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Kayran
L'AVENTURE EST JUSTE
UN NOM ROMANTIQUE POUR PROBLÈME
Les poètes ne tarissaient d'éloges pour conter la pureté d'une ville embrassant le secret de la nuit. Mais en quittant l'auberge ce soir là, je n'avais rencontré ni charme ni bonté. Seulement l'odeur rance d'une rue, noyés de crasses et la malaisance des commentaires graveleux, qui marquaient l'entrée de quelques bordels ou tavernes, sans que ma naïveté ne parvienne à différencier les deux. L'épée battant ma hanche, marquait mon pas hâtif, tandis que je prenais ce que j'espérais être une bonne direction. Le visage masqué d'une capuche, malgré l'absence de pluie et ma bourse alourdit du tribut à verser, je m'engageais dans la ruelle mal famée.
Le rendez-vous était fixé à la "Pucelle en fleurs". Un endroit que l'on m'avait décrit comme discret, et habitué à ce type de rendez-vous que mon interlocuteur supposait "galant". Les joues rosit par ce terme "chevaleresque", je n'avais pas démentit. Nul n'avait besoin de savoir que je m'apprêtait à engager un mercenaire. L'éclat de rire de l'aubergiste et son "coquine", dont je ne comprenais pleinement le sens mais notait la malice, avait fini de me convaincre de la discrétion de ma démarche. C'était donc sereine mais alourdit de mes secrets que je poussais la porte de ce que je pensais être taverne.
AVENGEDINCHAINS
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Accoudé à une table, une assiette vide repoussée devant lui, le Qunari fixait le contenu de sa choppe qu’il faisait tournoyer mollement. Un breuvage infecte, qu’on lui avait vendu comme « la meilleure bière du coin » et qu’il n’avait ni l’intention de boire, ni l’envie de payer.
Voilà des années qu’il n’avait poussé la porte de cet établissement qui n’avait de taverne que la façade. L’endroit faisait plus de chiffre avec ses serveuses que ses consommations. Le vieux Grimald était mort, laissant l’affaire à un couple trop jovial pour être sincère et dont on lisait l’avidité, à la manière qu’il avait de vous dévisager à peine entré sur son territoire. Que leurs yeux avaient brillés, en voyant le colosse s’attabler ! Savaient-il qu’il avait ses quartiers ici, autrefois et connaissaient-t-ils la réputation du mercenaire ? Une chose était-sûre : pour un gabarit comme ça, il allait bien falloir plusieurs paires de fesses à louer, et ça, c’était bon pour la trésorerie.
Une voix fluette le sortit de sa réflexion, puis une main agrippa sa cuisse, dans un geste qu’il devina plus mécanique que spontané. Il se trouva soudain encadré par deux jolies serveuses, l’une armée d’une carafe et de son sourire et l’autre de son décolleté. Il devina sans peine dans quel état de concentration et de jubilation devait se trouver la tenancière derrière son comptoir, forte de son initiative et de sa veine marchande.
Voilà des années qu’il n’avait poussé la porte de cet établissement qui n’avait de taverne que la façade. L’endroit faisait plus de chiffre avec ses serveuses que ses consommations. Le vieux Grimald était mort, laissant l’affaire à un couple trop jovial pour être sincère et dont on lisait l’avidité, à la manière qu’il avait de vous dévisager à peine entré sur son territoire. Que leurs yeux avaient brillés, en voyant le colosse s’attabler ! Savaient-il qu’il avait ses quartiers ici, autrefois et connaissaient-t-ils la réputation du mercenaire ? Une chose était-sûre : pour un gabarit comme ça, il allait bien falloir plusieurs paires de fesses à louer, et ça, c’était bon pour la trésorerie.
Une voix fluette le sortit de sa réflexion, puis une main agrippa sa cuisse, dans un geste qu’il devina plus mécanique que spontané. Il se trouva soudain encadré par deux jolies serveuses, l’une armée d’une carafe et de son sourire et l’autre de son décolleté. Il devina sans peine dans quel état de concentration et de jubilation devait se trouver la tenancière derrière son comptoir, forte de son initiative et de sa veine marchande.
