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Rise of Pygmalion
Il n'aurait pas du voir peur de la réaction de Hawke. Fenris le savait. Mais le mage était tellement extraverti que l'idée d'être entouré par ses énormes bras lui paraissait une mauvaise façon de finir sa vie étouffé. Quand même surprenant de penser cela lorsqu'on le qualifiait de mage, il va s'en dire. Fenris s'était lié étroitement d'amitié avec deux mages alors qu'il avait longtemps échappé à un troisième. Au début, il avait réfléchi à savoir s'il n'était tout à fait sain d'esprit à retourner vers les mêmes gens qui l'avait fait souffrir. Mais personne ne peut vraiment résister au charge de Hawke, même avec la réticence qu'avait mis l'elfe pour se lier d'amitié. Et puis, Anders avant fini par gagner son coeur à force de patience. L'idée qu'il ne soit plus une abomination avait aidé, c'était évident, mais Fenris avait bien avant fini par apprécier le mage soigneur sans s'en apercevoir. Et pour l'instant, même si quelques fois, il était toujours surpris de retrouver dans ses compagnons le plus proches deux mages aux physiques complètement différents, il ne le regrettait pas. Hawke et Anders s'étaient bien gardé de lui fournir une raison.
Les doigts dans ses cheveux couleur neige finirent par calmer l'elfe alors qu'Anders prenait la relève pour expliquer la situation à Hawke. Effectivement, ce n'était pas comme s'ils avaient essayé d'être discrets la nuit dernière. Ils avaient fait comme à leur habitude. Si cela n'avait pas mis la puce à l'oreille de Hawke de les voir aller dormir ensemble alors que dans le bon vieux temps, il aurait fallu les entrer de force dans la même tente, alors c'était bien parce que leur ancien chef n'avait pas l'oeil aussi aiguisé pour ce genre de chose que le nain romancier qui les avaient suivi jusque là. Enfin, l'important, c'était que Hawke le sache à présent. Le voir si heureux pour eux deux remplit la poitrine de Fenris d'un sentiment chaleureux qu'il ne compris pas trop. En fait, il n'eut pas vraiment temps de l'analyser d'avantage qu'un bruit métallique se fit entendre tout près d'eux. Déjà, son mage lui avait lâché les cheveux pour mieux investiguer. Fenris suivi bien assez vite, en jetant un oeil sur sérieux à Hawke pour s'assurer qu'il suivait, son épée déjà en main.
Le bouclier était plutôt de belle facture si ce n'était pas qu'il était tombé de nulle part. Anders n'avait touché à rien, c'était déjà cela. Hawke, en revanche, il y avait plus de chance qu'il se foute bien que l'étrangeté de la situation et qu'il se rue sans préparation sur le bouclier. Bien sûr que cela pourrait lui donner un bon petit montant vendu à la bonne personne, mais ce n'était pas nécessairement le moment de penser à cela. Quelque chose se tramait, leur expédition ne pouvait pas être aussi facile que ça. Lorsque l'elfe releva les yeux, il remarqua le corps du soldat balançait mollement sur sa corde, avec le vent qui s'était levé, annonçant une pluie que le guerrier aurait évité. Entre s'approprier le bouclier du soldat ou continuer la route qui avait semblé tout d'un coup apparaitre devant eux, il ne savait ce qui était le moins pire. Anders semblait lui aussi hésiter, mais Hawke s'en foutait éperdument. Il semblait plus concerné par la réaction de Varric, ce qui fit apparaître un semblait de sourire sur les lèvres de l'elfe. On ne pouvait pas changer Hawke du jour au lendemain, non ?
- Vexé comme quelqu'un qui a cherché notre compagnon pendant des mois alors que tu l'avais déjà trouvé, Hawke. Je comprend que tu ne m'en ait pas parler, mais Varric ? Probablement que cela a été sa façon de te faire attendre un peu, à tout tour.
