si les villageois voulaient éviter un drame et s'en sortir, il fallait se reprendre et se rassembler. Marek se rua vers la porte de l'auberge, toujours ouverte derrière le paysan qui s'écarta prestement pour le laisser passer. Le garde des ombres émergea alors sous le ciel gris devant l'auberge, s'arrêtant pour promener ses yeux bleus sur les rues du village qu'il pouvait apercevoir, évaluant la situation, tendu. Combien étaient-elles ? Où étaient-elles exactement ?
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Dim 7 Juil 2019 - 17:18

Léah de Cautraux
Léah de Cautraux

– Nouvel Ordre –

Messages : 317

Comme une odeur de pourriture


La Nature était la Chantrie du monde.

Le Créateur a créé le monde matériel en opposition totale à l'immatériel. Là où il n'y avait pas de ciel, il a créé les étoiles. Là où il n'y avait ni contrastes, il a créé la lumière et les ténèbres. Là où les esprits l'ayant trahi ne le vénérait qu'au centre de la cité d'or, il a créé un endroit où les Hommes pouvait le vénérer à tout moment.

Opposition en toute choses. C'était l'essence du monde dans lequel Léah vivait. Ce dogme avait dicté sa vie toute entière : Son devoir avait été de s'opposer aux mages, pour rétablir l'équilibre. Dans les cercles, dans les campagnes et dans les villes, elle était là pour trancher leur liens à l'immatériel et les rapporter là où ils seront sauf, et là où ils ne pourront pas faire de mal à personne.

Mais depuis peu, les Cercles n'existaient plus. Le terme même d'apostat était devenu un anachronisme. Alors, sans Cercles, sans apostats, l'Opposition qui menait la vie de la Templière venait d'être brisée en milles morceaux. Elle n'était qu'une lame abandonnée à présent, jeté sur le côté par les traîtres qui se sont fait séduire par des promesses de puissances.

Qu'il en soit ainsi. Elle avait été oubliée. Elle avait été trahie. Elle avait tout perdu. Son monde s'était écroulé. Mais elle n'était pas une traîtresse, et elle n'avait pas cédé.

Elle ne céderais jamais. Pas tant que l'oeil du Créateur était sur elle. Pas tant que la bénédiction d'Andrasté l'enveloppait. C'est pourquoi elle semblait s'accrocher si désespérément à cette prière. Léah s'était approché de ce petit village pour échapper aux nuages noirs qui pointaient le bout de leur nez, ainsi que pour trouver un temps de prière pour nourrir son esprit.

A quelques centaines de mètres du village en revanche, un vide soudain s'était emparé de son corps. Comment pouvait-elle expliquer ça autrement qu'un appel à la prière ? Elle s'était arrêté là, au milieu du torrent, obéissant aux instincts les plus profonds qui sommeillait en elle. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre la faveur d'Andrasté.

C'était probablement la seule chose qui lui permettait de rester debout.

Alors, elle s'est agenouillée. Ses bottes de métal n'étaient pas étanches, et très vite de l'eau froide s'était immiscée dans ses bottes et ses protections pour les jambes. Le choc initial était... rude, mais après que ses nerfs furent engourdis par la chaleur de l'eau, elle se sentit flotter. Ses mains jointes autour de la garde de son épée tremblait sous l'effet de la température. Le murmure de l'eau s'éloignait peu à peu, et elle atteins enfin une semblance de paix et de sérénité dans son esprit. Cela allait faire des années qu'elle n'avait pas pu ressentir ça. Elle flottait. Elle flottait dans la chaleur du Créateur.

Lentement, doucement, ses sens revinrent peu à peu à la réalité. Elle continua de flotter dans cette bulle de sérénité jusqu'à ce qu'un cri, d'un désespoir bien trop humain, détruisit entièrement cette sensation.

Léah ouvrit les yeux, surprise comme si elle venait de se réveiller d'une sieste divine. Ses jambes étaient froide, si froide que cela fut difficile de se lever. Mais qu'avait-elle pensé ? Pourquoi s'était-elle arrêté en plein milieu de cette eau, au lieu de marcher quelques pas de plus ? Ses bottes de métal étaient pleine d'eau. Créateur. Elle devait trouver la source du cri.

L'endroit semblait pourtant paisible. Un village typiquement Orlésien, bordé de grandes vignes ainsi qu'une rivière. C'était assez pitoresque pour penser que la mort ne viendrait jamais toucher cette endroit. Mais si les sens de Léah étaient correct, cette dernière pensée était entièrement fausse. En effet, il y avait une certaine odeur dans l'air. Quelque chose qui sentait mauvais, et qui était trop facilement associé avec la mort.

Un peu comme une odeur de pourriture.

Elle dégaîna son épée et son bouclier, et se mit à sprinter vers le village.

