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Jeu 25 Avr 2019 - 16:59

Anonymous
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« Merci de faire passer le message, Zathrel. Le bascloître de Val Firmin ne semble pas être une cible potentielle, mais on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. »

Briala salue d'un signe de tête son relayeur et informateur principal de Val Firmin, et le laisse s'éloigner dans les rues du bascloître où elle est venue lui rendre visite. Après le massacre de Val Royeaux, les Felassan ont décidé de mettre en place un système de reconnaissance et d'avertissement. Briala a pris la charge d'aller de ville en ville, aidée par les eluvians, pour expliquer ce système à ses agents dans chaque bascloître, afin qu'ils fassent passer le mot au reste de la population elfique. Le but principal : pouvoir avertir le plus rapidement et efficacement possible tout le monde en cas d'attaque sur le bascloître, ou de menace quelconque. Val Firmin n'est pas prioritaire, la ville étant plutôt paisible pour le moment, mais Briala voulait venir prendre des nouvelles de Zathrel depuis plusieurs semaines, et prendre la température du bascloître. C'est une activité qu'elle a toujours trouvé extrêmement intéressante, et instructive, mais c'est aussi quelque chose qui lui fait un bien fou, au milieu de la tension et des urgences qu'elle doit traiter tous les jours.

Elle a donc marché dans les rues du bascloître, sans autre but que de s'imprégner de son ambiance, y ressentir les dissensions, le calme, les craintes... Saluer les elfes qu'elle croise, échanger quelque mots avec ceux qui ne sont pas pressés, aider ceux en difficulté, jouer avec les enfants. Une matinée entière à se prêter à ce jeu lui a permis de tirer ses conclusions, mais aussi de souffler quelque peu. La tension est bien présente, la révolte d'Halamshiral encore dans les mémoires, le massacre de Val Royeaux encore prégnant dans les cœurs, les shems agissant toujours au gré de leurs humeurs... Mais elle a senti de l'espoir. Le mot Felassan est sur certaines lèvres, d'autres parlent d'elfes ayant pris les armes pour sauver leur peuple, ou encore d'un refuge quelque part pour ceux qui en ont besoin. Le prénom de Demetri est encore dans les mémoires, mais il est teinté de surprise, de questionnement. Sa mort et la nomination de Briala comme Flèche sont des informations encore cantonnées au bastion et aux Felassan.

Elle devrait à présent rentrer, aller s'occuper des affaires de la rébellion, bien trop nombreuses, mais elle prolonge sa visite, et se glisse discrètement dans la ville de Val Firmin, comme elle l'a fait tant de fois à Val Royeaux. Elle est bien habillée pour une elfe, mais ses oreilles pointues la rendent invisible aux yeux des shems, qui s'affairent et ne remarquent pas les petites gens et les domestiques. Être anonyme, au milieu de la foule, lui donne un sentiment qu'elle n'a pas connu depuis si longtemps, presque un sentiment paradoxal de liberté... Elle passe devant une boulangerie, et s'y arrête, prétextant vouloir acheter des petits pains au fromage pour sa maîtresse. La vendeuse n'y voit que du feu, et sert l'elfe en échange des pièces d'argent qu'elle lui tend. Tandis qu'elle récupère sa monnaie et le petit paquet tendu par la vendeuse, elle s'imagine déjà trouver un coin sur les toits pour déjeuner loin des yeux, en surplombant la ville. Une dernière heure loin de ses responsabilités.

Mar 30 Avr 2019 - 18:00

Anonymous
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Mien'harel


La ville semblait relativement modeste comparée à ce que les navigateurs avaient pu décrire de certains autres endroits comme Val Royaux par exemple, en fait, outre le style radicalement différent de l’architecture ce n’était pas plus grand que les villes que nous visitions de temps en temps dans les Anderfels. De mon avis, l’architecture variait en fonction des besoins du climat et des habitants, tout comme les aravels. J’étais impressionné mais pas surpris du décalage que présentait, même de loi, l’ensemble d’habitations vers lequel je me dirigeais.

J’avais au préalable caché mon glisseur dans un bosquet reculé afin qu’on ne me le vole pas. J’en avais démonté les roues et les voilures pour ensuite les recouvrir d’une voile verte fournie par l’archiviste avant mon départ, puis de branchages. Pour être tout à fait honnête, quiconque passerait par là remarquerait le petit dôme étrange que cela formait mais encore fallait-il qu’on le remarque au loin, qu’on s’y intéresse et qu’on le remonte pour pouvoir partir avec…. Il était donc relativement en sécurité.