Tous ses mois que le nain et l'elfe avaient perdu à retrouver Anders n'avait pas été que du gâchis, mais quand même, si Hawke l'avait au moins dit à Varric... Peut-être que le nain d'aurait pas fait la charmante rencontre de la chercheuse de vérité...
- Ce n'est pas normal que le corps soit si frais... Il n'y a pas âme qui vive à des kilomètres... Aucun signe de combat... Nous devrions continuer.
Fenris regarda les deux mages et s'éloigna un peu pour regarder la route. Rien ne semblait problématique pour l'instant, mais il n'était pas un voleur. Il ne voyait pas tout les pièges... Peut-être même que continuer dans les marais n'était pas une mauvaise idée non plus.
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Il était vrai que Varric avait été très affecté par le fait que Hawke me retrouve et ne pipe mot. Encore pire, il avait trouvé une solution pour me déposséder et il n’avait rien dit à personne. Évidemment, à l’époque cela m’avait plutôt arrangé, je ne tenais pas particulièrement à ce qu’on me dépossède, je ne suis toujours pas certain que je suis en paix avec ce qui s’est passé… Mais je comprends que Varric ait été en colère après avoir mis tant d’efforts et de ressources à trouver la solution et à me mettre la main dessus.
Ce n’était pas comme si je souhaitais revenir en arrière, ma vie avait pris un tournant agréable malgré la culpabilité. Fenris et moi étions essentiellement sur les routes mais nous étions… Fenris et moi. Le fait d’avoir quelqu’un dans ma vie avait toujours été quelque chose que souhaitais profondément. Le fait d’être interdit d’être en couple dans les cercles avait toujours été source de souffrance et la perte de Karl…. Bref… La seule présence de Fenris à mes côtés suffisait pour se résigner à ma nouvelle condition et à faire ce qu’il fallait pour aller mieux.
- « … Je suis étonné qu’il ait pas été plus en colère contre moi d’avoir toujours su qu’il y avait une solution pour me séparer de Justice… »
Après m’être approché du bord de l’eau pour examiner le bouclier, et avoir vaguement regardé le cadavre, jje pris conscience que le sang qui s’échappait du guerrier était encore frais. Je longeai le bord de l’eau, Pounce ronronnant dans mon sac de voyage, bâton à la main et je m’approchai de l’arbre qui ombrageait la dépouille. La première chose à faire était de vérifier si cette personne était encore en vie, malgré le peu d’espoir que cela inspirait. Je pris le corps sous les bras et le traînai sur la surface plus dense de la berge pour entreprendre un examen médical.
Ce n’était pas comme si je souhaitais revenir en arrière, ma vie avait pris un tournant agréable malgré la culpabilité. Fenris et moi étions essentiellement sur les routes mais nous étions… Fenris et moi. Le fait d’avoir quelqu’un dans ma vie avait toujours été quelque chose que souhaitais profondément. Le fait d’être interdit d’être en couple dans les cercles avait toujours été source de souffrance et la perte de Karl…. Bref… La seule présence de Fenris à mes côtés suffisait pour se résigner à ma nouvelle condition et à faire ce qu’il fallait pour aller mieux.
- « … Je suis étonné qu’il ait pas été plus en colère contre moi d’avoir toujours su qu’il y avait une solution pour me séparer de Justice… »
Après m’être approché du bord de l’eau pour examiner le bouclier, et avoir vaguement regardé le cadavre, jje pris conscience que le sang qui s’échappait du guerrier était encore frais. Je longeai le bord de l’eau, Pounce ronronnant dans mon sac de voyage, bâton à la main et je m’approchai de l’arbre qui ombrageait la dépouille. La première chose à faire était de vérifier si cette personne était encore en vie, malgré le peu d’espoir que cela inspirait. Je pris le corps sous les bras et le traînai sur la surface plus dense de la berge pour entreprendre un examen médical.
