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Ven 10 Juil 2020 - 15:55

Dorian Pavus
Dorian Pavus

– Inquisition –

Messages : 322

The next right thing

9:41 du Dragon
Feat. Léopold de Haute Tour
Collègue de Tullia - ■ ■ ■


Je vous en prie, appelez-moi Léo.
C’est comme vous voulez, Léo.

Ce fut sur cette phrase que je commençai à le suivre jusque dans son bureau. La salle était relativement en ordre – si l’on ne regardait pas la paperasse –, et l’atmosphère me rappelait un peu quand je travaillais avec mon ancien mentor chez lui, à Asariel, ce qui me tira une espèce de faible sourire rien que d’observer les lieux.

Léo m’invita à m’asseoir, ce que je fis en le remerciant. Enfin. J’eus un réflexe à me relever quand j’entendis geindre le .. comment ils appelaient ça dans le sud, déjà ? Wulf en avait un également. Absainte. Voilà. Sauf qu’a contrario de cette vieille compagne, le petiot débordait d’énergie et était déterminé à me laisser avec la plus grande frayeur de mon histoire. Elle me tournait autour, ce qui me fit jurer en tevene malgré moi ; je la poussai « gentiment » du pied quand le cabot s’amusait à essayer de me mordiller le pied.

N’y pense même pas espèce de sale –
Du calme, Neige. C’est mon invité.

A ces simples mots, le dénommé Neige se calma et repartit dans son antre démoniaque. Légèrement pas à l’aise vis-à-vis de l’allure que je devais donner, je soupirai, le regard légèrement plissé fixant toujours cette porte aux Enfers.

Pardonnez-la. Elle est encore jeune et n’a pas l’habitude des nouveaux visages.
Ne vous en faites pas pour ça ..

A ces mots, je me rassis, cherchant à retrouver mon souffle, ainsi qu’un semblant de dignité humaine. Que je détestais ces sales bêtes. Probablement parce qu’elles me détestaient toutes de base.

C’est une cuvée de Val Forêt… j’espère que ça fera l’affaire.

Léo continuait à faire sa petite vie, ramenant vers nous une bouteille de rouge avec deux coupes. Oh oui, de la découverte ! J’adorais consommer local. Léo remplit les verres avant de m’en tendre un. Je montai la coupe pour trinquer avec lui, chose qui se fit à distance. A croire qu’il n’était pas vraiment accoutumé à l’art du vin. La légère grimace qu’il fit après sa gorgée me conforta dans cette idée. Le pauvre, il avait décidé de boire avec moi.

J’analysais encore la couleur de ce vin, constatant que le rouge était un peu pâle, comme si la cuvée s’était un peu mal faite. Mais bon, ne jugeons pas sur la couleur. A l’odeur, je pressentis qu’il allait être amer. Parfait. Pour moi certes, pour Léo, j’avais un léger doute. Ce Léo qui d’ailleurs me posa une question, comme si l’envie pressante de meubler se faisait sentir chez lui.

Comment va l’Inquisition ? Je n’ai pas eu le plaisir d’en apprendre plus sur vos opérations depuis que l’on a quitté le camp aux abords de Fort Céleste.

Il était vrai qu’ils étaient encore parmi nous le mois dernier. Et en tant que figure de l’Inquisition, surtout en présence du nouveau Garde-Commandeur, il était naturel pour moi de m’attendre à une telle question. J’étais sur le point de répondre, mais Léopold, confus quant à comment tenir une conversation, me coupa la parole pour se corriger. Je n’eus pas le temps d’émettre le moindre son, et le voir autant paniquer me tira un léger rire. Il était mignon, avec sa petite réaction de panique.

Je veux dire… vous avez parlé d’une connaissance commune entre vous et Tullia… il est membre de l’Inquisition aussi ?

Mon sourire occasionné par le petit rire s’estompa, alors que mon regard se baissa dans mon breuvage. Je portai la coupe à mes lèvres finalement, avant de sentir l’amertume glisser contre les parois de mon œsophage. Puis je reposai la coupe.

Non, ce n’était pas un membre de l’Inquisition. Il s’agissait du précédent sénéchal des gardes Féreldiens, constamment noyé sous la paperasse. Il a entendu l’Appel très récemment.

J’avalai une autre gorgée de ce vin bon, mais avec ses défauts, avant de poursuivre la conversation, conscient que j’étais de nous deux le plus adepte à bien la conduire.