Je descendis donc une colline en pente douce vers la cité, portant toujours fièrement les couleurs de mon clan et de mon désert. Bien que nos couleurs se voient généralement plus sur les voiles, et que les Orlésiens avaient peu de chance d’interpréter les motifs brodés sur mon manteau. Ma tunique rouge grenat, brodé de flèches stylisées en rang serrés de fil blancs, mon sarouel bleu roi rentré dans des bottes -que je n’avais pas prévu d’utiliser mais le sol herbeux et gelé m’y avaient finalement contraint- et mon manteau blanc, sur lequel était dessiné au point de croix deux béliers augustes qui s’affrontaient, front à front.

C’est en passant les portes de la cité que je me rendis compte que j’aurais peut-être dû tenter de me fondre dans le décor car les regards que je m’attirai en me déplaçant au milieu des Orlésiens étaient assez hostiles… était-ce la couleur caramel de ma peau, ou mes vêtements trop colorés qui les mettaient mal à l’aise ? Ou bien n’avaient-ils vraiment jamais aucun contact avec des dalatiens et mes tatouages les effrayaient ? J’avais entendu parler du fait que les rapports entre nos cousins du sud et les humains n’étaient pas si cordiaux que les nôtres… mais je ne m’étais pas attendu à de l’hostilité ouverte et apparente.

Mon sourire en bouclier sur mon visage, je m’avançais dans les rues. Je n’étais pas venu pour rien, une fois quitté les plaines sifflantes et leur sable, je m’étais trouvé contraint de monter les rouges de mon glisseur et de le tirer. C’était une entreprise relativement aisée étant donné que ce type d’Aravel était léger mais je ne pouvais pas continuer comme ça. J’avais suffisamment d’or et de marchandises pour acheter un cheval dans une ville humaine, même si ce ne serait sûrement pas une bête de toute beauté. Je m’étais donc renseigné sur la route et des caravanes de marchands m’avaient gentiment indiqué le marché aux chevaux le plus proche.

Seulement voilà… J’étais à Val Firmin si j’en croyais les indications données et je n’avais aucune idée d’où il se trouvait. Je décidais de tenter le contact avec les Orlésiens malgré la stupeur sur mon passage, m’approchant d’un groupe de jeune femmes masquées qui me regardaient en souriant – elles se moquaient probablement de moi mais peu importait- je leur souris avec amabilité.

- « Bonjour mesdemoiselles. Je suis désolé de vous importuner mais je cherche le marché aux chevaux. Peut-être pourriez vous m’indiquer le chemin ? »

Elles partagèrent un genre de gloussement historique et parlèrent entre elles dans une autre langue… Quoi les jeunes filles ne parlent pas la langue commune en Orlais ? J’étais sur le point de tenter ma chance avec quelqu’un d’autre lorsque l’une d’elle s’avança et pointa de son éventail une rue sur ma gauche.

- « Vous pouvez suivre cette rue et tourner à droite après le boulanger.  C’est sur la place principale. »

Je soupirai de soulagement, et ris avec légèreté…. Je la remerciai chaleureusement et la pris dans mes bras l’espace d’un instant… Je ne m’étais pas attendu au cri de terreur qui monta alors près de mon oreille. Je la lachai précipitamment... j’étais pourtant certain de ne lui avoir fait aucun mal !!

- « Vous allez bien ? »

- « SAUVAGE ! » cria-t-elle en abattant son éventail sur ma tête et sous les rires de ses amies. « Comment OSEZ VOUS !! »
Mien'harel [PV : Radhmael] Latest?cb=20150523145513

