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La Nuit de toutes les Terreurs.
Le couteau que lui glissa Roland dans la main lui fit un drôle d'effet, le rassurant et l'inquiétant tout à la fois. À quoi s'attendait donc l'Orlésien ? À ce que la magie du sang soit miraculeuse, à ce qu'elle règle leurs soucis d'un simple claquement de doigts . D'un simple jet de sang ? Oui, la magie du sang pouvait se révéler puissante, merveilleuse et terrible à la fois, mais elle s'accompagnait toujours d'un prix trop élevé. Servis ne pratiquait pas ce genre de magie-là.
S'entendit répondre Servis, un sourire las aux lèvres. Il serait pourtant tellement plus simple d'user de ses flammes, de tout réduire en cendres pour oublier toute cette histoire. Mais jamais Servis n'avait déchaîné de telles tempêtes de flammes. Seule son imagination lui permettait de l'envisager.
Un nouveau cri de terreur se fit alors entendre, depuis l'autre coté de la porte. Proche, bien trop proche d'eux. La flamme dans une main, la lame dans l'autre, Servis suivit Roland qui se précipitait à l'extérieur, en direction du cri. Le garde était à terre, mais encore vivant. Sous lui, déjà, une flaque sombre de sang s'étendait. Le garde avait le visage livide, les yeux déjà dans le vague. Il rassembla ses forces pour pointer du doigt une direction dans les couloirs sombres de l'université. Sans attendre une seconde de plus, si même sans chercher à ralentir ou adoucir la mort de ce pauvre homme, Servis se précipita dans la direction indiquée. Le bruit de ses propres par résonnait à ses oreilles, sonnant comme le glas de sa propre existence. Il avait conscience de se précipiter au-devant d'un grand danger, et pourtant il ne tremblait plus. Une sorte de curiosité malade précipitait son avancée.
Là, devant eux, avec plusieurs mètres d'avance, une silhouette sombre. Elle marchait sans se presser, une forme allongée pendant à sa main. Par réflexe, Servis lança vers l'avant la boule de feu qu'il avait maintenu tout ce temps au creux de sa paume. L'immatériel autour de lui crépiter alors qu'elle s'élança, filant droit vers sa cible. Mais Servis n'avait jamais eu l'intention d'atteindre cette silhouette. Il cherchait juste à mieux en éclairer les contours, ce qui fut fait lorsque la boule de feu passa contre elle. L'inconnu sursauta, se retourna brusquement dans leur direction, puis se précipita contre une porte immédiatement sur sa gauche, qu'il ouvrit avec fracas d'un grand coup d'épaule. Il disparut bien vite dans son ouverture.
Servis se retourna vers Roland :
“Ne vous occupez pas des conséquences de vos… pratiques. Considérez que peu importe ce que vous ferez en cette soirée sera oublié.„
“Je vais tout de même tenter de ne pas mettre le feu à votre estimé université.„
“Je vais tout de même tenter de ne pas mettre le feu à votre estimé université.„
S'entendit répondre Servis, un sourire las aux lèvres. Il serait pourtant tellement plus simple d'user de ses flammes, de tout réduire en cendres pour oublier toute cette histoire. Mais jamais Servis n'avait déchaîné de telles tempêtes de flammes. Seule son imagination lui permettait de l'envisager.
Un nouveau cri de terreur se fit alors entendre, depuis l'autre coté de la porte. Proche, bien trop proche d'eux. La flamme dans une main, la lame dans l'autre, Servis suivit Roland qui se précipitait à l'extérieur, en direction du cri. Le garde était à terre, mais encore vivant. Sous lui, déjà, une flaque sombre de sang s'étendait. Le garde avait le visage livide, les yeux déjà dans le vague. Il rassembla ses forces pour pointer du doigt une direction dans les couloirs sombres de l'université. Sans attendre une seconde de plus, si même sans chercher à ralentir ou adoucir la mort de ce pauvre homme, Servis se précipita dans la direction indiquée. Le bruit de ses propres par résonnait à ses oreilles, sonnant comme le glas de sa propre existence. Il avait conscience de se précipiter au-devant d'un grand danger, et pourtant il ne tremblait plus. Une sorte de curiosité malade précipitait son avancée.
