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Sam 24 Avr 2021 - 20:48

Ashleigh
Ashleigh

 

Messages : 394

L'oisillon qui voulait prendre son envol



9:29 du Dragon
Feat. Louis A. de Montmargue
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Feat. Roland de Douxfoyer (PNJ)
Partenaire de crimes - ■ ■ ■ ■


Les Ailes Fourchues, une taverne unique au monde. Si sa réputation officielle était des plus désastreuses, considérée à tort comme un taudis, une « taverne des pauvres et des sans-abris », sa véritable réputation était incomparable. Il s’agissait là d’une véritable volière, avec des contrats en tout genre, et des échanges en tout genre.

Cela faisait quelques années que je passais le plus clair de mon temps privé entre ces quatre murs, même depuis le schisme commercial entre Gullibert Perce-main, le propriétaire des AF, et Mulciber Mulligan, qui avait ouvert sa salle de jeux quelques années auparavant. J’avais préféré éviter de rendre visite à Gull l’espace de quelques semaines, car je faisais partie des rares que Mulligan avait gardé dans son carnet d’adresse, et beaucoup ici voyaient ce genre de privilèges comme une trahison simple et dure. Mais avec le temps, Gull s’en est remis de l’abandon de son partenaire d’affaires.

Je me retrouvais donc, une fois de plus, accroché au comptoir du bar, ma bière bien en main, à raconter ma vie à ce brave Gull qui semblait reprendre de la vigueur. Je venais de finir ma première grosse tragédie, Brûlure mentale, et était pour le moment très appréciée par le public, chose qui me faisait bizarre. J’avais donc décidé de célébrer en buvant un peu. Créateur, quand Maisha l’apprendra elle sera bien plus enthousiaste que moi – et vue mon euphorie du moment, cela en disait long.

Le tenancier était ravi de me revoir, et me tapait la discute bien volontiers. Il fallait dire que je ne vivais plus vraiment aux Ailes comme à mon arrivée à Val Royeaux, ne plus m’avoir constamment dans les pattes devait lui faire bizarre.

Et la famille, ça va toujours ?
Bah, Martin a encore fait une fugue.
Ah ouais ? Pauvre garçon ..
Mais bon, il reviendra, comme à chaque fois. Où tu veux qu’il aille ?

Je soufflai du nez, avant de plonger ce dernier dans ma chope. C’était toujours compliqué de se refaire une vie en partant de rien, mais ce n’était pas impossible. J’étais très bien placé pour le savoir. Mais encore, je n’y étais pas arrivé seul non plus : sans le coup de pouce de Gull, je n’aurais jamais pu m’inscrire à l’université, après tout.

C’est possible qu’il parte pour de bon, aussi. Ça sera sûrement mieux pour lui, vu le nombre de tentatives ..
Oh allons, Martin est un môme. Il sait encore rien de la vie qu’il la fuit déjà !
Laissez-lui du temps, il se cherche. C’est l’âge.
Sûrement.

Gull termina son verre cul-sec, avant de s’éclipser vers un homme qui s’était installé à deux sièges de moi. A l’observer, il parlait peu, arborait une position recroquevillée, chose particulière dans un tel endroit. Tout le monde était d’ordinaire si bruyant, si festif. Le tenancier revint vers moi, attrapant un verre pour l’essuyer.

Je te le dis, Hirondelle, dans deux jours il sera rentré, il a jamais fait plus long que ça. Ses parents commencent à avoir l’habitude.
Eh dis voir, c’est qui là-bas ?
Là-bas ?

Il s’approcha de moi pour parler discrètement et à voix basse.

Un nouveau, il est arrivé là y’a pas si longtemps .. Pierceval qu’il s’appelle.
Ah, dacc.

La soirée se poursuivit alors. On m’invita à jouer aux cartes, invitation que j’acceptai bien volontiers. Une partie truquée, une autre où ma foi il fallait improviser ses propres règles .. Benoît s’énerva une fois de plus et renversa la table. Classique. Je me levai pour retrouver le comptoir, commandai une autre bière. Et puis, le fameux Pierceval m’interpela, je m’assis à côté de lui. Nous débutâmes une conversation, rîmes un bon coup de temps en temps. J’appréciais particulièrement sa voix chantante et aiguë, cachée derrière son masque quelque peu rudimentaire. Nous parlâmes affaires, boulot. Ce petit échange dura bien au moins une bonne heure, si ce n’était plus.

Et puis, il me fit ses adieux, me promettant de revenir me voir, et je repris ma soirée de boissons et de jeux. N’empêche, regarder Benoît jouer aux cartes était quelque chose de spécial. La grosse brute avec ses petites cartes. Haha.

Mais encore une fois, les choses dérapèrent, comme elles dérapaient toujours en ces lieux : quelqu’un bouscula un autre, qui renversa sa bière sur un autre, et qui s’énerva sur un autre. Ainsi, l’ambiance se corsa un peu, les bardes s’activaient dans un rythme endiablé tandis que deux saoulards décidèrent de régler leurs différends au couteau. Lorsque j’entendis la voix portante de Gull depuis le comptoir, je décidai de laisser ma chope sur une table pour aller contrôler un des deux et de les empêcher d’étaler leurs tripes sur le parquet. Benoît se chargea de l’autre.

Malgré tout, les deux étaient des coriaces et se débattaient avec force. J’avais attrapé son poignet dans ma tentative de le désarmer, tandis qu’il tentait de me jeter des coups de pieds. Mais heureusement pour moi, Gull arriva rapidement et l’assomma d’une droite en pleine poire. Il l’attrapa ensuite par les cheveux et le tira jusqu’à la sortie, demandant à Benoît de le suivre avec l’autre zélé encore entre ses muscles disproportionnés. Une soirée comme une autre.

Sam 1 Mai 2021 - 15:25

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L'oisillon qui voulait prendre son envol


C’était encore un autre jour à l’académie, tandis que Louis lisait tranquillement à la bibliothèque avec ses deux confrères William et Georges. L’un était sur la comptabilité et l’autre l’histoire, tandis que notre intéressé était lui dans la géographie et les liens commerciaux.

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“ C’est quand même dommage qu’il n’y ai pas de liens commerciaux avec d’autres nations et pays… „
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“ Attention on pourrait t’entendre ! „

Louis soupira en regardant la carte. Il avait pu entrevoir de quoi était capable les autres pays, en restant dans leur belle petite bois ornée, les orlésiens se privaient de richesses et de revenus qui pourraient être conséquents. Fermant son livre, il leva son regard vers le plafond en réfléchissant à tout cela. Qu’est-ce qui pourrait l’aider dans l’entreprise qu’il entreprenait ? Son père avait fait fleurir le commerce familial, mais il se limitait en restant avec les nains et Orlaïs. Le fils avait de plus grand rêves et il comptait bien tout faire pour les rendre réels. Se redressant, il se rapprocha de ses amis avec un sourire dont lui seul avait le secret.

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“ Oula… Toi tu as une idée en tête ! „

Le brun acquiesça et il regarda les alentours, ils n’étaient pas seuls, mais on ne pouvait pas dire qu’il y avait foule. Leurs faisant signe de se rapprocher, il parla à voix basse.

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“ Pour avoir une vision plus large des choses, il faut que j’ai un aperçu des dessous de ces dernières. Je pourrais devenir informateur ? Cela me permettrait d’en apprendre plus sur les autres et cela pourrait m’être utile par la suite ! „

William et Georges se regardèrent avant de sourire et ils acquiescèrent. Ils comptaient bien l’aider dans ce qu’il allait entreprendre. Ils parlèrent pendant une petite heure de leurs rôles respectifs au vues des métiers qu’ils voulaient faire. Chacun d’eux ayant des avantages (et malheureusement aussi des inconvénients) avec leur projet. Louis serait le seul qui irait sur le terrain et récupèreraient les informations, tandis que les deux autres membres se contenteraient de les acheter pour les utiliser à leurs avantages.

Sur cette alliance secrète, les trois compères voyant l’heure tourner, décidèrent d’arrêter là pour ne pas trop éveiller les soupçons. Silencieusement, ils rangèrent chacun leurs affaires et Georges alla rapporter les livres qu’ils avaient empruntés avant de se diriger vers la sortie de la bibliothèque. Chacun suivant des cursus différents, ils se séparèrent à la porte. William se dirigea en alchimie, Georges alla en finance et Louis rejoignit son cours d’Orlésien. Ils se promirent néanmoins de se retrouver après les cours ou plus tard pour reparler de tout ça entre eux et finaliser les détails.

Une fois dans la classe, Louis alla comme à son habitude à sa place près de la fenêtre, Il regarda un instant dehors, repensant à son idée de devenir espion en souriant. Puis, voyant le professeur arriver, il se reprit et se tient de nouveau droit, arrangeant un peu ses cheveux avant d’ouvrir ses cahiers. Il relu rapidement ses notes bien organisés pour se rappeler de ce dont ils avaient parlés au cours précédent et il écouta la nouvelle leçon pendant les 2 heures qui suivirent avant de se relever et de ranger ses affaires. N’ayant plus cours par la suite, il n’était pas pressé comme pouvaient l’être certains. Cela le fit sourire, tandis qu’il finissait de fermer son sac et le mis dans un geste souple sur son épaule. Il rajusta la lanière avant de sortir du rang et de descendre pour se diriger vers la sortie de la salle.


Lun 17 Mai 2021 - 0:39

Ashleigh
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L’université de Val Royeaux offrait une infinité de possibilités à celles et ceux qui en foulaient le sol. Gloire, ambition, renommée, tout le monde avait à y gagner.

Cependant, certains avaient tiré leur épingle du jeu avec bien plus d’aisance que les autres, et leur champ des possibles s’en était retrouvé des plus élargis. Telle était la vie dont jouissait Roland de Douxfoyer, professeur dans cette université de renommée internationale. Telle l’ombre de cette établissement, il connaissait ses moindres recoins, ses moindres angles morts, et ses moindres ragots.

Aujourd’hui, une élève arriva à son bureau, peu de temps avant le début du cours, pour lui faire part de quelqu’information qui serait susceptible de l’intéresser. Il ouvrit ainsi grandement les oreilles, débutant sa petite routine de quête de connaissance.

Louis de Montmargue, il connaissait ce petit. Il l’avait comme élève depuis peu dans quelques matières qu’il enseignait, il était même excellent. Et également en retard. Il remercia l’étudiante d’un simple geste de la tête et d’un sourire, avant qu’elle ne rejoigne sa place dans l’amphithéâtre, en hauteur. Il aperçut ainsi le jeune de Montmargue arriver avec un peu de retard, pas de grand-chose en soi, mais suffisamment pour broder un prétexte. Bien.

Le cours se déroula sans accrocs, avec toute l’attention qu’il pouvait tirer de jeunes individus hormonés en permanence au point d’avoir le cerveau détraqué. Vers la fin de la période, professeur de Douxfoyer attendit sans rien dire, observant dans un reflet les faits et gestes de sa cible. Il prenait son temps, tant mieux.

Une fois le petit prêt à partir, Roland siffla avec force et dextérité un ordre vif et mélodique, pour attirer son attention et l’inciter à rester.

De Montmargue, puis-je vous toucher un mot ? Cela ne prendra pas long.

Attendant qu’il ne descende jusqu’à lui, il s’appuya contre le bureau, croisant des bras, avec sa mine des plus sérieuses. Roland n’était pas un professeur réputé pour être des plus sympathiques ; sévère et très exigeant de ses étudiants, beaucoup d’entre eux le détestaient. Mais globalement, il inspirait la peur, comme quand il était élève à l’époque, et cela lui convenait très bien.

Vous ne pensez tout de même pas que je ne remarquerais pas votre léger retard. D’ordinaire, vous arrivez toujours trois minutes avant le début de mon cours.

La salle était désormais vide, et sa voix moins portante que lorsqu’il donnait son cours. Il laissa son regard sombre planté dans celui du jeune homme, inclinant légèrement la tête.

Vous savez que rien ne m’échappe dans cette école. Pas une infraction, pas une rumeur, pas un complot. Mais vous n’êtes pas un cancre, aussi je me permets d’engager cette conversation posément avec vous ici, et de ne pas vous envoyer directement à la direction.

Il laissa un instant la pression s’installer dans la salle, détaillant la panique sur le visage de Louis avec soin.

Sachez que vos petits plans fort sympathiques ne sont pas indiscrets à la bibliothèque. Cachette trop clichée, vue et revue dans les romans. Vous devriez songer à innover.

Son petit air sarcastique dans sa dernière phrase était accompagnée d’un sourire, qui signifiait généralement « tu vas douiller si fort pour le trimestre à venir ».

Cependant, ce n’est pas quelque chose qui m’a laissé indifférent, voyez-vous .. Il s’agit d’un domaine que j’ai appris à côtoyer. Après tout, tout noble de bonne réputation se doit de contrôler avec efficacité les informations qui circulent à son sujet.

Il marqua une petite pause, attendant que le petit ne digère l’information vendue si gratuitement, comme si à l’avenir, il n’attendrait rien du moineau.

Les Ailes Fourchues, dans la basse-ville. Ce soir. Ne me décevez pas.

A ces mots, Roland se redressa et prit le chemin de la sortie. Il verrait bien si le jeune de Montmargue oserait se pointer là-bas, où s’il trouverait simplement l’endroit.

[…]

Les Ailes Fourchues, le soir même.

La taverne débordait de monde, autant aux tables qu’au comptoir. Mais malgré tout, armé de son masque métallique et de sa sombre tenue, Hibou trouva la place qui lui était due face au tenancier, le vieux Gull.

Hibou, je ne t’ai pas revu dans le coin depuis un moment !
Il faut dire que j’ai un emploi du temps assez chargé, depuis quelques temps.
Je vois, je vois. Tiens, c’est offert.

Il lui offrit alors un bon rouge d’une vieille cuve de Ghislain. Hibou en analysa la couleur, fit tourner le liquide dans son verre, avant d’en boire le contenu.

Amer, comme tu l’aimes. Alors, comment va ta femme ?
Elle se porte fort bien, Gull. H est dans les parages ?
Ah, toujours ce brave H. Il doit boire avec benoît et P, au fond.
P ?
Pierceval. Un nouveau.

Il nota l’information pour lui, avant de sonder la salle. Hirondelle était son exact opposé, agaçant, bruyant et imprudent. Il le trouverait du regard sans trop de difficultés. En attendant, assuré de sa présence en ces lieux, il n’attendait qu’une seule personne.

H a encore fait une connerie ?
Sûrement. J’ai peut-être du travail pour lui.
Oh, t’as mal choisi ton jour, H : à mon avis il doit être trop ivre pour comprendre quoi que tu tentes de lui expliquer.
Ne t’en fais pas pour ça, Gull : je sais comment le gérer.

Il savoura à nouveau son vin, avant d’enfin repérer l’animal à l’autre bout de la taverne, chantant et dansant avec deux hommes. Evidemment qu’on le remarquerait à des kilomètres à la ronde. H.

Mar 18 Mai 2021 - 13:46

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Alors qu’il allait partir, Louis fut apostrophé par le prof. Se dirigeant vers lui, il l’écouta en silence, avant de le regarder partir. Il posa deux doigts sur ses lèvres en réfléchissant, puis un long sourire apparut sur ses lèvres. Il rigola un peu avant de rejeter ses cheveux en arrière. Il sortit de la salle et alla dehors en regardant devant lui. Il avait réussi. Il savait que la bibliothèque était le point idéal et le point cliché pour parler d’informations et il en avait joué. Comme pour son retard, il avait joué dessus aussi. Il ne s’était pas douté que ce serait le professeur qui viendrait à lui, s’attendant plus à un autre élève, mais cela ne le dérangeait pas. Bien au contraire.

Retournant chez lui, il fit tout d’abord ses devoirs, restant un élève modèle. Puis il reçut ses deux amis en fin d’après-midi. Il leur expliqua ce qu’il s’était passé sans entrer dans les détails et sans dire que c’était de DOUXFOYER qui était venu à lui, mais les dés étaient désormais jetés. Louis ne leur dit pas non plus le point de rendez-vous, car cela ne les regardait pas. Tout ce qu’ils devaient savoir c’est que le plan était en marche et qu’ils pouvaient commencer leurs objectifs respectifs chacun de leurs côtés.

Se retrouvant finalement seul, il alla se laver avant d’enfiler une tenue moulante noire, lui donnant plus de liberté dans ses mouvements. Son haut noir à col roulé et manches longues était rentré dans son pantalon qui lui collait aux jambes. Il avait une ceinture holster marron foncé avec une sacoche de chaque côté de ses hanches. Il y avait dans ses hanches deux fourreaux pour dague qu’il rangea dedans, avant d’enfiler son arc par-dessus, la corde sur son torse et le bois de l’arc dans son dos.

Il avait mis des cuissardes marron foncés sans talons et à lacets. Il rangea d’ailleurs ces derniers pour ne pas être gênés. Pour accompagner le tout, il mit des gants de la même couleur que ses bottes et une cape à intérieur fourrure, avec une capuche. Il coiffa ses cheveux de façon à cacher un maximum son visage, bien que sa peau foncé aidait et il rajusta le foulard autour de son cou.

Vérifiant qu’il avait tout, il prit son trousseau à crocheter les serrures qu’il rangea dans une sacoche et quelques potions et bandage qu’il rangea dans l’autre. Il fit quelques sauts et mouvements pour vérifier que tout qu’il était libre de ses mouvements et que les sacoches ne le restreignaient pas. En voyant que tout était bon, il sortit par la fenêtre en la fermant derrière lui, puis il se dirigea vers l’endroit du rendez-vous : Les Ailes Fourchues.

Arrivée à destination, il souffla, heureux d’avoir pris la cape. Le soir n’était pas connu pour sa chaleur. Il regarda autour et notamment les lieux, avant de s’avancer vers la porte. Il ouvrit celle-ci et marcha dans la lumière. Il chercha du regard la personne qui l’avait appelé ici, avant de se diriger à côté d’une personne habillé d’un masque métallique et d’une tenue sombre. Il ne s’assit pas, préférant rester debout et sourit doucement au tavernier.

Posant son regard sur la personne avec un masque métallique, il le détailla un peu avant de diriger son regard vers les hommes dansant et chantant plus loin. Quelques peu amusé par ce spectacle, il se tourna vers son professeur avec un léger sourire sur les lèvres.

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“ Il me semble que je suis à l’heure… cette fois-ci. „

Car oui, comparé à son arrivée en classe, il était arrivé à l’heure. Puis, il ne serait jamais arrivé en retard pour cette occasion. Il ne le montrait pas, mais à l’intérieur, il bouillait d’impatience sur ce qui allait se passer par la suite, sur ce qu’ils allaient faire. Louis se sentait vivant dans ce genre de moment. Il avait besoin d’action dans sa petite vie bien rangé et il avait l’impression qu’il serait servi ce soir.



Mar 18 Mai 2021 - 17:20

Ashleigh
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Hibou ne daigna même pas regarder le jeune Montmargue, savourant son vin. Son petit commentaire ne lui tira pas même un sourire.

C’est exact, nous sommes même en avance.

Il glissa à peine un regard au jeune homme, avant de fixer sa montre à gousset un instant, et de la fermer dans un claquement sec. Il termina son verre avec élégance, avant de se lever.

Bien, un instant.

[…]

La soirée battait son plein. P était une personne très curieuse, mais fort sympathique. En termes d’énergie conviviale, il misait en plein dans le mille. Bras dessus bras dessous, nous en étions à notre énième chanson paillarde de la soirée, mais soudain, un sifflement strident retentit dans toute la salle, plongeant la si joyeuse taverne dans un silence morbide. Et pour cause, ce sifflement était quelque chose de connu aux AF ; rare, mais connu.

Je tournai la tête pour voir le masque métallique si finement décoré de Hibou. Il était là, planté près du comptoir, la tête tournée dans ma direction. Et merde. Quoi, j’avais encore fait une connerie ?

Et merde, ça c’est pour ma pomme.

Un certain silence bizarre s’était installé, avant que je ne le brise de ma voix un peu cassée par la soirée, tout en lâchant P et en me dirigeant d’un pas absolument pas tordu vers le grand, sombre et mystérieux Hibou.

H ! Bah dis donc, j’pensais pas te revoir de sitôt !

Une fois à sa hauteur, je lui serrai ma main avec poigne, sourire aux lèvres. Depuis qu’il avait sa petite muse, il passait de moins en moins. Il fallait dire que ce changement dans notre partenariat me faisait encore bizarre, parfois. Il restait bel homme malgré sa nature sinistre.

Je pouvais sentir les yeux de Hibou m’analyser de la tête aux pieds, soupirant un certain désespoir, avant de répondre.

La surprise est mutuelle, H.

Il déposa alors un souverain sur la table, en échange d’une clé, qu’il observa un instant avant de se mettre en route vers la zone des affaires.

Messieurs, si vous voulez bien me suivre.

Messieurs ?

Je tournai la tête pour voir un jeune homme en tenue .. heu. Quel genre de tenue était-ce ? Créateur, il allait encore me faire faire quoi comme connerie le Hibou ?

Je le suivis malgré tout sans faire de commentaire, tandis que je pouvais entendre l’ambiance de la taverne qui reprenait. Tout le monde craignait Hibou, c’était impressionnant.

Nous montâmes au deuxième étage, à la première porte. Hibou, en bon gentilhomme qu’il était, nous ouvrit la porte et la referma derrière nous. Je ne pus retenir mon rire plus longtemps, tandis que je m’affalai dans un des sièges présents, autour de la seule table de la pièce. On parlait de chambre, mais il s’agissait surtout d’offices, pour parler affaires. Et parler affaires avec Hibou n’était jamais bon signe.

Ce brave Hibou sortir d’ailleurs une gourde, qu’il me tendit. Ah, les fameuses herbes pour couper un peu l’ivresse. Mon sauveur, comme toujours.

Toujours si prévisible, H.
A force, je commence à te connaître ..
Alors, comment va la famille ?

Tandis que j’avalais un peu du contenu amer de sa gourde, je pus voir sur son visage ce fameux petit sourire qu’il avait quand on parlait de quelque chose qui lui tenait à cœur, mais il balaya rapidement cette petite émotion, revenant aux choses sérieuses.

C’est moi qui pose les questions, H.
Alors déjà : non.

Pointant du pouce l’espèce de bouffon sobre qui était avec lui, je me permis évidemment d’ouvrir ma grande gueule.

Je vais poser les questions ici, Hibou : c’est quoi ça ?

Esthétiquement, il y avait du chemin. On aurait dit que le petiot était parti pour la guerre. Là, Hibou m’offrit son sourire le plus diplomate, avant de répondre.

Mais encore ?
Tu sais très bien ce que je suis sur le point de dire. Que je ne vais pas dire. Parce que sinon tu vas trouver le moyen de m’embarrasser.

Nous avions un passé compliqué, lui et moi, remplies d’anecdotes très spéciales.

Hibou inclina la tête vers le jeune, l’invitant d’un simple geste de la main à venir s’asseoir avec nous.

Il ne faut pas avoir peur, ce chien galleux ne mord pas.
Merci du compliment.

Hibou posa une fois de plus son regard masqué sur moi, avant de légèrement pencher la tête sur le côté.

Ne me remercie pas, tu sais qu’il vient du cœur.

Puis, retournant vers son caniche en cuir, il reprit la conversation comme si de rien n’était.

C’est dans son habitat naturel que je vous présente Hirondelle. Il n’est pas méchant, il est juste grossier.

Marquant une pause, il poursuivit sa si méliorative présentation de ma personne, déchet en train de décuver d’une superbe soirée.

Et malgré ses apparences d’animal mort, Hirondelle est un excellent informateur.
Rien de tel qu’un cadavre pour se fondre dans la masse, hein ?

Avais-je ajouté avec sarcasme, puisque je n’avais pas volé cette description de moi. Ma réputation était un chaos, et pourtant la vie ne faisait que de commencer à mes yeux. Souriant, j’attardai une fois de plus mon visage masqué sur le jeune garçon, avant de demander, sourcils froncés.

Dis voir, pourquoi ne pas avoir pris de masque ? Les cheveux en pagaille ça ne suffit pas toujours, tu sais.

Mar 18 Mai 2021 - 18:35

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Le regardant partir, Louis se tourna pour le regarder faire tout du long. Il grimaça quand il vit qu’il amenait un ivrogne. Sérieusement ? Il était là pour devenir informateur, pas pour jouer. Il haussa un sourcil au sifflement avant de sourire, puis il le suivit quand il l’appela en montant en étant un peu en retrait. Même une fois entrée dans la pièce, il resta à côté de la porte en croisant les bras dans son dos. Il regardait les deux zigotos parler sans rien dire. Comme ça le professeur avait une famille ? Et il semblait ne pas aimer en parler avec la présence de Louis. Soit. Les deux semblaient avoir un passif tous les deux et l’orlésien se demanda lequel sans vraiment se concentrer sur la question plus que cela.

Voyant qu’on le pointait du doigt, il fronça les sourcils et eu un rictus de dédain face au « ça ». Il n’était pas humain et encore moins un animal. Le ça le déshumanisait complétement. Il décida néanmoins de ne pas relever, cela serait partir sur de mauvais terme et il devait faire des efforts. Cependant, il sentait bien qu’il ne tiendrait pas longtemps s’il continuait à lui parler ainsi ou à parler ainsi de lui. Regardant le geste de Roland, le plus jeune soupira et s’approcha, sans s’asseoir, il préférait rester debout.

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“ Peur ? Je n’ai pas peur de ça. Les trucs vieux et puant ne m’effraie nullement. „

Il fit un grand sourire envers le blond. S’il ne mordait pas, c’était pas le cas de Louis qui mordait par ses mots et ne les mâchaient pas. Acquiesçant à la présentation, il ne put s’empêcher de rigoler au nom. Hirondelle ? Sérieusement ? Posant une main devant ses lèvres, il regarda pour voir si Roland rigolait et voyant que non, il éclata un peu plus de rire.

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“ Hirondelle ? Sérieusement ? Mabari lui irait mieux ! Ou une goule pour que ce soit un peu plus humain… „

Il haussa les épaules à la remarque d’Hirondelle se qualifiant de cadavre, avant de sourire et de pencher la tête sur le côté.

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“ Oui… Enfin pour un cadavre, il est plutôt bien bavard… „

Se redressant et reprenant son sérieux Louis regarda H et il sourit doucement, avant de passer sa main sur sa nuque.

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“Si j’avais su que c’était un bal masqué, je me serais mieux préparé, malheureusement je n’en savais rien et votre…ami… ici présent ne m’a rien dit non plus. Voyez-vous, je suis tout nouveau dans le milieu. „

Rajustant sa cape, Louis retira sa capuche, puis il montra les masques des deux compères avant d’hausser les épaules de désinvolture.

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“Puis vos masques sont censés représenter vos noms de code, je n’en ai pas. Donc, je n’aurais pas su quoi prendre. Ah mais ne vous y trompez pas, je suis peut-être inexpérimenté côté tenues et encore en voyant la vôtre… Mais j’ai de l’expérience dans bien d’autres domaines.  „

Sarcastique ? Lui ? Assurément. Encore plus devant une personne qu’il ne semblait pas capable. Il avait confiance en son professeur, mais de ce qu’il voyait, tout le décevait… Il n’avait qu’une hâte, c’était de passer la nuit rapidement et de passer aux choses sérieuses.




Sam 29 Mai 2021 - 0:22

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Quel enfer avais-je encore eu droit, aujourd’hui ?

A l’invitation de s’asseoir de la part de Hibou, le mioche n’en fit rien et se contenta de rester debout. Putain, moi quand je désobéissais, je prenais tellement cher, et son toutou ne prenait pas la moindre petite pichenette ! Décevant.

Hirondelle ? Sérieusement ? Mabari lui irait mieux ! Ou une goule pour que ce soit un peu plus humain…

Je n’en fis pas cas : on ne choisissait pas son nom de code, en général. Quelques rares privilégiés faisaient comme chez eux, mais pour le coup ce ne fut pas mon cas. Mais malgré tout, le gamin avait du répondant : ça changeait des frileux habituels, surtout du côté des nobliaux. Retrouvant un peu mes sens grâce à la mixture de Hibou, je me redressai quelque peu, retrouvant une certaine allure plus distinguée.

Si j’avais su que c’était un bal masqué, je me serais mieux préparé, malheureusement je n’en savais rien et votre…ami… ici présent ne m’a rien dit non plus. Voyez-vous, je suis tout nouveau dans le milieu.
On est à Orlaïs, gamin : l’empire entier est un bal masqué.

Hibou n’intervenait pas, ce qui était loin de me rassurer. Mais bon, je laissai ainsi le gamin poursuivre dans sa plaidoirie ridicule.

Puis vos masques sont censés représenter vos noms de code, je n’en ai pas. Donc, je n’aurais pas su quoi prendre. Ah mais ne vous y trompez pas, je suis peut-être inexpérimenté côté tenues et encore en voyant la vôtre… Mais j’ai de l’expérience dans bien d’autres domaines.
Et c’est bien là la raison de votre présence en ces lieux.

Roland ramena la conversation à lui d’une main de maître, entrant dans le vif du sujet. Je me contentai d’observer en silence, l’air des plus blasés.

Je ne suis pas informateur, à proprement parler : je suis un assassin. Mon collègue, en revanche .. il fait partie des meilleurs dans le domaine, pour ne pas dire qu’il l’est.

Faisant un geste théâtral et souple de la main, il conduisit toujours la conversation comme il menait un noble du bout du nez.

Les apparences sont fort trompeuses, je le conçois, sans parler du fait qu’il ne s’agit pas hélas de son meilleur jour. En revanche, s’il y a un individu en lequel j’ai toute ma confiance pour ce genre de formation, c’est bien lui.
.. j’y crois pas. T’es en train de me refiler ton poulain ?

Hibou me sourit, avec ce sourire indéchiffrable entre l’évidence, la moquerie et la politesse. Mais avant de poser ma grande et traditionnelle question, il posa sur la table une bourse assez remplie.

Et tu n’as pas eu le temps de demander « combien », cette fois.

Bonté divine, c’était un sacré paquet.

Prudemment, j’attrapai le sac pour regarder à l’intérieur, tâter la bourse, m’assurer que y’avait pas de bluff. Mais non : c’était une sacrée somme d’argent. Ah, le salaud. Mais mon sourire se fit carnassier, car je n’étais jamais sans ressources pour parler argent.

C’est en une fois ?
Non, c’est une paie bimensuelle, le temps de le former. Tu as droit à quatre bourses similaires maximum.
Mmh.

Ça, quatre fois ?! Tout ça pour promener son caniche ? Ah, dur choix, même si les pièces chantaient déjà à mes oreilles. Quelque chose de régulier en période très creuse artistiquement, mmh ..

Me voyant en pleine réflexion, Hibou reprit la parole avec le petiot.

H donne toujours le meilleur de lui-même pour de l’argent, gardez ça à l’esprit.

Quelle enflure, mais il avait tellement raison. Ma vie était d’être un vendu de cette société dépravée. Je soupirai, jouant déjà avec une des pièces.

Et donc, c’est quoi le plan, H ?
Oh, le plan est très simple : je veux un informateur et un assassin à la fin de la période que je te laisse.

Il marqua une pause, joignant avec élégance ses mains ensemble.

Je vous apprendrai quelques astuces corsées sur les poisons et leur usage, ainsi que des techniques pour vous battre, mais surtout pour tuer. Pour devenir une ombre de cette ville, de disparaître quand cela vous chante. Mais surtout, de vous apprendre à construire vos deux vies, à les séparer, et à ne pas montrer n’importe quel visage à n’importe qui. Quant à ce cher H ..

H inclina une fois de plus sa tête sur le côté – chose décidément flippante –, avant de poursuivre. On aurait dit qu’il allait lancer ma sentence de mort, même si cela y ressemblait.

H vous apprendra tout ce qu’il y a à savoir de l’art de l’information. Il vous apprendra à vous fondre dans la masse, à dérober vos informations, à saboter, à cacher des preuves. Il vous apprendra à coder systématiquement vos messages, comment rédiger, parler, et vous comporter sur le terrain.

Marquant une fois de plus une pause, il se pencha vers moi, le regard masqué, mais insistant.

N’est-ce pas, H ?
Oui oui ça va j’ai compris.

Me trimballer un mioche dans les pattes qui allait sûrement faire de la merde. Mais j’étais foutrement bien payé pour le faire. Mmh. Bordel, ne jamais parler affaires avec Hibou, il était tout bêtement trop fort à ce jeu-là. Je haussai des épaules, mitigé mais impatient de dépenser cet or.

Gull doit avoir des petits trucs à la con à lui confier, j’imagine.
Je préfère ça.

Je grommelai dans mon coin, croisant des bras. Quelle idée de merde. Quelle emmerdée. Depuis quand H me refilait ses élèves bercés par des romans à tout bout de champ comme ça sans réellement me laisser de choix ?! Bordel, dis aussi que tu veux me confier ta femme, je ne sais pas, merde !

H me tendit la main, que j’emboîtai en grimaçant. J’allais en chier, je le sentais.

C’est toujours un plaisir de parler affaires avec toi, H.
Mouais, et quelles affaires.

Je me massai la tempe, complètement incrédule sur ce qui était en train de se passer dans cette salle. Mais H se leva dans toute son élégance, m’adressant toujours ce sourire qui me donnait envie de l’étriper, avant de se diriger vers la porte.

Bien, je vais donc vous laisser, vous commencez ce soir ..
Minute, papillon !

Il s’arrêta, la main sur la poignée, la tête tournée vers moi.

C’est ton élève, c’est toi qui le nommes.

Et puis si je le faisais, je lui donnerais un nom de code horrible, humiliant, hilarant, ou les trois à la fois. Genre caniche.

H réfléchit un moment, puis tourna la tête vers le petiot.

Votre entraînement avec moi débutera la semaine prochaine. Nous nous reverrons ainsi à l’université, Chouette.
Pff, Chouette.

Ne pas faire la blague, ne pas faire la blague, ne pas faire la blague, ne pas .. Le regard appuyé de H sur mes épaules me figea net dans mon élan de faire la blague. Parfait.

Bien, sur ce, messieurs, bonne soirée.
Ouais c’est ça, ouais.

La porte se referma derrière lui, nous plongeant dans un silence bizarre. Chouette. Bon.

Si tu veux mon avis, il fera faire un masque tout beau tout propre pour toi.

Il avait tellement eu pitié de moi qu’il m’en avait offert un. Je travaillais sans masque, à l’origine. Pardon si certains avaient des moyens. Grosse blague. Bon. Je me levai avec une certaine prudence – je n’avais pas envie de souffrir du moindre vertige, alors que j’étais toujours en train de décuver un peu.

Bon, on reprend depuis le début. Ce que H t’apprend, je m’en branle. Ça m’regarde pas. C’est pas mon domaine. Quand t’es un assassin, t’es un assassin, et quand t’es un informateur, t’es un informateur. Donc tes petits accessoires qui scintillent n’ont rien à faire dans mes cours pour une raison simple : la discrétion.

Autant commencer par quelque part. Si ce genre d’attirails étaient préconisés pour des missions d’espionnages ou d’assassinat, ce n’était pas le cas lorsque l’on était informateur.

Le but c’est de se fondre dans la masse. Et comment on se fond dans la masse ? En se faisant passer pour monsieur tout le monde, et en s’assurant bien de paraître soit digne de confiance de façon superficielle, soit fragile, trop innocent ou naïf. Assure-toi que les gens ne se doutent pas que t’es là pour grapiller des infos, ou foutre le bordel.

Je m’approchai alors du petiot, les mains dans mon dos, et plongeant mon regard dans le sien découvert.

Le Noble Jeu est un autre art, bien que similaire. T’as qu’à transposer tes connaissances là-dedans mais pour un public plus vulgaire.

Alors, sur un pas lent, je me mis à lui tourner autour, observant sa tenue et sa posture, ou le moindre détail susceptible de m’intéresser. Je laissai mon regard faire sa vie, poursuivant dans mes explications.

Hibou pense contrôler mon emploi du temps, mais on va pas commencer ce soir. Tu me retrouveras demain au zénith à la place du marché dans la basse-ville, côté ouest. Tenue simple et claire, voire un peu ample aussi. Quelque chose de banal, sans fioriture, avec pas mal de poches, de sacoches, ou les deux. Et pour cet exercice, tu n’auras pas besoin de masque, donc t’as pas à t’en faire.

Je récoltai ainsi la clé, laissée dans la serrure de la porte par ce si aimable Hibou. Bâtard de tes morts. Avant d’ouvrir la porte, je lâchai de dernières paroles.

Maintenant rentre chez toi et dors. Mais pense à prendre un masque la prochaine fois que tu te rends ici. Et assure-toi de ne pas être suivi, ça serait dommage de te retrouver égorgé dans une ruelle au petit matin.

J’ouvris ainsi la porte, l’invitant à sortir. Une fois fait, je restai un peu dans la pièce, observant la grosse bourse qui gisait toujours sur la table. Heureusement que j’étais payé.

[Le lendemain, au Zénith]

Ce qu’avait de particulier cette place, un weekend en plein zénith, c’était la foule qui y régnait. Ne portant pas de masque, j’avais tout de même fait un effort vestimentaire, bien que modeste. Chemise crème, ample et simple, recouverte d’un veston marron et d’un pantalon à bretelles dans les mêmes tons. Quelque chose de simple, qui se fondait dans la masse avec aisance. J’attendais donc Chouette depuis quelque temps déjà, scrutant quelques étalages du marché de façon fort intéressée. J’échangeais avec certains vendeurs, faisais ma petite vie en attendant son arrivée.

Dim 30 Mai 2021 - 22:30

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L'oisillon qui voulait prendre son envol


Ecoutant de nouveau le professeur, Louis haussait tantôt les épaules, tantôt les sourcils en fonction des phrases de ce dernier. Il sourit et gloussa légèrement au « meilleur jour » en regardant ailleurs. Bah tiens, il veut bien le voir sous son meilleur jour alors ! Il tiqua néanmoins avec une grimace au mot « poulain ». Décidément, il l’appréciait de moins en moins. Même s’il n’était pas là pour l’apprécier, il aurait préféré faire sa formation dans de meilleures conditions. Il soupira en léger désespoir en pensant aux jours futurs. Il les laissa parler d’argent avant d’entendre une phrase qui le fit rire.

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“Je connais un autre métier qui donne le meilleur de sa personne pour de l’argent !  „

Il fit un grand sourire carnassier vers le blond, sans expliquer plus le fond de sa pensée. Il devrait comprendre sans. Intéressé par les explications du professeur, il l’écoutait en acquiesçant légèrement et en inscrivant ses paroles dans sa mémoire. Il grimaça au fait qu’il allait lui apprendre à parler et il soupira.

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“Parler… ? Tant que je n’ai pas à être aussi grossier et vulgaire que lui… Cela ne collerait pas à mon physique autant que cela colle au sien.  „

Un autre sourire sarcastique appuya sa phrase et le garda tout le reste de la discussion jusqu’à ce que son professeur déclara qu’il allait les laisser. Il soupira avant qu’ils parlent de nommage. Il les regarda tour en tour en haussant un sourcil avant de sourire légèrement. Le professeur savait qu’il était fan de ces rapaces et il avait bien choisit.

Une fois seuls, Louis se tourna vers le blond et il haussa un sourcil, avant de faire de même avec ses épaules. Que Roland lui offre un masque ou non, cela lui importait peu, au pire il en ferait faire un. Il avait les moyens lui.

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“Cela ne me dérange pas en soi. J’ai les moyens.  „

Il lui sourit de nouveau, avant de s’étirer et de caller son derrière contre le coin de la table en l’écoutant. Il croisa une jambe par-dessus l’autre et croisa ses bras sur son torse en l’écoutant. Il acquiesça et rigola un peu.

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“Merci je le sais. Je ne pensais pas qu’il me présenterait une autre personne. Mais je note. „

Et il notait vraiment dans sa tête. Il était malgré tout là pour apprendre et il comptait bien apprendre. Son regard était devenu sérieux et il écoutait attentivement les paroles. Restant à sa place, il le regardait s’approcher et leva la tête vers lui avant de sourire.

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“Ne vous en faites pas, je suis doué de la langue.  „

Il lui fit un clin d’œil avant de glousser, puis soupira quand il déclara qu’ils commenceraient demain. Soit, il n’avait rien à faire et pas de cours. Il grimaça quant à la tenue qu’il lui imposait. C’était pas du tout le style de Louis ça… Et il n’avait rien chez lui qui conviendrait… Comment pouvait-il faire ? Surtout qu’on était la nuit et qu’aucun magasin n’était ouvert. Super !

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“Très bien… A demain alors H.  „

Il lui fit de nouveau un clin d’œil avant de partir en silence de l’endroit.

{Le lendemain}

Levé bien avant le zénith, Louis s’était habillé d’une tenue simple et claire. Un pantalon gris clair délavé et une chemise crème rentré dans le pantalon, mais quand même ample aux manches. Malgré la simplicité de la tenue, celle-ci le mettait quand même en valeur. Le pantalon comportait 4 poches et il avait mis une veste de la même couleur que le haut avec deux poches. A son grand damne, il avait pas mis de maquillage et n’avait pas enfilé de bijoux. Il soupira en se regardant et alla sur la place. Il alla se mettre dans un coin et attendit un bon moment avant de voir Hirondelle. Il n’alla pas tout de suite vers lui, le regardant faire et agir. Il attendit un moment pour aller vers lui. Il sourit et le héla.

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“Monsieur, je crois que vous avez fait tomber ceci…  „

Il leva une petite bourse, celle de Reece, qu’il avait piqué à un moment. Si c’était vraiment la sienne ou une qu’il avait volé à on ne sait qui. Tout ceci avec un grand sourire aux lèvres.




Dim 6 Juin 2021 - 0:54

Ashleigh
Ashleigh

 

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Ft. Louis A. de Montmargue – Caniche à dresser ☆


L'oisillon qui voulait prendre son envol
Chavandes 9:29



La place battait son plein et débordait de joie de vivre, comme à chaque période de grands échanges commerciaux comme aujourd’hui. Chaque semaine, une foule immense se réunissait en ces lieux. Certains de ma branche ne considéraient pas une foule en plein jour comme étant emplie de potentiel, mais moi, j’y voyais un trésor qui n’attendait que d’être trouvé. Et je serais l’homme qui les trouverait.

Vint alors un jeune homme, qui m’accosta en souriant ; j’interrompis ma discussion si passionnante avec un antiquaire pour me tourner vers lui, un regard espiègle et un sourire chaleureux.


"Monsieur, je crois que vous avez fait tomber ceci…"



Il me tendit une bourse, que j’observai avec toute la surprise – et la soudaine panique inutile – que pouvait avoir un homme qui avait perdu son argent par mégarde.


"Oh Créateur ! Je l’ai cherchée toute la matinée !"



Je me tournai alors vers l’antiquaire, lui montrant la bourse d’un geste, puis C de ma main encore libre.


"Il faut croire que les âmes charitables existent toujours, malgré tout ce qu’on peut dire !"



J’enroulai alors avec douceur mon bras autour de ses épaules, continuant mon petit jeu de bon citoyen.


"Permettez-moi de vous remercier comme il se doit, jeune homme. J’insiste."



Puis, dissimulant la bourse donnée dans une poche, j’en sortis celle que je lui avais volé la veille et la collai dans ses pattes, et m’exprimant sur mon ton plus rouillé et bas, comme je parlais normalement.


"Toi t’as pas trop les yeux en face des trous, attention."



Je nous éloignai prudemment des stands, pour nous plonger dans la grande foule présente. Je gardai mon bras autour de ses épaules, surtout pour que nous puissions parler et nous entendre à la fois, ce qui serait fortement pratique.


"Bon, t’es à l’heure et t’as fait un effort, c’est un bon début, C."



Puis, j’observai la foule. J’avais déjà mes cibles en tête, et ces deux cibles venaient justement à ce marché chaque semaine pour faire leurs petites courses. Ainsi, je sortis de mon paletot deux lettres.


"Okay Caniche, aujourd’hui je vais t’apprendre l’art du sabotage."



J’approchai alors mon visage du sien, pointant la foule avec passion.


"Regarde-moi ce magnifique terrain de chasse ! L’avantage, c’est que peu d’informateurs osent s’aventurer dans ces eaux troubles. Trop de choses dont il faut prêter attention, ou je ne sais quelle connerie. Et du coup, ça fait plus de boulots pour nous."



Je croisai alors son regard à nouveau, agitant toujours cette main en possession des lettres pliées avec soin.


"Un informateur déniche des informations, les transmet ou les répand. On est les maîtres des ragots, des sabotages, de ce genre de joyeuseté. Et aujourd’hui, ton job est assez simple : notre client possède un concurrent direct, dont son partenariat avec une tierce personne fait que leur commerce est bien plus fleurissant que le sien. Et donc, on est payé pour saboter leur relation."



Je marquai une pause, analysant la foule tout en avançant, avant de reprendre.


"Après quelques recherches, il s’avère que les deux entretiennent une relation, malgré leurs statuts sociaux différents – on parle d’un bourgeois et de sa gouvernante, disons B et G. Sauf que G n’est pas très fidèle, chose que B ne sait pas. J’ai le nom de l’amante, ainsi que sa façon d’écrire, donc après c’est un jeu d’enfant. Notre job ici, c’est de les repérer dans cette foule, et de glisser ces innocentes lettres dans leurs affaires. Je les ai déjà repérés en arrivant, et ils ne sont pas ensemble. B se trouve plutôt vers les fleuristes, tandis que G est en quête de légumes, plus loin."



Marquant une autre pause, j’indiquais vaguement les zones que je décrivais d’un vague geste de la main, avant de tendre les deux missives, avec chacune le nom d’une des cibles écrites dessus.


"Les noms sont dessus, ne te goure pas quand tu dissimuleras ça dans leurs affaires. C’est simple à faire : t’arrives dans l’angle mort de ta cible, tu attends un moment tout en te fondant dans la masse. Tu parles à un autre client, à un vendeur, je sais pas improvise. Pis une fois que la personne est habituée à ta présence dans le coin, tu fourres la missive en un éclair dans ses affaires, en te déplaçant discrètement. L’avantage des foules c’est que tu peux te coller aux gens sans trop de problèmes, et c’est fort pratique."



Je nous dirigeai alors vers la zone décrite, et aperçus déjà le bourge.


"B, avec le chapeau qui parle avec la brunette, là."



Sans lui accorder le moindre regard, je poursuivis ma route, jusqu’à apercevoir la gouvernante.


"G, avec la longue robe crème et le tablier clair."



Puis, avec souplesse, faisant mine d’avoir observé un stand pendant mon explication, je nous guidai à nouveau dans la foule, restant proche de C.


"Je te laisse te démerder, si t’as un pépin de toute façon je le verrai. Ah et si tu réussis, je te laisse la paie. L’argent, ça motive toujours à faire les travaux ingrats."



Tapotant son épaule, je lui souris. Il allait devoir se démerder un peu, mais ce n’était pas une tâche trop compliquée que je lui avais refilé : les lettres étaient fines et petites, les deux cibles étaient séparées, que pouvait-il se passer de pire ?

Mar 22 Juin 2021 - 11:08

Anonymous
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L'oisillon qui voulait prendre son envol


Se retrouvant avec sa propre bourse entre ses mains en suivant ce qui lui servait de professeur, il grogne silencieusement avant de la ranger et regarda le blond en haussant les yeux au ciel par la suite. Oui, il avait fait un effort, il ne pouvait pas faire mieux en pleine nuit. Il regarda les deux lettres, avant de regarder H et le caniche lui valut une tape sur le bras pour qu’il le lâche.

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“ Caniche ? Sérieusement ?  Rah j’abandonne… Ce serait comme parler à un mur de toute façon…   „

Il soupira, avant de regarder la foule en haussant un sourcil. Terrain de chasse ? Les foules étaient des mines d’or d’informations, mais de là à dire un terrain de chasse. Après, il devait se l’avouer, il n’était pas grand connaisseur de ce travail, donc s’il le disait, il l’accepterait. A son grand damn… Il reporta de nouveau son attention sur ce que disait le plus âgé, puis les lettres.

L’écoutant avec attention, il regarda les zones en repérant les personnes présentes, leurs positions et leurs actions sans défaire son attention du plus vieux. Il le suivit à chaque fois et mémorisa l’apparence des deux cibles, avant de prendre les lèvres avec agilité.

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“ Compris.  „
Il haussa un sourcil et rigola doucement en rangeant les lettres dans des poches différentes.

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“ Tu parles de toi. Garde l’argent, je n’en ai pas besoin et ce n’est pas pour ça que je le fais.  „

Il lui fit un clin d’œil avant de se faufiler dans la foule avec souplesse. Il vérifia une dernière fois les lettres avant de se diriger vers le fleuriste. Il regarda les fleurs un instant et s’arrêta devant un petit bouquet. Se dirigeant vers ce dernier, il se rapprocha en même temps de B. Il parla avec le fleuriste un moment sur le bouquet et il le paya, avant de donner une adresse.

Il se tourna et percuta B. S’excusant en s’inclinant, il fit un peu la discussion, profitant d’un moment d’inattention pour lui mettre la lettre dans une poche après avoir vérifié que c’était la bonne, puis il s’inclina de nouveau en les excusant et en faisant un clin d’œil à la demoiselle brune.

Ensuite, l’homme au teint bazané se dirigea d’abord vers un stand d’objet en tout genre et il resta un moment pour regarder. Faisant mine que rien ne l’intéressait, il continua sa route jusqu’au stand de légumes et G avec sa robe crème et tablier clair. Il regarda les légumes et prit une pomme qu’il paya et qu’il commença à manger en se rapprochant de façon nonchalante de la dame.

La voyant il sourit et la courtisa en souriant de façon séductrice. Se rapprochant pour un baise main, il glissa la lettre dans la poche de son tablier et continua un moment son petit jeu jusqu’à ce que G doivent partir. Il la salua et resta un moment sur le stand, avant d’aller sur un autre stand avant de partir. Il alla s’asseoir près de la fontaine en soufflant, il savait de toute façon qu’il serait rejoint par l’autre enquiquineur d’ici peu vu qu’il lui avait fait comprendre qu’il le surveillerait. Il se passa une main dans ses cheveux, finissant sa pomme et jetant dans une poubelle ce qu’il ne mangerait pas, avant de s’étirer en soufflant.

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“ Tu comptes sortir quand de ta cachette ? „



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