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L'AVENTURE EST JUSTE
UN NOM ROMANTIQUE POUR PROBLÈME
Faite d'un bois aussi dense que les fenêtres était opaques de poussières, la porte ne s'ouvrit pas. Pas tout de suite du moins. Elle n'était pas faite pour céder à la douceur, mais demandait la poigne ferme qu'il me faudrait adresser au Ser Qunari, pour celer notre accord. Je ne le compris, que lorsque mes timides battements et une nouvelles tentatives se soldèrent par un échec. Il me fallut un franc coup d'épaule et l'aide hilare d'un brave ivrogne pour parvenir à me glisser dans la moiteur de la taverne.
De chaumes et de pierre, la bâtisse avait le charme des villages rurales de Férelden et la chaleur joviale des hommes, de mon pays. J'y retrouvais les éclats de rires. La fraternités traditionnelle des chopines et les brides de conversations politique, dont les fantasmagories alcooliques faisait tout le charmes de ces débats qui n'aboutiraient pas. Un instant j'enviais les éclats de rires féminins, qui ponctuaient les déclarations plus emphatiques qu'intelligentes. Aveugle au mains entreprenante et pièces qui encourageait leurs baisers romantiques, j'imaginais dans leurs spontanéité attentive, des amitiés et amours de longues dates.
C'est alors que la silhouette du colosse, se dessina à la chaleur des bougies qui éclairait à grande peine sa table. Inconsciente de la curiosité que faisait naître ma capuche gardé, je m'avançais. La cape était à mes yeux l'assurance de cette discrétion décrite dans mes lectures romanesques. Moins placide que je ne l'aurais souhaité, mais encore à l'abris des regards je pris place en face de toi. C'est alors que je demandais poliment aux deux serveuses, que je pensais présente pour cela, une commande qui je l'espérais nous satisferais tout deux.
- Mes Demoiselles ? Une nouvelles chope pour Ser et un thé fleuris, pour moi-même, si vous le permettez.
AVENGEDINCHAINS
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Les deux serveuses restèrent un instant interdites, billes rondes, comme soufflées par la fraîcheur revigorante d’une brise printanière tandis que s’étirait un sourire amusé sur les lèvres du Qunari.
Il la dévisagea comme s’il venait de trouver un poil pubien dans sa soupe. La toute petite femme qui s’était assise en face de lui ne pouvait s’être perdue. A Ferelden, personne ne se hasardait à la table d’un Vashoth sans avoir d’idée précise ou être profondément retardé, ce qui ne semblait pas être son cas. Les muscles de sa mâchoire se crispèrent. C’était une rencontre bien singulière, qui ne le ravissait pas tellement.
Comme le reste des récents évènements qui avaient perturbé sa retraite, d’ailleurs.
-ne m’impose pas une autre pinte de cette pisse, moineau.
La voix était rugueuse, comme on pouvait s’y attendre.
La brune au décolleté s’était retournée vers sa patronne et tentait de communiquer à distance dans un genre de langue des gros yeux et mimiques crispées et contenues.
-je ramène quand même une tisane ? Ch’uis pas sûre qu’on a ça.
Répondit la blonde qui avait tout de même pris la peine de se lever.
Il la dévisagea comme s’il venait de trouver un poil pubien dans sa soupe. La toute petite femme qui s’était assise en face de lui ne pouvait s’être perdue. A Ferelden, personne ne se hasardait à la table d’un Vashoth sans avoir d’idée précise ou être profondément retardé, ce qui ne semblait pas être son cas. Les muscles de sa mâchoire se crispèrent. C’était une rencontre bien singulière, qui ne le ravissait pas tellement.
Comme le reste des récents évènements qui avaient perturbé sa retraite, d’ailleurs.
-ne m’impose pas une autre pinte de cette pisse, moineau.