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L'Intendant
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Le corps traîné jusqu'à la berge est celui d'une jeune femme au visage pale et tatoué d'arabesques typiques de Korcari, dont les courts cheveux châtains dégoulinent abondamment dans les bras d'Anders. Inconsciente, elle est lestée par une armure de cuir bouilli soigneusement entretenue, probablement la raison pour laquelle elle a sombré comme un poids mort dans cette partie peu profonde des marais. Alors qu'ils approchent, les trois aventuriers peuvent remarquer une longue lance non loin, trace rémanente de la chute qui a précipité la malheureuse avec son bouclier.
Sur ses traits tirés demeure encore une expression tendue, à mi chemin entre la colère et la crispation... pourtant c'est de son flanc droit que s'échappe une épaisse traînée de rouge, où est logée une flèche brisée. Vraisemblablement avait-elle tenté d'arrêter l'hémorragie avec les moyens du bord, avant de finalement perdre connaissance. Un autre éclair zèbre le ciel, illuminant la scène de sa pâle lumière bleutée, éclairant au passage les formes fantomatiques du corbeau qui sautilla une fois sur son perchoir, puis une deuxième, penchant sa tête dans un croassement insistant visant à attirer l'attention.
Pourtant dans la même éclaircie d'autres silhouettes se découpèrent d'entre les ombres pâles des eaux stagnantes. Au moins quatre cadavres grisâtres -bien décomposés eux- se redressèrent dans un sinistre claquement, avant que ne siffle le premier projectile. Apparemment leur funeste détermination les poussait à terminer ce qu'ils avaient commencé...
Vous pouvez à présent commencer à poster. L'ordre établi lors du premier tour sera conservé pour la suite. Essayez de privilégier les missions sur les autres rps en cours. Pour toute question, veuillez contacter Siha. Bon jeu ! <3
Sur ses traits tirés demeure encore une expression tendue, à mi chemin entre la colère et la crispation... pourtant c'est de son flanc droit que s'échappe une épaisse traînée de rouge, où est logée une flèche brisée. Vraisemblablement avait-elle tenté d'arrêter l'hémorragie avec les moyens du bord, avant de finalement perdre connaissance. Un autre éclair zèbre le ciel, illuminant la scène de sa pâle lumière bleutée, éclairant au passage les formes fantomatiques du corbeau qui sautilla une fois sur son perchoir, puis une deuxième, penchant sa tête dans un croassement insistant visant à attirer l'attention.
Pourtant dans la même éclaircie d'autres silhouettes se découpèrent d'entre les ombres pâles des eaux stagnantes. Au moins quatre cadavres grisâtres -bien décomposés eux- se redressèrent dans un sinistre claquement, avant que ne siffle le premier projectile. Apparemment leur funeste détermination les poussait à terminer ce qu'ils avaient commencé...
Vous pouvez à présent commencer à poster. L'ordre établi lors du premier tour sera conservé pour la suite. Essayez de privilégier les missions sur les autres rps en cours. Pour toute question, veuillez contacter Siha. Bon jeu ! <3
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Il ne me fallut pas longtemps pour réaliser que la jeune femme que je venais de tirer de l’eau était encore en vie. C’était probablement une chasind ou un peuple semblable car son équipement me paraissait local, pour ce que je pouvais en juger. La flèche logée dans sa chair avait provoqué une hémorragie inquiétante mais avec des soins immédiats, il n’était pas encore trop tard.
- « Elle est en vie !! »
Je sortis ma gourde en posant la jeune femme à terre puis dégageai la plaie du mieux que je pouvais. Je nettoyai la zone rapidement, pris la flèche et l’enlevai d’un coup sec. Après avoir retiré le projectile et vérifié que ma patiente était toujours plus ou moins inconsciente, je pressai mes mains sur la blessure et laissai la magie de soin faire son travail.
- " Merveilleux des morts vivants » grognais-je avec un soupir désabusé. "Occupez vous d'eux, je vais essayer de la ramener."
La flèche avait fait autant de dégat en entrant qu’en ressortant, mais rien d’irréparable. Il allait me falloir une grande quantité de manaa cependant, reconstruire les tissus internes pouvait se révéler compliqué et je priai le Créateur pour avoir le temps de refaire mes réserves. J’avais toujours du lyrium sur moi, mais plus autant qu’avant. Les réserves de l’Académie n’étaient pas illimitées et en priorité distribué entre les murs de l’école.
