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Lun 30 Sep 2019 - 20:35

Anonymous
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The Green Book : The Elven travelers' guide.



Assit sur une solide branche d'un arbre maigrelet de bord de route, Lathbora observa le ciel avec attention. Le soleil, droit devant lui, n'en finissait plus de décliner, étirant les ombres, aveuglant les oiseaux et les curieux. Il soupira et passa le dos de sa main contre son front couvert de la poussière des grands chemins. Il soupira encore, mais d'aise cette fois-ci tout en baissant finalement ses yeux sur la branche elle-même. Il passa avec délice la paume de sa main contre l'écorce lisse, rassuré par son contact familier. Grimper ainsi lui permettait de recharger ses batteries, qu'un voyage par les routes shemlens finissait indéniablement par user. Les heures passées sur cette route auraient pu lui sembler des jours. Du moins, elles auraient dû, si Lathbora s'était trouvé dans son état normal. Mais aux yeux du dalatien, plus rien ne faisait sens.

Il avait quitté la ville de Montsimmard plusieurs heures plus tôt, sur les tallons de Zevran, l'assassin. Il en avait franchi les remparts dans un état cotonneux, comme assommé, et ne conservait que très peu de souvenirs de cet exploit. Il ne s'était pas depuis réencré dans la réalité. Une seule chose l'obsédait, au point de lui faire complètement perdre tous ses repères : l'avènement irrémédiable de la fin de sa quête impossible.
Enfin ! Enfin il allait les rencontrer ! *Ceux qui se battent pour libérer les elfes !* Il le répéta, encore et encore, jusqu'à en avoir le tournis. *Lanaya, oh pardon d'avoir ne serait-ce que douté de toi ! Tu avais raison : ils existent ! Alors l'image de cette rivale de toujours s'imposa un instant à lui. Cette elfe des cités, qui lui avait ravi son seul mentor en devenant son apprentie. Celle qui, en devenant l'archiviste de son clan, c'était pressé de l'en éloigner. Tout n'avait pas été que mensonges finalement, et le feu glacé qui brûlait dans la poitrine de Lathbora s'en trouva un moment étouffé, laissant à sa place un grand vide. Suivant ses premiers pas sur la route, immédiatement après avoir franchi les fortifications de la ville de Montsimmard, il s'était écroulé, incapable de respirer maintenant que ce feu avait disparu. Ce feu, c'était sa colère. Et l'espoir qu'il ressentait depuis le déroutait. L'écrasait.

Alors que, les deux genoux dans la poussière, il avait croisé les bras sur sa poitrine, un marchand s'était précipité :
Tout va bien monsieur ?
En se penchant l'homme, habillé richement et dont le visage était dissimulé par un masque grotesque, remarqua qu'il venait d'adresser la parole à un elfe particulièrement crasseux, à la peau couverte du tatouage rituel des sauvages des bois. Il c'était alors reculé dans un sursaut d'horreur, et sa réaction servit d'électrochoc au dalatien. D'un seul coup il retrouva son souffle, ainsi que sa raison de vivre. Cela devait cesser. Les shemlens devaient apprendre leur leçon, une bonne fois pour toutes. Il avait dès lors trottiné pour rejoindre Zevran, et n'avait plus faibli depuis.

