Missives à l'attention de Samson

Cher Raleigh Samson,

Lors des mes recherches sur le Cercle de Kirkwall, j'ai eu vent de votre nom, et bien que je ne sache pas si un jour cette missive vous arrivera, puisque je n'ai aucune idée de votre localisation, je n'ai pu m'empêcher d'essayer malgré tout de vous écrire. J'ai cru comprendre que les choses ne furent pas tendres pour vous à Kirkwall, et j'espère que la vie est plus douce depuis votre départ. J'ai entendu dire que vous étiez un des rares à connaître véritablement les mages de votre Cercle, à les considérer comme des individus respectables. J'espère que ces mots sont justes, car vous seriez alors probablement un de mes seuls espoirs pour un jour retrouver mon frère, qui a été envoyé il y a dix ans, alors qu'il n'était qu'un enfant, dans ce Cercle où vous avez été en poste.

Ce serait idiot de ma part de raconter une fois de plus cette histoire, alors même qu'il n'y a que peu de chances que vous lisiez cette missive. J'espère en avoir dit au moins assez pour que votre curiosité soit attisée, et que vous ayez envie de m'aider, ou en tout cas de me répondre. J'attendrai votre lettre, le cœur empli d'espoir.

Raleigh Samson,
Commandant des Templiers Rouges.

Cher Commandant,

Je me permets humblement de prendre directement contact avec vous, d'homme à homme, plutôt qu'en passant par nos hiérarchies respectives.

Je me nomme Servis et je suis actuellement l'administrateur de la Porte du Ponant pour le compte des venatori. Dans le cadre de ma mission, j'ai été amené à mettre à jour un filon plutôt conséquent de lyrium vicié.
La procédure officielle voudrait que j'en informe sur le champ mes supérieurs, pourtant... Pourtant j'aimerais à la place vous en faire profiter directement.
Si un quelconque marché en ce sens pourrait vous intéresser, venez me rejoindre. Demandez après-moi dans le désert, on saura vous renseigner.


P.S. : que vous choisissiez d'ignorer ou d'honorer cette requête, je vous serais grès de détruire cette présente lettre : il en va de nos intérêts communs.