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Lun 16 Nov 2020 - 17:05

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L'Intendant
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L'Appel de l'Héroïne

- le conflit de succession -


Contexte :

9:42 Gardien - La Garde-Commandeur et Héroïne de Férelden Finduilas a entendu l'Appel et est partie pour les Tréfonds, sans laisser la moindre trace de testament. Prise au dépourvu, la Garde féreldienne doit se concerter sur un nouveau leader, sans résultat. En sa qualité de jarl disparue, son départ chamboule également la noblesse féreldienne, guettant avec envie cette place désormais vacante.”

Le départ de Finduilas a plongé la garnison féreldienne dans le chaos et l’incertitude. Les plus anciens Gardes n’arrivent pas à se décider entre eux, et bien rapidement, deux individus se lèvent avec l’espoir d’être un digne successeur pour la Garde féreldienne. Cela dit, chacun possède des objectifs assez divergents, autant loués que propices à la controverse ; mais chacun est prêt à faire ses preuves à sa manière.

---------

Vous avez été invité à une réunion de nobles à Golefalois. Après tout, vous êtes parmi les alliés de la Garde… enfin, la faction pro-Nathaniel de la Garde. Après un court voyage entre Fort Céleste et Golfealois, vous êtes arrivé au célèbre château.

Votre but actuel est d’unir les nobles de la région contre l’Enclin, et ainsi de libéré les Collines Occidentales : fief du iarl Gallagher Wulff.
De nombreux nobles c’étaient réuni à la demande du Iarl Gallagher Wulff et du Garde Nathaniel Howe. Le Iarl Teagan avait généreusement offert son château pour ce sommet réunissant les seigneurs voisins des Collines Occidentales.
Bien que près de 30 nobles étaient présents, seuls certain d’entre eux était d’une importance capitale selon Nathaniel. Il vous a fourni des informations à chacun d’entre vous.

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Teagan Guerrin : L’hôte du Château, le Iarl Teagan, oncle du Roi, et émissaire de ce dernier à l’étranger à de nombreuses occasions. Il possédait sans conteste l’influence et la puissance militaire d’un tiern, ce qui faisait de lui l’une des personnes les plus puissantes de Férelden. Homme honorable, il a participé à la bataille en menant les troupes de son frère, le Iarl Eamon. Ses chevaliers étaient essentiels pour la suite des opérations. Sans ça, les troupes du Iarl Gallagher et les Gardes seraient écrasé avant d’avoir pu atteindre le nid.

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Viktor Ayahrn : Le bann de Syldaigue. Un géant de 7 pieds de haut, à la carrure vous rappelant celle d’un qunari, les cornes en moins. Ancien chevalier au service de Iarl Teagan, il récupéra la bannering lorsque Teagan devint Iarl de Golfalois. Viktor Ayahrn, car telle était son nom, était un grand inconnu sur la scène politique. Cependant, ses prouesses martiales n’étaient plus à prouver. Bien qu’il n’ait pas la force militaire requise pour vraiment participer à l’expédition, il ferait un splendide commandant et meneur d’homme pour la suite des opérations.

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Lydia Dace : Le troisième, ou plutôt la troisième, la bann de Calon. Une jeune fille à peine sortie de l’enfance portant déjà le titre de bann. Le père de Lydia Dace aurait tenté de faire dégager les mages de Golfalois lorsqu’ils mirent Teagan à la porte, mais aurait disparu avant d’atteindre le château. La rumeur prétend que ce sont les Venatori qui l’on tué, mais en réalité, on ignore encore aujourd’hui ce qu’il est advenu de lui. Son père lui a néanmoins laissé une puissante force armée.

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Gell Landon : Le dernier noble d’importance est le Iarl Gell Landon de Froncastel. Un homme méprisable et méprisé. Ayant vécu une grande partie de sa vie en Orlaïs et n’accordant que peu d’importance à la vie de ses sujets au-delà de ce qu’ils peuvent lui rapporter. Il a cependant sous ses ordres une compagnie de mercenaires Orlésiens particulièrement puissante, dirigé par un berrurier exilé, Ser Marcel Corbin. C’est une force militaire sur lequel il faut compter même si l’homme qui la dirige n’est rien de plus qu’un noble corrompu.

À vous de décider à qui parler en premier !



Rappel des règles :

1. Soyez présents et réactifs :
Nous demandons un temps de réponse d’une semaine après réception de la dernière réponse.

2. Soyez précis :
Privilégiez des réponses courtes et qui vont droit au but, même si nous ne mettons aucune limite au nombre de mots.
Il est important ici, peut-être plus qu'ailleurs, de bien penser à faire agir votre personnage. C'est sur la base de ces informations que réagira le MJ.

3. Soyez prévenants :
Dans le cas où vous ne pouvez pas fournir de réponse si rapidement, veuillez prévenir votre MJ ainsi que vos partenaires pour envisager une solution, comme par exemple la réalisation d'une ébauche de réponse pouvant être complété plus tard.
Dans le cas où vous ne répondez pas dans les temps et que vous n’avez pas averti votre MJ, ce dernier se réserve le droit de vous accorder un malus et saute votre tour. Après avoir sauté deux fois votre tour sur la totalité de la mission, peut vous éjecter de l’event.