C’est tout de même incroyable, cette manie dans le Sud de posséder pareil animal de compagnie. Enfin, surtout à Férelden, d’ailleurs : c’est curieux d’en trouver un en Orlaïs.

Je pointais du menton la tanière du démon baveur qu’il appelait neige. Cela le mettrait peut-être plus à l’aise de parler de quelque chose qu’il semblait apprécier ? Il fallait voir.

Dim 12 Juil 2020 - 14:17

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Le Sénéchal des Gardes de Férelden ? Wulf ? Je savais qu’il avait récemment entendu l’Appel après l’assaut du Thaig. Pauvre homme. Je ne le connaissais pas beaucoup, mais il m’était sympathique. En tous cas, à la tête de Dorian, c’était évident que le sujet était sensible. Je me sentais encore plus mal… bon sang. J’aurais mieux fait de la fermer.

« Oh… mes condoléances. »

J’avais envie de quitter le bureau. C’était encore plus gênant que le silence. Par chance, Dorian semblait vouloir lui aussi rebondir. Il m’entretint sur Neige. Effectivement, les mabaris étaient plutôt rare en Orlaïs. Enfin, je n’en avais vu que très peu.

« C’est un cadeau de Tullia. Je n’aime pas ce genre de bête habituellement… Pour tous vous dire, j’ai même une certaine forme d’allergie légère aux mabaris. »

Bon, par chance, je fessais attention. Et j’avais réussi à apprendre à Neige à faire attention. Je n’avais pas envie de me retrouver alité après une marque d’affection de la jeune mabari.

« Mais c’est un cadeau fait de la part d’une disparue. Ne pas m’en occuper serait une trahison envers sa mémoire. Et puis… elle est adorable… à sa façon. »

Je vidais ma coupe d’une traite. Neige continuait à regarder Dorian avec un intérêt non-dissimulé. Je me servis une autre coupe.

« Vous n’aimez pas les chiens n’est-ce pas ? »

Bon, je dois être honnête, je pense être sûr qu’il ne les aime pas. C’étaient peut-être les mots en tévène qu’il avait dits. Je n’avais pas compris le moindre mot, mais je pense que, s’il avait fait en sorte que je ne comprenne pas, il devait y avoir une raison.
Bon, une autre question… Pas personnel cette fois. Je ne veux pas faire de nouveau une bêtise.

« Vous aimez le Sud ? Je ne me suis jamais rendu dans le Nord. Je n’ai même jamais traversé les frontières du Nevarra. J’aimerais y aller, au moins une fois dans ma vie… »

Bien sûr, j’étais au courant que, bientôt, je serais envoyé en formation aux Anderfels. Je savais que je ne resterais pas longtemps dans le Nord… et que je n’aurais sans doute pas le temps de visiter ou même de trop m’intéresser aux cultures locales.

Dim 12 Juil 2020 - 20:18

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Oh… mes condoléances. 
Ce n’est rien, ne vous en faites pas.

Je préférais ne pas m’attarder là-dessus : c’était encore très difficile pour moi par rapport à ce départ – ce deuxième, mais cette fois-ci définitif, départ. Et je voyais que Léo avait compris, incapable de prendre l’initiative de changer de sujet tant mon état – pourtant encore maîtrisé – l’avait impacté involontairement. J’avais donc changé de sujet pour contourner la chose, comme je faisais malheureusement bien souvent dernièrement, en parlant de son cabot caché derrière.

C’est un cadeau de Tullia. Je n’aime pas ce genre de bête habituellement… Pour tous vous dire, j’ai même une certaine forme d’allergie légère aux mabaris. Mais c’est un cadeau fait de la part d’une disparue. Ne pas m’en occuper serait une trahison envers sa mémoire. Et puis… elle est adorable… à sa façon.

Oh, intéressant. Forcément, si l’on ajoutait la valeur émotionnelle sur le .. mabari, voilà. Décidément, j’allais finir par retenir ce satané nom un jour. Je pense que dans sa situation, j’aurais eu la même réaction. Je hochai de la tête en signe de compréhension, avant de siroter ce vin à nouveau.

Vous n’aimez pas les chiens n’est-ce pas ?

Je m’arrêtai de boire et posai mon verre, avant de rire légèrement nerveusement.

Disons qu’en général, ce sont eux qui ne m’aiment pas. Je n’ai pas une grande affinité avec ces bêtes-là.

Mon regard fut étrangement fasciné par le vin qui se déversait dans la coupe de mon compagnon de beuverie du jour. Une fois sa coupe pleine, mon regard remonta vers le sien.

