[Terminé] Crassius Servis

Anecdotes : Il ADORE son costume vénatori, qu'il possède même en plusieurs couleurs.◇Il a en quelque sorte accepté son travail actuel pour son uniforme... Et sa paie.◇ Des amis c'est bien. Des amis avec des dettes ? C'est mieux.◇S'il reste à Minrathie trop longtemps, il prend le risque de rappeler son existence à ses parents.◇Est-il courageusement stupide ? Ou stupidement courageux ?◇

Description psychologique : Servis ne dégage aucune satisfaction dans ses qualités de mage. Il est très facile, en Tévinter, de trouver quelqu'un de meilleur. Non, malgré ses années au cercle de Minrathie, Servis ne se targue que d'être un mage élémentaire acceptable. En revanche, il est extrêmement fier de son érudition. Ses domaines de prédilection restent l'histoire et les arts, et il tire une extrême satisfaction de ses connaissances distinguées. Enfant, il était curieux de tout. C'est une caractéristique qui continue, aujourd'hui encore, à le décrire convenablement.
Particulièrement charmeur, il n'hésite pas à user de son aura attirante pour se faire inviter dans les plus hautes sphères savantes de son pays. Se considérant lui-même comme encore jeune, il ne brûle aucune étape, se limitant pour le moment à l''obtention de quelques faveurs, de quelques informations confidentielles. La politique ? Il s'y intéresserait plus tard.
Conscient de son charme, Servis n'éprouve aucun mal à se montrer tel qu'il est, sans filtre. Il est du genre à oser quémander, à n'éprouver aucune honte face à ses faiblesses. Il compose avec, les contourne, et se joue d'elles. Il est à l'écoute de ses propres besoins, de sa propre morale.
Cartésien, il sait que parfois de mauvaises actions doivent être conduites pour permettre une avancée significative pour le plus grand nombre. Il tente malgré tout, à sa modeste échelle, d'en limiter les conséquences, lorsqu'il le peut.



Description physique : Servis est grand. Encore plus grand lorsqu'il cache son visage derrière le masque de l'uniforme des mages Venatori. Mais pourquoi prendre la peine de cacher un visage si plein de charme ? Des lèvres pleines, rosées, et des yeux d'un bleu pur. Un nez busqué volontaire et une peau nette qui, il faut bien l'admettre, mériterait un peu plus de soleil pour atteindre son plein potentiel. En mission, il coupe ses cheveux bruns au plus court, question de commodité. Mais ses sourcils épais sont là pour rappeler au monde la nature même de sa tignasse : ondulée et épaisse. Son costume Venatori floute les contours de son corps affûté, épaississant légèrement sa silhouette de ses nombreuses superpositions de tissus. Dans ses bons jours, Servis aiment porter son costume orange, aussi orange que le sable du décor dans lequel il évolue présentement. Mais il peut porter de nombreuses autres couleurs. Il aime ça, les couleurs. Il n'en porte jamais, à Minrathie. Le noir n'est pas flatteur pour son teint.

Chapitre 1 : Enfance et Cercle :
Lorsque Crassius Servis poussa son premier cri, il eut de la chance : il n'était pas sorti des entrailles d'une Altus. Oh, bien sûr il y en aura pour vous dire qu'au contraire : naître Laetans en Tévinter n'étaient en rien une fierté. Pourtant, pour Crassius Servis, ce rang octroyé dès sa naissance paraphrasait la liberté même. Ses parents ne descendaient pas des premiers magisters ayant pénétré dans la Cité d'Or ? Il n'allait pas hériter d'un siège au magistérium ? Il n'allait pas avoir l'opportunité de décider pour tout un empire ? Et bien soit. Il allait surtout être libre. Libre d'être médiocre. Libre de décevoir, et libre de procréer à sa guise. Surtout en ce qui concernait ce dernier point d'ailleurs, car en plus d'être né Laetans, Crassius était le second enfant de ses parents. Celui pour qui on a moins d'attente. Celui qui est encore plus libre. C'est avec ses petits poumons emplis de liberté que le jeune mage entama sa vie au sein de la ville de Minrathie.
Malgré l'occasion qui lui avait été donné de vivre une vie médiocre et reposante, Servis choisit tout au contraire de pousser ses talents à évoluer, une attitude digne qui lui valut assez jeune une invitation au sein du cercle de sa ville. Là, on lui apprit la magie élémentaire, et l’impétueux jeune homme se focalisa quasiment exclusivement sur les sortilèges dévastateurs des flammes. Il était attiré par une magie pratique, aussi efficace et brutale qu'une arme. Cette exclusivité de choix lui laissa en revanche suffisamment de temps libre pour fréquenter avec assiduité la grande bibliothèque. Au fil des livres, ses connaissances s'aiguisèrent, et ses goûts éclectiques s'affirmèrent. Il aimait les arts, il aimait la littérature, mais par-dessus tout, il aimait l'histoire. Et c'est sur cette dernière branche que Servis concentra tous ses efforts. Il ne souhaitait plus rester entre les murs du cercle. Le monde du dehors lui tendait les bras.