Là, devant eux, avec plusieurs mètres d'avance, une silhouette sombre. Elle marchait sans se presser, une forme allongée pendant à sa main. Par réflexe, Servis lança vers l'avant la boule de feu qu'il avait maintenu tout ce temps au creux de sa paume. L'immatériel autour de lui crépiter alors qu'elle s'élança, filant droit vers sa cible. Mais Servis n'avait jamais eu l'intention d'atteindre cette silhouette. Il cherchait juste à mieux en éclairer les contours, ce qui fut fait lorsque la boule de feu passa contre elle. L'inconnu sursauta, se retourna brusquement dans leur direction, puis se précipita contre une porte immédiatement sur sa gauche, qu'il ouvrit avec fracas d'un grand coup d'épaule. Il disparut bien vite dans son ouverture.
Servis se retourna vers Roland :
“Et maintenant ? Devons-nous le suivre ?„
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La Nuit de toutes les Terreurs
Il est déjà mort.
Impossible de le sauver. Ses blessures étaient trop profondes et mortelles. Même un mage guérisseur aurait pris plusieurs minutes pour le soigner, et encore… s’il s’en sortait… Il pointait alors une direction, sans doute celle de son assassin. Servis semblait lui-même avoir compris et commença à se diriger dans la direction indiquée.
Je le suivis, vis, comme lui, une ombre et fus particulièrement surprit lorsque Servis lança sa boule de feu. Cependant je me reconcentrais bien vite en voyant notre cible fuir par une porte. Nous nous arrêtâmes devant la porte.
Le mage demanda alors si nous devions suivre le voleur et assassin.
« J’en ai bien peur… »
J’ouvrais la porte. Un escalier se trouvait derrière la première porte… et une seconde en bas. Je scrutais chaque recoin...
« Pas de piège… il ne s’attendait sans doute pas à nous accueillir. Ce qui ne sera sans doute pas le cas en bas. »
La porte… il avait fermé la porte à clé… sérieusement ? En quelque mouvement, je crochetais la serrure et l’ouvrit suffisamment pour pouvoir jeter un coup d’œil. Je pu apercevoir plusieurs personnes dans une salle vide. Si leurs noms ne me disaient rien, j’étais sûr dès les avoir aperçus au cours du bal.
Au centre de la pièce. Une femme, portant une longue toge, une capuche et arborant un masque intégral en fer présentait fièrement la dague au centre de la pièce, comme une chantriste présenterait une sainte relique.
« … je te dédis le sang de tes fidèles et celui des impurs ! Ô mon maître ! Puisses-tu te réveiller en notre monde pour nous éclairer de ta divine présence ! »
L’homme se mit alors à parler dans une langue m’étant complétement inconnue. On dirait une langue antique. Chacun de ses propos étant repris par les hommes et les femmes masqués présent.
« Où a-t-on bien pu tomber, bon sang… »
Qui aurait pu se douter qu’un tel rituel païen aurait lieu sous la prestigieuse université de Val Royeaux ?
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La Nuit de toutes les Terreurs.
La porte fermée à clé ne les retint pas longtemps : Roland s'accroupit et en crochetta la serrure habilement, tirant le matériel nécessaire de l'une des poches de sa tenue de travail. Servis le regarda faire, se questionnant finalement sur l'utilité d'un tel savoir entre les mains d'un professeur de l'université. Mais il se rappelle bien vite du bureau de Roland, de sa table d'autopsie et de ces gestes assurés. De son autorité sur les gardes également. Roland n'était pas qu'un simple érudit, il ne devait plus l'oublier.
Un autre constat se dessina dans son esprit : si la porte était fermée à clé, c'est que le fuyard était un familier des lieux. Que tout ceci avait été préparé.
La porte s'ouvrit dans un déclic malheureusement sonore, mais personne de l'autre côté ne sembla l'entendre. Ils se glissèrent dans l'ouverture, et avancèrent lentement. Des voix se faisaient déjà entendre, comme prise dans un rituel : un meneur dictait les mots bien vites repris par les autres membres de l'Assemblée. Prudemment, Servis avança encore, jusqu'à avoir vue sur cette dite assemblée. Des dizaines d'hommes et de femmes, cape et masque de fer brouillant leur identité. Leurs manches étaient relevées, mettant bien en évidence le tatouage du soleil se levant sur la mer. Instinctivement, Servis chercha à analyser ses masques, mais rien dans les traits stylisés qui les recouvraient ne lui était familiers. En cherchant bien, il pouvait déceler de nombreuses références culturelles d'autres nations, s'harmonisant pour dépeindre un portrait effroyable, transformant ces simples hommes en bêtes de cauchemars.
L'assemblée était réunie autour d'un meneur, ou plutôt une meneuse, postée au centre d'un glyphe immense manifestement peint avec du sang frais. Rien dans ces traits-là non plus ne semblait renvoyer clairement à une seule influence, à une seule école de magie bien définie. Servis sourit, bien malgré lui, en contemplant les pieds nus de la prêtresses voguer entre les lignes de sang. Son sourire s'effaça bien vite lorsqu'il remarqua finalement l'objet présenté en relique par cette grande prêtresse obscure :
Chuchota-t-il soudainement en colère contre ces inconnus, contre lui-même, contre Roland et contre tous les Orlésiens.
Reprenant leur chant dans une langue inconnue, l'étrange assemblée entama véritablement leur rituel. Les glyphes au sol se mirent à briller, et l'air contenu dans la pièce à vibrer d'une force sans précédent. Servis avait eu cette dague en main. Il avait expérimenté sa puissance, son étrange force. Plus aucun doute possible : elle refermait bien un démon, un puissant en plus de cela.
Souffla-t-il à l'intention de Roland, alors même que les ondes de leur rituel commençaient à être décelable par les non-mages. De la poussière tombait comme de la neige du haut plafond les dominant, et une sorte de bourdonnement accompagnait le chant des fidèles.
Sans attendre, Servis fit demi-tour. Quelle autre réaction pouvait-il avoir ? Même si cette assemblée n'était certainement pas entièrement composée de mages, ils restaient trop nombreux. Les vibrations s'intensifièrent et Servis dû bien reconnaître que l'étrange dialecte usé par les fidèles lui glaçait le sang.
Un autre constat se dessina dans son esprit : si la porte était fermée à clé, c'est que le fuyard était un familier des lieux. Que tout ceci avait été préparé.
La porte s'ouvrit dans un déclic malheureusement sonore, mais personne de l'autre côté ne sembla l'entendre. Ils se glissèrent dans l'ouverture, et avancèrent lentement. Des voix se faisaient déjà entendre, comme prise dans un rituel : un meneur dictait les mots bien vites repris par les autres membres de l'Assemblée. Prudemment, Servis avança encore, jusqu'à avoir vue sur cette dite assemblée. Des dizaines d'hommes et de femmes, cape et masque de fer brouillant leur identité. Leurs manches étaient relevées, mettant bien en évidence le tatouage du soleil se levant sur la mer. Instinctivement, Servis chercha à analyser ses masques, mais rien dans les traits stylisés qui les recouvraient ne lui était familiers. En cherchant bien, il pouvait déceler de nombreuses références culturelles d'autres nations, s'harmonisant pour dépeindre un portrait effroyable, transformant ces simples hommes en bêtes de cauchemars.
L'assemblée était réunie autour d'un meneur, ou plutôt une meneuse, postée au centre d'un glyphe immense manifestement peint avec du sang frais. Rien dans ces traits-là non plus ne semblait renvoyer clairement à une seule influence, à une seule école de magie bien définie. Servis sourit, bien malgré lui, en contemplant les pieds nus de la prêtresses voguer entre les lignes de sang. Son sourire s'effaça bien vite lorsqu'il remarqua finalement l'objet présenté en relique par cette grande prêtresse obscure :
“La dague !„
Chuchota-t-il soudainement en colère contre ces inconnus, contre lui-même, contre Roland et contre tous les Orlésiens.
“ … je te dédis le sang de tes fidèles et celui des impurs ! Ô mon maître ! Puisses-tu te réveiller en notre monde pour nous éclairer de ta divine présence !„
“ Fasta vass!„
“ Fasta vass!„
Reprenant leur chant dans une langue inconnue, l'étrange assemblée entama véritablement leur rituel. Les glyphes au sol se mirent à briller, et l'air contenu dans la pièce à vibrer d'une force sans précédent. Servis avait eu cette dague en main. Il avait expérimenté sa puissance, son étrange force. Plus aucun doute possible : elle refermait bien un démon, un puissant en plus de cela.
“Ils invoquent quelque chose !„
Souffla-t-il à l'intention de Roland, alors même que les ondes de leur rituel commençaient à être décelable par les non-mages. De la poussière tombait comme de la neige du haut plafond les dominant, et une sorte de bourdonnement accompagnait le chant des fidèles.
“J'aimerais ne pas être là lorsqu'ils parviendront à l'introduire dans notre monde !„
Sans attendre, Servis fit demi-tour. Quelle autre réaction pouvait-il avoir ? Même si cette assemblée n'était certainement pas entièrement composée de mages, ils restaient trop nombreux. Les vibrations s'intensifièrent et Servis dû bien reconnaître que l'étrange dialecte usé par les fidèles lui glaçait le sang.
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La Nuit de toutes les Terreurs
Je ne pouvais m’empêcher de regarder avec une certaine fascination ces rites païens. Une fascination purement scientifique bien sûr…
Mais je fus sorti de mes pensées par Servis. Ce dernier prétendit alors qu’ils recouraient à une sorte d’invocation. Je regardais alors la scène dans son ensemble et, malgré mes méconnaissances dans le domaine de l’occultisme, je pouvais clairement distinguer certain signe. Un profond mal-être et une peur inhérente de l’humain envers l’Immatériel se fit sentir en moi. Une… ombre… commençait à se former, et elle n’était pas petite…
« Merde »
Servis commençait à rebrousser chemin, comment lui en vouloir ? je suivais le pas et remontais les escaliers.
« Ce n’est pas comme si nous pouvions faire grand-chose de toute manière. »
Une fois en haut des escaliers, des hurlements provenant de la cave se firent entendre, ainsi que des bruits de luttes. Apparemment, leur divinité n’était pas si bienveillante à leur égard que prévu… mais en contrepartie, ils ne seraient pas jugés pour apostasie et nous laisser suffisamment de temps pour nous permettre de définir un plan. Bien qu’après quelques secondes, la solution semblait évidente. Nous n’étions VRAIMENT pas indiqués pour ce genre de crise. Je n’étais pas un homme de terrain alors affronté démon… et je me refuse de mettre ma confiance dans les compétences offensive du mage.
« Informons le capitaine de notre découverte et laissons-le, lui et ses hommes, géré ce problème… après tous, c’est leur travail de conservé l’ordre public… »
Alors que nous nous redirigerons vers la salle de bal, a grande vitesse, notre groupe tomba sur le capitaine et ses hommes, qui après avoir été informé de la situation, et avoir eu des sueurs froides, prit en main la situation.
Vont-ils mourir ? Certainement. Mais vu le nombre de gardes sous ses ordres, le démon finirait par tomber et être renvoyé dans l’Immatériel… ou peu importe l’endroit où vont ces créatures une fois tomber.
Et c’est ce qui se passa. Malgré la mort des cultistes et de 6 des gardes envoyer terrasser le démon, la soirée ne fut pas plus mouvementée.
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