Vous aimez le Sud ? Je ne me suis jamais rendu dans le Nord. Je n’ai même jamais traversé les frontières du Nevarra. J’aimerais y aller, au moins une fois dans ma vie…
Oh, dépend d’où vous allez au Nord, il n’y aura pas grand-chose. Quoique, vu que vous êtes un Garde ..

Pour m’être rendu aux Anderfels au moins une fois dans ma vie, je savais de quoi je parlais. Mais je m’en doutais, il n’attendait pas de moi que je parle de sable et de tornades, mais plutôt de ma glorieuse origine.

Tevinter reste un endroit sympathique si l’on sait où aller. Et si l’on a la magie dans les veines. Et si l’on a les bons alliés, aussi.

Je poursuivis la descente de ma boisson jusqu’à vider le verre, que je reposai tranquillement sur le bureau.

Et quant au Sud, je dois dire qu’il fait atrocement froid. Tout le temps.

J'émis un rire léger, avant de marquer une petite pause, songeur de mes quelques anecdotes de camping aux alentours de Golefalois.

Les quelques escales que j’ai fait en Férelden m’ont convaincu que les gens y sont rustres, sans pour autant manquer de cœur parfois. Et forcément, avec tout ce qui se passe autour de nous en ce moment, les insultes gratuites ont plu sur ma personne, avant que les gens réalisent que je n’étais pas un Venatori. Heureusement que ce genre de bassesses me passent au-dessus.

Je m’étirai quelque peu en faisant simplement rouler mes épaules, avant de davantage m’adosser à mon siège et de croiser les bras, les yeux ne quittant pas mon interlocuteur.

Ce n’est pas trop dur la vie ici, avec la guerre civile aux alentours ? Bon, au moins vous avez un endroit plus stable pour la Garde orlésienne, c’est déjà ça de pris.

Ven 17 Juil 2020 - 12:24

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« Neige a l’air de vous apprécier pourtant… »

Le chiot secouait la queue en continuant à observer la scène. Dorian me donna alors certaine… "condition" pour une bonne visite de l’Empire Tévintide.

« Quel dommage. Je n’ai rien de tout ça… j’aurais bien aimé visiter Mirathie. »

Mirathie, la capitale de Tévinter. Bien sûr, ma vision sudiste m’avait façonné de telle façon à ce que je méprise l’Impérium. Cependant, la grande Mirathie me semblait tout de même un lieu intéressant à voir au moins une fois dans sa vie.

Il continua alors sur la température, très basse dans le sud, et la façon dont les gens de Férelden traitaient un Nordiste comme lui. Bien sûr, Orlaïs n’était pas mieux, je le savais pertinemment.

« Désolé pour la façon dont les sudistes vous traites. Il faut du temps pour vous débarrasser de siècle de cliché… »

Je resservis un verre à Dorian tandis qu’il me demandait comment aller la Garde, alors que l’Empire était en pleine guerre civile.

« Je dois avouer que la Guerre des deux Lions est un problème. J’imagine que vous le savez à mon nom, mais j’appartiens moi-même à la noblesse de ce pays. Ma famille soutien l’Impératrice. Par chance, si l’on peut dire, pour le moment, personne du côté du Grand-Duc ne faire suffisamment attention à nous pour me demander de quitter mon poste au nom de la neutralité. »

Je bus une lampé de mon verre pour faire une pause.

« Je ne compte pas non plus m’impliquer dans la guerre. La Garde est suffisamment affaiblie pour que nous forcer la main ne vaille pas le coup. »

Effectivement, être trop puissant pourrait nous être dangereux. Si nous étions suffisamment puissants pour jouer dans l’effort de guerre, mais pas suffisamment pour imposer notre neutralité, cela ne pouvait jouer que contre nous. Bien sûr, nous pourrions faire jouer de notre influence en appelant à Weisshaupt ou aux garnisons voisines, mais cela finirait par nous en coûter beaucoup. Cela me rendait malade, mais pour que la Garde retrouve sa grandeur en ce pays, il fallait attendre qu’Orlaïs retrouve sa stabilité.