Dim 5 Mai 2019 - 19:09

Anonymous
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Elle sort de la boulangerie et observe tranquillement les toits, à la recherche du meilleur endroit pour grimper. Peut-être par le biais de cette rue... Il lui semble apercevoir une échelle grimpant dans un grenier, à une cinquantaine de mètres de là. Elle se faufile entre les shems, sans se presser, à la fois fondue dans le décor mais prenant la place qui reviendrait à un domestique humain, plutôt qu'un elfe qui s'écraserait contre les murs. Mais elle passe inaperçue, sûrement grâce à l'étrange spectacle qui se produit à quelques pas d'ici... Elle s'approche et observe l'elfe à la peau brune et ses vêtements aux couleurs criards. Il n'est clairement pas à sa place ici. Et, pourquoi parle-t-il à des shems ? Elles ont l'air d'en rire, tant mieux... Jusqu'à ce que... Mais ? Qui est cet elfe, et d'où lui est venue l'idée de prendre une shem, d'autant plus une Orlésienne, dans ses bras ? Est-il suicidaire ? Ou simplement idiot ? Elle hurle, et ses cris ne passent pas inaperçus. D'autres nobles commencent à se rapprocher, attirés par les cris perçants de la femme. Pour peu qu'une patrouille de gardes passent par là, l'elfe est condamné à se retrouver en cellule. Si ce n'est pire. Briala soupire. Tant pis pour son déjeuner sur les toits.

En quelques foulées, elle se rapproche du groupe. Elle attrape l'elfe par les épaules et le fait reculer, se plaçant entre lui et les Orlésiennes. Elle s'incline devant elles, et se mord la joue pour s'empêcher de faire une des nombreuses idées qui lui passent par la tête. Elle n'a plus l'habitude de s'écraser devant des shems.

« Mesdames, pardonnez mon ami... Il n'a pas toute sa tête. »

Elle se redresse et fait un signe dans son dos à l'elfe pour qu'il n'intervienne pas. Qu'il lui fasse confiance.

« Sa mère, qui veille habituellement sur lui, est très malade. Je suis partie à sa recherche dès que j'ai découvert son absence. »

Elle incline une nouvelle fois la tête, mais ses poings se serrent. Cela la dégoûte d'autant s'aplatir devant ces pauvres idiotes. Elles, et tous les autres, ne devraient pas pouvoir les considérer comme des chiens.

« Je vous en prie, soyez généreuses, et laissez-moi le ramener chez lui. »

Les Orlésiennes, si elles ne sont pas touchées par le discours de ces pauvres oreilles de lapin, se désintéressent de la situation et s'éloignent, la shem câlinée par l'inconnu s'époussetant comme si elle avait été touchée par un rat. Briala attrape alors le bras de l'elfe, et l'embarque rapidement dans une ruelle, loin des regards. Une fois à l'abri, elle lâche l'inconnu d'un geste violent, le poussant presque, et le dévisage, furieuse.

« Qu'est-ce qui t'a pris ?! »

Lun 6 Mai 2019 - 16:05

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Mien'harel


La suite de la scène fût encore plus déconcertante. Une elfe que je ne connaissais pas décida de s’interposer, la jeune femme qui avait crié retint son éventail en l’air, avant de décider de l’abaisser contre son flanc. Courroucée, elle écouta à peine le discours saugrenu que lui servit l’elfe.

Qu’est ce que c’était que cette histoire, j’avais vu le geste, et je compris qu’elle voulait que je me taise mais son histoire était absolument scandaleuse. D’où sortait elle que je n’avais pas toute ma tête ? La femme masquée s’était mise à hurler pour rien et c’était moi qui n’avais pas toute ma tête ? Et maintenant elle inventait un mensonge sur ma mère ? En s’inclinant comme une esclave en plus de ça ? Mais où étais-je tombé ? D’accord je veux bien que les différences culturelles créent une distance entre les gens mais j’avais l’impression de me tenir devant un véritable gouffre.

Le pire je crois, était que cela semblait fonctionner. L’excuse de l’homme fou qui a échappé à sa mère malade finit de désintéresser les orlésiennes. Lorsque je vis la jeune femme que j’avais remercier s’épousseter comme si elle avait été couverte de poussière, je compris… L’étreinte était ce qui avait tout déclenché… Bon d’accord je savais que les gens du sud n’étaient pas aussi tactiles que nous, lors de la dernière réunion des clans quelques uns de nous cousins s’étaient un peu offusqué de nos manies, mais de là à hurler comme une hystérique, il ne fallait pas pousser !

Vexé comme je ne l’avais pas été depuis longtemps -je ne me considère pas comme quelqu’un de facilement froissé- Je suivais néanmoins la furie qui m’avais, j’imaginais en tout cas, sorti de ce mauvais pas et me retrouvais trainé dans une ruelle et presque jeté, s’en était trop ! j’avais beau être une personne calme d’ordinaire, je n’allais pas me laisser bousculer par tous les gens de ce foutu pays !