Je laissai mes compagnons s'occuper de combattre les squelettes, cadavres, zombies... peu importait. A deux ils ne dervaient en faire qu'une bouchée... Je passai sur le fait que j'étais toujours sur le bord de la berge au "sec" (ou semi humide... parce que bon cela restait un marécage) et que ce n'était pas forcément l'endroit plus plus sécurisé pour rester planter comme un radis à soigner une mourrante.
- « Elle est en vie !! »
Je sortis ma gourde en posant la jeune femme à terre puis dégageai la plaie du mieux que je pouvais. Je nettoyai la zone rapidement, pris la flèche et l’enlevai d’un coup sec. Après avoir retiré le projectile et vérifié que ma patiente était toujours plus ou moins inconsciente, je pressai mes mains sur la blessure et laissai la magie de soin faire son travail.
- " Merveilleux des morts vivants » grognais-je avec un soupir désabusé. "Occupez vous d'eux, je vais essayer de la ramener."
La flèche avait fait autant de dégat en entrant qu’en ressortant, mais rien d’irréparable. Il allait me falloir une grande quantité de manaa cependant, reconstruire les tissus internes pouvait se révéler compliqué et je priai le Créateur pour avoir le temps de refaire mes réserves. J’avais toujours du lyrium sur moi, mais plus autant qu’avant. Les réserves de l’Académie n’étaient pas illimitées et en priorité distribué entre les murs de l’école.
Je laissai mes compagnons s'occuper de combattre les squelettes, cadavres, zombies... peu importait. A deux ils ne dervaient en faire qu'une bouchée... Je passai sur le fait que j'étais toujours sur le bord de la berge au "sec" (ou semi humide... parce que bon cela restait un marécage) et que ce n'était pas forcément l'endroit plus plus sécurisé pour rester planter comme un radis à soigner une mourrante.
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Quand Fenris répondit à sa question, il grimaça, ouais il aurait du s’en douter, il devrait certainement éclaircir les circonstances de cet ‘oubli’ plus tard avec son ami. Nul doute que tout ce qu’il pourrait lui dire sonnerait comme des excuses pour ce manquement, même s’il ne pensait pas être entièrement responsable de la situation. Voir Anders dans son état autodestructeur l’avait affecté, comme faire un deuil prématuré. Peut-être n’était-il pas parvenu à faire face à ce nouvel échec, celui de ne pas avoir réussi à l’amener auprès des Alvars… Alors si le faire attendre était la façon de Varric de lui exprimer son mécontentement… Et bien soit ! Même s’il se doutait qu’il continuerait d’en entendre parler pendant longtemps !
-”Pas âme qui vive, ce n’est pas très sympa pour le corbeau Fenris !”
Comme pour lui donner raison, l’oiseau se mit à croasser et à sautiller sur place, en dehors de son attitude désinvolte, Hawke se demanda si le corbeau n’avait pas un lien familier avec la nouvelle patiente d’Anders.
-”Tu vois il est d’accord avec moi !”
Il s’approcha d’Anders tout en faisant attention à ne pas entrer dans la zone bleue, c’est à dire l’espace nécessaire au soigneur pour accomplir son office sans être gêné. C’était dangereux un guérisseur dérangé en pleine action. Sans mauvais jeu de mots bien entendu.
-”Après toutes nos aventures tu trouves notre découverte étrange ? Au moins elle, il ne lui manque pas de pantalon… Et elle est vivante. Plus ou moins.”
La première bonne nouvelle aurait dû être au sujet du statut vital de la blessée, elle vint en deuxième place lorsque Hawke discerna les silhouettes décharnées dans l’eau. Dans geste exécuté des milliers de fois auparavant, son bâton rejoignit sa main avec une fluidité contrastant avec ses habitudes un peu plus rudes. Disons que la plupart des gens s'attendaient plutôt à le voir s’en servir comme d’une massue plutôt que comme d’un émetteur sensible. Et ceux qui s’attendaient à se faire assommer, esquivaient en conséquence sans prendre garde à la lame fichée à sa base. Cela étant, pour des cadavres ambulants, cela ne ferait aucune différence.