« Je sais que vous ne devriez pas en parler, mais… l’Inquisition conte-t-elle resté neutre devant le conflit qui déchire l’Empire ? Je sais que votre priorité reste les failles, cet Ancien et ses suppôts. Pour ça, la Garde continuera de vous aider. Mais je crains que nos liens risquent de s’étioler si jamais vous vous alignez avec une faction. Comprenez que ce n’est pas ce que je veux, mais je refuse de parier l’avenir de la Garde en m’affiliant avec une faction soutenant l’un des prétendants. »

Et mince, j’avais encore parlé boulot…

« *soupire* Enfin bref… je pense que nous ne devrions pas parler politique… *raclement de gorge* Vous avez des passions dans la vie ? des choses qui vous permette de garder un pied sur terre dans tout ce chaos ? »

Sam 18 Juil 2020 - 16:10

Dorian Pavus
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Quel dommage. Je n’ai rien de tout ça… j’aurais bien aimé visiter Mirathie.
Oh vous savez, l’un n’empêche pas l’autre, mais je recommanderais de faire un tour à Minrathie accompagné de quelqu’un de confiance, un mage de préférence.

Il fallait dire que c’était un peu touchant son espèce de compassion quant à ma situation. Heureusment pour moi, en ce moment c’était le cadet de mes soucis, la discrimination : les erreurs sur le terrain étaient bien pires.

Désolé pour la façon dont les sudistes vous traites. Il faut du temps pour vous débarrasser de siècle de cliché…
Avec l’Histoire que nous avons, leur haine est justifiée. Si seulement ils se souvenaient des raisons, par moment : certains haïssent sans même savoir pourquoi ! Probablement parce que les autres haïssent aussi, allez savoir.

Ce que j’avais appris sur le premier Enclin dans le sud m’avait fait comprendre à quel point l’Histoire en Tevinter avait été volontairement modifiée au fil des siècles. Naturellement, comment expliquer que l’on était directement responsable des fléaux de ce monde, et ce par orgueil ?

Léo remplit à nouveau mon verre ; je le remerciai d’un hochement de tête, avant de saisir par réflexe mon verre. Puis, j’entamais le sujet de la guerre civile : quitte à être en Orlaïs, autant se renseigner un peu, on se savait jamais ce que l’on pourrait apprendre.

Je dois avouer que la Guerre des deux Lions est un problème. J’imagine que vous le savez à mon nom, mais j’appartiens moi-même à la noblesse de ce pays. Ma famille soutien l’Impératrice. Par chance, si l’on peut dire, pour le moment, personne du côté du Grand-Duc ne faire suffisamment attention à nous pour me demander de quitter mon poste au nom de la neutralité.
Mmh, je vois.

Il était vrai que la Garde restait hors de la politique. Malgré moi, j’eus le micro réflexe de plisser très légèrement des yeux quand il me parla de son sang bleu : j’en avais vu des nobles Orlésiens, et il fallait dire qu’il était très différent de l’image que je m’étais fait d’eux. Un vilain petit canard, peut-être ?

J’avalai une gorgée, songeur, tandis que Léo reprit son explication.

Je ne compte pas non plus m’impliquer dans la guerre. La Garde est suffisamment affaiblie pour que nous forcer la main ne vaille pas le coup. 

Avec tout ce qu’elle venait de traverser, il était évident que c’était la pire chose à faire. Ils venaient d’acquérir Térébinthe, donc un endroit pour souffler et se reconstruire. J’avalai une autre gorgée, avant de répondre.

Très sage décision, en effet.
Je sais que vous ne devriez pas en parler, mais… l’Inquisition conte-t-elle resté neutre devant le conflit qui déchire l’Empire ? Je sais que votre priorité reste les failles, cet Ancien et ses suppôts. Pour ça, la Garde continuera de vous aider. Mais je crains que nos liens risquent de s’étioler si jamais vous vous alignez avec une faction. Comprenez que ce n’est pas ce que je veux, mais je refuse de parier l’avenir de la Garde en m’affiliant avec une faction soutenant l’un des prétendants.

Je posai un regard curieux sur lui, laissant l’impression que je ne m’attendais pas à cette conversation – ce qui était à moitié vrai. Dans les grandes lignes, nous soutenions Célène car nous étions également supposés veiller à la stabilité de Férelden comme d’Orlaïs. Et avec les ambitions militaires de Gaspard, il était évident que l’Inquisition allait davantage pencher pour un monarque prônant la paix et l’équilibre.

Mon regard s’emplit d’un certain malice, conscient que je représentais l’Inquisition partout où j’allais, même pour me recueillir auprès d’une amie.