La voix était rugueuse, comme on pouvait s’y attendre.
La brune au décolleté s’était retournée vers sa patronne et tentait de communiquer à distance dans un genre de langue des gros yeux et mimiques crispées et contenues.
-je ramène quand même une tisane ? Ch’uis pas sûre qu’on a ça.
Répondit la blonde qui avait tout de même pris la peine de se lever.
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L'AVENTURE EST JUSTE
UN NOM ROMANTIQUE POUR PROBLÈME
Inconsciente de l'émoi suscité par ma candeur, je détournais un temps les yeux pour mieux détailler la salle. Ni l'affabilité de la patronne, auquel j'avais poliment rendu son sourire en entrant, ni la jeunesse supposés des deux serveuses ne pouvait me faire oublier, ce que les romans eux-même ne taisaient. Je n'étais pas dupe. Ce genre de rencontre, faite dans le secret de la nuit était propice aux traquenard et autres guet-apens. La réputation du Ser Qunari, datait et nul ne pouvais m'assurer que le temps n'avait émoussé une loyauté acheté par l'argent. Rien cependant dans la salle, n'indiquait la présence d'un éventuel complice ou d'une entente commune pour détrousser, la jeune femme que j'étais.
Rassénérée, mais guère à mon aise pour autant, je tiquais à la mention du "moineau" et reportais mon attention sur le colosse. Ne pas montrer de peur. Afficher une ferme assurance et toujours... toujours laisser entendre que les deux parties était égaux. Quand bien même je me savais frêle, face à ce gaillard qui d'un simple geste saurait se débarrasser de moi. La magie pourrait être un dernier recours, mais je doutais qu'elle fut suffisante à me protéger d'une trahison. Me remémorant ces conseils du noble qui l'avait recommandé, je répondit d'un ton égal.
-Que désirez-vous boire dans ce cas, ser ... ?
L'intonation laissa entendre que j'attendais un nom pour poursuivre ou plutôt entamer notre conversation. Me tournant alors vers la blonde, je lui offris un sourire encourageant pour marquer mon assentiment. La chaleur apaisante d'une tisane, serait un bon remontant pour l'échange à venir.
AVENGEDINCHAINS
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Plus les secondes passaient, et plus il avait envie de se lever et de partir. Il n’aurait pas pu tomber pire pour la reprise de son «activité ». La situation était simplement grotesque. Fallait-il qu’il soit si désespéré pour répondre à l’appel d’une ingénue aux poches bien remplies ?
S’il le voulait, il pouvait l’attraper par le col, sortir dans la ruelle et la briser en deux. Ne lui resterait alors qu’à fouiller son petit cadavre tout tordu et récupérer son or.
Il souffla par le nez, manifestant un début de lassitude.
-Kayran. J’ai assez bu pour ce soir. Qui es-tu ? Et qui t’envoie ?
Si il devait l’abandonner dans la ruelle, il voulait être sûr de ne pas se mettre un puissant à dos. C’est la dernière chose dont il avait besoin.
La petite serveuse brune, sur les injonctions muettes-quoique démonstratives- de sa matrone, s’évertuait tant bien que mal à conserver l’attention du guerrier qui avait délaissé son décolleté pour la nouvelle arrivante. De fait, elle s’était collée à son flanc et sa main furetait sous la table, dans les plis de sa tunique, à la recherche du levier par lequel - en principe - on faisait rapidement grimper la facture.
Malgré le brouhaha ambiant, nul autour de la table, ne pouvait ignorer le cliquetis des perles de la ceinture du Qunari s’entrechoquer sur le bois du banc. La pauvre âme luttait vainement pour atteindre son objectif, tout en gardant un minimum de discrétion.
S’il le voulait, il pouvait l’attraper par le col, sortir dans la ruelle et la briser en deux. Ne lui resterait alors qu’à fouiller son petit cadavre tout tordu et récupérer son or.
Il souffla par le nez, manifestant un début de lassitude.