- « Qu’est ce qui m’AS pris ? Tu es sérieuse ? Qu’est ce qui VOUS prends à vous les orlésiens ? Visiblement la prendre dans les bras pour la remercier de m’avoir indiquer mon chemin n’était pas une chose à faire ! Leçon apprise ! Mais est ce que cela vaut la peine de hurler en pleine rue comme si elle s’était faite attaquée par des bandits ? Non ! Et toi ? A te rabaisser et à mentir pour se sortir de la situation au lieu de me laisser simplement m’excuser d’avoir été trop familier pour elle ? Ça a mené à quoi cette mascarade au final ? À part à renforcer son idée que je ne savais pas me conduire correctement ? Évidemment, si je suis fou tout s’explique ! »

Je repris mon souffle, inspirant profondément pour me calmer… je détestais me mettre en colère. Je croisai mes bras à l’intérieur de mes manches et repris d’une voix et d’un ton plus calme.

- « Néanmoins je te remercie de m’avoir sorti de cette situation, et je m’excuse que ton intervention t’ait semblé nécessaire. Mon nom est Radhmaël, j’étais simplement en route pour le marché aux bêtes qui se tient en ville en ce moment, maintenant que je suis sortie du désert, je vais avoir besoin d’un animal pour tracter mon aravel... » je secouai la tête légèrement. « Je vais tenter de trouver ce dont j’ai besoin sans causer d’autres incidents de ce type… est ce qu’il y a autre chose que je dois savoir sur la façon dont je dois me comporter avec les gens de ce pays ? »

Autant mettre toutes les chances de mon côté, surtout si je devais aller marchander un cheval… Les négociations n’étaient pas toujours aisé entre personnes d’une même culture, alors ici… Peut-être serait-il plus sage de demander à la jeune femme de m’accompagner, si elle en avait le temps… je pourrai toujours demander si ses explications sur la façon de se comporter me paraissent trop obscures.
Mien'harel [PV : Radhmael] Latest?cb=20150523145513

Mar 7 Mai 2019 - 15:49

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Briala écoute, silencieuse, l'étranger s'énerver. Enfin, s'énerver est un bien gros mot. Elle trouve sa colère peu crédible, presque amusante. Elle fait partie de ces personnes que la colère anime au quotidien, que la colère pousse à agir et à avancer, peu importe les obstacles. Alors que cet elfe là ne semble définitivement pas avoir l'habitude de s'énerver. Cependant, il fait sens, Briala le sait. S'il y avait eu un autre moyen d'empêcher le désastre, elle l'aurait fait. Mais il n'y a pas d'autre moyen. Face aux Orlésiens, elle a appris qu'il fallait soit s'écraser... soit les écraser. Mais un combat dans une rue de Val Royeaux, à deux contre des dizaines, était une cause perdue.

Elle l'observe se calmer, sans répondre. Cela ne sert à rien d'argumenter, pas maintenant. Pas tant qu'elle ne sait pas qui il est, et à quel point elle peut se confier à lui. Elle lui envie un instant sa capacité à poser sa voix et ses émotions de la sorte. Elle note l'absence complète de rancœur dont il fait preuve en lui demandant conseil de manière innocente. Cet elfe est définitivement bien différent d'elle. C'est... Rafraîchissant. Son propre agacement semble couler, remplacé petit à petit par un calme agréable. L'a-t-il contaminée ? Elle lui adresse un début de sourire.

« Enchantée, Radhmaël. Je suis Briala. » Elle tente d'observer s'il réagit à son nom. Même si elle n'est Flèche que depuis peu, son nom est symbole d'espoir depuis bien longtemps. « Pardonne mon agacement, mais m'écraser devant des shems n'est jamais agréable. Si je n'étais pas intervenue, tu aurais sûrement été arrêté, battu, ou pire. Je ne sais pas d'où tu viens, mais ici les humains considèrent les elfes au mieux comme des moins-que-rien, au pire comme des parasites. Pour peu que tu aies des vallaslin, tu peux devenir à leurs yeux aussi dangereux qu'un chien enragé, ou qu'un rat portant la peste. Te faire passer pour fou m'a semblé le meilleur moyen de désamorcer les choses avant qu'elles ne s'enveniment. »

Elle soupire à ses propres mots. Elle a appris l'intégralité de sa vie à s'écraser, pour passer inaperçue, se sortir de toutes les situations, alors qu'elle-même était privilégiée par rapport à d'autres. Une fois n'est pas coutume, la cause pour laquelle elle se bat vient tambouriner dans sa poitrine, animant l'intégralité de son être.