Ces quelques rappels à présent faits, nous vous souhaitons la bienvenue dans votre Mission d'Event !
Bon jeu !


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Mer 18 Nov 2020 - 22:18

Dorian Pavus
Dorian Pavus

– Inquisition –

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Le serment des sacrifiés

Gardien, 9:42 du Dragon
Feat. Ewie
Dalatienne et collègue - ■ ■ ■


Cela faisait depuis longtemps que je n’avais pas remis les pieds à Golefalois. Les batailles, autant internes qu’externes, l’effroi de finir éventuellement dans un futur proche de la destruction, la rencontre de Lynne, de l’Inquisitrice ; beaucoup de choses s’étaient passées en une seule fois, et me revoilà à fouler ce sol. Cette fois-ci, je portais le blason de l’Inquisition et les représentais, et je ferais mon maximum pour soutenir le Garde Nathaniel Howe dans son entreprise au nom de l’Inquisition. Après tout, la Garde des Ombres faisait toujours office de bons alliés, et de les voir se refermer et couper les ponts serait tout sauf une bonne chose en des temps autant chaotiques.

Mais ce soir, toutes ces choses que je ressassais n’y avaient pas leur place. Ce soir, nous étions parés au meilleur et au pire. J’étais accompagné par cette dalatienne du nom d’Ewie, que j’avais rencontré dans la bibliothèque dernièrement, et également de Howe, qui nous avait salué en arrivant, sans nous retenir davantage non plus. Lui aussi était en chasse aux alliances pour sa cause, cela se comprenait.

La salle de banquet était spacieuse et richement décorée, les plats débordaient des tables, et avant de nous aventurer plus loin, Howe nous avait indiqué discrètement nos cibles principales, dispersées dans différents groupes de discussion. Je notai les visages et les postures mentalement, avant d’acquiescer. Fort heureusement, nous nous étions préparés la veille de notre arrivée en ces lieux, et fort heureusement, j’étais là. Oui, car il allait falloir user de la langue, ce soir, ainsi que de stratégie diplomatique. Nous avions travaillé là-dessus avec Ewie, et nous savions dans l’ordre qui il nous faudrait voir dans quel ordre. Ce fut avec l’esprit clair et structuré que je cherchais le iarl Guerrin des yeux. Je me déplaçai avec souplesse dans cette salle, m’assurant discrètement de ne pas perdre déjà la Dalatienne dans une ribambelle de nobles trop curieux ou irrespectueux. Mais elle était encore près de moi, et au même moment, mon regard se bloqua dans celui du iarl, et le sien dans le mien. Je lui souris, le regard pétillant de malice, tandis que je murmurai près d’Ewie quelques paroles.

J’ai trouvé notre iarl, allons-y.

Avec toute l’aisance que je possédais en de tels milieux mondains, je me dirigeai vers sir Teagan sur un pas assuré. Le sourire étincelant, la main sur le cœur une fois à sa hauteur, je lui offris une courbette sobre et élégante en guise de salutation.

Iarl Teagan, c’est un plaisir de vous rencontrer ! Je me nomme Dorian Pavus, et voici Ewie, ma collègue. Nous sommes tous deux des agents de l’Inquisition.

Malgré les rumeurs qui circulaient en Férelden, il n’y avait personne de mieux placé que lui pour savoir que notre cause était juste : après tout, il a pu assister directement au chaos causé par Corypheus et ses fanatiques. Cela nous faisait un beau point de départ.

Nous tenions à vous remercier pour votre hospitalité, d’accueillir l’Inquisition en ces lieux et de permettre à garde Howe de se faire entendre et de mieux subvenir aux besoins du iarl Gallagher. Vous avez notre gratitude.

Sam 21 Nov 2020 - 16:25

Anonymous
Invité

Invité


Le serment des sacrifiés
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Ewie ne se sentait pas vraiment à sa place, au milieu de tous ces humains au sang bleu, ses oreilles pointues et son sang rouge détonnaient. Dorian était déjà plus à l'aise qu'elle, ce qui n'était pas bien compliqué, mais le fait est qu'il avait beaucoup plus d'atouts que la jeune elfe pour circuler dans ce genre d'assemblée. Aussi lui semblait-il plus raisonnable de ne pas trop s'éloigner du mage et de le laisser parler, rester discrète en somme.

Ils avaient quatre personnes à convaincre absolument, quatre ce n'était pas grand chose sur une trentaine de personnes, mais tellement en même temps. Elle suivait Dorian de près, le le lâchant pas d'une semelle même, on aurait presque dit un caneton derrière sa mère.