L’Inquisition veille à la stabilité du Sud de Thédas. Que ce soit refermer les Failles, mettre en déroute l’Ancien et ses Venatori, ou veiller à protéger les populations. Evidemment, je ne suis pas membre du conseil tout en haut de la hiérarchie, c’est pourquoi je ne serai pas en mesure de vous répondre clairement, Commandeur-Garde. Sachez seulement qu’il y a de fortes chances pour que nous soyons amenés à nous pencher sur cette guerre, mais je ne garantis rien, que ce soit le « quand » et le « comment » de la chose, voire même simplement si ce que je vous dis va arriver.

Autant ne pas gâter tout de suite nos liens avec la Garde orlésienne, ce serait dommage. Il était rare pour nous d’avoir de bonnes ententes, j’avais l’impression.

Mais à en voir la tête de ce pauvre Léopold, il n’avait pas envie d’approfondir le sujet. Tant mieux, j’imaginais ?

*soupire* Enfin bref… je pense que nous ne devrions pas parler politique… *raclement de gorge* Vous avez des passions dans la vie ? des choses qui vous permette de garder un pied sur terre dans tout ce chaos ?
Des passions ? Mmh, que je réfléchisse ..

Je fis tourner un peu le vin dans le verre avant de le boire. En vérité, je n’avais pas tant besoin d’y réfléchir, mais j’aimais rendre certains moments de conversation un poil plus théâtral.

Je suis dans le genre très curieux : je lis beaucoup, que ce soit des thèses académiques, des livres d’Histoire ou des romans. Je suis thaumaturge de profession, j’étudie la magie et son fonctionnement avec une approche plus scientifique de la chose. Sinon, si « casser la mâchoire des Venatoris » est une passion en soi, on peut l’ajouter à la liste.

J’émis un petit rire pour conclure ma réponse, le regard plongé dans mon verre avant de le planter une fois de plus dans celui de mon interlocuteur, avec une certaine intensité.

Et vous ? Quel genre de passion vous occupe en ces temps troublés ?

Ven 24 Juil 2020 - 12:39

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Dorian ne semblait pas me tenir rigueur de l’avoir, pour un court moment, lancer sur un sujet politique… Il me répondit même que si d’aventure l’Inquisition s’engageait dans un conflit, il se ferait du côté de l’Impératrice. Évidemment, si je ne pouvais m’impliquer en politique, j’avais tout de même mes opinions. J’étais plutôt, comme ma famille, du côté de Céléne dans ce conflit. Alors savoir que l’Inquisition avait plus ou moins le même point de vue que moi était plutôt… une bonne chose.

Posez une question sur ses passions semblait être une bonne idée. Dorian fit tournoyer légèrement son verre, prétendant vouloir réfléchir.

La lecture semblait être une de ses passions, ainsi que l’étude de la magie. Je dois avouer que je ne m’étais jamais intéressé à la magie. Je savais ce qu’en disait la chantrie, et j’avais mes connaissances lointaines, du temps ou je fessais équipe avec Anastasia, sans doute parasité par de nombreux mensonges et aprioris…. Je souris à la mention des venatoris. Effectivement, tabasser des venatoris était une passion comme une autre… Elle était même plutôt respectable quand on connaissait les actions des venatoris.

« Je pense que la lecture m’aide aussi… mais dans mon cas, je lis surtout des romans. Sinon… mon travail m’occupe suffisamment. Gérer la garnison ainsi que Térébinthe n’est pas vraiment un problème, j’ai déjà reçu une éducation pour ça. Mais ça me prend tout de même un temps considérable. De plus, avec le départ d’une partie de nos officiers pour le thaig… je n’ai pas encore pu déterminer qui pourrait être mon sénéchal et m’épauler. »

J’essayais de ne pas me plaindre, mais il était vrai que la charge de travail ne me laissait que peu de temps libre. Entre les entraînements, la paperasse de Tullia (toujours en retard) et m’occuper de Neige, je n’avais pas beaucoup de temps « pour moi ».

Je jetais un rapide coup d’œil sur la bouteille, elle était presque finie. Je me servis un dernier verre et proposai ce qui restait -suffisant pour un verre- à Dorian.

Un court silence s’était installé, perturbé uniquement par les jappements de Neige. Ne sachant vraiment que faire, je tentais de proposer au mage le choix de la conversation.