Perché dans son arbre, Lathbora cessa de caresser sa branche et baissa distraitement les yeux en direction de Zevran, occupé au sol, juste sous lui. Combien de fois l'avait-il déjà observé à la dérobée, depuis qu'ils s'étaient rencontrés ? Il n'aurait su le dire. Pourtant, il ne parvenait pas à s'en empêcher. Cet elfe, assez petit comme lui, blond comme lui est doté de deux yeux aux iris jaunes d'or, comme lui... Un assassin aussi qui plus est ! Comment avait-il fait pour réussir là où lui avait jusque-là échoué ? D'une certaine manière, le dalatien avait bien conscience d'admirer Zevran... Et de le détester tout autant de toutes les fibres de son corps. Sa propre hésitation avait le don de l'irriter, de rendre cette collaboration difficile. Au moins, lorsqu'il avait voyagé en compagnie de la barde Argonia, les choses avaient été plus simples. Entre eux, tout se passait pour le mieux. Le dalatien en était même venu à oublier son origine citadine. Seul le voyage en lui-même l'avait passablement agacé. Un agacement que sa compagne était capable de rompre d'une seule chanson enjouée. Aux yeux de Lathbora, Argonia était proche de la perfection. Et ce n'était pas le cas de Zevran. Pourtant, il allait devoir se montrer patient. Il allait devoir se faire aimer de l'assassin, du moins jusqu'à ce qu'il l'ait conduit auprès d'eux.

Tout en méditant sur ses pensées conflictuelles, il extirpa une viande faisandée d'entre les différentes couches de sa tenue. Après en avoir retiré négligemment une petite partie verte et duveteuse, il se mit à mastiquer avec application, tirant d'un grand coup pour briser un nerf récalcitrant. La viande, autrefois un rat attrapé dans une cave anonyme, brûla sa gorge à son passage. Mais cela ne l'arrêta pas. Il baissa une nouvelle fois les yeux vers Zevran, et dans un nouveau soupire, il lâcha sa pitance, qui atterrit avec précision sur l'épaule de l'elfe assassin dans un bruit humide peu ragoûtant.
Tu en veux ?
Demanda distraitement Lathbora tout en se léchant les doigts.

Lun 7 Oct 2019 - 11:21

Anonymous
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The Green Book : The Elven travelers' guide.



AC’était un miracle qu’ils soient sorti de la ville de Montsimmard sans faire de vagues… ou presque ? Zevran ne s’était jamais considéré comme quelqu’un de particulièrement discret - en dehors de ses contrats évidemment - il se connaissait suffisamment pour savoir qu’il était exubérant, bruyant, envahissant…  mais le dalatien qu’il traînait derrière lui était insupportablement en manque d’éducation.

Quelqu’un de moins ouvert sur le monde que l’Antivan aurait probablement pensé que son inadéquation sociale, son hygiène douteuse et son inexpérience en ville sur le compte de ses origines mais l’Assassin avait suffisamment fréquenté de Dalatiens pour savoir que ce n’était pas la culture qui péchait. Aucun des membres des clans Sabrae, Bellanaris, Alerion, ou Tillahnnen qu’il avait pu rencontrer ne lésinaient sur l’hygiène ou sur la sociabilité. A Antiva les choses étaient un peu différentes car en tant que Corbeau il n’était pas le bienvenue dans les clans et il était rejeté pour le danger qu’il représentait, mais pour ce qu’il en avait vu, les coutumes étaient semblables.

Le soleil se couchait sur une journée pauvre en discussion – Lathbora ne parlait pas et Zevran réfléchissait à des soucis plus pressants que lui – lorsque le nomade décida de sortir ce qui devait être un rat…. Ou une musaraigne peut-être ?…. morte et un peu moisie de ses vêtements et commença à la manger en marchant… Santa bontà divina… C’était ça cette odeur de pourri qui les suivait partout? Pire encore, mésinterprétatant surement son regard, Lathbora lui envoya le rat sur l'épaule... Avec un sursaut de dégout, Zevran prit la chose par la queue et la rendit à l'autre elfe avec ..... ce qu'il pouvait de courtoisie.

- “Non merci…. J’ai mes propres rations...”

Il fallait faire quelque chose contre cette créature sauvage qu’était Lathbora. Il ne pouvait pas le présenter comme ça à Siha de toute façon. “Hey Diletto, regarde je t’amène un animal de compagnie. Il sent comme un mabari, il mange comme un mabari mais ce n’est pas un mabari… TADAM… regarde c’est  un elfe!!” Non décidément il fallait agir. Avant que la nuit tombe totalement Zevran trouva un bosquet traversé par une rivière et y monta le camps. Une fois le feu allumé, la tente montée, le couchage installé, il sortit du savon de son sac.

- “Bon, les Dalatiens sont à plus d’une semaine de marche, si on ne fait pas queque chose maintenant ils vont croire à l’odeur que tu pourris de l’intérieur donc. Ca, ça s’appelle du savon. Quand tu le mouilles et que tu le frottes, ça mousse. Quand tu te frotte avec la mousse ça enlève la crasse. Tu vas enlever tes vetements, les frotter avec le savon et ensuite tu vas aller prendre un bain dans la rivière………… et me faire le plaisir de mettre les animaux morts que tu traines avec ti dans un sac à part et non dans tes vêtements….”

Il se fichait pas mal du fait que Lathbora n’avait peut-être pas envie de se baigner.

- “Crois moi, si tu arrives dans cet état il y a de grandes chances qu’ils ne veuillent même pas te parler, tu as l’air d’un mabari qui vient de se rouler dans la boue, et l’odeur va finir par attirer des prédateurs. Aller à l’eau.”

Et pour montrer l’exemple il décida de se deshabiller aussi, laissant ses habits pendus à une branche d’arbre, il avait suffisamment de changes pour tenir jusqu’aux Tombes, il ferait sa propre lessive au clan.

Lun 7 Oct 2019 - 13:16

Anonymous
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The Green Book : The Elven travelers' guide.



Zevran déclina son offre, et lui rendit son offrande en la tenant par la queue. Lathbora se précipita en avant, les paumes tendues vers le ciel prêtes à accueillir l'intérieur du demi-rat, qui ne manquerait pas de couler si on le maintenait trop longtemps dans cette position-là. En entendant parler de rations, Lathbora jeta distraitement la carcasse de rat dans le fourré le plus proche, en faisant s'envoler deux petits passereaux craintifs. Il était prêt à changer de régime alimentaire, d'autant plus qu'il fallait bien admettre le peu de finesse de la viande faisandée de rongeur. Pourtant, au lieu de lui proposer en retour l'une de ces fameuses rations promise, Zevran poussa plus en avant leur exploration, les écartant du chemin. Ils arrivèrent à une petite clairière traversée par une rivière paresseuse. Le dalatien l'observa, la longea même sur quelques mètres. Il repéra quelques petits poissons, des algues juteuses ainsi qu'une ou deux grenouilles. Puis il s'en revint vers Zevran, alors que ce dernier finissait d'installer son campement. Lathbora n'avait lui bien sûr aucun matériel d'aucune sorte. Rien à part son manteau volé et la corde avec laquelle il se suspendait aux arbres, la nuit tombée.

Alors que le feu allumé par Zevran prenait lentement de l'ampleur, ce dernier s'adressa au dalatien, tenant dans ses mains un petit savon carré tout juste sortit de son paquetage. Incrédule, Lathbora l'écouta débiter avec confiance toutes ces instructions. Mouiller, frotter, rincer. Bien sûr, il savait tout ça. Il savait ce qu'était un savon. Une vague de colère sourde supplanta sa consternation. *Mais pour qui il me prend lui ?* Pourris de l'intérieur. Peut-être l'était-il devenu finalement. A chaque fois qu'il rencontrait un elfe, il tentait du mieux qu'il pouvait de bien se comporter. Il choisissait avec soin ces mots, et avec encore plus de soins les moments de se taire. Il se montrait courtois, à l'écoute même. Mais ce n'était jamais suffisant. Oui, les habitudes qu'il avait prises pendant son exil restaient fortement ancrées en lui. Elles agissaient comme un bouclier, le protégeant de ce monde froid qu'était la société. Mais d'être sans arrêt traité en sauvage finissait par l’agacer. Un simple coup de lame lui permettrait de régler cette situation gênante. Cette pensée le rassura, et il se clama.

Après tout, certaines paroles de Zevran faisaient sens. Oui, il avait bien souvent été rejeté en raison de son apparence. Il comptait même prendre de lui-même l'initiative de prendre un bain. Mais plus tard. S'il le faisait maintenant, il allait devoir réitérer l'opération avant d'arriver jusqu'à sa destination. C'était une perte de temps. Pourtant il avait bien conscience que s'il n'accédait pas à la demande de Zevran, il risquait d'en entendre parler toute la nuit. Et le dalatien n'aspirait à rien d'autre qu'à un peu de silence et de tranquillité. Il acquiesça alors de la tête. Un mouvement parfaitement sans conséquence puisque Zevran avait commencé à se déshabiller. Penché, il ne risquait pas d'avoir vu quoique se soit. Alors, prenant une nouvelle fois sur lui, Lathbora déclara :
Ma nuvenin. Je ferais ce que tu me demande.
Il attendit que Zevran lui tourne le dos pour aller creuser un petit puis dans un coin plus reculé de la clairière. Là il dénoua un petit foulard qu'il avait attaché à sa cheville et le disposa au sol, lisse et étiré. Il se mit alors à le remplir de toutes les merveilles qu'il avait accumulées sur son chemin, les sortants petit à petit des plis de ses vêtements. Il y avait des pièces, des fragments de bijoux comme des boucles d'oreilles esseulées ou des pendentifs sans colliers, les fleurs séchés offertes par Argonia ainsi qu'une myriade de cailloux aux couleurs chatoyantes. Il extirpa avec plus de difficulté un presse-papier et une lame supplémentaire. Il jeta au loin les restes de fruits, ou de viandes, que ses doigts rencontrèrent. Alors il referma avec soin son petit balluchon et le plaça dans le trou. Il se hâta ensuite de le recouvrir de terre. Toute l'opération ne lui avait pas pris plus d'une minute. Sur la terre meuble, il défit les pièces de son armure qui ne supportaient pas l'eau : le cuir et la précieuse écorce de fer. Ainsi partiellement dénudé, il se dirigea vers la rivière.

Comme il n'avait pas de quoi se changer, il devait également laver ses vêtements en plus de sa propre peau. Alors, en terme d'ultime provocation à l'égard de Zevran, il se roula dans la boue de la rive, avant de se laisser tomber à l'eau. Là il nagea quelques instants à la surface, avant de couler.

Mar 5 Nov 2019 - 23:05

Anonymous
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The Green Book : The Elven travelers' guide.



AÀ sa grande surprise Lathbora coopéra sans trop de problème. Il prit le savon et s’en alla. Zevran en était soulagé, il n’avait pas particulièrement envie de se battre avec l’autre elfe. Il souhaitait si possible qu’ils arrivent tous deux en vie et en un seul morceau au clan Bellanaris. D’ordinaire, l’Antivan n’était pas du genre à s’emporter si vite, mais d’ordinaire même le plus amateur des assassins n’avait pas un comportement aussi irrationnel que son nouveau compagnon. Il finit de se deshabiller, détacha ses cheveux dont il défit les tresses avant d’entrer dans l’eau.

Il avait vu Lathbora gratter la terre puis se rouler dedans un peu plus loin, il décida de ne pas commenter et de le laisser à ses …. ablutions. Laissant son sac sur le bord de la rive. Il prit dans son sac quelques pots d’onguent qu’il ouvrit et entreprit de frictionner divers blessures avec. Il allait commencer à laver ses cheveux lorsque le dalatien disparut sous l’eau…. Bah…. s’il se noyait tout seul comme un grand il n’aurait pas à faire le voyage avec lui… Il commença à décrasser ses cheveux dont les pointes chatouillaient à présent son dos sous les omoplates. Il allait falloir qu’il pense à les couper un jour.

Ne voyant pas Lathbora reparaître, il soupira et s’avança vers le dernier endroit où il avait aperçut l’elfe et chercha vaguement autour de lui pour voir s’il s’était noyé dans le coin ou si le savon l’avait dissout complètement au toucher.

- « C’est très amusant ce petit jeu mais si tu veux battre le record d’apnée de la mort, tu es mal barré…. Elle gagne toujours. »

Mer 6 Nov 2019 - 14:03

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Le calme des eaux était reposant. Il se laissa entraîner vers le fond, par son propre poids, avant d'ouvrir finalement les yeux. La vase soulevée par son passage troublait légèrement l'eau précédemment limpide et formait comme un nuage de poisse tout autour des algues longues qui étaient ballottées par le courant. Les yeux ouverts, Lathbora observa avec calme les rayons lumineux tracer comme des raies de soleil au travers de cet environnement aquatique. Il goûta la torpeur du fond marin, le calme de cette nature engloutie, et sentait le nœud dans sa poitrine s'apaiser quelque peu. L'eau éteint toutes les flammes, même celles de la colère. Une bulle s'échappa de sa narine. Il sentit flotter sa tunique loin de son buste. En fermant les yeux, Lathbora sentit l'air comprimer ses poumons. Il remonta.

En voyant Zevran tourné vers lui, Lathbora lui sourit. Il avait l'impression qu'il avait essayé de lui parler, mais puisqu'il n'avait rien entendu sous la surface des eaux, il ne put lui répondre autrement. Il s'éloigna un peu en quelques mouvements de brasse, et se mit à frotter ses vêtements. Il ôta sa tunique et la frotta avec plus de vigueur, avant de la laisser dériver un peu, comme une méduse de tissu. Il passa les doigts dans ses cheveux, délogeant des brindilles et d'autres marques de sa vie à la dure. Puis il plongea de nouveau, roula sur lui-même, prit appui sur le fond et se propulsa de nouveau vers la surface. Sa tunique en main et maintenant torse nu, Lathbora grimpa de nouveau sur la berge où il s'installa sur une bande d'herbe grasse. Il essora son haut et l'étendit avec un soin insoupçonné. Sa respiration était lourde : ses dernières acrobaties aquatiques l'avaient épuisés. Pour reprendre son souffle, Lathbora avait un petit rituel. Il posa son doigt sur ses lèvres, et suivit le trait de son vallaslin qui courait le long de son menton pour poursuivre au creux de sa gorge. Il allait lentement, calant son souffle sur la progression de son doigt. Chez lui, le vallaslin était étendu. Puisqu'il s'était montré plus que tolérant à la douleur du rituel, on avait prolongé ce trait jusqu'au centre de sa poitrine, là où se terminait son sternum. Il passa donc son doigt entre ses clavicules, et lorsqu'il eut fini de suivre la ligne, il avait retrouvé son souffle.

Il tourna alors ses yeux jaunes vers le lac, où se trouvait encore Zevran. Il respira lentement. Son apnée l'avait calmé.

Dis-moi Zevran ? Tu as beaucoup voyagé ? Tu sembles savoir ce que tu fais.

Le dalatien se pencha sur les jambes de son pantalon dont il chassa une partie de l'eau y étant engorgée par de petites torsades déformant le tissu. Il avait noté sans mal les gestes habiles du deuxième elfe. Il avait, comme lui, des habitudes. Et Lathbora savait que les habitudes n'étaient prises qu'après de nombreuses répétitions. Lui, par nature, avait été voyageur. Il était dalatien après tout. Mais qu'était Zevran ? Il n'était pas comme les elfes Citadins. Il n'était pas non plus comme Argonia, qui était elle aussi une voyageuse, bien que plus attachée à son confort.
Dans l'herbe, tout contre lui, Lathbora dénicha une grenouille. Il l'enferma au cœur de ses mains closes. Il la porta, ainsi que sa prison, jusqu'au niveau de ses lèvres. Là il lui susurra un vœux et la libéra. Il fit le vœux de toujours se sentir submergé par les eaux. Toujours calme. Alors que la grenouille, affolée, plongea dans le lac, Lathbora renifla son odeur sur le bout de ses doigts.


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