« Tu vas avoir bien du mal à négocier quoi que ce soit au marché. Tu risques de devoir payer très cher, et encore faut-il que les marchands acceptent de te vendre quoi que ce soit... De quel type d'animal as-tu besoin ? Je n'ai vu des aravels que tirés par des hahls, et tu n'en trouveras pas en ville. »

Les mots de Radhmaël lui repassent en tête.

« Sorti du désert, tu dis ? D'où viens-tu ? »

Mar 7 Mai 2019 - 17:33

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Mien'harel


Je réponds naturellement au sourire qui commence à se dessiner sur les lèvres de Briala. Ce nom semble tellement étrange de mon point de vue, mais j’imagine qu’il en est de même pour elle. Après tout, même dans les clans dalatiens, certains de nos noms ne sont plus utilisés. Probablement pour des raisons de sonorités avec la langue des Anderfels, c’est toujours plus facile de commercer avec des gens qui retenaient votre nom, elle s’excusa pour la dureté de son comportement et je hochai la tête pour accepter ses excuses.

La suite de son explication me laisse perplexe tellement de questions se bousculent dans ma tête… l’archiviste m’avait prévenu que les relations entre les elfes et les humains étaient moins bonnes dans le sud, mais elle ne pouvaient pas être aussi mauvaises que le peignait Briala ! Après tout les humains n’étaient pas un peupple possédant un cerveau et une conviction commune, ils étaient des individus avec des avis et des expériences différentes… Et qu’est ce que c’était que cette histoire de chien enragé, me demandai-je en portant distraitement la main à mes tatouages.

- « Il y a … tellement de choses que j’ai du mal à croire dans ce que tu viens de dire… Bon évidemment que les humains ne nous voient pas comme leurs égaux, mais les relations entre nos deux peuples ne peuvent pas être si mauvaises que tu le décris, si ? Qu’est ce que mes vallaslins ont à faire là dedans ? »

La suite m’agaçait un peu, mon argent vaut autant que n’importe quel autre, pourquoi refuserait-on de me vendre quoi que ce soit ? Décidément, soit Briala se moquait elle aussi de lui soit il venait de mettre le pied dans le pays le plus absurde de tout Thedas après Tevinter. Je souris néanmoins quand elle parla de Hahls.

- « Les hahls ne vivent pas bien dans le désert, quelques clans en ont bien quelques uns par tradition, mais ils ne peuvent pas toujours traîner les aravels. Le soleil, la chaleur, le sable, le vent aussi…. s’ils devaient nous transporter sur des milles comme ils le font dans le sud, ils mourraient bien jeunes. Nos aravels sont montés sur des patins, nous nous servons des vents et de nos voiles pour avancer. » Il eut un nouveau sourire à ses questions. « Je viens des Anderfels, je suis passé par la porte du Ponant, je rejoins des clans cousins. Et quand à l’animal que je cherche, je sais bien que je ne trouverai pas de hahls chez les humains mais un cheval ou un âne fera très bien mon affaire….. »

Je commençai à reflechir… il y avait tout un tas de solution si sa présence posait autant problème que Briala le laissait entendre. Je passai sa main sur son menton et sa bouche distraitement. Si personne ne voulait vraiment vendre à un dalatien ici, alors il lui faudrait un complice…. Pas question de mentir non plus, ni de se faire passer pour ce qu’il n’était pas…. Mais il pouvait s’y prendre autrement.

- « Dis moi, est ce que les gens me verraient d’un meilleur œil s’ils pensaient que j’étais un saltimbanque ? »

Je décrochai mon paquetage en en sortit mon handpan. Si je jouais de la musique sur la place du marché alors peut-être aurais-je l’occasion de parler avec des gens plus ouverts d’esprit. La musique avait ce pouvoir de faire le lien entre les gens et si c’était une option alors je pourrai peut-être convaincre quelqu’un d’acheter le cheval pour moi.

- « Si je veux attirer l’attention positivement, et parler avec des humains alors peut-être qu’on s’inquiétera moins de mon excentricité si je suis perçu comme un circassien ? »
Mien'harel [PV : Radhmael] Latest?cb=20150523145513

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