« Vous êtes mon invité, mais je ne vous laisse pas choisir le sujet de conversation. Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas. »

Ven 24 Juil 2020 - 18:44

Dorian Pavus
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Je pense que la lecture m’aide aussi… mais dans mon cas, je lis surtout des romans. Sinon… mon travail m’occupe suffisamment. Gérer la garnison ainsi que Térébinthe n’est pas vraiment un problème, j’ai déjà reçu une éducation pour ça. Mais ça me prend tout de même un temps considérable. De plus, avec le départ d’une partie de nos officiers pour le thaig… je n’ai pas encore pu déterminer qui pourrait être mon sénéchal et m’épauler.

Ainsi donc, me voilà en compagnie d’un lecteur également. Splendide, j’avais trouvé mon sujet de conversation à lancer. Et quant au travail, ma foi, cela allait de pair avec le grade. Je hochai lentement de la tête en signe de compréhension, avant de porter le verre à mes lèvres et de boire une bonne gorgée de vin. La conversation commençait à devenir intéressante, même si Léo ne devait pas être un habitué de ce type d’interactions sociales. Le pauvre commandeur galérait à trouver une conversation, et malheureusement pour lui, elle s’éteignait assez vite, le tout laissant place à des petits instants, comme ceux-ci, où il ne se disait rien l’espace d’un bref moment.

Léo vida la bouteille dans mon verre, et je l’en remerciai verbalement dans l’espoir d’étouffer la solitude de l’homme en face de moi. Je sentais dans son regard qu’une pensée hésitait à franchir ses lèvres : j’attendis, curieux, dans le silence, le clair regard toujours posé sur sa personne.

Vous êtes mon invité, mais je ne vous laisse pas choisir le sujet de conversation. Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas.

J’émis un léger ricanement, avant de répondre brièvement, le rictus fort présent.

Quelle adorable réaction que voilà.

Il fallait être honnête, sa maladresse était touchante, un peu. Se dire que l’on avait le Garde-Commandeur en face de soi, semblant plus maître de ses mots à l’écrit qu’à l’oral finalement, balbutier quelques sujets rapides pour combler la discussion, cela le rendait humain, et c’était une bonne chose. Réaliser que les grands étaient finalement des êtres humains avec leurs défauts et leurs lacunes était une bonne chose, oui. A priori, je ne savais pas tellement à quoi m’attendre en venant à Térébinthe, je devais admettre que j’étais loin d’être déçu.

Je savourai une autre gorgée de mon vin, avant de lisser une des extrémités de ma moustache.

Vous disiez aimer les romans, avez-vous un genre que vous préférez ?

J’enchaînai un peu, afin de lui laisser un peu le temps de cogiter sa réponse, en parlant de mes propres références.

Je ne suis pas très friand des romans à l’eau de rose, même si certaines exceptions, même très surprenantes, existent dans le vaste univers de la littérature. C’est une question difficile quand l’on y réfléchit bien, mais je pense que je suis plutôt friand des romans d’aventure ou de combat. Quelque chose d’épic, avec du combat, de l’action, sans particulièrement négliger la profondeur des personnages, protagonistes ou antagonistes. Malheureusement, ce genre de gemmes se font rares, les gens se contentent d’histoires simples, courtes, mal tournées, et à la fin satisfaisante certes, mais illogique. Simplement pour plaire, pour vendre. Quelle tristesse.

En tout cas à Tevinter, c’était ce que je ressentais de sa littérature. Je ne connaissais pas celle d’Orlaïs – honte à moi, je ne m’y étais jamais vraiment intéressé –, donc peut-être que c’était plus différent ? Il fallait voir.

Enfin, je ne sais pas ce que vous en pensez, Léo. Peut-être que votre répertoire me ferait changer d’avis ? Je ne connais pas si bien que cela la littérature orlésienne, si vous avez des recommandations, je suis preneur.

Et je lui adressai alors un assez grand sourire, qui se voulait motivé, énergique, et amical. Que j’adorais parler littérature, surtout en découvrir de nouvelles.

Dim 9 Aoû 2020 - 17:47

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« Je n’ai aucun genre favori. Bien que j’aie une préférence pour les romans me faisant voyager hors d’Orlaïs. La littérature marchéenne est sans doute parmi ma favorite, sans doute, car cette région est composée de nombre de cultures différente. La littérature Riveïn aussi est intéressante pour les mêmes raisons. Même si leur société est tellement éloignée de la nôtre que cela devient difficile de comprendre ce que les auteurs essaient de nous expliquer. Et vous ? »

Dorian me dit alors ce qu’il appréciait dans les romans. Apparemment, il aimait l’épique et l’action…

« Malheureusement, notre Empire n’est pas très friand du genre que vous affectionnez le plus. Cependant… Hum… il existe les Fables de la Source, même si c’est plus destiné à un publique plus jeune, c’est toujours intéressant. Notre-Dame de Val Royeaux… le Mabari chaussé aussi, même si le nom pourrait faire penser que l’œuvre est Féreldienne. »

Je réfléchis rapidement. Je ne voyais vraiment pas que genre de livre pourrait convenir à Dorian. La majorité de livre Orlésien que j’avais lu provenait de mon enfance. Je me refusais de lui conseiller des livres que je n’avais pas moi-même lu.

« Je ne suis qu’un amateur de livre. Mais de nombreux libraires de Val Royeaux sont autant des passionnés que des professionnels. »

Je souris légèrement en pesant à l’avenue du libraire de la capitale impériale. Je bus rapidement deux gorgé de mon vin, avant de demander.

« Si vous avez des livres tévène, si possible, non-censuré par la Chantrie, à me conseiller, je suis preneur. »

Pas que braver un interdit de la Chantrie me fessait peur. J’étais andrastien mais pas dévoué au point de me priver de plaisir aussi simple. Seulement, je n’avais aucune envie de passer par des marchands louches pour me procurer un bouquin absolument pas essentiel. En plus, j’ignore si je peux trouver des livres tévintides traduit en langue commune, après tous, je ne maîtrisais que quelques mots en tévène, et absolument rien de suffisant pour lire une phrase complète.  

Mer 30 Sep 2020 - 23:10

Dorian Pavus
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J’écoutais la réponse de Léopold avec attention. Le nom des romans cités me fit sourire. Définitivement, la littérature orlésienne devait être fantasque – pas autant qu’à Tevinter, mais tout de même. Cela dit, Léo prenait ma question très au sérieux, réfléchissant intensément dans l’espoir de me prodiguer une réponse satisfaisante. Je conservai mon sourire, le regard légèrement attendri par le sourire songeur que laisser s’échapper mon interlocuteur.

Si vous avez des livres tévène, si possible, non-censuré par la Chantrie, à me conseiller, je suis preneur. 
Oooh. ~

Je plongeai davantage dans mon siège, jambes croisées, tournoyant un doigt dans ma moustache. Je réfléchissais à tout ce que j’avais pu lire dans ma vie, puis je ricanai pour moi-même, mon regard amusé plongé dans ceux de mon interlocuteur.

Je peux vous recommander du plus épique, du plus philosophique, ou alors quelque chose de plus érotique.

Mes lèvres savouraient alors mon vin, pendant que ses effets se répandaient gentiment dans mon corps, me relaxant quelque peu au passage. Tout semblait ralentir quelque peu, ou disparaître, sortir de ce bureau.

Dans le genre, « cadavres exquis » de Cornelius possède un équilibre magique. Il s’agit en fait d’un chasseur de vampire, qui en traque une depuis des mois, une vampire qui laisse des montagnes de cadavres derrière elle. Sauf que tu vois Léo, les vampires sont des créatures surnaturelles et séductrices, et il se crée alors énormément de complications entre ces deux personnages.

J’étais quelque peu perdu dans mon souvenir de quand j’avais découvert sa littérature, je devais avoir à peine 18-19 ans, par là .. Mon sourire était large, empli d’une certaine malice, sans manquer pour autant les diverses réactions de mon interlocuteur.

C’est un équilibre magique entre le gore et le sexe, et parfois, il n’y a rien de tel pour décompresser quelque peu.

Mes lèvres retrouvèrent mon verre et son contenu, et je bus jusqu’à réaliser que mon récipient était une fois de plus vide. Je soupirai d’aise, avant de reprendre mes recommandations.

Du même auteur, il y a également « Le dernier repas », qui peut valoir le détour. Il s’agit en fait d’une orgie organisée par une secte cannibale. Et on a le point de vue d’une des « invitées », qui du coup cherche à survivre.

Je marquai une pause, l’œil divaguant temporairement à me remémorer certains passages. Soudain, pris d’un certain élan, je frappai le bureau dans mon élan d’enthousiasme.

Typiquement il y a un passage de ce livre – c’est vers le début, je ne te dévoile pas grand-chose d’important, donc ne t’en fais pas, tu pourras toujours lire si tu es tenté –, où en fait elle se fait attacher à une table avec d’autres convives, comme si c’était le repas d’un immense banquet, et les membres du culte s’installent tous autour d’elles. Au début, l’atmosphère et le choix des mots te laissent penser qu’il s’agit d’une orgie banale, avec simplement un côté plus brutal, sans pour autant que ce soit dangereux.