Un sort feu jaillit de son bâton avant même que son cerveau eut le temps lui en murmurer l’idée. Balancer des boules de feu en guise de présentation mettait toujours les formes dans ces moments là ! Bien évidemment il avait attendu qu’Anders sorte de l’eau… Bien évidemment.
-”Hé Fenris ! Je me suis toujours demandé si activer tes tatouages te permettait de marcher sur l’eau ?? Parce que même Andraste ne l’a pas tentée celle-là ! Enfin je n’y étais pas donc.”
Il se tenait à une distance raisonnable du mage blond, sans avoir besoin de se tremper, Il constata que son était toujours un maître dans l’art de guérir en toute situation périlleuse, et semblait plus indisposé par les squelettes qu’autre chose. Cela fit rire Hawke, bien dans son élément, il lança un carcan compresseur sur le quatrième ennemi, en attendant de finir les autres. Il guettait du coin de l’oeil toute autre apparition d’adversaire comme s’il espérait que d’autres viendraient à leur rencontre. C’est à dire qu’après toute cette marche, un peu d’action et du progrès dans leurs recherches. Peut-être que la jeune femme pourrait leur expliquer ce qui lui était arrivé… Parce que personnellement lui ne parlait pas le corbeau et lui seul semblait connaître le fin mot de l’histoire.
-”Pas âme qui vive, ce n’est pas très sympa pour le corbeau Fenris !”
Comme pour lui donner raison, l’oiseau se mit à croasser et à sautiller sur place, en dehors de son attitude désinvolte, Hawke se demanda si le corbeau n’avait pas un lien familier avec la nouvelle patiente d’Anders.
-”Tu vois il est d’accord avec moi !”
Il s’approcha d’Anders tout en faisant attention à ne pas entrer dans la zone bleue, c’est à dire l’espace nécessaire au soigneur pour accomplir son office sans être gêné. C’était dangereux un guérisseur dérangé en pleine action. Sans mauvais jeu de mots bien entendu.
-”Après toutes nos aventures tu trouves notre découverte étrange ? Au moins elle, il ne lui manque pas de pantalon… Et elle est vivante. Plus ou moins.”
La première bonne nouvelle aurait dû être au sujet du statut vital de la blessée, elle vint en deuxième place lorsque Hawke discerna les silhouettes décharnées dans l’eau. Dans geste exécuté des milliers de fois auparavant, son bâton rejoignit sa main avec une fluidité contrastant avec ses habitudes un peu plus rudes. Disons que la plupart des gens s'attendaient plutôt à le voir s’en servir comme d’une massue plutôt que comme d’un émetteur sensible. Et ceux qui s’attendaient à se faire assommer, esquivaient en conséquence sans prendre garde à la lame fichée à sa base. Cela étant, pour des cadavres ambulants, cela ne ferait aucune différence.
Un sort feu jaillit de son bâton avant même que son cerveau eut le temps lui en murmurer l’idée. Balancer des boules de feu en guise de présentation mettait toujours les formes dans ces moments là ! Bien évidemment il avait attendu qu’Anders sorte de l’eau… Bien évidemment.
-”Hé Fenris ! Je me suis toujours demandé si activer tes tatouages te permettait de marcher sur l’eau ?? Parce que même Andraste ne l’a pas tentée celle-là ! Enfin je n’y étais pas donc.”
Il se tenait à une distance raisonnable du mage blond, sans avoir besoin de se tremper, Il constata que son était toujours un maître dans l’art de guérir en toute situation périlleuse, et semblait plus indisposé par les squelettes qu’autre chose. Cela fit rire Hawke, bien dans son élément, il lança un carcan compresseur sur le quatrième ennemi, en attendant de finir les autres. Il guettait du coin de l’oeil toute autre apparition d’adversaire comme s’il espérait que d’autres viendraient à leur rencontre. C’est à dire qu’après toute cette marche, un peu d’action et du progrès dans leurs recherches. Peut-être que la jeune femme pourrait leur expliquer ce qui lui était arrivé… Parce que personnellement lui ne parlait pas le corbeau et lui seul semblait connaître le fin mot de l’histoire.