Ils allèrent offrir leurs salutations au Iarl Teagan, enfin Dorian surtout. Ewie offrit un sourire timide au noble en plus des salutations d'usage, mais rien de plus ne franchit ses lèvres. Elle était silencieuse mais restait à l'écoute, ne perdant pas un mot de l'échange entre le féreldien et le tévinthide.
.

ft. prénom


Dim 22 Nov 2020 - 13:04

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

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Event

L'Appel de l'Héroïne

- le conflit de succession -


Alors que votre groupe se rapprochait du Iarl, ce dernier vous remarqua. Après tout, entre l’elfe et le tévintide, vous ne passiez pas vraiment inaperçu.
D’un geste de la main il congédia les personnes avec lequel il parlait. A leurs aspects, il s’agissait sans nuls doutes de chevaliers à son service.

« Un plaisir partagé Seigneur Pavus ! Bienvenue à vous aussi, Dame Ewie. »

L’homme ne regardait pas la jeune dalatienne de la même manière que les autres nobles de l’assemblée : avec un mélange de peur, de curiosité et de mépris. Il regardait la jeune femme de manière plus neutre… peut-être un peu paternaliste. Peut-être avait-il déjà eu des contacts avec les dalatiens par le passé ? Il est vrai qu’il a peut-être dû combattre au côté de l’Héroïne de Férelden...

« Ainsi donc, vous êtes membre de l’Inquisition ? Je me dois de remercier votre organisation d’avoir fait partir les mages de ces terres de manière pacifique. Je n’aurais pas voulu qu’un conflit ouvert éclate entre nos armées et ces pauvres hères. »

Les mages avaient beau avoir trahi la confiance du Iarl en le chassant de chez lui, il ne semblait pas leur en vouloir. Peut-être parce que son neveu était lui-même mage ?

Vous remarquez que le Iarl Teagan tiqua à la mention de Howe. S’il ne fit pas une grimace, ce n’était guère loin. Il semblait avoir un passif avec lui… ou avec sa famille ? S’il y avait sans doute une histoire derrière ce n’était peut-être pas le moment d’approfondir le sujet… En tout cas, il se contenta de faire comme si de rien n’était. Quelque chose qu’il avait appris dans les cours orlésiennes lorsqu’il fut ambassadeur de Férelden dans l’Empire du Lion.

« Je vous en prie. Il est normal d’aider son voisin lorsqu’il est en difficulté. Si vaincre l’engeance est le devoir des Gardes, il est celui de la noblesse de garantir la paix et la sécurité au peuple. Je ne veux pas risquer un nouvel Ostagar. Si les Collines occidentales tombent, qui sait qui sera le prochain ? »

Il marqua une pause.

« Cependant, cela est connu de tous. Ce que je me demande avant tout, c’est quel est votre plan ? J’imagine que vous en avez un… ? »

Le iarl vous regardait attentivement. Apparemment, c’était un élément qui l’intéressait particulièrement, peut-être même déminant sur les raisons qui le pousserait, ou non, à suivre votre projet.



Jeu 26 Nov 2020 - 22:21

Dorian Pavus
Dorian Pavus

– Inquisition –

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Le serment des sacrifiés

Gardien, 9:42 du Dragon
Feat. Ewie
Dalatienne et collègue - ■ ■ ■


Le iarl Teagan congédia ses interlocuteurs pour nous recevoir. D’un ton fort amical – ou courtois –, il nous salua. Puis, sans trop tourner autour du pot – tel un Féreldien, en somme –, il sauta directement sur les sujets sensibles.

Ainsi donc, vous êtes membre de l’Inquisition ? Je me dois de remercier votre organisation d’avoir fait partir les mages de ces terres de manière pacifique. Je n’aurais pas voulu qu’un conflit ouvert éclate entre nos armées et ces pauvres hères.

J’avalai ma salive discrètement, mon sourire poli s’étirant légèrement plus. Savait-il que j’étais au cœur des événements ? En savait-il l’issue dans son intégralité ? Sûrement pas, il était iarl, et sans doute occupé. Je pris mon mal en patience, riant avec légèreté pour appuyer mon assurance. Je n’allais pas faire le moindre commentaire sur la façon de qualifier les mages, ce n’était pas le moment.

Il est évident que pour ramener de l’ordre, l’excès de violence n’est pas recommandé. Nous avions fait ce qui était nécessaire pour la sécurité de tous, pour les habitants de Golefalois, comme pour les mages, comme pour nous.

Probablement satisfait de cette réponse, le iarl enchaîna sur le plat principal de cette conversation : et c’était un gros, il fallait le dire. Mais avant qu’il ne commença, j’aperçus son rictus se crisper. Avais-je dit quelque chose de travers ? Décidément, je ne comprendrais jamais comment fonctionne la noblesse féreldienne si c’était le cas ..

Je vous en prie. Il est normal d’aider son voisin lorsqu’il est en difficulté. Si vaincre l’engeance est le devoir des Gardes, il est celui de la noblesse de garantir la paix et la sécurité au peuple. Je ne veux pas risquer un nouvel Ostagar. Si les Collines occidentales tombent, qui sait qui sera le prochain ? 