Je haussai des épaules, avant de me pencher pour atteindre la bouteille et remplir mon verre. Je reposai la bouteille et avalai une gorgée de vin avant de reprendre.

Donc ils attaque avec autant de force que de sensualité leur repas, jusque-là tout va bien .. et soudain, ils arrachent le clitoris avec les dents pour réellement le manger, et tout bascule dans la tête de la protagoniste. Certains sortent des couverts et commence à trancher dans une fesse, comme dans un rôti fortuné ..

Etant en train de mimer le geste du découpage d’un morceau de viande avec mes mains, je m’interrompis en recroisant le regard de Léo. J’émis un rire malgré moi avant d’attraper mon verre et de boire, une fois de plus.

Il ne faut pas croire que je lis que cela, j’ai également des histoires plus romantiques et joyeuses en tête.

Mais bon, la plume de Cornelius était si incroyable. Je ris à nouveau, ayant l’impression d’avoir définitivement tué l’ambiance dans cette pièce.

Je vous présente mes excuses, le vin et ma passion des livres me rendent très bavard, je ne voulais pas rendre l’atmosphère autant peu commode.

Et puis, sans pouvoir vraiment résister à cette envie, mon sourire s'affûta, le regard perçant implanté dans le sien.

Cela dit, si ce type de littérature vous tente, je devrais être en mesure de trouver quelques livres à vous ramener de Fort-Céleste, que je pourrais vous prêter.

Sans vraiment contrôler, je lui lançai un clin d'oeil, qui pouvait avoir mille sous-entendus. Andrasté, il fallait que je boive autant. Le pire était que je me connaissais : la beuverie ne faisait que commencer.

Ven 27 Nov 2020 - 22:55

Anonymous
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The next right thing



Le roman sur le chasseur de vampire pourrait être intéressant. Même si les vampires étaient fortement inspirés par les mages de sang, au moins, ils n’existaient pas. Alors un auteur pouvait être surprenant sans partir dans des délires impurs comme on pouvait les trouver dans certains livres arborant qu’on s’appropriait des pouvoirs du Créateur… bref une thèse censurer pour une bonne raison.

« Je vois, intéressant… »

Pour ce qui est du second livre…
Plus la description de Dorian à propos de son livre avançait, moins je me sentais à l’aise. Je n’avais aucune passion pour les romans gores, ma vie était déjà chargée de ce genre de chose (et attendez de voir un homme se faire déchirer en deux à mains nues par un ogre avant de dire que j’abuse) pour que je le recherche dans la littérature. Mais mélanger ça avec de l’érotique ? Non, j’en étais définitivement sûr, ce roman ne me plairait pas. Par politesse, je laissais tout de même mon invité finir.

« Je pense que je comprends de quel type de livre, il s’agit… ce… ce n’est pas vraiment mon genre. Je passe mon tour… »

Dis-je avec un petit rire nerveux. Lorsqu’il dit alors qu’il possédait d’autres types de livre, des livres plus… plus dans mon style de lecture : romantique ou joyeuse.

« Ne vous excusez pas. Je comprends parfaitement… c’est juste que ce n’est pas vraiment le genre de lecture dont les gens me parlent voyez-vous. »

Enfin… ce n’est pas comme si j’entretenais des conversations de lecture souvent. Les 3/4 des recrues étaient des fils de la terre sachant ni lire, ni compter. Donc leur parler de poésie ou de roman d’aventure, ce n’était pas vraiment pertinent.

Il me parla alors de la bibliothèque de Fort Céleste, je l’avais déjà visité. Mais au vu du monde (et de la réputation de la Garde), j’avais préféré trouver un autre endroit, bien plus tranquille, en lieu et place des archives de Fort Céleste.
Certains membres de l’Inquisition m’avait d’ailleurs même pris pour l’archiviste vu le temps que je passais là-bas… ce qui me fait penser… où était le vrai archiviste ? Hum… les mystères de Fort Céleste sans doute…

« Eh bien… je dois avouer ne pas avoir eu très longtemps accès à votre bibliothèque lorsque je fus en poste au Campement du Lac. Donc ce serait un plaisir ! »

Je vidais de nouveau mon verre et me recevrais un nouveau avec ce qu’il restait dans la bouteille, avant d’en sortir une autre. Nous étions loin d’avoir fini, non ?

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