-Kayran. J’ai assez bu pour ce soir. Qui es-tu ? Et qui t’envoie ?
Si il devait l’abandonner dans la ruelle, il voulait être sûr de ne pas se mettre un puissant à dos. C’est la dernière chose dont il avait besoin.
La petite serveuse brune, sur les injonctions muettes-quoique démonstratives- de sa matrone, s’évertuait tant bien que mal à conserver l’attention du guerrier qui avait délaissé son décolleté pour la nouvelle arrivante. De fait, elle s’était collée à son flanc et sa main furetait sous la table, dans les plis de sa tunique, à la recherche du levier par lequel - en principe - on faisait rapidement grimper la facture.
Malgré le brouhaha ambiant, nul autour de la table, ne pouvait ignorer le cliquetis des perles de la ceinture du Qunari s’entrechoquer sur le bois du banc. La pauvre âme luttait vainement pour atteindre son objectif, tout en gardant un minimum de discrétion.
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-Très bien, Ser Kayran. Si vous le permettez, j'attendrais que votre amie prenne congé, pour répondre à vos question. Bien que j'ignore la nature exacte du message qu'elle cherche à vous transmettre, ou de l'échange que vous avez sous cette table, sa présence ne correspond guère à la définition que j'ai, "d'un entretien éloigné de l'indiscrétion". Et je ne puis malheureusement, aussi charmante soit-elle, déroger à cette discrétion que nous avions convenu.
Comprends le bien, Ser Kayran. Je n'avais pas souhaité lui manquer de respect, par cette description factuelle de notre situation. En témoignait ma pudeur qui n'osait dévisager, l'amante éprise à ton bras. Et par respect pour cette relation, que je t'estimais personnelle, je n'avais jusqu'alors ouvertement demandé son départ. Mais la tisane n'ayant suffit à l'éloigner poliment, je ne pouvais attendre davantage. Le temps jouait contre nous, se jouait de moi. Malgré la tranquillité que je m'efforçais de garder, j'étais aussi pressé que tu étais las, de conclure notre accord. Je détournais mes yeux de son offuscation et m'impatientait de son départ, agacé par le cliquetis des perles qui semblait attendre ton accord pour enfin partir.
AVENGEDINCHAINS
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La brunette ne sut contenir son exaspération. Tout en essayant de démêler ses doigts des noeuds qui s’étaient formés à force de tâtonner –dans un crescendo de cliquetis digne d’une envolée lyrique- elle finit par lâcher :
-fais pas ton innocente, t’es pa …
Elle ne put finir sa phrase. Le grognement animal et caverneux fit trembler la table et toute la vaisselle qui s’y trouvait.
Un silence de mort flotta sur toute la salle. Les têtes s’étaient tournées vers eux d’un mouvement commun. La serveuse recula si vite qu’elle perdit l’équilibre et tomba du banc.
Au loin, une cuillère teinta contre un bol.
Courageusement, seule la petite blonde s’avança et posa la tisane sur la table, en gestes saccadés. Elle aida sa compagne à se relever et toutes deux filèrent sans demander leur reste.
Les conversations reprirent enfin, et la taverne retrouva peu à peu son animation.
-c’est plus conforme à tes attentes ?
souffla le Qunari d’une voix plus cajoleuse.
-fais pas ton innocente, t’es pa …
Elle ne put finir sa phrase. Le grognement animal et caverneux fit trembler la table et toute la vaisselle qui s’y trouvait.
Un silence de mort flotta sur toute la salle. Les têtes s’étaient tournées vers eux d’un mouvement commun. La serveuse recula si vite qu’elle perdit l’équilibre et tomba du banc.
Au loin, une cuillère teinta contre un bol.
Courageusement, seule la petite blonde s’avança et posa la tisane sur la table, en gestes saccadés. Elle aida sa compagne à se relever et toutes deux filèrent sans demander leur reste.
Les conversations reprirent enfin, et la taverne retrouva peu à peu son animation.
-c’est plus conforme à tes attentes ?
souffla le Qunari d’une voix plus cajoleuse.
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-Par le Créateur !, laisse-je échapper, en écho au grognement.
J'aurais autrefois connu le bâton sur mes doigts, pour avoir professé de tels paroles. Mais j'espérais que le Créateur se montrerais indulgent pour cette fois là. Seule ma surprise était à blâmer de ce juron, que venait maintenant ponctuer un rire nerveux. La chute de ta compagne avait été le coup de grâce, de mon impassibilité. Déstabilisé par ton comportement et terrifié à n'en pas douter, de ce que tu provoquerais encore, j'avais maintenant pleinement conscience que le semi-contrôle que je pensais avoir, n'était que factice. La situation m'échappait complètement, sans m'avoir jamais appartenu.
Seule l'indignation et une fierté aussi mal placé, que semblait l'être ton égo, me permirent de te répondre farouchement :
-Maintenant, oui. Mais étais-ce vraiment nécessaire ?
Je n'étais pas prête à m'incliner devant la bassesse d'un comportement que tu rendais volontairement animal. Et si je ne doutais pas un seul instant, que tu pourrais me broyer sur place, j'étais bien décidé à te répondre d'égal à égal. A flatter ma propre colère pour ne te dévoiler davantage, la pleine conscience que j'avais de ma fragilité. J'attendis brièvement que les conversations reprennent pour te murmurer :
- Personne ne m'envois. Je vous ai précédemment contacté en mon nom propre : "le corbeau blanc". Un symbole faisant référence à mon prénom, Branwen. Je n'en dirais davantage sur mon rang ou mes fonctions. Sachez simplement qu'une éventuelle disparition serait remarqué. J'ai également laissé suffisamment d'instruction, à mon départ, pour que l'on remonte sans peine jusqu'à vous si cela devait s'avérer nécessaire. Mais je ne doute pas que vous saurez tenir l'engagement qui nous liera.
Au bien sûre, la dernière menace était un mensonge éhonté. Les précautions que j'avais prise, visait au contraire à napper de secret notre rencontre, sans qu'il ne soit possible de faire le lien entre nous. Mais était-il nécessaire que tu le saches ? La Garde des Ombres s'inquiéterait de ma disparition, de même que le roi sans doute. Mais nul ne saurait que tu en aurait été l'origine.
AVENGEDINCHAINS
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-N'est-ce pas ce qu'on attend d'un monstre? D'ailleurs, regarde-les, ils ont repris leurs activités, tout en tremblant dans leurs frocs.
Fit-il avec un certain pragmatisme. Il se redressa légèrement et sembla changer d’appui sur le banc. Celui qui ne prêtait attention ne pouvait percevoir la légère crispation de sa bouche, causée par une vieille douleur qui lui tiraillait la jambe depuis des années. Une blessure aussi douloureuse qu’humiliante, qui avait mal cicatrisé et engendré le déclin de sa gloire passée. Il déplia complètement sa jambe et la cala entre celles de la jeune femme. Peu importe l’analyse qu’elle en ferait. Elle ne manquait pas d’audace et semblait déterminée. Elle ne fuyait pas son regard. Son égo en était piqué, tout comme sa curiosité.
-De quoi s'agit-il ?
Fit-il avec un certain pragmatisme. Il se redressa légèrement et sembla changer d’appui sur le banc. Celui qui ne prêtait attention ne pouvait percevoir la légère crispation de sa bouche, causée par une vieille douleur qui lui tiraillait la jambe depuis des années. Une blessure aussi douloureuse qu’humiliante, qui avait mal cicatrisé et engendré le déclin de sa gloire passée. Il déplia complètement sa jambe et la cala entre celles de la jeune femme. Peu importe l’analyse qu’elle en ferait. Elle ne manquait pas d’audace et semblait déterminée. Elle ne fuyait pas son regard. Son égo en était piqué, tout comme sa curiosité.
-De quoi s'agit-il ?
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