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Eleanore de Jader
– Inquisition –
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Des emplettes un peu spéciales
9:42 Drakonis 03
Cela faisait près de 2 semaines que j'étais de retour à Val Royeaux, et pendant presque autant de temps je me retrouvais dans mon laboratoire de l'Université. Réorganisant mon plan de travail, triant mes ingrédients et mes fioles, fouillant dans les livres, je préparais tout ce qu'il fallait pour mon changement de sujets de recherche. J'avais rapporté de Jader tout ce que j'avais pu récupérer comme livres traitant du lyrium, toutes les notes que j'avais pu accumuler sur les observations faites sur mon frère, sur les entretiens que j'avais eu avec des personnes ayant pu voir de près ce foutu lyrium rouge. Je n'avançais pas beaucoup, mais j'essayais de me baser sur ce que nous savions déjà sur le lyrium normal pour continuer mes recherches. Testant de nouvelles recettes, faisant exploser quelques fioles et jurant parfois quand je manquais de brûler quelque chose, il n'était pas rare qu'au moins une fois dans la journée je sois dérangée par un étudiant ou un professeur de passage qui s'inquiétait du bruit que je pouvais faire. Je devrais m'y habituer, et pourtant à chaque fois je me fais avoir.
"Eleanore ! Sors de ton trou il faut que tu descendes !!"
La porte de mon laboratoire s'était d'un coup trouvée grande ouverte, me faisant sursauter de peur alors que j'étais en train de verser le contenu d'un erlenmeyer dans une petite bassine. Surprise, je renversais une partie du produit sur le plan de travail et sur mon tablier en cuir de phoenix. Je poussais un juron, foudroyant du regard l'intruse.
"Argh ! Vivianne ! Je t'ai déjà dis de ne pas faire irruption dans mon laboratoire comme ça ! Tu sais bien que c'est dangereux.... La prochaine fois je te ferais avaler une couleuvre !"
La jeune femme qui était rentrée se recroquevilla légèrement, sachant que j'étais en général bien ronchon si on me dérangeait pendant mes expériences. Pourtant, en tant qu'amie, elle savait également qu'il ne fallait pas non plus trop me prendre au sérieux quand je pouvais proférer des menaces. Je la regardais me sourire avec une innocence toute feinte, ne s'embarrassant pas plus de bienséance en rentrant totalement dans mon laboratoire.
"Oups, pardon... Mais viens, Louis De Montmargue est là pour prendre des commandes ! Tu dois bien avoir besoin de quelque chose pour tes recherches non ?"
Je poussais un soupire, enlevant mon tablier qui était imbibé et sans doute bientôt inutilisable. On pouvait voir que le mélange versé commençait à faire noircir le cuir et l'assécher, comme une promesse de mort certaine si appliquée sur la peau. Loui de Montmargue hein... J'en avais entendu parlé de cet homme. Un marchand qui venait de temps en temps à l'Université pour prendre directement des commandes auprès des étudiants et des chercheurs. Etant plutôt versée dans l'alchimie, je n'avais pas vraiment l'habitude d'aller le voir pour mes recherches. Mais pour les autres, c'était toujours une grande source de divertissement, de potins et de nouveauté.
"Mhh... Personnellement j'aurais plus besoin d'ingrédients que de tissus ou de bric à brac...Quoi qu'un nouveau tablier ou des gants pour manipuler le lyrium..."
J'avais emprunté du matériel à quelques nains que j'avais rencontré, mais rien ne valait complètement des éléments neufs. Je jetais un coup d'oeil à mon tablier, dubitative. Vivianne elle comprit à mon regard qu'il y avait une chance, aussi son sourire illumina son visage de plus belle.
"Aller vient et arrête de ronchonner. Ca fait des jours que tu ne quittes plus ton labo, marcher et sortir te fera du bien. Et puis Esteban sera sans doute là bas aussi, ça va un peu t'égayer..."
Je n'avais pas beaucoup le temps de protester qu'elle me tirait déjà par le bras pour me sortir de mon laboratoire. Je ronchonnais encore un peu, mais sachant que j'allais devoir repréparer toute mon expérience et que le joyeux Esteban serait là, je me disais que je n'avais pas grand chose à perdre. Et puis peut être qu'elle avait raison, prendre l'air me fera du bien. J'avais quelques cernes sous mes yeux et ma mère s'évanouirait sûrement si elle me voyait porter les mêmes vêtements depuis plusieurs jours et que je dors sur un petit lit de camp dans mon laboratoire. Vivianne l'avait bien vu, elle, et comptait sur Esteban ainsi qu'une petite folie de dépense pour me remonter le moral. C'est ainsi qu'avec elle je descendais vers le hall du rez-de-chaussé, bercée par ses babillages sur les dernières rumeurs et sa propre liste de courses. C'est dans ces cas là que je me dis que je tiens sans doute plus de mes ancêtres féreldiens que de ma lignée orlésienne pour être exaspérée par une telle énergie inutile...
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"Eleanore ! Sors de ton trou il faut que tu descendes !!"
La porte de mon laboratoire s'était d'un coup trouvée grande ouverte, me faisant sursauter de peur alors que j'étais en train de verser le contenu d'un erlenmeyer dans une petite bassine. Surprise, je renversais une partie du produit sur le plan de travail et sur mon tablier en cuir de phoenix. Je poussais un juron, foudroyant du regard l'intruse.
"Argh ! Vivianne ! Je t'ai déjà dis de ne pas faire irruption dans mon laboratoire comme ça ! Tu sais bien que c'est dangereux.... La prochaine fois je te ferais avaler une couleuvre !"
La jeune femme qui était rentrée se recroquevilla légèrement, sachant que j'étais en général bien ronchon si on me dérangeait pendant mes expériences. Pourtant, en tant qu'amie, elle savait également qu'il ne fallait pas non plus trop me prendre au sérieux quand je pouvais proférer des menaces. Je la regardais me sourire avec une innocence toute feinte, ne s'embarrassant pas plus de bienséance en rentrant totalement dans mon laboratoire.
"Oups, pardon... Mais viens, Louis De Montmargue est là pour prendre des commandes ! Tu dois bien avoir besoin de quelque chose pour tes recherches non ?"
Je poussais un soupire, enlevant mon tablier qui était imbibé et sans doute bientôt inutilisable. On pouvait voir que le mélange versé commençait à faire noircir le cuir et l'assécher, comme une promesse de mort certaine si appliquée sur la peau. Loui de Montmargue hein... J'en avais entendu parlé de cet homme. Un marchand qui venait de temps en temps à l'Université pour prendre directement des commandes auprès des étudiants et des chercheurs. Etant plutôt versée dans l'alchimie, je n'avais pas vraiment l'habitude d'aller le voir pour mes recherches. Mais pour les autres, c'était toujours une grande source de divertissement, de potins et de nouveauté.
"Mhh... Personnellement j'aurais plus besoin d'ingrédients que de tissus ou de bric à brac...Quoi qu'un nouveau tablier ou des gants pour manipuler le lyrium..."
J'avais emprunté du matériel à quelques nains que j'avais rencontré, mais rien ne valait complètement des éléments neufs. Je jetais un coup d'oeil à mon tablier, dubitative. Vivianne elle comprit à mon regard qu'il y avait une chance, aussi son sourire illumina son visage de plus belle.
"Aller vient et arrête de ronchonner. Ca fait des jours que tu ne quittes plus ton labo, marcher et sortir te fera du bien. Et puis Esteban sera sans doute là bas aussi, ça va un peu t'égayer..."
Je n'avais pas beaucoup le temps de protester qu'elle me tirait déjà par le bras pour me sortir de mon laboratoire. Je ronchonnais encore un peu, mais sachant que j'allais devoir repréparer toute mon expérience et que le joyeux Esteban serait là, je me disais que je n'avais pas grand chose à perdre. Et puis peut être qu'elle avait raison, prendre l'air me fera du bien. J'avais quelques cernes sous mes yeux et ma mère s'évanouirait sûrement si elle me voyait porter les mêmes vêtements depuis plusieurs jours et que je dors sur un petit lit de camp dans mon laboratoire. Vivianne l'avait bien vu, elle, et comptait sur Esteban ainsi qu'une petite folie de dépense pour me remonter le moral. C'est ainsi qu'avec elle je descendais vers le hall du rez-de-chaussé, bercée par ses babillages sur les dernières rumeurs et sa propre liste de courses. C'est dans ces cas là que je me dis que je tiens sans doute plus de mes ancêtres féreldiens que de ma lignée orlésienne pour être exaspérée par une telle énergie inutile...
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Des emplettes un peu spéciales
Une fois par mois, Louis se rendait à l’académie et comme chaque mois, il regardait un long moment la bâtisse en se souvenant de cette époque « naïve » de ses études. Il rajusta sa tunique blanche aux coutures bleues foncés, ainsi que son pantalon moulant de la même couleur que le haut. Il entreprit ensuite de remettre correctement sa cape de cette même blancheur, bien que légèrement transparente. Celle-ci était attaché de chaque côté par des boutons en calcédoine en losanges de part et d’autres de ses clavicules. Les deux boutons étaient reliés par trois fines cordelettes de ce même bleu.
Il passa une main dans ses cheveux pour les remettre en arrière tout en passant sa langue sur ses lèvres coloré. En effet, celles-ci étaient maquillés d’un blanc foncé sur les lèvres supérieurs, les lèvres inférieurs ne n’étant maquillé que sur le milieu en un trait épais verticale allant jusqu’au menton. Son masque blanc orné de décoration de dentelles bleus et d’or ne cachait que son front et ses yeux, allant jusqu’au début des joues et cachant une partie du nez.
Prenant son carnet et un stylo, il remercia son cocher avant d’entrer dans l’enceinte de l’établissement. Comme tous les mois, son fidèle ami, William l’attendait avec plusieurs personnes désireuse de commandés mont et merveilles. Voyant son ami arrivé, Le visage de William s’éclaira d’un grand sourire et il ouvrit grand les bras, enlaçant Louis qui lui rendit d’un léger sourire son étreinte.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Comme tous les mois mon ami, je suis ravis de te voir ! „ |
Rigolant avec lui, Louis regarda et salua les personnes en s’inclinant doucement.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Je vois des personnes que je connais déjà, mais d’autres me sont encore inconnus. „ |
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Normal, ta réputation grandit de mois en mois ! „ |
Souriant un peu plus, Louis regarda plus en détail les personnes présentes. William alla près de lui et lui proposa de se présenter pour les nouvelles têtes qui ne l’avaient jamais vu jusque-là. Acquiesçant, Louis se mis au milieu de la petite foule et se racla un peu la gorge.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Bien le bonjour, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le Marquis Louis de Montmargue. Je vends principalement des tissus, des bijoux, du tabac, des pipes pour fumer. Mais si je suis ici ce n’est pas pour vous vendre ce genre de chose. Certains de vous sont au courant, je peux aussi me fournir en matériel. Même si vous me demandez des objets que je n’ai pas forcément. Je vous les ferais livrer dans les meilleurs délais. „ |
Souriant de façon charmeuse, il commença à prendre les commandes des uns et des autres en écrivant sur son petit calepin, tandis que William souriait dans son coin. Cela faisait déjà 3 ans que les deux amis avaient mis au point ce système de commande, cela permettait à Louis de s’informer et à William d’étendre son cercle. Les deux y gagnaient. Se retirant un peu de la foule, William décida d’aller s’asseoir sur une des tables tout en regardant vers la porte que deux femmes passèrent.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Vivianne, je ne pensais pas que tu viendrais avec le zombie du laboratoire ! L’un des 7 mystères de l’académie ! „ |
William sourit en retenant difficilement son rire, tandis que Louis leva la tête vers les 2 nouvelles arrivées. Il ne connaissait pas la deuxième, tandis que William continuait de se moquer gentiment de cette fameuse « zombie ».
Eleanore de Jader
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Des emplettes un peu spéciales
L'arrivée dans le hall me ramena quelque peu à la réalité, alors qu'il y avait bien plus de monde que ce que je pensais pour ce simple passage de commande. J'en étais étonné, et mes yeux fatigués scrutaient la foule à la recherche d'autres personnes de notre connaissance. Mais je n'eus pas vraiment à chercher, car ce fut une de ces connaissances qui se chargea de nous interpeller. Installé à une table non loin de là nous étions, un homme nous appelait avec un sourire, nous adressant avec familiarité. Ou plutôt s'adressait avec familiarité à Vivianne. Cet homme je le reconnu, car j'avais quand j'étais plus jeune été son élève pendant quelques mois afin de compléter mes connaissances de base en alchimie, avant de rejoindre ma spécialisation. Plutôt d'un bon allant et chaleureux avec ceux qu'il rencontre, je n'avais cependant pas le souvenir d'entretenir avec lui la moindre intimité qui puisse lui permettre de m'adresser ainsi. "Zombie"... Il était inutile de donner un nom pour savoir qu'il s'agissait de moi, et c'est en le foudroyant d'un regard aussi lourd de cernes que glacial que je lui répondait à ce sobriquet.
"... "
Pas besoin de mot, toute mon envie de lui arracher son visage se lisait sur le mien. Vivianne elle moquait bien, répondant à William avec sourire et enthousiasme, me trainant même par le bras pour le rejoindre.
"Ha William ! Et bien si comme tu peux le voir, j'ai réussi à la convaincre de venir ha ha ha ! "
Pourquoi me savoir le sujet d'un pari ne me surprend guère de leur part ? Enfin de William je n'en savais rien, mais de Vivianne et d'Esteban c'était bien plus évident. Surtout que je savais d'avance qui avait bien pu lancer l'idée. Je poussais un profond soupire de lassitude et d'exaspération, évitant du regard William pour regarder la foule.
"Haaa... Ne me dites pas que vous avez parié en plus... Je vois qu'Esteban t'influence de trop Vivianne. Il est où d'ailleurs ? Ha..."
Je n'eus pas beaucoup de problème pour le repérer. Il dépassait d'une tête la plupart des gens, son teint hâlé ainsi que ses habits plus antivans que orlésiens détonnaient sur le reste. Mais surtout il parlait avec entrain et riais fort, courtisan par des oeillades et des jeux de mots son petit public. Donc il était déjà en chasse, pas étonnant de lui non plus. Vivianne elle se rengorgeait, ignorant totalement que le sujet de leur pari puisse avoir son mot à dire.
"Et n'empêche que j'ai gagné ! Je vais aller récolter le fruit de mon labeur tient ~...."
Sans plus tarder elle nous quittait pour rejoindre Esteban, qui allait sans doute bien rire de ma piteuse apparence. Plus en habits de travail que d'apparat, j'étais comme un souris de laboratoire que l'on venait d'extirper de son trou contre son gré. Moribonde et d'humeur un peu chafouine, je profitais de mon petit tête à tête avec William pour décharger un peu de pression. Il m'avait traité de "zombie", alors c'était bien dans mon droit. Me tournant vers lui et posant mes yeux aussi noirs et glacés que les abysses sur sa personne, je feignais de commencer une conversation plaisante.
"Ser William, je ne savais pas que vous étiez également dans le colportage et dans le commerce au détail. Est ce que vos recherches n'avancent pas assez au point que vous ayez besoin d'un apport financier en fin de mois ?"
Je lui souriais avec une apparence affable, même si c'était entièrement le contraire. C'est comme ça quand je suis de mauvaise humeur, il faut éviter de blaguer sur ma personne et d'essayer de me transmettre de la joie. A la place, ce sont des pics et des flèches dans le dos que vous allez recevoir.
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"... "
Pas besoin de mot, toute mon envie de lui arracher son visage se lisait sur le mien. Vivianne elle moquait bien, répondant à William avec sourire et enthousiasme, me trainant même par le bras pour le rejoindre.
"Ha William ! Et bien si comme tu peux le voir, j'ai réussi à la convaincre de venir ha ha ha ! "
Pourquoi me savoir le sujet d'un pari ne me surprend guère de leur part ? Enfin de William je n'en savais rien, mais de Vivianne et d'Esteban c'était bien plus évident. Surtout que je savais d'avance qui avait bien pu lancer l'idée. Je poussais un profond soupire de lassitude et d'exaspération, évitant du regard William pour regarder la foule.
"Haaa... Ne me dites pas que vous avez parié en plus... Je vois qu'Esteban t'influence de trop Vivianne. Il est où d'ailleurs ? Ha..."
Je n'eus pas beaucoup de problème pour le repérer. Il dépassait d'une tête la plupart des gens, son teint hâlé ainsi que ses habits plus antivans que orlésiens détonnaient sur le reste. Mais surtout il parlait avec entrain et riais fort, courtisan par des oeillades et des jeux de mots son petit public. Donc il était déjà en chasse, pas étonnant de lui non plus. Vivianne elle se rengorgeait, ignorant totalement que le sujet de leur pari puisse avoir son mot à dire.
"Et n'empêche que j'ai gagné ! Je vais aller récolter le fruit de mon labeur tient ~...."
Sans plus tarder elle nous quittait pour rejoindre Esteban, qui allait sans doute bien rire de ma piteuse apparence. Plus en habits de travail que d'apparat, j'étais comme un souris de laboratoire que l'on venait d'extirper de son trou contre son gré. Moribonde et d'humeur un peu chafouine, je profitais de mon petit tête à tête avec William pour décharger un peu de pression. Il m'avait traité de "zombie", alors c'était bien dans mon droit. Me tournant vers lui et posant mes yeux aussi noirs et glacés que les abysses sur sa personne, je feignais de commencer une conversation plaisante.
"Ser William, je ne savais pas que vous étiez également dans le colportage et dans le commerce au détail. Est ce que vos recherches n'avancent pas assez au point que vous ayez besoin d'un apport financier en fin de mois ?"
Je lui souriais avec une apparence affable, même si c'était entièrement le contraire. C'est comme ça quand je suis de mauvaise humeur, il faut éviter de blaguer sur ma personne et d'essayer de me transmettre de la joie. A la place, ce sont des pics et des flèches dans le dos que vous allez recevoir.
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Des emplettes un peu spéciales
Louis prenait les commandes qui défilaient devant lui. Le sourire aux lèvres, il finalisa rapidement ces dernières en étant bien organisés, puis il les remercia d’une révérence. Il avait dit à chaque personne le temps que prendrait leur commande. Pour certains, ils les auraient d’ici demain, d’autre d’ici quelques jours ou encore d’ici une semaine pour les biens les plus rares à se procurer. Ceci fait, il rangea son calepin et discuta un peu avec tout le monde, dont des anciennes connaissances de l’époque où il était à l’université.
Il retourna par la suite de son ami pour le voir parler avec une demoiselle. Reprenant son éventail et le posant sur le bout de ses lèvres, il s’approcha avec un sourire joueur et se posta à côté de son collègue pour regarder les deux compères d’alchimie.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Hé bien Willy… Tu ne me présentes pas ta charmante partenaire ? „ |
Regardant l’Orlésien, William se mit à pouffer de rire en posant une main sur son visage, l’autre sur sa hanche. Il secoua la tête et donna un léger coup à son camarade, en faisant un signe de tête vers Eleanore.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ C’est un rat de laboratoire. Très peu en tant que partenaire ! „ |
Souriant, Louis s’approcha de la demoiselle et lui fit un baisemain en s’inclinant. Il se redressa et sourit doucement en montrant l’homme à la peau halée à côté de lui avec son éventail.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Je m’excuse pour lui, il ne sait pas voir où est la beauté…. Vous êtes donc une alchimiste aussi ? Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas ! Je peux aussi vous trouvez des matériaux en plus de ce que je vends d’habitude. „ |
Il se recula un peu pour laisser à la damoiselle son espace, puis il regarda son ami, puis de nouveau la jeune femme.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Puis je dois malheureusement rectifier l’une de vos phrases Demoiselle, c’est moi-même qui ai proposé mes services à notre ami ici présent, non le contraire. Néanmoins, vous n’auriez pu le savoir. „ |
Il fit un léger sourire. C'était bien lui qui avait vu avec William, il y a des années de ça, d'être son fournisseur de matériel. Puis ils avaient étendus petit à petit leur cercle pour étendre leur influence et pour Louis, d'étendre son réseau d'informations. Du coin de l'oeil, il regarda William.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Au fait, n’oublies pas que tu dois me montrer le résultat de tes recherches ! „ |
William acquiesça, cela faisait des mois qu'il parlait de ses recherches à Louis sur un paralysant qui pouvait être utilisé comme poison. Bien sûr, seuls les deux compères étaient au courant de cette recherche vu que ce n'était pas une recherche officielle de William. Par la suite, ce dernier désigna Eleanore du menton.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ La p’tite travaille sur le lyrium…. Rouge c’est ça ? J’ai un doute… Je sais que Viviane en a déjà parlé bavarde comme elle est, mais je n’ai pas retenu. „ |
Semblant intéressé, Louis se tourna vers Eleanore en ouvrant son éventail et en s’éventant doucement. Il la regarda de haut en bas et se rapprocha un peu d’elle.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Le lyrium est déjà un sujet en soit, mais le lyrium rouge ? C’est une tâche pour le moins compliqués… Je comprends mieux la tête que vous avez… Mais ménagez-vous malgré tout…. Vous faites quel genre de recherches si ce n’est pas indiscret ? Si je peux vous venir en aide avec des matériaux n’hésitez vraiment pas. „ |
Sa demande était d’autant plus vraie que cela lui permettrait de voir avec Aesthia pour la tenir au courant du fait qu’il y avait une personne qui travaillait sur le lyrium rouge. Puis cela lui permettait aussi de s’informer et de pouvoir revendre ces informations aux plus offrants… Derrière son éventail, il fit un grand sourire. C’était aussi pour cela qu’il aimait commercer ici. Les informations étaient à foisons et il ne manquait jamais de matières à vendre par la suite.
Eleanore de Jader
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Des emplettes un peu spéciales
William semblai beaucoup s'amuser de mon état quelque peu fatigué et tendu, ne se faisant aucun cas des convenances et parlant de moi à son collègue avec une familiarité qui jurait avec ses propos. Nous n'étions pas amis, il le disait lui même, alors comment pouvait il se permettre de me parler comme si nous avions gardé les cochards ensembles ? Plus ça allait et plus j'étais froide, ma patience ayant ses limites.
"Voilà que je passe juste deux semaines en laboratoire et me voilà changée en rat. Que je sache je ne suis pas de celle qui restent tranquillement à l'abri et au chaud tout au long de l'année..."
Le commerçant lui semblait plus à même de conserver ses bonnes manières, me saluant et me faisant un baise-main. Il excusait son comparse et proposait ses services, mais toutes ces choses étaient loin de pouvoir m'apaiser. Toujours aussi froide et distante, Louis dû goûter au même traitement que j'octroyais à William.
"Je vous remercie mais... je ne fais que regarder pour l'instant."
Je disais cela, mais en même temps mes yeux cherchaient plus Vivianne et Russo que les quelques matériaux qui étaient exposés pour la vente éphémère. Je ne cachais aucunement mon déplaisir d'être là ni même mon désintérêt, bien que Louis ait parlé d'être lui même alchimiste. Même en l'excusant, je ne me trouvais guère plus d'humeur à être magnanime et compatissante.
"Cela ne lui fait pas plus d'honneur pour autant, croyez moi..."
Ils se mirent alors à parler d'autre chose, de leur recherches respectives. Je ne prêtais pas grande attention, n'attendant qu'une opportunité pour pouvoir m'excuser poliment et partir de ce duo déplaisant. Pourtant je du revenir à la réalité quand William mentionna mes recherches. Je fronçais des sourcils, car même si je savais que mes recherches n'étaient pas secrètes il restait désagréable qu'il l'ait entendu parce que Vivianne ne savait pas tenir sa langue. Louis s'en trouva intéressé, et bien obligée de lui répondre je revenais à leur conversation.
"En effet, sur les effets secondaires qui accaparent l'esprit et le corps plus précisément. On connait les effet du lyrium normal, mais celui du lyrium rouge sont sans précédant. Mais je ne suis pas la seule à travailler sur le sujet, vous devez vous en douter."
Je n'étais pas la première dans Thedas à étudier la question, mais sans doute la première à l'Université à y accorder un certain intérêt. Par la force des choses et un malheureux tour du destin, mais heureusement la condition de mon frère restait encore secrète et personne n'était au courant ici, pas même mon amie Vivianne ou mes autres collègues. Avoir un membre de la famille qui s'était vu transformé en templier rouge était déjà une disgrâce suffisante en soi, même s'il a été forcé pour cela. La pitié malsaine des badauds ne m'intéressait pas, surtout pour ceux qui ne sont pas concernés par ce mal.
Je repensais à la proposition de matériel de Louis, maintenant que nous avions abordé le sujet de mes recherches. Il est vrai qu'il pouvait me manquer certaines choses, mais je doutais qu'il puisse répondre à la demande. Cependant, je ne perdais pas grand chose à essayer. Au mieux il trouvait quelque chose, au pire rien du tout et je n'aurais pas pour autant engagé le moindre sous.
"Mh... La seule chose qui me manque vraiment c'est du matériel qui puisse résister au lyrium. que ce soit des fioles, du matériel de protection ou même des outils. J'ai essayé de me procurer du matériel d'Orzammar mais c'est jalousement gardé, et comme il n'y a plus de Cercle où des Apaisés enchanteurs se trouvent, c'est plus compliqué. Auriez-vous la possibilité d'obtenir ce genre de matériel ?"
J'avais posé la question à Louis, mais le ton montrait à quel point j'étais peu convaincu qu'il réussisse à quoi que ce soit. En fait, je n'attendais pas grand chose de lui, si ce n'est qu'il ne se montre pas aussi discourtois que William
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"Voilà que je passe juste deux semaines en laboratoire et me voilà changée en rat. Que je sache je ne suis pas de celle qui restent tranquillement à l'abri et au chaud tout au long de l'année..."
Le commerçant lui semblait plus à même de conserver ses bonnes manières, me saluant et me faisant un baise-main. Il excusait son comparse et proposait ses services, mais toutes ces choses étaient loin de pouvoir m'apaiser. Toujours aussi froide et distante, Louis dû goûter au même traitement que j'octroyais à William.
"Je vous remercie mais... je ne fais que regarder pour l'instant."
Je disais cela, mais en même temps mes yeux cherchaient plus Vivianne et Russo que les quelques matériaux qui étaient exposés pour la vente éphémère. Je ne cachais aucunement mon déplaisir d'être là ni même mon désintérêt, bien que Louis ait parlé d'être lui même alchimiste. Même en l'excusant, je ne me trouvais guère plus d'humeur à être magnanime et compatissante.
"Cela ne lui fait pas plus d'honneur pour autant, croyez moi..."
Ils se mirent alors à parler d'autre chose, de leur recherches respectives. Je ne prêtais pas grande attention, n'attendant qu'une opportunité pour pouvoir m'excuser poliment et partir de ce duo déplaisant. Pourtant je du revenir à la réalité quand William mentionna mes recherches. Je fronçais des sourcils, car même si je savais que mes recherches n'étaient pas secrètes il restait désagréable qu'il l'ait entendu parce que Vivianne ne savait pas tenir sa langue. Louis s'en trouva intéressé, et bien obligée de lui répondre je revenais à leur conversation.
"En effet, sur les effets secondaires qui accaparent l'esprit et le corps plus précisément. On connait les effet du lyrium normal, mais celui du lyrium rouge sont sans précédant. Mais je ne suis pas la seule à travailler sur le sujet, vous devez vous en douter."
Je n'étais pas la première dans Thedas à étudier la question, mais sans doute la première à l'Université à y accorder un certain intérêt. Par la force des choses et un malheureux tour du destin, mais heureusement la condition de mon frère restait encore secrète et personne n'était au courant ici, pas même mon amie Vivianne ou mes autres collègues. Avoir un membre de la famille qui s'était vu transformé en templier rouge était déjà une disgrâce suffisante en soi, même s'il a été forcé pour cela. La pitié malsaine des badauds ne m'intéressait pas, surtout pour ceux qui ne sont pas concernés par ce mal.
Je repensais à la proposition de matériel de Louis, maintenant que nous avions abordé le sujet de mes recherches. Il est vrai qu'il pouvait me manquer certaines choses, mais je doutais qu'il puisse répondre à la demande. Cependant, je ne perdais pas grand chose à essayer. Au mieux il trouvait quelque chose, au pire rien du tout et je n'aurais pas pour autant engagé le moindre sous.
"Mh... La seule chose qui me manque vraiment c'est du matériel qui puisse résister au lyrium. que ce soit des fioles, du matériel de protection ou même des outils. J'ai essayé de me procurer du matériel d'Orzammar mais c'est jalousement gardé, et comme il n'y a plus de Cercle où des Apaisés enchanteurs se trouvent, c'est plus compliqué. Auriez-vous la possibilité d'obtenir ce genre de matériel ?"
J'avais posé la question à Louis, mais le ton montrait à quel point j'étais peu convaincu qu'il réussisse à quoi que ce soit. En fait, je n'attendais pas grand chose de lui, si ce n'est qu'il ne se montre pas aussi discourtois que William
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Des emplettes un peu spéciales
Ne faisant fi de son ton froid, étant bien au-dessus de tout cela, Louis était plus intéressé par ses mots. William les laissa tous les deux, allant voir un de ses collègues pour parler avec lui, tandis que le demi orlésien sourit en écoutant la demoiselle. Il posa son index sur ses lèvres, réfléchissant en l’écoutant. Voilà qui était intéressant. Son regard se modifia pour devenir un peu plus sombre, tandis qu’il se rapprocha de la jeune femme.
Il avait lancé l’appât, est-ce qu’elle le prendrait ou est-ce qu’elle laisserait couler ? Après tout, elle ne le connaissait pas, mais Louis vendait ses informations aux plus offrants et il ne mentait pas sur les informations qu’il avait. Si elle désirait en apprendre plus en détail, il pourrait lui fournir deux ou trois tuyaux pour l’aider dans ses recherches. Bien sûr, il ferait part à ses acolytes des personnes qui recherchaient les effets du lyrium rouge.
Prenant son calepin quand elle énonça ses besoins, il les nota avec un sourire avant de la regarder avec défi. Oh il pouvait se les procurer et il savait exactement où les avoir. Surtout que le ton qu’elle employait lui donnait encore plus l’envie de lui ramener ce qu’elle désirait pour lui prouver qu’il n’était pas n’importe qui. Finissant de noter, il rangea le calepin et sa plume, avant de lui faire un léger signe de tête.
Il lui sourit avant de se redresser et de regarder vers son ami, puis il regarda de nouveau Eleanore, il se pencha un peu vers elle de façon à ce qu’elle soit la seule à entendre vu l’endroit où ils étaient. S’humectant les lèvres, il lui murmura en regardant les alentours.
Il se redressa et lui sourit avant d’aller voir le dit collègue. Il lui tira l’oreille et l’emmena plus loin pour lui parler. Il en profita pour avoir plus d’information sur Eleanore et son entourage tout en donnant l’impression qu’il l’engueulait. Il retourna près des autres personnes tandis que William s’éclipsa, laissant Louis s’adonner à ses occupations de vendeurs. Une fois ceci fait, certains restèrent tandis que d’autres partaient. Louis fit appeler un de ses employés qui rangea le petit établi et il lui donna le carnet, avant de regarder ceux qui étaient encore présent.
La deuxième partie de la vente était plus restreintes et plus privés. C’était de la vente d’informations. Ceux qui recherchaient quelque chose, qui désiraient quelque chose ou qui voulaient qu’une chose soit faite. Louis les prenait à part un à un pour voir avec eux leur besoin. S’il avait déjà l’information, il la donnait, sinon, il ferait en sorte de l’avoir. Pour le moment, il n’avait rien de vraiment intéressant, c’était surtout de la surveillance ou des informations sur des personnes. Des nobles voulant détruire leurs ennemis ou cherchant à gagner du soutien. Il jeta un coup d’œil vers la porte, puis vers les personnes restantes espérant qu’une personne viendrait enjoliver ce moment par quelque chose de plus croustillant…
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Pas la première non… Et pas la dernière je suppose aussi. Je comprends que cela prenne de votre temps. Je ferais en sorte de ne pas vous retenir dans ce cas. Mais si cela peut vous intéresser, je ne fais pas que vendre des outils et que j’ai peut-être d’autres choses qui vous intéresserait… A bon entendeur. „ |
Il avait lancé l’appât, est-ce qu’elle le prendrait ou est-ce qu’elle laisserait couler ? Après tout, elle ne le connaissait pas, mais Louis vendait ses informations aux plus offrants et il ne mentait pas sur les informations qu’il avait. Si elle désirait en apprendre plus en détail, il pourrait lui fournir deux ou trois tuyaux pour l’aider dans ses recherches. Bien sûr, il ferait part à ses acolytes des personnes qui recherchaient les effets du lyrium rouge.
Prenant son calepin quand elle énonça ses besoins, il les nota avec un sourire avant de la regarder avec défi. Oh il pouvait se les procurer et il savait exactement où les avoir. Surtout que le ton qu’elle employait lui donnait encore plus l’envie de lui ramener ce qu’elle désirait pour lui prouver qu’il n’était pas n’importe qui. Finissant de noter, il rangea le calepin et sa plume, avant de lui faire un léger signe de tête.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Vous aurez ces outils d’ici trois semaines, le temps de faire le voyage et pour prévoir aux imprévus. Nous fixerons le prix à ce moment-là et il n’y a pas d’acompte à verser pour votre demande. „ |
Il lui sourit avant de se redresser et de regarder vers son ami, puis il regarda de nouveau Eleanore, il se pencha un peu vers elle de façon à ce qu’elle soit la seule à entendre vu l’endroit où ils étaient. S’humectant les lèvres, il lui murmura en regardant les alentours.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Si j’étais vous, je ferais en sorte que vos amis ne parlent pas à voix haute de votre sujet. Certains y verront ça d’un bon œil, d’autres… préférerons vous faire taire. Définitivement. Je ferais en sorte que mon collègue n’en fasse plus allusion de mon côté et je le recadrerai du comportement qu’il a eu envers vous. „ |
Il se redressa et lui sourit avant d’aller voir le dit collègue. Il lui tira l’oreille et l’emmena plus loin pour lui parler. Il en profita pour avoir plus d’information sur Eleanore et son entourage tout en donnant l’impression qu’il l’engueulait. Il retourna près des autres personnes tandis que William s’éclipsa, laissant Louis s’adonner à ses occupations de vendeurs. Une fois ceci fait, certains restèrent tandis que d’autres partaient. Louis fit appeler un de ses employés qui rangea le petit établi et il lui donna le carnet, avant de regarder ceux qui étaient encore présent.
La deuxième partie de la vente était plus restreintes et plus privés. C’était de la vente d’informations. Ceux qui recherchaient quelque chose, qui désiraient quelque chose ou qui voulaient qu’une chose soit faite. Louis les prenait à part un à un pour voir avec eux leur besoin. S’il avait déjà l’information, il la donnait, sinon, il ferait en sorte de l’avoir. Pour le moment, il n’avait rien de vraiment intéressant, c’était surtout de la surveillance ou des informations sur des personnes. Des nobles voulant détruire leurs ennemis ou cherchant à gagner du soutien. Il jeta un coup d’œil vers la porte, puis vers les personnes restantes espérant qu’une personne viendrait enjoliver ce moment par quelque chose de plus croustillant…
Eleanore de Jader
– Inquisition –
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Des emplettes un peu spéciales
Il était étonnant qu'en plus de ses matériaux ce Louis propose aussi ouvertement des "choses" en plus. Je comprenais ici des informations, ou bien des objets pas très légaux. Je lui jetais un coup d'oeil un peu surpris, mais ne disais rien. Pourquoi est ce qu'il me propose ce genre de choses ? Pense t'il que parce que j'étudie le lyrium rouge je suis du genre à tremper dans des affaires louches ? Rien qu'à cette pensé je me sentais quelque peu vexée, mais je me gardais de dire quoi que ce soit.
A la place je prêtais une oreille à sa sollicitude, notamment sur la langue un peu trop bien pendue de Vivianne. Je poussais un soupir d'exaspération, non sans jeter un regard autant fatigué que courroucé sur elle.
"Je connais les risques, en effet. Mais m'isoler complètement n'est pas la bonne solution non plus. Je vous remercie en tout cas pour votre prévenance, si votre ami pouvait éviter en effet de fanfaronner sur ce qu'il ne connait pas et m'amener des ennuis, ce serait l'idéal. Il serait dommage que vous perdiez une nouvelle cliente, n'est ce pas ?"
Je le regardais en souriant légèrement, essayant de lui faire comprendre qu'il n'avait pas vraiment non plus intérêt à faire fuir une potentielle cliente. Je l'avais remercié à la proposition de museler un peu William, mais quelque chose me disait que ça n'allait tout de même pas servir à grand chose. En tout cas il n'avait pas tord. Même s'il était un certain avantage que mes recherches soient connues de certains mécènes ou bien autre chercheurs, mais cela pouvait aussi me valoir l'attention de personnes indésirables. Et si ces Adeptes essayent de retrouver mes traces ? De me tuer, ou pire.... voler mes recherches. Il n'y a rien de plus déplaisant que de se faire voler le résultat de ses efforts.
Cela me refaisait penser à ce qu'avait proposé Louis. Il pouvait vendre autre chose, donc peut être des informations également. A voir s'il était capable d'obtenir ce que je souhaitais. Pensive, je finissais par me rapprocher de lui et me lancer.
"Quant à votre autre proposition, cela pourrait... Disons que tout dépend jusqu'où vous pouvez chercher ce que je souhaite. Est ce que les contrées orientales d'Orlaïs ou bien de Férelden comptent ?"
Il allait sans doute comprendre où je voulais en venir. Mais est ce qu'il avait le bras assez long ?
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A la place je prêtais une oreille à sa sollicitude, notamment sur la langue un peu trop bien pendue de Vivianne. Je poussais un soupir d'exaspération, non sans jeter un regard autant fatigué que courroucé sur elle.
"Je connais les risques, en effet. Mais m'isoler complètement n'est pas la bonne solution non plus. Je vous remercie en tout cas pour votre prévenance, si votre ami pouvait éviter en effet de fanfaronner sur ce qu'il ne connait pas et m'amener des ennuis, ce serait l'idéal. Il serait dommage que vous perdiez une nouvelle cliente, n'est ce pas ?"
Je le regardais en souriant légèrement, essayant de lui faire comprendre qu'il n'avait pas vraiment non plus intérêt à faire fuir une potentielle cliente. Je l'avais remercié à la proposition de museler un peu William, mais quelque chose me disait que ça n'allait tout de même pas servir à grand chose. En tout cas il n'avait pas tord. Même s'il était un certain avantage que mes recherches soient connues de certains mécènes ou bien autre chercheurs, mais cela pouvait aussi me valoir l'attention de personnes indésirables. Et si ces Adeptes essayent de retrouver mes traces ? De me tuer, ou pire.... voler mes recherches. Il n'y a rien de plus déplaisant que de se faire voler le résultat de ses efforts.
Cela me refaisait penser à ce qu'avait proposé Louis. Il pouvait vendre autre chose, donc peut être des informations également. A voir s'il était capable d'obtenir ce que je souhaitais. Pensive, je finissais par me rapprocher de lui et me lancer.
"Quant à votre autre proposition, cela pourrait... Disons que tout dépend jusqu'où vous pouvez chercher ce que je souhaite. Est ce que les contrées orientales d'Orlaïs ou bien de Férelden comptent ?"
Il allait sans doute comprendre où je voulais en venir. Mais est ce qu'il avait le bras assez long ?
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Des emplettes un peu spéciales
Perdre une nouvelle cliente ? Il n’y comptait pas. Surtout quand celle-ci était sur le lyrium rouge. Cela promettait d’être intéressant. Il continua de vaquer à ses occupations. Il fit le tour des personnes, écoutant ce qu’ils désiraient et les informant s’il avait déjà les informations à vendre. Quand ce n’était pas le cas, il achetait des informations, sur tous les sujets qui pouvaient l’intéresser de près ou de loin. William revient et il parla un temps avec Louis en lui donnant des documents. Louis les regarda et il sourit. Le remerciant, il roula ses documents et les rangea soigneusement dans une pochette qu’il avait toujours sur lui, avant de se tourner vers Eleanore qui venait vers lui, le faisant sourire.
L’écoutant, son sourire s’étira. Il gloussa un peu et posa un doigt sur ses lèvres en la regardant. Comme ça, les informations pouvaient l’intéresser. Il espérait que cela serait à la hauteur de ses attentes et que cela serait sur le lyrium rouge. Il avait besoin d’information sur ses recherches et comme il ne pouvait pas aller dans le labo de la demoiselle pour regarder tout ça et utiliser ce qui pourrait intéresser Aesthia.
Il lui sourit. Il avait créé son propre réseau d’information dans Thédas. Bien sûr, ils n’étaient pas présent partout, mais ses agents pouvaient se déplacer plus librement que lui. Donc il n’avait pas de limite de lieux. Le seul bémol serait le temps d’attente de l’obtention de l’information. Plus elle sera loin d’Orlais, plus elle sera longue à avoir.
Il lui sourit et s’inclina doucement en ajoutant :
Et il était sérieux. Il omit simplement le fait qu’il n’irait pas forcément personnellement, mais ce n’est qu’un détail. Tant que la personne avait son information. Il s’écarta avec la demoiselle et prit un rouleau enroulé d’un ruban bleu. Il lui tendit en souriant.
Il retira le ruban et déroula le rouleau, le posant sur une table et il sortit une plume et de l’encre qu’il lui tendit.
Il lui fit un clin d’œil en même temps tout en gardant son sourire, avant de se redresser et de se reculer pour lui laisser un peu d’espace. Il s’appuya contre la table qui était posé à côté avant de tourner son regard vers elle.
Il lui fit un grand sourire. Si elle savait….
L’écoutant, son sourire s’étira. Il gloussa un peu et posa un doigt sur ses lèvres en la regardant. Comme ça, les informations pouvaient l’intéresser. Il espérait que cela serait à la hauteur de ses attentes et que cela serait sur le lyrium rouge. Il avait besoin d’information sur ses recherches et comme il ne pouvait pas aller dans le labo de la demoiselle pour regarder tout ça et utiliser ce qui pourrait intéresser Aesthia.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Je n’ai pas de limite. Votre lieu sera le mien. „ |
Il lui sourit. Il avait créé son propre réseau d’information dans Thédas. Bien sûr, ils n’étaient pas présent partout, mais ses agents pouvaient se déplacer plus librement que lui. Donc il n’avait pas de limite de lieux. Le seul bémol serait le temps d’attente de l’obtention de l’information. Plus elle sera loin d’Orlais, plus elle sera longue à avoir.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Il faudra simplement vous armer de patience en fonction de la distance. Mais oui, je confirme que les contrées orientales d’Orlaïs et Férelden comptent. „ |
Il lui sourit et s’inclina doucement en ajoutant :
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ J’irai jusqu’au bout du monde pour satisfaire vos désirs ~ „ |
Et il était sérieux. Il omit simplement le fait qu’il n’irait pas forcément personnellement, mais ce n’est qu’un détail. Tant que la personne avait son information. Il s’écarta avec la demoiselle et prit un rouleau enroulé d’un ruban bleu. Il lui tendit en souriant.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Ceci est une clause de confidentialité. Elle atteste de mon silence sur ce que vous recherchez. L’information que vous recevrez sera ensuite à détruire par mesure de sécurité. Après si vous désirez la garder, c’est à vos risques et périls. „ |
Il retira le ruban et déroula le rouleau, le posant sur une table et il sortit une plume et de l’encre qu’il lui tendit.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Je vous laisse lire d’abord évidemment. Bien sûr, cela ne dit pas que vous allez demander un service maintenant. Ce document sert pour tout service que vous désirez et pour tout, c’est une sécurité pour vous et pour vous montrer que vous pouvez avoir confiance. „ |
Il lui fit un clin d’œil en même temps tout en gardant son sourire, avant de se redresser et de se reculer pour lui laisser un peu d’espace. Il s’appuya contre la table qui était posé à côté avant de tourner son regard vers elle.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Bien sûr, si vous désirez attendre avant de signer, je le comprendrais aussi. Mais au moins, vous voyez que je montre patte blanche. „ |
Il lui fit un grand sourire. Si elle savait….
