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Sénéchal
L'État-Major
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Les assaillants sont pris au dépourvu par la finesse de tes mouvements, qui te permettent de t'extirper de leur première charge sans encombre. Tu ne vas pas bien loin cependant, mais ils ne t'entourent plus, et la porte, derrière toi, t'offre une sortie possible. "Alors, l'elfe, c'est tout ce que tu as dans le ventre ? On va te saigner comme un porc et te pendre devant l'auberge, en avertissement." L'homme ricane, visiblement satisfait de ses menaces. "Après, on ira s'amuser avec ton amie."
La servante, elle, est impassible. En retrait devant l'âtre doucereux, elle semble d'un calme implacable, et jauge le combat en silence sans tenter de prendre la fuite. Elle craint peut-être de perdre son travail, mais tu sens qu'il y a autre chose, dans sa posture, sa manière de te regarder.
Les hommes fondent à nouveau sur toi, attaque bien orchestrée et potentiellement dévastatrice. Ils sont prudents aussi, et se couvrent les uns les autres pour éviter de se mettre trop en danger. Il te faudra bien du talent si tu comptes t'en sortir par la force.
Premier dé : attaque
Second dé : défense
La servante, elle, est impassible. En retrait devant l'âtre doucereux, elle semble d'un calme implacable, et jauge le combat en silence sans tenter de prendre la fuite. Elle craint peut-être de perdre son travail, mais tu sens qu'il y a autre chose, dans sa posture, sa manière de te regarder.
Les hommes fondent à nouveau sur toi, attaque bien orchestrée et potentiellement dévastatrice. Ils sont prudents aussi, et se couvrent les uns les autres pour éviter de se mettre trop en danger. Il te faudra bien du talent si tu comptes t'en sortir par la force.
Premier dé : attaque
Second dé : défense
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La traque commence.
S'il s'était trouvé en terrain familier, peut-être que Lathbora aurait eu la présence d'esprit de remarquer l'attitude particulière de la servante elfe, trop calme pour être lassée, trop détachée pour se trouver en état de choc. Elle ne possédait pas le profil de la jeune victime attendant à être secourue par un valeureux mâle. Le dalatien s'était jeté à corps perdu dans un combat déséquilibré, sans aucune raison valable. Peut-être valait-il mieux qu'il ne remarque rien.
Les hommes fondirent de nouveau sur lui. Leur formation martiale les dotait d'une prudence inattendue pour des hommes d'apparence ivres. Leur posture ne laissait aucun espoir à Lathbora, aucune faille à exploiter du tranchant de ses dagues. Et leurs mots insultants l'ébrouèrent plus qu'il l'aurait souhaité. Il était prêt à mourir, mais point à être ainsi exposé à tous les vents ? Et si Argonia le découvrait ainsi, pendant au bout d'une corde ? Il ne pouvait pas lui imposer cela.
Restait la porte, dans son dos, qui soufflait déjà un agréable courant d'air contre ses pieds nus. Il pourrait se retourner, se saisir de la poignée et fuir à toutes jambes, faire comme si rien ne s'était passé. Rejoindre les bois, se requinquer, et poursuivre un nouvel objectif plus prudent.
Il fut touché avant même d'avoir pu attraper la poignée. Sa main ripa sur le métal poli, et la douleur lui coupa le souffle. Courbé en deux, ses doigts plaqués contre sa plaie crachant déjà son sang, Lathbora se savait à la Mercie de ces trois shemlens.
Les hommes fondirent de nouveau sur lui. Leur formation martiale les dotait d'une prudence inattendue pour des hommes d'apparence ivres. Leur posture ne laissait aucun espoir à Lathbora, aucune faille à exploiter du tranchant de ses dagues. Et leurs mots insultants l'ébrouèrent plus qu'il l'aurait souhaité. Il était prêt à mourir, mais point à être ainsi exposé à tous les vents ? Et si Argonia le découvrait ainsi, pendant au bout d'une corde ? Il ne pouvait pas lui imposer cela.
Restait la porte, dans son dos, qui soufflait déjà un agréable courant d'air contre ses pieds nus. Il pourrait se retourner, se saisir de la poignée et fuir à toutes jambes, faire comme si rien ne s'était passé. Rejoindre les bois, se requinquer, et poursuivre un nouvel objectif plus prudent.
Il fut touché avant même d'avoir pu attraper la poignée. Sa main ripa sur le métal poli, et la douleur lui coupa le souffle. Courbé en deux, ses doigts plaqués contre sa plaie crachant déjà son sang, Lathbora se savait à la Mercie de ces trois shemlens.
dé du destin n1 : échec défense
dé du destin n2 : échec fuite
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Sénéchal
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Le moins qu'on puisse dire, c'est que les choses ne tournent pas à ton avantage. La porte, pourtant dans ton dos, se fait inaccessible, sursaut de vie placardé au sol par le chant d'une dague. Le sang coule à ton flanc, flot léger mais inquiétant, douleur qui tiraille le corps entier par vagues pressantes. C'est peut-être la fin, alors. Tu aurais peut-être besoin de l'aide d'un Dieu en cet instant, entité supérieure qui effacerait tes erreurs et tes faux pas, lumière qui te guiderait vers d'autres voies.
Les humains n'attaquent pas tout de suite. Te dominant de toute leur hauteur, visiblement satisfaits de la tournure de leur chasse, ils semblent se délecter de la souffrance qui perle à ton visage tiré. Ils maîtrisent ton Destin, et ils le savent. Le premier - le plus imposant, celui qui semble être le meneur, celui aussi qui t'as percé le flanc - s'agenouille à ta hauteur, ses yeux sadiques plantés dans les tiens. "Excuse-toi maintenant, elfe, et jure devant tes Dieux que nous sommes supérieurs à ta faible race, et on te laissera partir." Petit rire contenu.
Tu vois à l'arrière les deux autres hommes tomber silencieusement, la gorge tranchée par plusieurs silhouettes à la tenue ample, une capuche sur la tête. Peut-être est ce là, l'intervention des Dieux.
Note : Si tu fais les excuses que l'homme demande, il ne plantera pas sa dague à nouveau et se verra tué par les silhouettes encapuchonnées, ignorant donc automatiquement son action (Réussite Critique). Si tu ne les fais pas, il te faut agir pour éviter de te prendre un deuxième coup de dague qui pourrait bien s'avérer fatal (et lancer un dé (échec ou échec critique signifiant la mort de ton personnage)). Bon courage !
Les humains n'attaquent pas tout de suite. Te dominant de toute leur hauteur, visiblement satisfaits de la tournure de leur chasse, ils semblent se délecter de la souffrance qui perle à ton visage tiré. Ils maîtrisent ton Destin, et ils le savent. Le premier - le plus imposant, celui qui semble être le meneur, celui aussi qui t'as percé le flanc - s'agenouille à ta hauteur, ses yeux sadiques plantés dans les tiens. "Excuse-toi maintenant, elfe, et jure devant tes Dieux que nous sommes supérieurs à ta faible race, et on te laissera partir." Petit rire contenu.
Tu vois à l'arrière les deux autres hommes tomber silencieusement, la gorge tranchée par plusieurs silhouettes à la tenue ample, une capuche sur la tête. Peut-être est ce là, l'intervention des Dieux.
Note : Si tu fais les excuses que l'homme demande, il ne plantera pas sa dague à nouveau et se verra tué par les silhouettes encapuchonnées, ignorant donc automatiquement son action (Réussite Critique). Si tu ne les fais pas, il te faut agir pour éviter de te prendre un deuxième coup de dague qui pourrait bien s'avérer fatal (et lancer un dé (échec ou échec critique signifiant la mort de ton personnage)). Bon courage !
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La traque commence.
La lame s'enfonça dans son plastron d'écorce de fer, entaillant sa peau en dessous, découpant ses chaires. Mais sa blessure aurait pu être pire, bien pire s'il n'avait pas porté son fidèle plastron. La douleur néanmoins le saisit, le fit trébucher, lâcher une de ses dagues au sol. La main contre sa plaie, la respiration difficile, il s'attend au second coup, celui qui l'achèverait.
Mais les shemlens étaient cruels, et l'achever ici aurait été faire preuve de clémence. À leur requête, Lathbora cracha beaucoup de salive, et un peu de sang au sol, à leurs pieds. Même s'il osait déshonorer sa bouche avec de telles paroles injurieuses, ses dieux ne seraient pas là pour en être témoin. Le souffle court, car même ses paroles semblaient exercer une pression sur sa plaie, Lathbora cracha ses mots.
L'elfe asséna un coup de pied à la porte sans même se retourner, et celle-ci s'ouvrit enfin dans un craquement sinistre. L'air froid le cueillit, l'entoura en un instant, lui faisant temporairement oublier sa peine.
Mais les shemlens étaient cruels, et l'achever ici aurait été faire preuve de clémence. À leur requête, Lathbora cracha beaucoup de salive, et un peu de sang au sol, à leurs pieds. Même s'il osait déshonorer sa bouche avec de telles paroles injurieuses, ses dieux ne seraient pas là pour en être témoin. Le souffle court, car même ses paroles semblaient exercer une pression sur sa plaie, Lathbora cracha ses mots.
Que fen'harel m'entende, car lui seul demeure. Qu'il vienne et qu'il vous mette à terre !
L'elfe asséna un coup de pied à la porte sans même se retourner, et celle-ci s'ouvrit enfin dans un craquement sinistre. L'air froid le cueillit, l'entoura en un instant, lui faisant temporairement oublier sa peine.
Masal din'an !
Dé du destin : ouverture de la porte
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Le sol est froid contre ton corps. Au dessus de toi, sous la cime des arbres, tu vois les premiers flocons de neige tomber et commencer leur valse incertaine dans le va-et-vient du vent. Tes muscles sont tétanisés et le sang coule, visqueux, et la fatigue se fait plus forte, t’engourdit les sens. Ta vision s’estompe, la nuit vient, et les cris se font lointains, comme dans un songe ou une vision, comme l’écho d’une histoire de ton enfance. Tu as mal et tu as froid. Peut-être est-cela mourir au fond ? Se laisser porter par l’océan du monde. S’oublier un peu et revenir à l’univers…
Une bougie éclaire la chambre quand tu reviens à toi. La flamme est fragile et vacillante, mais tu réalises rapidement que tu as du être porté à l’étage. Tes plaies sont bandées et propres, et si une douleur lancinante te saisit quand tu les palpes, tu sais ce que cela signifie. Tu es toujours en vie, au moins. La force te manque cependant pour signaler ta présence ou te relever prestement. Fen’Harel doit avoir une certaine affection pour toi, à moins que tu ne serves ses intérêts. Dans tous les cas, tu sens sa présence, même si tu ne saurais pas vraiment comment le formuler. C’est un sentiment étrange, une certitude rassurante.
Tu entends une conversation dans le couloir. Une des voix, tu la connais, elle te revient en mémoire. La servante elfe que tu as cherché à venger. L’autre est plus grave, plus âgée, plus calme aussi. « On en a déjà assez fait pour lui. Cela aurait pu mal tourner et tu le sais, da’len. » « On en a déjà trop fait pour le laisser là. Il doit passer l’épreuve et avoir sa chance, comme les autres. » Le vieil elfe ricane. « Il n’aura jamais le temps. Il n’est pas digne. » Le silence revient un instant, pesant et lourd, et la porte s’ouvre finalement en grinçant laborieusement. Les deux silhouettes entrent, et tu as du mal à distinguer leurs traits. Il y a une certaine surprise dans la tonalité de leurs voix quand ils réalisent que tu es conscient.
La servante s’approche pour s’installer à ta hauteur, et te dévisage. « Tu as survécu, Lathbora. Ça t’apprendra peut-être la prudence. » Le vieil elfe claque de la langue et se retire, visiblement contrarié. Elle reste impassible et libère un léger soupir. « Tu as besoin de quelque chose, falon ? »
Une bougie éclaire la chambre quand tu reviens à toi. La flamme est fragile et vacillante, mais tu réalises rapidement que tu as du être porté à l’étage. Tes plaies sont bandées et propres, et si une douleur lancinante te saisit quand tu les palpes, tu sais ce que cela signifie. Tu es toujours en vie, au moins. La force te manque cependant pour signaler ta présence ou te relever prestement. Fen’Harel doit avoir une certaine affection pour toi, à moins que tu ne serves ses intérêts. Dans tous les cas, tu sens sa présence, même si tu ne saurais pas vraiment comment le formuler. C’est un sentiment étrange, une certitude rassurante.
Tu entends une conversation dans le couloir. Une des voix, tu la connais, elle te revient en mémoire. La servante elfe que tu as cherché à venger. L’autre est plus grave, plus âgée, plus calme aussi. « On en a déjà assez fait pour lui. Cela aurait pu mal tourner et tu le sais, da’len. » « On en a déjà trop fait pour le laisser là. Il doit passer l’épreuve et avoir sa chance, comme les autres. » Le vieil elfe ricane. « Il n’aura jamais le temps. Il n’est pas digne. » Le silence revient un instant, pesant et lourd, et la porte s’ouvre finalement en grinçant laborieusement. Les deux silhouettes entrent, et tu as du mal à distinguer leurs traits. Il y a une certaine surprise dans la tonalité de leurs voix quand ils réalisent que tu es conscient.
La servante s’approche pour s’installer à ta hauteur, et te dévisage. « Tu as survécu, Lathbora. Ça t’apprendra peut-être la prudence. » Le vieil elfe claque de la langue et se retire, visiblement contrarié. Elle reste impassible et libère un léger soupir. « Tu as besoin de quelque chose, falon ? »
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La traque commence.
Les yeux levés sur le plafond d'une chambre d'auberge plutôt vétuste, Lathbora repoussait les uns après les autres les assauts de douleurs provoqués par sa plaie pourtant soignée. Loin d'être sa première blessure grave, celle-ci revêtait pourtant le potentiel d'être enfin la dernière, celle qui mettrait un terme à sa quête éternelle et impossible. Mais il avait été soigné, sauvé même, et il se retrouvait de nouveau seul en proie aux attaques de sa culpabilité.
Seul ? Pas tout à fait. Dans son désespoir il avait sciemment invoqué le traître, le seul de ses dieux encore capable d'interférer en sa faveur. À présent il sentait sa présence tout autour de lui, en funeste présage.
Les voix qu'il entendit ensuite le rassurèrent. Non, il n'était pas seul, en proie à Fen'harel. Se concentrant sur leurs mots, il déchanta rapidement. Ainsi, une nouvelle fois et pour des inconnus, il n'était pas digne. Pas à la hauteur. Une triste redite de sa vie au sein de son clan. De ses veines tentatives solitaire.
En entendant les pas approcher, l'elfe hésita à se cacher, à simuler l'inconscience. En un mot à disparaitre complètement de la vie de ses inconnus. Mais il n'en eut pas le temps et ses yeux jaunes ébahis découvrirent la serveuse accompagnée d'un autre elfe, bien plus âgé. À l'incompréhension manifeste qui les saisit tous les deux au moment de constater son réveil, Lathbora eut un regain de force. Sous l'éclat vacillant de la flamme de bougie, il pris un air grave :
Il n'osa pas aborder si frontalement les bribes de conversations que ses oreilles effilées avaient surpris au vol et dont les mots résonnaient encore en lui : épreuve, chance. Il n'osa pas, pourtant son visage s'anima, trahissant son espoir. Celui de pouvoir être utile aux siens.
Seul ? Pas tout à fait. Dans son désespoir il avait sciemment invoqué le traître, le seul de ses dieux encore capable d'interférer en sa faveur. À présent il sentait sa présence tout autour de lui, en funeste présage.
Les voix qu'il entendit ensuite le rassurèrent. Non, il n'était pas seul, en proie à Fen'harel. Se concentrant sur leurs mots, il déchanta rapidement. Ainsi, une nouvelle fois et pour des inconnus, il n'était pas digne. Pas à la hauteur. Une triste redite de sa vie au sein de son clan. De ses veines tentatives solitaire.
En entendant les pas approcher, l'elfe hésita à se cacher, à simuler l'inconscience. En un mot à disparaitre complètement de la vie de ses inconnus. Mais il n'en eut pas le temps et ses yeux jaunes ébahis découvrirent la serveuse accompagnée d'un autre elfe, bien plus âgé. À l'incompréhension manifeste qui les saisit tous les deux au moment de constater son réveil, Lathbora eut un regain de force. Sous l'éclat vacillant de la flamme de bougie, il pris un air grave :
Mes besoins lethallan n'ont aucune importance. Vous m'avez sauvé. Pourquoi ?
Il n'osa pas aborder si frontalement les bribes de conversations que ses oreilles effilées avaient surpris au vol et dont les mots résonnaient encore en lui : épreuve, chance. Il n'osa pas, pourtant son visage s'anima, trahissant son espoir. Celui de pouvoir être utile aux siens.
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