Mar 9 Juil 2019 - 17:00

Anonymous
Invité

Invité



[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Comme une odeur de pourriture

Le garde s'immobilisa donc un instant devant l'auberge dont il venait d'émerger. Et il put alors la sentir : au début une simple gêne rapidement muée en un sentiment de malaise, comme s'il s'apprêtait à faire quelque chose de mauvais, quelque chose qu'il n'aurait pas voulu faire. La connexion avec les engeances dont il avait hérité s'avérait être toujours aussi puissante après bien des années. S'il avait pu les sentir et savoir que le danger était bien réel, il ne fit pas de doute qu'elles avaient aussi noté sa présence. Il se força à fermer brièvement les yeux pour se concentrer et reprendre pleinement ses esprits. Il redoutait toujours autant l'Appel mais aucune voix ne semblait s'être glissée dans son crâne aujourd'hui.

Cela faisait un moment qu'il n'avait pas côtoyé d'engeances. Depuis son départ des Anderfels, tout lui semblait bien paisible et bien différent. Les menaces qui planaient sur les provinces Orlésiennes était moins agressives que les engeances mais tout aussi implacables, et il ne pouvait pas les sentir comme il sentait celle qui émanait du village. C'était malheureux pour les villageois qui devaient subir une rencontre avec de tels monstres, mais Marek ne put contenir l'excitation qui le gagnait petit à petit. Même jusqu'ici, il y avait un anders pour rappeler aux engeances qu'elle pouvaient continuer d'affluer, elles ne viendraient pas à bout des gardes.

Le seul point noir que Valdhart n'oublia pas de noter mentalement fut la raison de leur présence ici. Il était rare de voir des engeances aussi loin et assez zélées pour s'aventurer jusqu'ici. Elles devaient sûrement émerger des marais voisins. Visiblement, le petit fortin non loin du village avait été la cible de leur assaut et quelques téméraires s'était écartées du groupe pour venir jusqu'au village, sûrement attirées par les cris des villageois paniqués. Il fallait d'abord mettre le village en sécurité et ensuite se diriger au fort en question, pour évaluer la situation. Marek pouvait peut-être s'occuper des engeances éparpillées par ici, s'il avait vu juste, mais il ne pouvait pas se charger seul du gros du groupe, massé au fortin d'après le paysan qui l'avait informé.

Aussi, il ne s'attarda pas plus longtemps et se mit à allonger quelques foulées en direction de l'orée du village, l'endroit d'où semblait provenir les cris. En chemin, il interpella quelques miliciens à peine plus rassurés que la plupart des villageois. Ces derniers semblaient perdus et peinaient à se ressaisir. Marek hurla à travers son casque, pour essayer de se faire entendre à travers le tumulte et espérer en rallier quelques uns :

"Bougez-vous ! Elles sont par ici !"

Son cœur se serra quelque peu lorsqu'il vit que les miliciens restaient pantois, abasourdis. Il ne pouvait vraisemblablement pas espérer d'aide de leur part. Personne ne semblait d'ailleurs décidé à lui venir en aide. Si seulement il avait eu quelques compagnons de voyage ou d'autres gardes. Il se mordit la lèvre sous son casque : tant pis, il fallait au moins s'occuper du village avant de chercher des renforts ailleurs.

Des cris de panique, des portes qui claquent, le bruit des pas pressés contre le sol. Le garde dut jouer des coudes tandis qu'il remontait le flot des fuyards à travers la rue principale du village, se faisant bousculer. Bordée de masures pittoresques, la rue en question était plus ou moins droite, ce qui lui permettait d'avoir une bonne vision de l'autre extrémité. Il put alors poser ses yeux sur une première engeance qui semblait s'amuser à courir derrière les gens paniqués, l'arme au poing. Elle ne l'avait pas encore remarqué ou senti, il était noyé dans la masse. Marek dut s'y reprendre à deux reprises avant de réussir à sortir la sienne, gêné par certains personnes qui continuaient de lui rentrer dedans. Il ne chercha alors ni à s'écarter pour esquiver les gens venant dans sa direction, ni à vérifier si les miliciens croisés en chemin s'étaient ralliés à lui. Il fendait le flot des villageois dans la rue, le bouclier devant pour s'écarter un chemin plus aisément, l'épée fermement ancrée dans sa main droite.

Il parvint finalement à s'extirper de l'attroupement qui s'était bien réduit pour ne laisser que quelques retardataires qui continuaient de battre en retraite vers le cœur du village. Son casque vissé sur le crâne, le sang battant furieusement dans ses veines, l'adrénaline montait pour de bon. L'engeance pivota finalement vers lui, elle l'avait senti. Le cri qu'elle poussa aurait pu glacer le sang du premier venu mais celui de Marek était bouillant, aussi chaud que le sable des plaines arides des Anderfels et son cœur brûlait d'envie : il arrivait enfin à portée de son premier ennemi, esseulé.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Ven 16 Aoû 2019 - 15:21

Léah de Cautraux
Léah de Cautraux

– Nouvel Ordre –

Messages : 317

Comme une odeur de pourriture


Léah courrait aussi vite qu'elle le pouvait vers le village. Ses jambes étaient encore humide, et un bruit mouillé précédait chacun de ses pas. Le froid engourdissait ses sens, mais l'appel du combat déclenchait une réaction approprié : A chaque mètres engloutit par sa course, elle pouvait sentir l'adrénaline parcourir son sang et réchauffer son corps. Dans cette partie d'Orlaïs, elle savait pertinemment que le danger ne venait pas d'humains.

Non. Son père lui en avait déjà parlé. Il n'avait été qu'un petit noble de Val Firmin, mais il avait déjà fait face à quelques incursions rapidement contenues d'engeances. Elle se rappelait, jeune, alors que son destin était encore incertain. Son père se tenait face au feu, et racontait en détail ce qu'il s'était passé à sa mère. Elle se trouvait derrière le sofa, et avait écouté avec intérêt.

En attaquant un village, les engeances n'avaient pas vraiment de direction. Dans le chaos du feu, du sang et de l'acier, une caractéristique précédait leur venue. L'odeur. Une odeur qui n'était même pas comparable aux charniers des plus grandes batailles. Une odeur qui semblait être forgée par le Créateur lui-même afin que ces créatures crient par leur présence seule de leur corruption ainsi que du mal qu'elle opérait sur la terre.

Cette odeur, c'était celle qui emplissait les narines de la Templière. C'était sa première expérience avec cette saleté. A chaque inspiration, c'était comme si des résidus de boue s'accumulait dans ses poumons. Comment est-ce que les Gardes des Ombres pouvaient survivre à cela ? Elle n'osait même pas penser à l'horreur des Enclins. Ce n'était que grâce au Créateur que l'Humanité avait su survivre à de tels désastres. Le Premier Pêché avait lâché les engeances sur le monde, et c'était à eux de laver la corruption qui voulait dès à présent le détruire.

C'est en arrivant aux frontières du village que Léah remarqua qu'il était plus facile de vouloir l'éradication des engeances qu'y faire face. Par le Créateur. Des cris retentissaient alors que les villageois se réunissaient au centre. Vers la Chantrie. C'était bien trop souvent la dernière ligne de défense.

Les mains puantes de ces monstres ne devaient absolument pas tâcher ce lieu saint de leur corruption. La lourde de Léah ne semblait rien peser, et c'est comme portée par le vent qu'elle se faufila par une petite ruelle, et se dirigea par instinct vers l'artère principale du village. Elle ne portait pas attention à la saleté ambiante des murs, ni aux quelques mendiants qui restaient dans la sécurité discutable de ces ruelles. Son regard était fixe : Droit devant, bouclier paré à charger dans la masse qui l'attendait peut-être dans l'avenue.

Un cri perçant résonna dans son casque. Elle avait eu raison de se mettre à courir. Vers le point de fuite brillant de la sortie de la ruelle, une engeance monstrueuse semblait provoquer en duel un combattant qu'elle ne pouvait pas voir du à l'angle mort de la maison.

Concentré comme elle l'était, elle ne pu pas remercier le Créateur de sa passion habituelle. Si son esprit n'avait été qu'un poil moins convergeant sur son objectif, elle se serait arrêté sur le côté pour vomir dans son casque. La Templière n'avait jamais vu d'engeance auparavant, et les histoires d'enclin ainsi que celle de son père ne leur faisait pas justice.

Pire que les abominations, pire que les mages de sang, ces choses étaient les prédateurs les plus terrifiants que le monde ait porté. Et c'est avec rage au cœur et acier à la main qu'elle s'apprêtait à charger dans un de ces spécimen.

Arrivant au bout de sa charge, son corps produisit un hurlement sourd : C'était tout d'abord un gargouillement dans ses poumons, mais plus elle s'approchait, plus ce gargouillement ce muait en un cri, pour finir en un hurlement de terreur et de haine.
Elle s'écrasa de toute sa force et de tout son poids contre l'engeance. Son bouclier lui écrasa les côtes, et la renversa sur le sol. D'un autre mouvement fluide, son épée lui trancha la gorge. Une créature de moins sur cette terre.

La pression retomba. Elle regarda à gauche, à droite. Des engeances allait bientôt arriver, en nombre. La Templière soupira, pour exorciser un peu la fatigue de sa course.

Elle venait de faucher l'engeance qui attaquait un autre guerrier. Un guerrier en armure, qui semblait tenir son arme avec expertise. Il ne semblait pas blessé. Mieux encore : Il portait l'aigle de la Garde.

Alors comme ça la Garde d'Orlaïs n'était pas entièrement morte. Une vague de soulagement emplit la Templière. Créateur soit loué. Elle allait défendre ce village, et cet homme allait l'aider. Derrière la fente de son casque, elle le regarda.

« D'autres arrivent. Nous ne faisons face qu'à l'avant-garde. Il faut que la milice organise une ligne défensive, car nous ne serons pas assez pour les arrêter. »

Elle nettoya son épée sur l'engeance qui gisait au sol. Ce n'était pas forcément efficace.

« Oh. Pas besoin de me remercier pour avoir sauvé, d'ailleurs. »

Contenu sponsorisé


Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum