Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Ven 11 Déc 2020 - 19:59

Fragnar Meras
Fragnar Meras

 

Messages : 99






L'on trouve mieux ce qu'on ne cherche point


17 Gardien 9:42 | Minrathie, Tévinter
¤ PV Théodore Camillus

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

― Tiens cette boule de poils loin de moi, je te l’ai dis combien de fois ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

― Autant de fois que je t’ai dit qu’Isana te mordrais pas, tu es trop infecte pour ça, Jazda


Fragnar grinça des dents, jetant un regard noir à sa cousine tandis que son chat se cachait derrière ses jambes en miaulant plaintivement. Il se baissa pour le récupérer dans ses bras et le câliner, tandis que la blonde qui l’accompagnait levait les yeux au ciel.

S’ils n’étaient pas à la recherche de leur cousine Solveig avant que la nuit ne tombât dans les rues populaires de Minrathie, ils auraient sans nul doute continué de se chamailler encore longtemps. Le jeune enchanteur ne comprenait toujours pas pourquoi Jazda ne semblait pas pouvoir l’encadrer, mais il ne se laissait pas marcher dessus pour autant.

La jeune naine restait toujours moins effrayante que Jarvia.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

― Va crever dans les Tréfonds

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

― J’ai toujours plus de chance d’y survivre que toi


Isana ronronna, frottant sa tête contre sa poitrine, tandis qu’il se détournait à moitié de sa cousine pour marquer sa désapprobation. Il ne pouvait cependant pas se fâcher avec elle maintenant. Solveig avait fait le mur, encore, d’autant plus qu’elle avait été consignée dans sa chambre pas plus tard que deux jours auparavant pour une même escapade.

Sa cousine n’apprendrait visiblement jamais de ses erreurs, ou elle espérait s’en sortir malgré tout. Cette insouciance lui tapait sur les nerfs autant que la présence de Jazda. Pourtant, il ne pouvait pas simplement tourner les talons et rentrer à la maison en laissant son binôme chercher Solveig seule. Déjà parce que la blonde était bien trop jeune pour couvrir seule un pareil périmètre, tout comme leur cousine, et ensuite parce que Solveig avait beau l’agacer, il s’inquiétait pour elle.

Bon gré mal gré, il était donc obligé de faire équipe avec son agaçante cousine pour quadriller les rues du quartier Soporati. Franchement, quitte à partir à l’aventure, Solveig ne pouvait-elle pas se rendre vers le Cercle ou les quartiers plus aisés ? Au moins, il s’inquièterait beaucoup moins pour sa sécurité. Ce n’était pas parce qu’elle était une naine qu’elle serait forcément épargné par des petites frappes en mal d’argent !

Cependant, alors qu’ils arrivaient sur une place, une silhouette attira le regard de Fragnar. Il écarquilla les yeux en reconnaissant l’Altus qu’il avait rencontré pas plus tard que la semaine dernière, l’héritier de la famille Camillus. Que faisait-il ici ? Ce n’était pas un lieu pour lui !

À vrai dire, le nain hésitait à aller se mêler de ce qui ne le regardait en rien. Il n’était qu’un simple banquier et son intervention ne serait sans doute pas apprécié par le jeune homme. Cependant, s’il ne s’impliquait pas et qu’il arrivait ensuite quelque chose à Théodore, il s’en voudrait sans nul doute.

Jazda suivit son regard et plissa les yeux, avant de les écarquiller, comprenant de qui il s’agissait. Encore une preuve qu’ils n’avaient absolument pas eu la même éducation. Sans nul doute que son père lui avait fait apprendre tous les noms et visages des Altus de la ville, tandis que lui avait dû rattraper ses lacunes en écriture, lecture et autres activités en « ure » plus barbantes les unes que les autres.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

― Je vérifie qu’il n’est pas en train de faire une bêtise façon Solveig et je m’occupe de chercher dans la partie Nord du quartier. Tu t’occupes de l’autre partie ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

― Fais comme tu veux, je peux me débrouiller sans toi


Elle renifla en tournant les talons.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

― Imbécile

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

― Cervelle de Cochard !


Il répliqua en reposant Isana au sol. La froussarde se colla à ses jambes et lui emboîta le pas lorsqu’il se dirigea vers l’Altus. Il glissa ses mains dans ses poches, tentant de paraître plus détendu qu’il ne l’était vraiment. Il pouvait mettre les pieds dans le plat avec une indélicatesse qui lui coûterait cher, alors il devait soigner son apparence et ses mots pour ne pas provoquer l’ire du jeune homme. Leur rencontre était inopinée et il ne devait pas donner l’impression qu’il cherchait à savoir pourquoi il se trouvait là, à des lieux de sa maison.

Il l'interpella joyeusement.

― Théodore, quelle surprise de vous trouver ici !


Oh oui, une surprise dont il se serait sans doute bien passé.

Fragnar s'exprime en #ff5e4d ; Jazda s'exprime en #f0f07a

[/color]

Ven 18 Déc 2020 - 19:43

Théodore Camillus
Théodore Camillus

 

Messages : 191

L'on trouve mieux ce qu'on ne cherche point
feat. Fragnar Meras
17 Gardien 9:42

Théo était heureux, loin des agitations de la résidence Camillus. Depuis le début du mois, les envies de re-décorassions de Cornelia avaient chamboulé toute la maisonnée. Même Jehan avait fini par ne plus aider Cornelia dans son envie titanesque de changer complètement les décorations abondantes de la demeure, ce qui avait permis à Théo de sortir dehors en douce accompagner – encore et toujours – par ce cousin qui n’était pas vraiment son cousin.

Depuis combien de temps n’avait-il pas pu mettre le nez dehors car Jehan était trop occupé à déplacer des meubles ?

Théo n’avait pas vraiment compté, il fallait dire que Jehan ne lui avait pas laissé assez de temps : ce dernier était entré en trombe dans la chambre de Théo, le boutant à l’entrée de la résidence Camillus en prenant soin de prendre la sacoche de médecine posé sur le bureau. « Théo’ ! J’ai dit à tante Cornelia qu’on sortait voir des amis. On y va. Maintenant. » Théo avait alors pouffé de rire à ces mots en prenant le sac de médecine des mains de Jehan. Ils ne sortaient visiblement pas voir des amis, pas avec ce sac.
Ils n’avaient qu’une seule direction : le quartier Soporati de Minrathie.

Jehan, comme à son habitude, avait rapidement faussé compagnie à Théo, laissant son cousin aller rendre visite à quelques patients réguliers pour les soigner. Où Jehan allait-il ? Théo ne s’était jamais posé la question, puisqu’ils finissaient toujours par se retrouver lorsqu’ils se cherchaient. Jehan avait le don de « toujours apparaître au bon moment ». Enfin, la plupart du temps, puisque lorsque la situation avait commencé à dérailler avec Oratius le mois dernier, Jehan n’était pas là – ce ne serait pas drôle sinon.

Théo, de son côté, avait rendu visite à la petite fille. Parmi tous les patients qu’il avait examinés, elle était sans doute celle dont l’état l’inquiétait. Même si elle montrait quelques signes de rétablissements, elle semblait presque continuellement malade. Elle continuait de tousser, avait toujours de la fièvre – une fièvre qui avait augmenté depuis la dernière fois –, et aucun des remèdes apportés ne fonctionnait. L’apothicairerie avait ses limites, et même s’il pouvait soulager les symptômes…

La fille n’avait pas un rhume ou une toux ordinaire – sinon, elle ne serait plus malade depuis longtemps. Théo parierait plutôt sur un rhume transformé en pneumonie : essoufflement, douleur thoracique lors de la toux… les symptômes étaient là, mais il avait choisi de les ignorer. Une pneumonie qu’il ne pouvait pas soigner avec ses capacités actuelles. La magie le pourrait-elle ? Théo ne comprenait pas comment la magie fonctionnait, comment pouvait-il avoir une réponse ?

Les conditions de vie de cette petite fille n’aidaient pas. Elle ne mangeait pas à sa faim, était mal nourrit, et vivait dans un lieu pas forcément très hygiénique. Il était clair qu’en comparaison du quartier Altus, le quartier Soporati était beaucoup plus insalubre – le quartier Altus brillait même trop pour Théo, c’était dire.
Je ne peux rien faire de plus, je suis désolé. Faites-lui manger les végétaux que je vous ai donné. Il lui faut une alimentation plus régulière. Si sa santé ne s’améliore pas…
« Elle en mourra certainement », mais Théo n’eut pas la force de prononcer ces dernières paroles. Cependant, les parents de la fille semblaient avoir compris la situation, même si elle n’avait pas été verbalisée. Et heureusement. Les non-mages étaient impuissants ici, et même Théo ne pouvait y faire grand-chose. Si seulement le Créateur avait la bonne volonté de remédier à la misère, aux maladies… Le Créateur n’était pas d’humeur clémente aujourd’hui.

Théo quitta rapidement le chevet de la petite fille, le visage grave, déjà sur le chemin de son prochain patient. Il naviguait aisément de rue en rue, de place en place, comme un véritable poisson dans l’eau. Dans le quartier Soporati, il était simplement Théo, et tout le monde le nommait ainsi. C’était pourquoi, lorsque quelqu’un l’interpella par un « Théodore », Théo faillit ne pas répondre à l’appel. Heureusement, l’interlocuteur inopiné était à quelques mètres devant lui. En un éclair, Théo entra dans le rôle de Théodore. Son air morose et inquiet se transforma en un brillant sourire rempli de gaieté.
Fragnar, content de vous voir. Que faites-vous ici ? Avez-vous vu Jehan ? Je suis à sa recherche. Il est parti quelque part et… il est absolument introuvable. Mère est inquiète, cela fait un moment qu’il a comme… disparu.
Jehan. Voilà quelqu’un qui pouvait se targuer de sauver Théo de toutes les situations pouvant rapidement se trouver… embarrassantes, comme se trouver dans les quartiers Soporati, un lieu où Théodore ne devrait jamais poser les pieds. Et puis, ce n’était pas comme si Cornélia ne serait pas réellement inquiète ou furieuse de savoir que Jehan s’était autorisé à lâcher Théo des yeux ne serait-ce quelques secondes.

Mar 22 Déc 2020 - 14:05

Fragnar Meras
Fragnar Meras

 

Messages : 99






L'on trouve mieux ce qu'on ne cherche point


17 Gardien 9:42 | Minrathie, Tévinter
¤ PV Théodore Camillus

Fragnar se sentit soulagé de savoir que Théodore ne semblait pas être venu s’encanailler dans le quartier Soporati, même s’il fronça les sourcils à la mention du cousin de l’Altus. Il fronça les sourcils, essayant de se rappeler s’il l’avait déjà vu et s’il avait pu le croiser. Non, Jazda aurait sans nul doute fait une remarque s’ils l’avaient croisé, comme lui-même avait fait une remarque en voyant sa connaissance.

― Je crains que non, je ne l’ai pas vu


En même temps, ils étaient plus en train de chercher une naine d’un mètre vingt que de faire attention aux humains. Peut-être que Jazda l’avait manqué, elle était tout de même moins attentive à son environnement que lui. Avec un nouveau soupir, il voulut passer une main dans ses cheveux avant de se rappeler qu’il les avait attachés. À ses pieds, Isana miaula plaintivement, cachée derrière ses jambes. Elle observait avec méfiance l’adulte, prête à mordre au moindre geste suspect.

― Pour tout avouer, je cherche aussi ma cousine. Elle fait un mètre vingt environ, a des cheveux bruns assez longs et la peau métisse, ça vous dit quelque chose ?


Pour être honnête, il en doutait sérieusement. Solveig pouvait facilement passer pour une enfant humaine avec sa taille et Théodore ne faisait sans doute guère attention aux Soporatis du quartier. D’ailleurs, que faisait son cousin Jehan dans les parages ? Il n’était pas certain de vouloir connaître la réponse à cette question. Enfin, il n’était pas là pour juger les activités plus ou moins licites des Altus, ou il n’était pas sorti de l’auberge.

Et il serait surtout très mal placé.

― Peut-être pourrions-nous faire route ensemble ?


Ainsi, Fragnar ferait d’une pierre deux coups. Il garderait un oeil sur l’Altus et l’empêcherait de chercher les ennuis, tout en continuant de chercher sa cousine avec une paire d’yeux supplémentaire. Surtout que le mage ne semblait pas s’être muni de son bâton, erreur grossière qu’il risquait de regretter en errant seul.

D’ailleurs, il tapota le manche d’une de ses dagues, montrant ainsi à Théodore qu’il pourrait les défendre si besoin. Il n’aimait pas se battre et espérait grandement qu’il n’aurait pas besoin de les sortir, mais il le ferait dans le pire des cas. Que la Pierre les en protège.

― Si besoin, je suis armé, mais j’espère que je n’aurais pas à m’en servir


Isana miaula à nouveau, le dos rond et le poil hérissé. Avec un rire, Fragnar passa doucement ses mains sous elle pour la saisir et la prendre contre lui. Aussitôt, elle se calma, sans perdre son hostilité envers Théodore qu’elle considérait comme un inconnu.

― Désolé pour Isana, cette froussarde a peur de tout, même de vous. Elle a pas voulu rester seule dans mon bureau


Il esquissa un sourire alors que la chatte ronronnait contre sa poitrine. Il la reposa doucement sur le sol et elle se réfugia à nouveau derrière ses jambes, manifestant toutefois moins son hostilité envers le jeune homme.

Fragnar s'exprime en #ff5e4d

Ven 8 Jan 2021 - 20:55

Théodore Camillus
Théodore Camillus

 

Messages : 191

L'on trouve mieux ce qu'on ne cherche point
feat. Fragnar Meras
17 Gardien 9:42

Fragnar n’avait pas vu Jehan. Voilà une réponse que Théo connaissait déjà. Il ne savait pas ce que son « cousin » faisait dans le quartier Soporati, mais savoir où il était ou simplement le retrouver était… comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Le plus simple était de vagabonder jusqu’à ce que Jehan fasse son apparition.

Un miaulement attira l’attention de Théo vers la boule de poils cachée dans les pieds du nain. Un chat ? Théo n’eut cependant pas le temps de s’attarder dessus, puisque Fragnar cherchait sa cousine – Jehan n’était visiblement pas le seul à se promener ici et là sans avertir personne –, d’un mètre vingt aux longs cheveux bruns. Une peau métisse. Le regard de Théo divagua vers l’horizon, attristé.
J’ai croisé une enfant, très malade, aux longs cheveux bruns, mais je doute que ce soit votre cousine.
Théo voulait oublier vite cette histoire, cette pauvre enfant malade qu’il ne pouvait pas aider – et au vu de ses conditions de vie, la mort était une option plus que probable. Son regard se posa d’ailleurs sur les dagues que le nain mettaient en avant avec inquiétude. Aller chercher les cousins, pourquoi pas, mais se servir d’armes… Hors de question. « Espérer ne pas s’en servir », voilà ce que disait Fragnar maintenant, mais que ferait-il plus tard ? Il valait mieux suivre le nain pour éviter tout bain de sang inattendu.
Allons chercher nos cousins ensemble. Jehan est… Il finit toujours par revenir de lui-même, peu importe combien de temps il disparaît. Je ne suis pas très inquiet. Il aime bien vagabonder, grimper sur les toits… Une idée d’où votre cousine se trouverait ?
À nouveau, le chat manifesta sa présence par un miaulement proche du feulement. La petite bête se hérissonna, considérant sans doute Théo comme un danger. Il recula de quelques pas pour faire bonne mesure. Cet animal avait du caractère… Attendez, une froussarde ? Théo haussa un sourcil. La boule de poils était donc une femelle, même si du point de vue de Théo, le terme « froussarde » n’était pas le meilleur terme pour un animal voulant se protéger du danger.
Théo fit un quart de tour sur lui-même, puis pointa la rue juste devant lui.
Ce n'est pas grave, ce n'est qu'un animale. Et si nous allions par là-bas ? Ça me semble être une bonne idée.
Théo connaissait la rue : il y était déjà allé plusieurs fois pour soigner des gens. Pourquoi ne pas commencer les recherches par un endroit familier ? En passant, il pourrait éventuellement constater de leur bonne ou mauvaise santé pour y retourner ultérieurement. Théodore ne soignerait pas des Soporatis après tout, n’est-ce pas ?

Ven 22 Jan 2021 - 23:52

Fragnar Meras
Fragnar Meras

 

Messages : 99






L'on trouve mieux ce qu'on ne cherche point


17 Gardien 9:42 | Minrathie, Tévinter
¤ PV Théodore Camillus

Fragnar tiqua à l’évocation d’enfants malades. Ce n’était pas étonnant dans ce quartier, mais il était étrange que Théodore en eut croisé un. Généralement, ils étaient alités chez leurs parents jusqu’à ce qu’ils crèvent, ou alors agonisaient, orphelins, dans des ruelles reculées. Il en aurait difficilement vu dans les artères principales. Il n’osa cependant pas poser plus de questions, même innocentes, de peur de braquer l’Altus.

Si la famille Camillus se retirait de la banque Meras pour ses actions, il ne pourrait plus jamais regarder son oncle en face.

Il soupira lorsque Théodore lui demanda s’il avait une idée d’où se trouvait sa cousine. Si seulement ! Il n’aurait ainsi pas dû supporter Jazda et serait aller la chercher pour la ramener sans plus tarder à la maison. Chaque minute qui passait augmentait les chances qu’il arrivât quelque chose à Solveig.

― Je l’ignore, c’est bien ce qui m’inquiète. Une autre de mes cousines m’aide, mais Solveig n’a laissé aucune indication d’où elle allait en faisant le mur


À l’entente du prénom de sa cousine, Isana miaula plaintivement contre ses jambes, s’y frottant un peu plus. Solveig était une des rares personnes que ne craignait pas l’animal, avec le reste de sa famille proche et son ami Crassius. Au moins, elle la flairerait bien avant lui et se précipiterait sur elle pour des caresses, ce qui lui permettrait de la localiser bien plus vite.

Solveig avait la fâcheuse manie de tenter de le semer, dernièrement. Lui en voulait-elle pour une raison qu’il ignorait, ou avait-elle du mal à lui faire face depuis qu’elle avait révélé sans le faire exprès que le chef de famille avait l’intention de l’envoyer en Orlaïs ?

La décision n’était pas officielle, ni même encore actée, mais cela n’étonnait que peu Fragnar. Il savait qu’il n’était pas le bienvenue dans la famille Meras depuis qu’il avait posé les pieds à Minrathie. Si son oncle l’avait sauvé d’une courte vie de misère, Lutrand n’avait pas vu d’un bon œil la venue d’un troisième héritier pour Gerrand, surtout quelqu’un d’aussi mal-élevé que lui.

― Je vous suis, il s’agit de la direction où je prévoyais d’aller


Fragnar aurait sans nul doute hésité à suivre la proposition de Théodore s’il lui avait proposé de s’aventurer du côté qu’il avait attribué à Jazda. Il n’avait guère envie que la blonde le traitât d’incompétent ensuite, même si elle lui parlait avec plus de respect que la future chef de famille. Il soupira, tentant d’expulser un peu de l’inquiétude qui lui serrait le ventre.

Son regard se porta sur l’Altus, alors que le silence commençait à s’épaissir entre eux. Peut-être était-ce l’occasion pour avoir une conversation moins surveillée qu’à leur rencontre. S’il veillait toujours à ses propos, il était un peu plus libre que sous l’oreille d’une cliente et de son oncle. Aussi, il demanda nonchalamment :

― Les travaux ont-ils déjà commencé chez vous ?


Il testait la température, voyait si Théodore était dans de bonnes dispositions pour discuter. Si la malchance avait décidé de frapper fort aujourd’hui, il ne pourrait pas même établir le contact et devrait supporter des recherches avec un Altus renfrogné. Dans le cas contraire, peut-être que cela s’avérerait plus agréable que prévu.

― Je me demande ce que ça donnera, bien que je ne serais sans doute plus là pour le voir


Il leva la main pour la passer dans ses cheveux alors qu’il chuchotait à haute voix pour lui-même. Sa main resta quelques instants suspendue dans les airs alors qu’il se souvenait qu’il avait encore ses cheveux attachés. Avec un grognement, il les détacha finalement pour les libérer de leur contrainte. Ses racines cessèrent de lui tirailler le crâne, tandis qu’il passait ses doigts dans les fins cheveux bruns.

Fragnar s'exprime en #ff5e4d ; Jazda s'exprime en #f0f07a

Mer 27 Jan 2021 - 21:51

Théodore Camillus
Théodore Camillus

 

Messages : 191

L'on trouve mieux ce qu'on ne cherche point
feat. Fragnar Meras
17 Gardien 9:42

Le nom de la cousine de Fragnar était Solveig, et ce n’était définitivement pas le nom de la petite Soporati qu’il avait soigné plutôt. A quoi ressemblait-elle ? Cheveux bruns, peau métisse, ça ne donnait pas beaucoup d’indication. Théo n’avait jamais croisé le banquier de famille autre que le jour où il avait rencontré Fragnar, mais ils faisaient partis de la même famille. Il devrait avoir une certaine ressemblance physique entre le nain et sa cousine. Quoique, regardez ce qu’a donné sa ressemblance physique avec Théodore. L’apparence de pouvait pas être plus trompeur.
Est-ce inhabituelle pour elle de partir sans rien dire ? Surtout dans ces quartiers. Ils changent constamment.
Théo et Fragnar empruntèrent tous les deux le même chemin, et Théo fut soulagé de ne pas constater de grandes modifications depuis la dernière fois où il y était allé. La décoration avait quelque peu changé, mais ce n’était pas étonnant. Il apercevait même déjà des têtes inconnues, dont l’un semblait souffrir d’un rhume carabiné. Il fut tenté d’aller à sa rescousse, mais déjà Fragnar prit la parole.

Est-ce que les travaux avaient déjà commencé ? Théo s’autorisa un petit rire. La résidence Camillus était presque toujours en travaux, voilà le problème. Si ce n’était pas la décoration intérieure qui posait problème, c’était les façades extérieures : trop sales, trop délabrés, trop… mis à mal par certains passants. La maison des Camillus était vieille, et cela se voyait dans ses murs. Peut-être trop vieille, aux goûts de certains. Peut-être était-ce là, la raison de ce changement de décoration intérieure brusque et soudaine ? Le nain déplorait d’ailleurs déjà de sans doute pas pouvoir apercevoir le résultat des travaux.
La résidence est constamment en travaux, personne n’en pourrait voir la fin. La re-décoration intérieure avait déjà commencé quelques jours avant votre venu par un déplacement générale des meubles. Une vraie catastrophe.
De l’avis de Théo, « catastrophe » était un mot faible pour désigner l’état actuel de la villa Camillus, mais il ne trouva pas d’autre mot pour décrire ses pensées. Plus aucun objet n’était à sa place. Le désordre était désormais le mot d’ordre… il ne pouvait même plus circuler dans le bâtiment sans tomber sur un barrage fait de meubles et autres objets.
Je n’en verrais peut-être pas non plus la fin. Je ne sais pas quand – mais bientôt –, j’irais étudier à l’étranger. Cornelia a enfin accepté ma demande d’étudier à l’extérieur, avec d’autres personnes. Je n’ai jamais trop aimé… les cours particuliers.
Surtout lorsque les cours particuliers étaient données par Charles. C’était sans doute son pire professeur. Heureusement que Jehan lui tenait compagnie… parfois, c’est-à-dire quand il le voulait. Et rien qu’avec sa présence, les cours était un peu plus supportable – même s’il devait supporter quelques railleries de sa part.
J’avais juste demandé de participer à des cours collectifs, pas à devoir voyager si loin, mais aucune école à Tevinter… Pour une raison quelconque, Cornelia ne les trouve pas à la hauteur pour le domaine que je souhaite étudier.
Quand le domaine d'étude concernait la médecine "non-magique", il était difficile de trouver satisfaction dans un pays gouverner par les mages et la "magie".

Sam 6 Fév 2021 - 17:56

Fragnar Meras
Fragnar Meras

 

Messages : 99






L'on trouve mieux ce qu'on ne cherche point


17 Gardien 9:42 | Minrathie, Tévinter
¤ PV Théodore Camillus

Fragnar grimaça quand Théodore lui demanda s’il était habituel pour sa cousine de traîner dans les quartiers pauvres, si changeant qu’il en donnerait le tournis à d’autres. Avouer que sa cousine, malgré son éducation, était incontrôlable, était-ce admettre quelque chose que l’Altus n’était pas censé savoir ? De toute façon, il était quelque peu coincé ; s’il évitait la question, ce serait pire que d’y répondre.

― Assez, oui. Elle n’aime pas être enfermée entre quatre murs. Parfois, elle prévient, mais la plupart du temps, surtout lorsqu’elle n’est pas autorisée à sortir, elle ne laisse aucune indication


Cela ne l’aidait pas à la rechercher, mais au moins ne se perdait-il pas dans les rues. Il remerciait la Pierre d’avoir mis Servis sur son chemin, il y avait de cela quelques années. Il se demandait comment son ami allait, depuis le temps ; il lui semblait que cela faisait un moment qu’il n’avait pas reçu de lettres de sa part.

Un léger rire lui échappa à l’entente du mot « catastrophe » que l’Altus utilisa pour décrire sa propre maison. En l’écoutant, il avait une vague idée du chambardement que devait être la villa. Il ne se souvenait pas avoir vécu un pareil foutoir quand ses parents étaient encore en vie, ni depuis qu’il était chez son oncle. Ce dernier s’accommodait sans peine de la décoration qui commençait à devenir vieille. Peut-être finirait-il par céder aux caprices de la mode changeante, mais il ne serait sans doute plus là pour le voir.

Un soupir lui échappa à cette pensée et il préféra se concentrer sur les paroles de Théo. Un sourcil se leva lorsqu’il apprit que l’Altus partait bientôt étudier à l’étranger. Aussitôt, sa curiosité fut piquée au vif et il croisa ses mains dans son dos.

Il nota cependant qu’il appelait sa mère par son prénom, ce qui le chiffonnait quelque peu. Bien qu’il n’était pas raisonnable qu’il cherchât plus loin, il devait avouer qu’il était curieux. Il ne lui semblait pas que cela fût une coutume chez les Altus, ou même chez les mages.

― Oh ? Dans quelle Université allez-vous étudier ? Quelles matières ? Les voyages à l’étranger sont formateurs, j’en sais quelque chose


Il sourit, enthousiaste pour le jeune homme. Il ne regrettait assurément pas son départ d’Orzammar et le voyage avait été inoubliable. Il avait traversé Férelden, Orlaïs, le Névarra jusqu’à Tévinter. Il avait vu des architectures complexes, des villes aussi différentes que des dizaines de gemmes, croisé des gens aussi différents qu’intéressants, même s’il ne les avait pas approché, collé à son oncle comme une moule à son rocher.

― Il est possible que je doive aussi partir. Il serait drôle que nous nous retrouvions à faire un bout de route ensemble !


Il était sincère ; du peu qu’il avait eu l’occasion de voir, Théodore était un humain qu’il pouvait apprécier et il avait du mal avec la solitude, désormais. Traverser le monde serait plus intéressant en compagnie de quelqu’un qu’il connaissait que seul, surtout quand l’idée de partir emplissait sa bouche d’un goût amer.

Il voulait rester auprès de sa famille, mais il savait aussi qu’il était soumis au bon vouloir du chef des différentes branches de la maison Meras.  Au moins, s’il devait trouver un point positif, c’était qu’il était de nouveau expatrié pour faire de son loisir son métier. Il aimait faire des runes, bien plus que de gérer l’argent des puissants. Mais il avait voulu aider Gerrand par-dessus tout, jusqu’à repousser cette passion en simple passe-temps.

Fragnar s'exprime en #ff5e4d

Lun 8 Fév 2021 - 20:12

Théodore Camillus
Théodore Camillus

 

Messages : 191

L'on trouve mieux ce qu'on ne cherche point
feat. Fragnar Meras
17 Gardien 9:42

Un grand sourire vint orner le visage de Théo, lorsqu’il apprit que la cousine de Fragnar sortait incognito lorsqu’elle n’était pas autorisée à sortir. Théo n’était pas non plus autorisé à être ici, en quartier Soporati. Et tout comme Solveig, ce n’était sans doute pas sa première escapade. Il se garda cependant bien de le mentionner au nain. Eveiller les suspicions n’étaient pas du tout la priorité de Théo. S’il pouvait éviter tout mal convenu, ce serait même un soulagement.  

Et puis Fragnar éclata de rire, lorsqu’il mentionna le désastre qu’était la maison Camillus actuellement. Si rire de cette situation permettait au banquier de détendre l’atmosphère, alors c’était un petit mal pour un grand bien. Il avait réussi à limiter les dégâts dans sa chambre – c’était déjà une petite victoire en soi.

Heureusement, le nain ne s’intéressa pas au désordre de la résidence Camillus, mais à ses prochaines études à l’étranger. Ce serait un grand changement pour Théo, loin de l’influence de Cornélia. Jehan serrait sans doute encore présent, mais ce n’était plus qu’une ombre à moitié présente, parfois amicale, parfois haineuse. Dans toute la maisonnée, Théo était sans doute celui qui comprenait le plus Jehan, mais c’était aussi lui qui était le plus loin de lui.
J’irais à l’Université d’Orlais. Je souhaite étudier la nature, la médecine, la biologie, ce genre de chose, mais mère doit encore approuver mes vœux, alors peut-être que je vais me retrouver avec de la littérature ou de l’Histoire à la fin. Ça va être une surprise, je suppose.
Théo sentait très mal ces études à l’étranger. Comment pourrait-il bien aller, sans cette famille et ses règles qu’il ne connaissait que trop bien ? De nouvelles règles à assimiler, de nouveaux mécanismes de sociales sous-jacent qu’il ne comprendrait pas… Comment voyager à l’étranger pouvait-être une bonne nouvelle, comme le sous-entendait Fragnar ?
Mais je ne comprends pas comment elle a pu penser que c’était une bonne idée de m’envoyer là-bas. Je ne connais pas un mot d’orlésien. Je crois que parler orlésien est l’un des critères pour s’inscrire à cette université ?
Cependant, partir à l’étranger, signifiait aussi une présence amoindrie des Camillus, malgré la probable présence de Jehan. Sur le trajet, il pourrait aller voir ses vrais parents. Une fois là-bas, après un moment, il pourrait également reprendre son identité de Théo. Beaucoup de choses pouvaient arriver en voyage, et malencontreusement perdre la trace de Théodore Camillus ne serait pas si étonnant que ça.

Voir ses parents, reprendre l’identité de Théo… Que de bonnes perspectives qu’il n’avait pas pu tâter depuis longtemps.
Oui, mais c’est bien de ne pas partir seul face à l’inconnu. C’est plus facile en groupe. Où partirez-vous ?
Avec Fragnar présent, peut-être qu’aller retrouver ses parents seraient plus compliquées, mais il y avait des forces contre lesquelles on ne pouvait pas lutter.

Jeu 11 Fév 2021 - 20:15

Fragnar Meras
Fragnar Meras

 

Messages : 99






L'on trouve mieux ce qu'on ne cherche point


17 Gardien 9:42 | Minrathie, Tévinter
¤ PV Théodore Camillus

Encore la médecine. Fragnar n’osait s’étonner de nouveau à haute voix du choix étrange du jeune homme pour un mage. Cependant, peut-être n’avait-il aucune affinité avec la magie de soins et s’intéressait-il tout de même aux méthodes de guérison, même s’il n’avait aucune idée de la raison. Après tout, ce n’était pas ses oignons et brusquer l’Altus se révélerait sans nul doute être une mauvaise idée.

Son camarade de route ne devrait pourtant pas s’inquiéter d’avoir quelques matières supplémentaires. La connaissance permettait de s’ouvrir l’esprit, d’améliorer sa réflexion et ainsi d’avoir du pouvoir, ou en tout cas développer les capacités pour en obtenir. Gerrand lui avait martelé cela, lorsqu’il avait dû rattraper dix ans d’éducation manquée.

―  Ce sera peut-être une surprise, mais sûrement une bonne. Il est toujours intéressant d’apprendre de nouvelles choses… Tout dépend du professeur


Il rit. Il n’osait imaginer s’il s’était retrouvé avec un professeur sans patience, ou facilement susceptible. Il aurait sans doute fini ses journées brûlant de colère, incapable de se plier aux demandes du professeur. Il était un sale gosse sauvage quand son oncle l’avait pris son son aile ; il avait mis des mois à cesser de mordre verbalement, marqué à vif par les comportements au sein du Carta. Il avait grandi sous l’ordre implicite “Obéis ou crève”, après tout.

Il cligna des yeux, avant de hausser les épaules lorsque Théodore s’interrogea sur les cours de l’Université d’Orlaïs. Ça, il n’en avait aucune idée, il n’était même pas certain qu’un nain pourrait y étudier. Après, il n’était pas si difficile d’apprendre une langue si on était motivé ; il avait bien dû apprendre un peu de tévène et d’orlésien pour le commerce. S’il ne pouvait sans doute pas tenir un débat dans un registre de langue des plus élevés, il pouvait sans peine comprendre la plupart des documents qu’il avait sous le nez à la banque.

―  Une langue peut s’apprendre en baignant dedans et en pratiquant. Je ne pense pas être le mieux placé pour vous l’apprendre, mais je peux toujours vous aider à pratiquer au besoin


Peut-être ferait-il monnayer ses services à la mère du jeune homme, après tout, il n’y avait pas de petits profits. Et peut-être cela convaincrait-il le chef de famille qu’il pouvait être un meilleur atout sur place qu’exilé en Orlaïs. Il ne voulait pas partir loin de sa famille et se retrouver seul.

Enfin, seul. Il avait bien conscience d’avoir la chance de devenir le successeur d’un excellent enchanteur, mais il ne devait cette opportunité qu’à la volonté du chef de famille de garder une main sur ce commerce et à son talent développé au sein du Carta. Talent auquel il devait sans doute d’être en vie. Parfois, il se demandait pourquoi le chef de famille ne l’avait tout simplement pas éliminé, s’il craignait tant que cela qu’il déclenche une guerre de succession.

― À Val-Royeaux, très exactement, tout comme l’Université, non ? Il est possible que je rejoigne la branche orlésienne de ma famille pour reprendre la boutique. Visiblement, je suis le seul à être calé en enchantements avec mon oncle


Il y avait une pointe d’agacement dans sa phrase. Sa cousine aurait très bien pu reprendre le commerce en embauchant un enchanteur à la retraite de son père. Mais non, il fallait que la branche principale gardât un œil sur eux. Il détestait cette façon de penser. Son oncle avait déjà payé par l’exil le conflit de succession qu’il avait provoqué, mais cela ne voulait pas pour autant dire que ses enfants allaient se rebeller pour autant.

― J’aurais jamais cru que ce talent-là me verrait être baladé d’un bout du monde à l’autre…


Il murmurait pour lui-même. Il avait un don inné, certes, mais il l’avait développé pour survivre au sein du Carta. Il n’aurait jamais imaginé qu’un jour, il en ferait pour son simple loisir, ni même pour un travail officiel.

Fragnar s'exprime en #ff5e4d

Jeu 25 Fév 2021 - 17:06

Théodore Camillus
Théodore Camillus

 

Messages : 191

L'on trouve mieux ce qu'on ne cherche point
feat. Fragnar Meras
17 Gardien 9:42

Intéressant d’apprendre de nouvelles choses avec un bon professeur ? Théo se retînt de grimmacer. Il était clair que Fragnar n’avait pas eu la même éducation que lui… Lorsque les parents Camillus s’étaient aperçus que Théo n’était pas leur fils bien-aimé, ils avaient fait en sorte de rattraper un maximum le retard de « connaissance » en employant une méthode très discutable : le bourrage de crâne. Et si au début, les nouvelles connaissances dont il avait accès étaient plutôt merveilleuses, cette méthode d’apprentissage s’était rapidement avérée très douloureuse, presque traumatisante. Charles Camillus n’allait pas de main morte, lorsqu’il s’agissait de Théo, et il avait volontairement « oublié » d’enseigner des choses au jeune Théo, certaine chose plutôt essentielle comme… Les Engeances. Si Théo avait fini par demander des renseignements sur ce sujet à Jehan, il s’était bien gardé de mentionner à Fragnar son ignorance totale sur le sujet lors de leur première rencontre – bien qu’il eût demandé au sujet de la souillure des Engeances.

Une autre chose, que Charles avait plus ou moins volontairement zappé de son éducation, était l’orlésien. Il était sûr que Jehan avait dû en étudier quelques bases… mais pouvait-on vraiment en vouloir à Charles pour ce manquement ? Non, pas vraiment. Il avait encore parfois du mal à ne pas mélanger le tévène et le commun, et il avait mis beaucoup de temps à pouvoir s’exprimer dans un langage « standard » et un peu « soutenu »… Ajouter l’orlésien consistait à lui ajouter une difficulté supplémentaire. Théo n’était pas spécialement doué pour les langues. Pour qu’il puisse acquérir ce « bon » tévène que les Camillus affectionnaient temps, ils avaient choisi de de parler qu’en tévène dans la Villa Camillus. Sans surprise, au bout d’un an, cela n’eut pas l’effet escompté. Il aurait sans doute besoin de beaucoup de travail, et de beaucoup d’aide, pour se mettre à niveau en orlésien.
 Je serais très reconnaissant, oui, si vous m’aidez un peu en orlésien. Il y a beaucoup de chose qu’on ne peut pas apprendre en passant par les livres. Mais je suppose qu’il y aurait une contrepartie à fournir de ma part, n’est-ce pas ?
Les services étaient rarement gratuits, il n’y avait qu’à regarder l’état de certains Soporatis passant dans la ruelle. Sans Fragnar, il les aurait soignés gratuitement, sans aucune contrepartie, mais cela soulèverait la méfiance du nain. Un Altus ne se comportait pas ainsi. D’ailleurs, comment un Altus se comporterait à l’étranger, en Orlais ? Et à l’Université ? S’il y rencontrait Fragnar là-bas, il devrait se comporter comme il en avait l’habitude – changer de comportement brusquement attirerait des soupçons inutiles. Cependant, loin des Camillus, se comporter comme un « Altus » était plutôt discordant. Il voudrait complètement redevenir Théo un jour, mais même en allant à Orlais, cela ne serait pas pour tout de suite.
Oui, l’Université est à Val-Royeaux… Je crois ? Je ne suis pas doué en géographie, mais avez-vous de la famille éparpillée dans tout Thédas ? Tévinter, Orlais… Comment faites-vous pour rester en communication ? Vous n’avez pas dû les voir depuis longtemps. C’est une bonne chose d’y aller.
Théo perçu un peu d’irritation dans la voix de Fragnar, comme si aller voir sa famille d’Orlais lui était déplaisant. Comment le fait de rejoindre des membres de sa famille pouvait-il engendrer une telle réaction ? On ne pouvait réellement exister sans famille. A moins que l’irritation fût plus liée à l’enchantement ? Qu’est-ce que c’était ? Comment cela pouvait-il rendre une visite chez sa famille orlésienne si désagréable ?
Vous êtes doué en enchantement ? A quoi cela consiste ?
Quelques mètres devant eux, il y avait une intersection donnant sur une ruelle sombre et étroite à causes des nombreuses habitations de fortune qui avait élu domicilie. Théo voulait s'y aventurer, par pur curiosité à cause des nombreux changements qui étaient régulièrement effectués, mais... Fragnar accepterait-il ?
Et si nous allons par là ? Je ne suis pas sûr que nous trouverons votre cousine en restant dans les grandes avenues.
Contenu sponsorisé


Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum