Page 1 sur 3 • 1, 2, 3 
Sénéchal
L'État-Major
– PNJ –
Messages : 223
Une auberge sur les chemins comme on en croise beaucoup d’autres. Installée au sommet d’une colline boisée, celle-ci tombe en ruine, probablement désertée par l’essentiel de sa clientèle, qui voyage beaucoup moins, disons le, depuis que des Failles ont commencé à naître dans le ciel, libérant avec elles des démons et toutes sortes de créatures peu recommandables. Oui, voyager aujourd’hui est une tâche difficile et souvent ingrate, d’autant plus quand on a pas la bonne taille, carrure, et qu’on a les oreilles pointues. Tu le sais, tu l’as vécu, tu le portes en toi, dans ta chair. Cette injustice éternelle, la déchéance des tiens, et le poids étouffant d’une soumission que tu ne tolères plus. A quoi bon plier l’échine quand on a plus rien à perdre ?
D’ordinaire, tu aurais passé ton chemin, et continué à user tes chaussures sur le gravier froid du sentier. Tu aurais chassé, monté un campement, et tu te serais abreuvé à la source. Vivre dans la nature ne te fait pas peur, après tout. C’est comme ça, c’est ton héritage. Cependant, cet après-midi, au froid vif et vent perçant, tes yeux se sont tournés vers la paroi décrépie de cette auberge humaine, et dans la lumière incertaine du jour qui décline, une marque sur une pierre, au dessus de la porte. La marque semble récente, mais elle est discrète pour les yeux non avertis, pour les personnes qui ne savent pas. Dalatienne, elle semble indiquer une proie toute proche, comme un code utilisé par les chasseurs d’un clan. Mais deux choses clochent. D’une, tu es loin de tout clan Dalatien en ce moment, ces derniers ne s’aventurant jamais aussi proches des terres humaines, particulièrement en Orlaïs. A ta connaissance, en tout cas. De deux, si tu sembles la comprendre, tu vois aussi rapidement qu’elle n’est pas traditionnelle : ses courbes ne correspondent pas entièrement à ce que tu as pu déjà voir au sein de ton peuple, et elle semble être complexifiée par endroits.
Un sentiment étrange te saisit, comme si tu étais observé. Tu vois, par la fenêtre crasseuse, crépiter un grand feu de bois, et la silhouette discrète d’une servante elfe agenouillée à l’entretenir. Vos yeux se croisent, et tu perçois une lueur étrange dans son regard. Elle rompt le contact avant que tu ais pu déterminer précisément de quoi il s’agit, et disparaît de ton champ de vision. N’est-il pas temps de se remettre en chasse ?
D’ordinaire, tu aurais passé ton chemin, et continué à user tes chaussures sur le gravier froid du sentier. Tu aurais chassé, monté un campement, et tu te serais abreuvé à la source. Vivre dans la nature ne te fait pas peur, après tout. C’est comme ça, c’est ton héritage. Cependant, cet après-midi, au froid vif et vent perçant, tes yeux se sont tournés vers la paroi décrépie de cette auberge humaine, et dans la lumière incertaine du jour qui décline, une marque sur une pierre, au dessus de la porte. La marque semble récente, mais elle est discrète pour les yeux non avertis, pour les personnes qui ne savent pas. Dalatienne, elle semble indiquer une proie toute proche, comme un code utilisé par les chasseurs d’un clan. Mais deux choses clochent. D’une, tu es loin de tout clan Dalatien en ce moment, ces derniers ne s’aventurant jamais aussi proches des terres humaines, particulièrement en Orlaïs. A ta connaissance, en tout cas. De deux, si tu sembles la comprendre, tu vois aussi rapidement qu’elle n’est pas traditionnelle : ses courbes ne correspondent pas entièrement à ce que tu as pu déjà voir au sein de ton peuple, et elle semble être complexifiée par endroits.
Un sentiment étrange te saisit, comme si tu étais observé. Tu vois, par la fenêtre crasseuse, crépiter un grand feu de bois, et la silhouette discrète d’une servante elfe agenouillée à l’entretenir. Vos yeux se croisent, et tu perçois une lueur étrange dans son regard. Elle rompt le contact avant que tu ais pu déterminer précisément de quoi il s’agit, et disparaît de ton champ de vision. N’est-il pas temps de se remettre en chasse ?
Invité
Invité
La traque commence.
Une main contre la fenêtre crasseuse de l'auberge décrépite, Lathbora hésita sur la marche à suivre, en pleine indécision. Indécision, un mot qui semblait décrire avec exactitude le chemin tortueux emprunté par sa vie. Son esprit ne semblait jamais vouloir se fixer, se satisfaire de son état. Taven ou Lathbora ? Le dalatien ou le vagabond? L'artisan ou l'assassin ? Le mari ou l'idéaliste ?
Et dans Le cas présent : chasser ou aider ?
L'auberge en ruine avait attiré son attention. À l'origine, il ne s'était approché du bâtiment que pour se mettre à l'abri du vent glacé qui soufflait ce jour-là. Argonia, dans ses nombreuses tentatives pour le rendre plus civil, lui avait involontairement appris à user des infrastructures humaines à son avantage. La marque laissée au-dessus de la porte avait fini de l'intriguer : il trouva sa localisation assez peu pratique, ainsi que l'information y étant communiqué douteuse. Lui-même n'avait trouvé aucune bête dans les parages, et avait dû se satisfaire d'un repas frugal de racines et de feuilles. Il semblerait que les shemlens et leur mode de vie bruyant avaient fini par repousser tous le gibier. Sur ce point-là, Lathbora comprenait les bêtes. Sur de nombreux autres d'ailleurs.
Attiré par la marque il s'était ensuite intéressé à l'auberge en elle-même, et avait trouvé cette fenêtre par laquelle observer. L'elfe qu'il découvrit à l'intérieur le perturba peut-être plus que tout le reste. Véritable apparition, le dalatien fut incapable d'en saisir nettement les contours. Lathbora ne pouvait être certain qu'elle puisse avoir besoin de son aide, pourtant il se décida à entrer, délaissant la marque, et sa possible chasse.
À l'intérieur il serait au moins à l'abri du froid.
Et dans Le cas présent : chasser ou aider ?
L'auberge en ruine avait attiré son attention. À l'origine, il ne s'était approché du bâtiment que pour se mettre à l'abri du vent glacé qui soufflait ce jour-là. Argonia, dans ses nombreuses tentatives pour le rendre plus civil, lui avait involontairement appris à user des infrastructures humaines à son avantage. La marque laissée au-dessus de la porte avait fini de l'intriguer : il trouva sa localisation assez peu pratique, ainsi que l'information y étant communiqué douteuse. Lui-même n'avait trouvé aucune bête dans les parages, et avait dû se satisfaire d'un repas frugal de racines et de feuilles. Il semblerait que les shemlens et leur mode de vie bruyant avaient fini par repousser tous le gibier. Sur ce point-là, Lathbora comprenait les bêtes. Sur de nombreux autres d'ailleurs.
Attiré par la marque il s'était ensuite intéressé à l'auberge en elle-même, et avait trouvé cette fenêtre par laquelle observer. L'elfe qu'il découvrit à l'intérieur le perturba peut-être plus que tout le reste. Véritable apparition, le dalatien fut incapable d'en saisir nettement les contours. Lathbora ne pouvait être certain qu'elle puisse avoir besoin de son aide, pourtant il se décida à entrer, délaissant la marque, et sa possible chasse.
À l'intérieur il serait au moins à l'abri du froid.
Sénéchal
L'État-Major
– PNJ –
Messages : 223
Il y a comme une odeur de vieux bois quand tu entres dans l’auberge. Une douce chaleur te berce aussitôt, paisible, agréable, et les crépitements délicats du feu dans l’âtre sont presque à tes oreilles ceux du feu de camp au milieu d’une forêt sauvage. Quelques clients sont attablés à une table, humains de passage visiblement, mais le tenancier n’a pas l’air d’être présent, à moins de s’y être mêlé. Plusieurs tables sont donc libres, et tu distingues la silhouette discrète de l’elfe à la fenêtre. Elle te regarde brièvement, et t’invite d’un geste de la main à t’asseoir un peu à l’écart de la table de shems. L’elfe s’éclipse juste après, dans une salle à l’arrière.
Elle revient rapidement avec une assiette couverte et une coupe en terre sur un plateau et te les apporte. L’assiette se découvre pour dévoiler une épaisse tranche de viande fumée, du cerf à première vue, posée sur une tranche de pain. La coupe, elle, est remplie d’une eau claire et fraîche. « Un présent de la maison pour un ami elfe. Tu feras semblant de payer tout à l’heure, et ça passera, mon maître est un ivrogne. » Sa voix est à peine plus forte qu’un murmure, mais elle coule comme un ruisseau tranquille, avec des intonations propres aux Dalatiens. Pour autant, aucune marque distinctive ne semble l’y lier. « Tu as bien fait de venir… Celui qui aide. » Elle incline lentement la tête, ses yeux perçant plongeant dans les tiens et semblant y lire comme dans un livre, et un sourire poli s’étire alors qu’elle se redresse. « Il se pourrait qu’une chasse reprenne bientôt. »
Elle revient rapidement avec une assiette couverte et une coupe en terre sur un plateau et te les apporte. L’assiette se découvre pour dévoiler une épaisse tranche de viande fumée, du cerf à première vue, posée sur une tranche de pain. La coupe, elle, est remplie d’une eau claire et fraîche. « Un présent de la maison pour un ami elfe. Tu feras semblant de payer tout à l’heure, et ça passera, mon maître est un ivrogne. » Sa voix est à peine plus forte qu’un murmure, mais elle coule comme un ruisseau tranquille, avec des intonations propres aux Dalatiens. Pour autant, aucune marque distinctive ne semble l’y lier. « Tu as bien fait de venir… Celui qui aide. » Elle incline lentement la tête, ses yeux perçant plongeant dans les tiens et semblant y lire comme dans un livre, et un sourire poli s’étire alors qu’elle se redresse. « Il se pourrait qu’une chasse reprenne bientôt. »
Invité
Invité
La traque commence.
Lathbora s'avança à l'intérieur de l'auberge d'un pas léger, précautionneux. Il se trouvait déjà dans la salle principale, où quelques humains partageaient une table. Étrangement il ne les avisa pas, bercé par l'atmosphère si agréable qui régnait ici. Hypnotisé par la silhouette de cet étrange elfe, qui l'invita à s'approcher d'un simple signe de la main. Il obtempéra, vaseux et fatigué. Sans échanger un seul mot, elle l'installa à une table un peu à l'écart et le laissa seul.
L'elfe trépigna sur sa chaise, mal à l'aise. Que faisait-il là ? Ce décor n'était pas le sien. Sous le plateau de la table, il croisa ses pieds nus et couverts de terre. L'odeur familière d'humus que libérait son armure de cuir le rassura, tout comme le léger inconfort que provoquaient les étuis de ses dagues contre ses vertèbres. Ses ongles raclèrent nerveusement le bois du plateau, alors que ses yeux jaunes se tournèrent finalement en direction de la table occupée par les humains. Comme ils parlaient en Orlésien, Lathbora ne put comprendre leurs conversations, mais elle semblait relativement joyeuse. Trop peut-être aux vues du contexte qui secouaient le monde. Au vu de l'état de fatigue et de nervosité dans lequel se trouvait son propre esprit.
Après un temps qui lui parut infini, mais qui eut au moins le mérite de lui permettre de se réchauffer, l'elfe servante réapparu, les mains chargés d'une assiette et d'une coupe qu'elle déposa devant Lathbora.
L'elfe trépigna sur sa chaise, mal à l'aise. Que faisait-il là ? Ce décor n'était pas le sien. Sous le plateau de la table, il croisa ses pieds nus et couverts de terre. L'odeur familière d'humus que libérait son armure de cuir le rassura, tout comme le léger inconfort que provoquaient les étuis de ses dagues contre ses vertèbres. Ses ongles raclèrent nerveusement le bois du plateau, alors que ses yeux jaunes se tournèrent finalement en direction de la table occupée par les humains. Comme ils parlaient en Orlésien, Lathbora ne put comprendre leurs conversations, mais elle semblait relativement joyeuse. Trop peut-être aux vues du contexte qui secouaient le monde. Au vu de l'état de fatigue et de nervosité dans lequel se trouvait son propre esprit.
Après un temps qui lui parut infini, mais qui eut au moins le mérite de lui permettre de se réchauffer, l'elfe servante réapparu, les mains chargés d'une assiette et d'une coupe qu'elle déposa devant Lathbora.
Pour moi ? Mais je n'ai... Merci.
De ses yeux jaunes arrondis par l’incompréhension, Lathbora fixa le visage nu de la servante. Un sentiment d'une grande familiarité se dégageait d'elle, elle l'attirait comme une torche attirait les insectes de la nuit. Avait-il fini par trouver une alliée ?Comment m'avez-vous appelé ?
Demanda Lathbora, surpris et rougissant alors que le regard perçant de la servante semblait lire en lui comme dans un livre ouvert. Il rompit le contact visuel, baissant modestement les yeux. Ses doigts aux ongles noirs réduisirent la tranche de pain en miettes, par des gestes nerveux.Vous devez faire erreur, je ne suis pas un chasseur.
En entrant dans cette auberge, attiré par la marque au-dessus de la porte, Lathbora avait-il répondu sans le vouloir à une invitation ne lui étant pas adressée ?Sénéchal
L'État-Major
– PNJ –
Messages : 223
Ton inconfort est palpable alors que tu peines à prendre tes repères face à la serveuse. Cette dernière ne semble pas déstabilisée pour autant, comme si elle s’attendait à ce genre de réactions de ta part. Un lueur amusée passe dans son regard, et elle se redresse comme si elle s’apprêtait à te laisser. « On m’avait vanté vos convictions et votre caractère, mais personne n’avait jamais suggéré que vous étiez sourd. Je pense que vous avez très bien entendu les mots que j’ai employé, et ils perdraient de leur éclat si je devais les répéter, n’est-ce pas ? »
Son visage se ferme quand elle entend tes derniers mots, et son sourire laisse place à une moue agacée. « Oh… On m’a mal renseigné alors, j’étais certaine de m’adresser à la bonne personne. Que vous n’étiez pas là par hasard, que vous cherchiez des réponses. Mais soit, je comprends, la chasse n’est pas faite pour tout le monde. Rassasiez-vous donc et passez votre chemin, dans ce cas. » Elle s’incline poliment devant toi, et te laisse seul face à ton assiette.
Les shems à leur table se font bruyants. Visiblement, l’alcool dans leurs choppes a suffisamment coulé pour délier leurs langues et libérer leurs gestes, et ils font venir la servante pour la harceler et l’humilier un peu, comme il est de nature à Orlaïs quand on veut s’amuser un peu. L’elfe semble rompue à cela, et elle garde ses distances tout en se pliant à leurs demandes.
Tu remarques une chose étonnante dans ton assiette. Les miettes de pain semblent s’être logées dans une aspérité, invisible de prime abord ou simplement cachée par la tranche de pain. Discrète, tu réalises cependant que la terre cuite a été marquée elle aussi, par la même marque étrange que celle que tu as vue, au dessus de la porte d’entrée. Ta coupe l’est aussi, tu remarques, à ceci près que la marque diffère, laissant entendre, dans le code des chasseurs, une autre indication à portée, dans l’environnement proche. Qu’en est-il ? Comptes-tu chercher à lever ce mystère, ou est-il trop dérangeant pour toi, et comptes-tu passer ton chemin ?
Son visage se ferme quand elle entend tes derniers mots, et son sourire laisse place à une moue agacée. « Oh… On m’a mal renseigné alors, j’étais certaine de m’adresser à la bonne personne. Que vous n’étiez pas là par hasard, que vous cherchiez des réponses. Mais soit, je comprends, la chasse n’est pas faite pour tout le monde. Rassasiez-vous donc et passez votre chemin, dans ce cas. » Elle s’incline poliment devant toi, et te laisse seul face à ton assiette.
Les shems à leur table se font bruyants. Visiblement, l’alcool dans leurs choppes a suffisamment coulé pour délier leurs langues et libérer leurs gestes, et ils font venir la servante pour la harceler et l’humilier un peu, comme il est de nature à Orlaïs quand on veut s’amuser un peu. L’elfe semble rompue à cela, et elle garde ses distances tout en se pliant à leurs demandes.
Tu remarques une chose étonnante dans ton assiette. Les miettes de pain semblent s’être logées dans une aspérité, invisible de prime abord ou simplement cachée par la tranche de pain. Discrète, tu réalises cependant que la terre cuite a été marquée elle aussi, par la même marque étrange que celle que tu as vue, au dessus de la porte d’entrée. Ta coupe l’est aussi, tu remarques, à ceci près que la marque diffère, laissant entendre, dans le code des chasseurs, une autre indication à portée, dans l’environnement proche. Qu’en est-il ? Comptes-tu chercher à lever ce mystère, ou est-il trop dérangeant pour toi, et comptes-tu passer ton chemin ?
Invité
Invité
La traque commence.
Déception. Voilà un autre mot en adéquation avec la vie de Lathbora. Quoiqu'il tente, il décevant toujours mes autres. Il avait déçu Veratorn en refusant finalement à devenir le nouvel artisan, après sa longue formation. Il avait déçu de nombreuses filles en ne réagissant pas à leurs caresses, et par extension, déçu son clan en donnant pas la vie. Il avait déçu bon nombre de ses rencontres en ne s'intéressant pas à eux, et déçu Argonia en la quittant si brusquement. Lathbora devrait sucette habituer à l'expression qu'il causait sur le visage d'autrui, pourtant quand la servante elfe se détourna, l'abandonnant à sa table, il se sentit mal jusqu'au plus profond de son être.
Distraitement il voulut se saisir de ces miettes pour les porter à sa bouche. Ses doigts effleurèrent le motif gravé au fond de l'assiette. Comme éveillé à une nouvelle source de connaissance, Lathbora remarqua ensuite le même type de symbole gravé sur sa coupe. Les messages, codés, se faisaient de plus en plus précis. Il tourna le regard en direction de la servante elfe l'ayant abandonné, et la trouva aux prises avec la table de shemlens. Il soupira en se levant, las de sa propre existence, et du vir Banal'ras qu'il avait juré de suivre. Cette promesse nouée avec le néant le conduirait à sa perte. Pourquoi alors ne pas accélérer sa chute, en scène prenant par exemple à ces shemlens, trop nombreux pour qu'il puisse les bouter seul.
Une main sur chaque poignée de ses dagues, Lathbora s'avança brusquement, en renversant au passage sa coupe de terre et sa chaise, qui vinrent s'éclater au sol.
En entrant dans cette auberge, il avait choisi d'aider. Alors il n'avait plus guère le choix.
Distraitement il voulut se saisir de ces miettes pour les porter à sa bouche. Ses doigts effleurèrent le motif gravé au fond de l'assiette. Comme éveillé à une nouvelle source de connaissance, Lathbora remarqua ensuite le même type de symbole gravé sur sa coupe. Les messages, codés, se faisaient de plus en plus précis. Il tourna le regard en direction de la servante elfe l'ayant abandonné, et la trouva aux prises avec la table de shemlens. Il soupira en se levant, las de sa propre existence, et du vir Banal'ras qu'il avait juré de suivre. Cette promesse nouée avec le néant le conduirait à sa perte. Pourquoi alors ne pas accélérer sa chute, en scène prenant par exemple à ces shemlens, trop nombreux pour qu'il puisse les bouter seul.
Une main sur chaque poignée de ses dagues, Lathbora s'avança brusquement, en renversant au passage sa coupe de terre et sa chaise, qui vinrent s'éclater au sol.
En entrant dans cette auberge, il avait choisi d'aider. Alors il n'avait plus guère le choix.
Laissez la tranquille shemlens, ou votre sang reparera vos actions.
Une formulation hasardeuse, prononcée d'une voix fluette mais ferme. C'était tout ce qui lui restait en stocke pour espérer les convaincre.Sénéchal
L'État-Major
– PNJ –
Messages : 223
Le Destin se celle, et ses rouages, jusqu’ici invisibles, se mettent en mouvement. Les lames à tes mains se sont pas sorties, mais la menace est là, dans l’air, dans l’ombre de tes mots. Les shems à la table t’observent un instant en silence, probablement sous le choc de l’incroyable audace dont tu viens de faire preuve. L’alcool a pris le devant sur toute forme de retenue – et de rhétorique aussi, à en croire par la flopée d’insultes inaudibles qui arrive l’instant d’après. Trois des quatre hommes parviennent à se lever pour te faire face, dévoilant les dagues à leurs hanches, et, délaissant leur amusement, se ruent sur toi.
Dé d’attaque : Réussite Critique
Ces shems sont saouls, mais tu réalises trop tard peut-être qu’ils ont tout de même une solide formation martiale. Ils se positionnent autour de toi en cercle, rendant toute défense beaucoup plus ardue, et foncent sur toi en groupe, prêts à te remettre à ta place.
Dé d’attaque : Réussite Critique
Ces shems sont saouls, mais tu réalises trop tard peut-être qu’ils ont tout de même une solide formation martiale. Ils se positionnent autour de toi en cercle, rendant toute défense beaucoup plus ardue, et foncent sur toi en groupe, prêts à te remettre à ta place.
Créateur
L'Intendant
– PNJ –
Messages : 1441
Le membre 'Sénéchal' a effectué l'action suivante : Faire appel au hasard...
'Destin' :
![[Mission] La traque commence [Lathbora] Reauss10](https://i.servimg.com/u/f49/16/12/38/13/reauss10.png)
'Destin' :
![[Mission] La traque commence [Lathbora] Reauss10](https://servimg.com/r/4916123813/reauss10.png)
Invité
Invité
La traque commence.
En remarquant les dagues pendues à leurs ceintures, dagues d'ailleurs trop rapidement prises en main, Lathbora jura dans sa langue natale, se mordant la langue au passage. Fenedhis. Tous ses muscles se tendirent naturellement lorsque les hommes l'encerclèrent sans hésitation, depuis son cuir chevelu jusqu'aux muscles lombricaux actionnant ses orteils. Lorsqu'ils fondirent sur lui, il laissa parler son instinct car lui seul pouvait lui permettre de se réchapper de ce mauvais pas.
Il glissa sur le sol, s'extirpant pour un temps de la menace immédiate de leurs lames. Mais le sol de l'auberge n'était pas le sol des forêts dont il avait l'habitude, et ses pieds ne parvinrent pas à terminer son mouvement. En forêt, il aurait profité du sol meuble, de son élasticité, pour se propulser en l'air, pour attraper une branche et se hisser dans un arbre. La hauteur lui permettrait de reprendre le dessus, de choisir son moment, son endroit, pour relancer le combat selon ses termes. Mais dans l'auberge, aucune branche ne pouvait s'atteindre. Il ne se trouvait d'ailleurs pas sous le lourd lustre éclairant la pièce.
Finalement, Lathbora s'arracha du cercle formé par ses adversaires. Il sortit ses dagues, et grogna :
Il finit sa misérable tirade en crachant au sol puis en affichant sur ses traits encore juvéniles un sourire mauvais.
Pour illustrer ses propos, il les laissa venir à lui.
Dé d'esquive : réussite.
Il glissa sur le sol, s'extirpant pour un temps de la menace immédiate de leurs lames. Mais le sol de l'auberge n'était pas le sol des forêts dont il avait l'habitude, et ses pieds ne parvinrent pas à terminer son mouvement. En forêt, il aurait profité du sol meuble, de son élasticité, pour se propulser en l'air, pour attraper une branche et se hisser dans un arbre. La hauteur lui permettrait de reprendre le dessus, de choisir son moment, son endroit, pour relancer le combat selon ses termes. Mais dans l'auberge, aucune branche ne pouvait s'atteindre. Il ne se trouvait d'ailleurs pas sous le lourd lustre éclairant la pièce.
Finalement, Lathbora s'arracha du cercle formé par ses adversaires. Il sortit ses dagues, et grogna :
C'est ça, allez-y, vos lames hurlent d'impatience dans vos mains : elles ont soif du sang elfe, je le sais. Tuez-moi, tuez-en une centaine d'autres !
Il finit sa misérable tirade en crachant au sol puis en affichant sur ses traits encore juvéniles un sourire mauvais.
Je suis résigné à mourir, l'êtes-vous ?
Pour illustrer ses propos, il les laissa venir à lui.
Créateur
L'Intendant
– PNJ –
Messages : 1441
Le membre 'Lathbora' a effectué l'action suivante : Faire appel au hasard...
'Destin' :
![[Mission] La traque commence [Lathbora] Reauss11](https://i.servimg.com/u/f49/16/12/38/13/reauss11.png)
'Destin' :
![[Mission] La traque commence [Lathbora] Reauss11](https://servimg.com/r/4916123813/reauss11.png)
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
|