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Mais pourquoi le Créateur avait pensé que c'était une bonne idée de lui fournir des mages comme ceux-là ?
C'était certain qu'entre Anders qui voulait sauver le monde et Hawke qui ne voyait d'une raison de plus pour fourrer son nez dans quelque chose de dangereux, personne n'aurait écouté l'idée plutôt simple de Fenris. L'elfe devait commencer à le savoir, depuis le temps, autant, il avait oublié que de faire éviter à Anders seulement des ennuis était beaucoup plus facile que de le gérer avec Hawke dans leur petit trio. Voyant que convaincre les deux mages de le suivre était peine perdu, l'elfe soupira lourdement en levant les yeux au ciel et tourna les talons pour aller rejoindre ses deux compagnons sous l'oeil étrange du corbeau qui surveillait le cadavre.
En fait, plutôt le corps inanimé d'une femme soldat, maintenant que le guérisseur la retournait pour bien la soigner. La magie si familière d'Anders frôla sa peau comme une caresse. Bien qu'il aurait aimé profiter de cette magie plus longtemps, il retourna son regard vers l'horizon, espérant voir arriver l'ennemi, si ennemi il y avait. Hawke était à quelques pas de lui, regardant à la fois le travail de Anders et son compagnon aux cheveux blancs. À son commentaire sur les drôles de choses qu'ils avaient trouvés en mission durant leurs années ensemble, un sourire en coin apparu sur les lèvres de Fenris.
- Je crois que tu nous a trouvé plus d'étranges découvertes que d'or, Hawke. Des engeances, des araignées, des démons, des templiers corrompus... Mais pas souvent de l'or. Ton sens des ennuis est meilleur que ton instinct pour les bonnes affaires...
Justement, en parlant d'ennuis qu'il aurait pu éviter si les deux mages l'avaient écoutés... Quatre corps décharnées avançaient maintenant devant eux. Jetant un coup d'œil à Anders pour s'assurer qu'il pouvait le garder à distance sécuritaire de leurs nouveaux amis, l'elfe activa ses marques et courra tête baissées vers les assaillants. La magie de Hawke lui piqua la peau, effaçant malheureusement la sensation qu'avait laissé celle d'Anders quelques secondes avant. La sensation de sa magie représentait bien le champion de Kirkwall, toutefois. Bien que légèrement désagréable, elle n'avait jamais fait de mal à Fenris, il n'avait jamais eu l'impression qu'elle voulait le blesser, contrairement à la magie de Danarius. Sa première expérience avec une magie qui n'était pas de sang. Ça n'avait pas permis à Fenris de complètement effacer sa colère et sa haine des mages, mais considérant qu'il était maintenant l'amant de l'un et l'ami de l'autre, c'était quand même un sacré pas pour le tevintide.
Il se débarrassa promptement des deux autres cadavres ambulants sans problème. Sa lourde épée les scindait en deux dans un craquement étrange, mais efficace. Il était couvert de boues à sautiller et courir lourdement dans le marais, lui donnant une allure étrange, entre les marques qui illuminaient sa peau et le brun opaque de la boue un peu partout, mais particulièrement dans ses cheveux. À peine essoufflé, l'elfe se retourna vers Hawke, qui avait pu se sauver de la boue en lançant ses attaques de loin, sans bouger d'un pouce. À sa pique sur ses tatouages, Fenris grogna, essayant sans grand résultat à ne pas avoir de la boue dans la bouche. Il retourna son regard vers où les ennemis étaient apparus, la lame de son épée toujours en mains. Cela avait été trop facile pour les combattants qu'ils étaient.
- Comment se porte le soldat, Anders ?
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