J’avais entendu parler d’Ostagar : une espèce de mission militaire qui avait tourné au vinaigre, avec des histoires de trahison, et de mort de roi. Il fallait être honnête, pour un pays aussi exotique, Férelden avait un passé fort intéressant. Et avec l’histoire que m’avait raconté Lynne lorsque je séjournais chez elle à Golefalois, je savais que cet endroit avait vécu l’Enclin d’une certaine manière, et d’assez près. Je hochai de la tête à ses explications, pensif.

Avec un certain air amusé, je m’imaginais ce que cette conversation donnerait si le commandant Rutherford se trouvait à ma place : nous étions drastiquement différents, mais il était toujours intéressant d’apprendre de ces différences. Un peu de droit au but ne ferait de mal en cette salle je présumais, surtout si nous parlions de tels sujets. Cela dit, le met tant attendu arriva sur la table : la raison pour laquelle nous étions réunis ici.

Cependant, cela est connu de tous. Ce que je me demande avant tout, c’est quel est votre plan ? J’imagine que vous en avez un… ?

A en juger par le regard qu’il posa sur moi, il attendait une explication convaincante. De la part d’un érudit magique. Je ricanai mentalement, remerciant mes origines nobles de m’avoir donné des notions en matière de gestion militaire, mais aussi l’expérience que j’avais gagné au sein de l’Inquisition. Je réfléchis – de façon légèrement plus théâtrale que requis –, afin de me remémorer les briefings quant au plan de Garde Howe.

Messire, je ne pense pas que nous aurions contacté tant d’individus autant importants si nous n’avions rien sur lequel nous appuyer en matière de stratégie. Cela dit, il est naturel, pour vous comme pour les autres présents dans cette salle, de vouloir vérifier la solidité de ladite stratégie.

Je marquai une pause, réfléchissant à la structure future de mes propos. Il faudrait être au poil, et très convainquant : une bonne partie des choses allaient se décider maintenant. Il me fallait toute la chance du monde, ou alors toutes mes compétences au maximum de leurs capacités. Ô commandant Rutherford, priez pour moi .. en fait non. J’étais certain que si j’avais été lui demander des conseils, il m’aurait dit des âneries pour pouvoir ensuite bien se payer ma tête. Typique de sa personne. J’inspirai par le nez, focalisant sur le plan que nous avions donc élaboré.

Pour pouvoir chasser pleinement l’engeances des collines occidentales, il faut atteindre le nid et se débarrasser des mères couveuses. Mais pour atteindre ce nid, il faudra nous mesurer aux hordes d’engeances présentes qui vont protéger à tout prix notre objectif.

Une autre pause s’imposa à la discussion, avant que je ne reprenne, sur un ton tout autant sérieux que mesuré.

Nous nous diviserions en deux groupes ; le premier s’occuperait de distraire les engeances, pendant que le deuxième, plus petit en nombre, s’infiltrerait et trouverait le nid, et ce pour y mettre un terme une bonne fois pour toute.

Je ne quittai nullement le iarl des yeux, priant mentalement pour être convainquant, car nous ne parlions pas à n’importe qui. Soudain, une illumination traversa mon esprit. Mais bien sûr, suis-je bête.

Vous comprendrez ainsi la nécessité de regrouper le plus de volontaires qu’il puisse être possible d’avoir, afin de venir en aide au iarl Gallagher le plus efficacement possible. Vous comprendrez également les enjeux de ce soir, il faut s’attirer le maximum de sympathie et d’alliés dans la bataille à venir, après tout.

Puis, mon clair regard balaya la salle avec prudence, cherchant les visages décrits plus tôt rapidement. J’avais pu en déceler certains, pas tout le monde à première vue, mais mon coup d’œil était rapide. Je savais que même si Ewie n’était pas tant dans la parlote, elle observait pour moi. Je ne la connaissais pas tant que cela, mais j’avais su la cerner assez rapidement, et c’était une bonne chose.

Cependant, aussi compétents sommes-nous sur un champ de bataille, vous voyez bien que vous avez actuellement affaire à un Tévintide et à une Dalatienne. Nous ne connaissons malheureusement pas autant bien que quelqu’un tel que vous les différentes personnalités présentes à cette soirée, ainsi que la façon de les aborder, de les gagner à notre cause.

Il fallait jouer cartes sur table : après tout, nous étions des étrangers. Si nous pouvions avoir la moindre piste, autant se risquer à demander, cela nous éviterait de l’embarras ou des envies de meurtres inutiles. Mon regard atterrit une fois de plus sur les épaules du iarl.

Bien entendu, convaincre toutes les personnes présentes ne sera pas faisable, nous en sommes déjà fortement conscients. C’est pourquoi nous avons réduit la liste à ceux qui nous semblaient essentiels. J’ai cru comprendre que deux d’entre eux sont vos vassaux, les banns Lydia et Viktor : j’imagine donc que vous devez assez bien les connaître, ou les cerner du moins. Le dernier de notre liste est le iarl Gell, et j'ai l'intuition qu'il nous donnera un peu de fil à retordre.

J'avais étrangement un mauvais pressentiment avec le dernier de la liste. Ma foi, sa mauvaise réputation n'aidait pas, il fallait dire.

En tout cas, si vous avez des recommandations ou des conseils sur comment bien les cerner, ces derniers sont les bienvenus. Nous nous sommes préparés évidemment, mais un petit plus ne fait jamais de mal, n’est-ce pas.

Sam 16 Jan 2021 - 16:34

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L'Intendant
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L'Appel de l'Héroïne

- le conflit de succession -



« Je vois. Très bien. »

Le Iarl semble pensif, pesant le pour et le contre de votre stratégie. Finalement, il se reconcentre sur la conversation quand vous demandez plus d’information sur les autres invités. Il sourit, soupir et commence à vous dire :

« Lydia a… un contentieux envers les mages, et envers les tévintides particulièrement. Elle n’apprécie pas vraiment l’Inquisition qui s’est allié avec les possibles meurtriers de son père. Je vous conseille d’agir avec prudence extrême, car si elle semble forte tête, c’est surtout une jeune fille en deuil. Son père était un homme honorable, respecté de sa famille et l’un de mes plus fidèle vassaux et ami. Lydia me considère comme l’un des responsables de sa mort… puisque j’ai ‘‘offert’’ Golefalois aux mages… Donc mon soutien, ou non, ne risque pas de réellement faire pencher la balance. »

Si vous demandez plus d’explication sur la différence de rumeurs entre ceux qu’avait dit Nathaniel et ce que le Iarl vous apprend, il se contentera de répondre que dans les alentours de Golefalois, on dit que ce sont les mages qui, pour prouver leurs loyautés, se sont débarrasser du bann. Les Venatori n’étant finalement ‘‘que’’ des commanditaires.

« Viktor a toujours servi Golefalois. Il était même en première ligne lors de la bataille de Dénérim et il a survécu par miracle. Lorsque mon frère m’a légué sa iarling, j’ai offert mon bannorn a Viktor. C’est un homme de confiance, un commandant et un guerrier de talent… Il n’est cependant pas très subtil et ne maîtrise pas les arcanes de la politique et de la diplomatie, il lègue ces tâches à sa femme, qui ne semble pas être venu d’ailleurs… Je vous conseille de ne pas le mettre en colère… il aurait tôt fait de vous briser le nez sans penser aux conséquences… »

Il semble plutôt proche du géant aux cheveux blonds. Il ne fait nulle doute qu’avoir Teagan dans son camp influera Viktor, mais que l’inverse est aussi vrai.

« J’ai bien peur de ne pas pouvoir vous dire ce que je sais du Iarl Gell. Je ne le connais pas et je me refuse à colporter des rumeurs. Cependant, Ser… je veux dire le Bann Viktor a déjà collaboré avec lui lors d’une révolte des elfes du bascloitre de Froncastel. Il saura sans doute vous en dire plus… »

Alors que la conversation va de bons trains, un elfe, sans aucun doute un serviteur, arriva et chuchota quelques mots à l’oreille du Iarl. Ce dernier soupira et fit signe à l’homme de disposer.

« Je vous prierais de m’excuser, mes devoirs d’hôte m’appellent. Je reviendrais vers vous, je vous souhaite bon courage dans votre recherche de soutien. »

Alors que Teagan part accomplir ses devoirs, vous vous rendez bien compte qu’il semble favorable à une aide militaire. Cependant, il n’a rien promit et ainsi, pour le moment, vous ne pouviez compter sur aucun soutien de la part de Golefalois.

Votre petit groupe se retrouve ainsi seul… pour finir divisé de nouveau : Ewie s’excuse alors en se dirigeant vers un coin de la salle laissant seul l’Altus, entouré de nobles fougueux et indépendants.




Dim 24 Jan 2021 - 0:52

Dorian Pavus
Dorian Pavus

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Le serment des sacrifiés

Gardien, 9:42 du Dragon
Feat. Ewie
Dalatienne et collègue - ■ ■ ■


J’écoutais les propos du iarl avec intérêt et avec la plus grande des attentions, hochant de la tête à certains instants en signe de compréhension. Au fil de ses mots, je réalisais ce qui pour moi était une évidence dès le départ : la tâche serait tout, sauf aisée. J’étais Tévintide, j’étais un mage fier, évidemment que tout le monde allait me chier dessus. Mais avant de se laisser emporter par l’épuisement mental de ce quotidien dans le sud, dressons un peu les portraits énoncés.

Nous avions d’abord bann Lydia, dont le père est mort récemment de la main des Venatori. Mal s’y prendre avec elle, surtout pour le Tévintide que je suis, peut mettre le feu aux poudres bien trop rapidement, ce qui est tout sauf le but. Elle est en deuil et a une dent envers le Iarl et l’Inquisition, car à ses yeux la présence d’autant de mages à Golefalois, cette tolérance envers eux, est ce qui a provoqué ce malheureux incident.

Nous avons ensuite le bann Viktor, un homme de terrain plus que de paroles. Si de partir en mission avec le commandant Rutherford m’avait appris quelque chose, c’était bien d’être droit au but avec ce genre d’individus, et de montrer qu’on ne les prend pas pour des cons, ou des grosses brutes. Parler stratégie militaire, utiliser les bons termes techniques, et ne pas l’embourber de parlote inutile.

Et enfin, nous avons le Iarl Gell, qui apparemment réprimande des révoltes dans ses bas-cloîtres – donc en somme, il n’est pas très ouvert pour discuter avec des elfes, à se demander pour un homme du Nord. Sûrement que le bann Viktor m’en apprendra plus sur comment l’appréhender, mais le temps filait.

Je vous remercie pour ces précieux conseils, messire. Je tâcherai d’en faire le meilleur des usages.

Le temps filait ; je m’en aperçus alors qu’un elfe arrivait à sa hauteur pour lui donner quelques informations dans le creux de son oreille. Le iarl hocha de la tête, avant de me fournir une certaine demande de congé.

Je vous prierais de m’excuser, mes devoirs d’hôte m’appellent. Je reviendrais vers vous, je vous souhaite bon courage dans votre recherche de soutien.
Faites donc, faites donc, profitez aussi de la soirée, messire.

Sourire aux lèvres, je lui adressai une légère inclinaison de la tête, avant de porter mon regard sur les alentours. Mes sourcils se froncèrent alors, réalisant une bien triste nouvelle : même Ewie s’était dissimulée dans la foule, m’abandonnant au passage.

Je soufflai du nez, prenant le temps d’analyser la situation, ainsi que ce qui m’entourait. Ce n’était qu’une question de temps pour atteindre ceux que nous voulions atteindre, mais s’ils avaient pris la peine de se déplacer jusqu’ici, cela impliquait que ce n’était pas impossible. En même temps, quelle idée d’envoyer un Tévintide et une Dalatienne pour l’image ? Je me retins avec force de ne pas me pincer l’arête du nez, avant qu’une idée ne traverse mon esprit : puisque j’avais que des inconvénients, pourquoi ne pas simplement y aller avec l’audace ?

Au même moment, j’aperçus la bann Lydia, un peu plus loin. Ayant attrapé un gobelet empli d’un vin autant sombre qu’amer, j’en avalai une bonne gorgée – pour la chance – avant de m’avancer avec souplesse dans sa direction.

Chose surprenante, elle ne se mélangeait pas vraiment, dans cette soirée si particulière. Elle observait, une mine un peu morose, les autres Féreldiens s’amuser plus qu’elle. Une fois davantage à sa hauteur, j’émis mes propos sur un ton détendu, peut-être même un peu décalé par rapport à l’humeur de la jeune femme.

C’est une belle soirée que nous avons, n’est-ce pas ?

Je marquai une pause, observant les alentours à nouveau tout en continuant.

De nombreux Féreldiennes et Féreldiens se sont mobilisés pour aider le Iarl Gallagher. De quoi réchauffer les cœurs de voir une si touchante solidarité.

Je me frottai le menton, posant à nouveau mon clair regard sur les épaules de la jeune bann.

J’imagine que si vous êtes présente en ces lieux, c’est pour prêter main forte au Iarl ? C’est admirable de voir une si belle et si rapide prise d’initiative de votre part, j’ai entendu dire que vous avez hérité du bannorn depuis peu .. Mes condoléances pour votre père d’ailleurs, on ne m’a dit que du bien de lui. C’est regrettable ce qui lui est arrivé.

Aussi surprenant cela pouvait s’avérer, je n’étais pas homme à me perdre non plus trop en tournures, ni à perdre trop de temps. Il me fallait m’assurer que la bann Lydia était déterminée à prêter assistance lors de cette attaque, il ne s’agissait pas de conter fleurette.

Mer 10 Fév 2021 - 12:58

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L'Appel de l'Héroïne

- le conflit de succession -



« Hum. »

Elle semble jauger l’Altüs du regard. Ce dernier put voir une pointe de colère froide monter en elle. Pour finalement disparaître. Elle semblait se faire violence, mais commença à dialoguer avec toi.

« C’est bien triste que cette solidarité arrive uniquement quand leurs intérêts communs sont menacés. C’est ainsi que marche ce pays. »

Elle soupirait à cette déclaration. Comme si cela la frustrait d’avoir découvert ça. Comme si après un rêve idyllique basé sur une romanisation de la chevalerie Orlésienne, elle avait rencontré un véritable berrurier…

« Je n’ai pas encore pris ma décision, Seigneur Pavus. Les miens ne doivent riens aux Collines occidentales et je ne les enverrais pas vers une mort absurde. »

Elle semblait plutôt incertaine de sa décision. Comme si elle pouvait la changer à tout moment. Remarquant que son ton n’était pas des plus assurer, elle continua.

« Je pourrais peut-être soutenir le Iarl Gallagher ou me contenter d’accepter que des volontaires de Calon le suivent… cependant, je n’ai aucune garantie que de soutenir son expédition apporte un quelconque profit à mes gens. Ils ont déjà assez souffert récemment, inutile d’en rajouter. »

Si les paroles pour la félicité sur sa prise rapide de décision malgré le fait qu’elle n’ait hérité que récemment fit naquirent un début de sourire… la suite la désenchanta aussi tôt. Son regard s’assombrit. Le mage pouvait lire une certaine colère renaître dans les yeux de la jeune femme.

« Mon père a été abattu pour avoir défendu Férelden et Golefalois ! On a récompensé ses assassins en brisant leurs chaînes ! Excusez-moi si je ne puis accepter ces condoléances tant que justice n’aura pas été faite ! »

Elle n’a pas l’air d’avoir apprécié les condoléances venant de Dorian. Comme si cela la frustrait encore plus.

Certains nobles commencèrent à regarder dans votre direction. Votre discussion peut être suivie avec grand intérêt, alors gare à vos propos.  






HRP : Les convives vous écoutent. Faites attentions à ce que vous dites car cela aura des répercutions sur vos futurs dialogues avec les autres nobles

Lun 15 Fév 2021 - 0:42

Dorian Pavus
Dorian Pavus

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Le serment des sacrifiés

Gardien, 9:42 du Dragon
Feat. Ewie
Dalatienne et collègue - ■ ■ ■


Si elle ne semblait pas a priori enjouée par ma présence, elle ne m’ignora pas pour autant. Une bonne chose, mais si elle l’avait vraiment fait, je me serais contenté de renchérir ; pas de chance pour elle.

C’est bien triste que cette solidarité arrive uniquement quand leurs intérêts communs sont menacés. C’est ainsi que marche ce pays. 

Comme tout pays. Et encore, certains valorisaient en priorité leurs intérêts personnels, et ne réagissaient que si ces derniers étaient menacés. Je haussai des épaules en guise de réponse, mais elle ne me laissa cependant pas rebondir sur cette remarque.

Je n’ai pas encore pris ma décision, Seigneur Pavus. Les miens ne doivent riens aux Collines occidentales et je ne les enverrais pas vers une mort absurde. 

Elle marqua une pause, la voix hésitante, avant de poursuivre sur sa lancée.

Je pourrais peut-être soutenir le Iarl Gallagher ou me contenter d’accepter que des volontaires de Calon le suivent… cependant, je n’ai aucune garantie que de soutenir son expédition apporte un quelconque profit à mes gens. Ils ont déjà assez souffert récemment, inutile d’en rajouter.

Donc, elle tolérait une aide indirecte de son peuple, et pas de sa propre initiative ? Quel manque de clairvoyance. Mais comment le lui reprocher : après tout, elle venait de prendre les rennes, elle ne connaissait évidemment pas toutes les astuces et logiques qui accompagnaient ce rôle. Pour ce seul fait, je ne lui en tiendrais pas rigueur.

Et si mes propos firent briller ses yeux, ils ne cessèrent de s’assombrir par la suite. J’attendis patiemment quelle tempête elle comptait m’envoyer, tempête que je traverserais de toute façon. J’étais loin d’être effrayé.

Mon père a été abattu pour avoir défendu Férelden et Golefalois ! On a récompensé ses assassins en brisant leurs chaînes ! Excusez-moi si je ne puis accepter ces condoléances tant que justice n’aura pas été faite !

Le léger silence dans la salle m’indiqua une merveilleuse nouvelle : tout le monde nous écoutait. Ah, enfin le centre d’attention de cette petite soirée festive, il tardait. Moi, l’extravagant et le provocateur, qui se trouvait enfin sur les planches. J’avalai paisiblement une autre gorgée de ma boisson, souriant toujours à mon interlocutrice.

Je ne vous demande pas de les accepter : après tout, nous ne sommes pas tous réunis en ce jour pour nous morfondre sur cette disparition honorable.

Je marquai une légère pause, mais pas de quoi la laisser répondre non plus : d’une voix posée, mais ferme, je poursuivis sans tarder.

Nous sommes réunis en ce jour car un iarl a perdu ses terres et sa demeure depuis bien trop longtemps, bann Lydia. Que vous quémandez justice pour votre père est tout à fait légitime, mais vous oseriez laisser le iarl seul face à ses bourreaux corrompus ? Douce ironie, vraiment.

Pour secouer quelqu’un en deuil, il fallait y aller avec force, quitte à blesser leur égo au passage : cette méthode avait un tant soit peu marché sur moi pour me remettre quelque peu sur les rails, dernièrement.

De surcroît, ne laisser que des volontaires s’y rendre soulignerait de faire dans la demi-mesure. Pensez-vous que la demi-mesure suffit face à l’Enclin, face à une bataille ? Nul besoin d’avoir guerroyé pendant des années pour savoir que non.

Je marquai une autre pause, une fois de plus pour boire mon vin. A vrai dire, à l’issu de cette conversation, il n’y avait que deux possibilités : soit elle accepterait de soutenir la cause suite à une telle blessure de l’ego, soit elle se braquerait complètement et refuserait catégoriquement. Le temps était précieux ce soir, alors autant ne pas traîner : si elle ne voulait pas prêter main forte, soit, j’irais embêter une des autres cibles de marque de la soirée.

Vous êtes depuis peu aux commandes, et votre population, au même titre que les autres nobles de Férelden, sont bien loin de vous sous-estimer. Sinon, comment expliquer en premier lieu votre présence ici ? L’on ne vous aurait même pas invitée, prétextant sans demander votre avis que vous êtes trop incompétente pour être d’une quelconque utilité.

Là, après avoir légèrement tournoyé lors de mon explication, je bloquai mon clair regard dans le sien, qui devait sûrement vouloir acquérir la capacité de me poignarder en ce moment même. Mais bon, j’avais mes méthodes, et j’avais surtout l’habitude. Je lui souris finalement, la posture droite.

Et pourtant, vous êtes là, parmi nous. Les personnes présentes à cette petite fête savent de quoi vous êtes capable, mais savent surtout que vous êtes compétente. Ils sont loin de vous prendre pour une enfant ou une empotée, alors pourquoi ne pas profiter de cette opportunité pour leur prouver qu’ils ont raison de croire en vous ? Ce serait un début sympathique pour vous à la tête de Calon, vous ne trouvez pas ? Pour marquer les esprits, il n’y a rien de tel.

En soi, c’était vrai : l’on se souvenait des grands de par leurs actions, alors autant agir. Je misais autant sur la pertinence et la force de mes propos que sur le mal-être d’être observé par toute l’assemblée : sans doute que de refuser d’aider allait porter préjudice à sa réputation en tant que jeune bann, ce qui serait à éviter pour elle. De ma voix toujours forte et chantante, je posai ma petite conclusion à mon argumentaire quelque peu épicé.

Prenez votre décision, bann Lydia, mais n’oubliez pas qu’ils vous regardent, qu’ils vous entendent. Quant à mon avis, eh bien, j’espère que vous ferez le bon choix, mais il revient à vous de trancher. J’espère de tout cœur vous revoir sur le champ de bataille.

Lun 15 Fév 2021 - 15:15

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L'Intendant
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L'Appel de l'Héroïne

- le conflit de succession -



Elle bouillait. Comment osait-il ? Lui qui était complice ? Elle l’écoutait, mais n’avait qu’une envie : le tuer. Ce fut lorsqu’il l’accusa de demi-mesure qu’elle implosa.

« Des demi-mesures ? Je ne peux pas interdire aux hommes libres de vouloir se battre pour Férelden ! Si mes gardes veulent mourir pour leur pays, qui suis-je pour dire non ? Ce que je peux faire, cependant, c’est me positionner contre ou pour ce projet ! »

Elle laissa finir sans un mot le tévintide. Elle était en colère. Une véritable tempête. Et c’est comme une tempête qu’elle s’éloigna de Dorian, prenant soin de le bousculer violemment au passage. Se dirigeant vers la sortie sous le regard et les paroles indiscrète des nobles. La discussion entre les deux parties ne semblait pas faire autant de remous que prévu et serait sûrement rapidement oublié.
Le Créateur en soit remercié, elle n’était pas armée, car tous ignoraient ce qui se serait passé si c’était le cas.


***

Dans un futur proche, Nathaniel apprendra que Calon ne se battra pas pour les Collines Occidentales.

La bann refuse de sacrifier son peuple dans un conflit inutile. Cependant, Lydia n’était pas qu’une noble, une dirigeante. C’était aussi une féreldienne et une guerrière. Elle rejoindra ainsi le bataillon du corps de volontaire avec une trentaine de ses chevaliers. Quelques volontaires rejoindront les milices de volontaires et la plupart le feront en l’honneur du père de Lydia.

***

Le bann Viktor semblait bien peu à sa place, entourer de tous ses nobles. C’est comme s’il étouffait. Pire encore, un attroupement semblait s’être formé autour de lui. Il semblait clairement être mal à l’aise, mais les nobles n’en firent rien. Alors que le tévintide s’approchait, le colosse s’excusa auprès des nobles avec lesquels il parlait, saisi le mage par le bras et l’entraîna un peu plus loin. Une fois seul, il adressa un sourire sympathique à Dorian et se contenta de dire.

« Excusez mon comportement. Mais j’avais besoin d’une excuse pour quitter ces politicards. »

Il rit bruyamment. La première chose que le tévintide remarqua chez l’homme, c’est sa carrure. Dorian connaissait des Qunari, comme Iron Bull, et il aurait pu jurer que cet homme appartenait à cette race si plusieurs éléments ne prouvaient pas le contraire. La seconde chose que l’Altus pu voir, ce fut l’imposante épée qu’il arborait à sa ceinture. Au vu de sa garde simple, il ne s’agissait pas sûrement pas d’une arme de parade.

« J’imagine que vous êtes là pour recruter, hm ? »





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