À l'intention de la Comtesse Béatrix de Ménil (et Jenifaël ...)

Très chère Béatrix,

e reviens vers vous dans cette courte lettre, car j'aurais besoin de vos lumières concernant l'ordre des Chevaliers. Je sais que vous en êtes et que vous continuez de garder des liens avec eux. J'aurais besoin de savoir si un certain Chevalier Briard serait encore dans leurs murs, même si vu son âge je doute qu'il officie encore. C'était l'un des entraineurs estimé d'un de mes Gardes tombé à l'Inébranlable, et il semblait avoir encore été longtemps en contact avec ce Garde. Ce Garde, du nom de Stroud, ne vous est peut être pas inconnu. Un de ses amis souhaite lui rendre hommage une dernière fois en apportant ce qu'il reste de ses effets, et raconter comment il est tombé à l'un de ses précieux mentor.

Je vous serais très obligée, et vous payerais une bonne bouteille en passant.

Bien à vous,

Très chère Béatrix,

e vous remercie pour votre aide. Je préfère rester comme intermédiaire pour mon contact. C'est une brave bête, mais un peu farouche quand on le sort de ses égoûts et autres ports miteux. Je vous ferais parvenir la date au plus vite, et je le préviens du point de rendez-vous.

P.S.: ne soyez pas trop hâtive à parler d'être choyée, car je compte tout de même vous malmener pour vous faire mordre la poussière. Sinon, ce ne serait pas drôle pour l'une et pour l'autre, non ?

PPS: Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Je suis toujours calme ! Mais je vous prends au pied de la lettre, et je viendrais sans doute un jour vous rendre visite. Vos Chevaliers ont sans doute besoin qu'on leur secoue un peu les puces, et les fesses au passage.

Très chére Dame Béatrix,

os informateurs nous ont laissé entendre que le Duc de Castelnaud est sur le point de s'éteindre et que ses descendants se disputent le domaine, créant une guerre familiale qui laisse le duché sans défense efficace. Comme vous le savez surement, le château de Castelnaud constituerait un avantage stratégique dans notre lutte contre Gaspard, et si quelqu'un ayant ma toute confiance venait à le reprendre en mon nom, alors il serait tout naturel que cette personne hérite du domaine, des titres, des terres et des revenus qui lui sont associés.

Très chére Dame Béatrix,

otre missive arrive à point nommé. Cela fait des semaines que je tente de convaincre les alliés de notre Impératrice de me venir en aide. Mais vous connaissez le noble jeu et sa sévérité, aucun noble ne souhaite tendre la main à un homme qui a la réputation de la folie.

Mon frère négocie en ce moment même avec les sous-fifres de Gaspard pour me faire "escorter à la campagne" des mots polis pour m'assigner à résidence dans un domaine éloigné de la cour et du Duché. Si vous et vos hommes peuvent prendre la route par l'est, j'arrangerai votre arrivée officielle de telle façon que vous soyez intouchable.

J'aimerais dans la mesure du possible, que l'on épargne la vie de mon frère, de sa femme et de ses enfants. Si nous sortons victorieux de cette querelle, vous pourrez compter le Duché de Castelnaud dans les alliés armés de l'Impératrice. Nous discuterons ensemble des récompenses personnelles que je pourrais vous offrir.

Loyalement,

A l’attention de Dame Béatrix de Menil, Championne de l’Impératrice, Duchesse de Castelnaud et Comtesse de Ménil.

out d’abord permettez-moi de m’excuser. Je sais que vos obligations vous prennent déjà un temps considérable en cette période de trouble. Néanmoins, j’aimerais quérir vos services.

La Garde aimerait récupérer l’un de ses antiques bastions se trouvant actuellement sous le contrôle d’un noble orlésien, près de Montsimmard, qui est, comme vous pouvez vous en douter, favorable aux prétentions du Grand-Duc Gaspard pour le trône.
Cependant, et comme vous le savez, la Garde à toujours mit un point d’honneur à rester hors des conflits comme celui qui secoue notre nation. Ainsi, nous avons décidé de convier un émissaire de chacun deux partis pour prouver notre bonne foi et rester totalement transparent dans nos actions touchant de près ou de loin à la politique de notre Empire, et ceux devant les deux camps.

Vous m’excuserez de ne pas vous fournir plus de détail, mais tant que vous n’aurez pas jurer, sur votre honneur, et celui de votre famille, que vous ne tenterez rien lors de cette rencontre qui puisse nuire à la Garde ainsi qu'à sa neutralité dans l’actuel conflit, je ne pourrais vous en dire plus.

Que le Créateur veille sur vous.

A l’attention de Béatrix de Menil, Championne de l’Impératrice, Duchesse de Castelnaud et Comtesse de Ménil.

e tiens à vous remercier d’avoir répondu favorablement à ma requête.
Bien évidemment, nous vous remercions aussi pour votre considération toute particulière de notre neutralité, ainsi que votre soutien à notre droit de possession sur ce bastion.

Avec cette lettre vous est fourni toutes les indications : la date, le lieu et l’horaire du rendez-vous. Nous laissons à votre discrétion le nombre de gens de votre escorte. Cependant, sachez que s’il s’agit d’un guet-apens, nous lutterons contre celui qui aura brisé cette courte trêve. Néanmoins, j'imagine que cela n'arrivera pas durant le court moment de cette entrevue.

Que le Créateur vous guide.

Chère Championne Béatrix de Ménil,

Je vous remercie humblement, madame, pour vos encouragements et vos félicitations.

En ce qui concerne les affaires de l’Impératrice Célène, nous comprenons tout à fait vos inquiétudes. Il est vrai que nous pourrions apporter un argumentaire qui ferait probablement trois ou quatre fois la longueur de cette lettre, mais le mieux est en effet de se rendre compte par soi-même ce que devient le château d’Onterre. Pour ce faire, nous vous organiserons un rendez-vous à l’auberge de Verchiel (la ville a le mérite d’être la plus proche de l’Académie sans être sujette à beaucoup de troubles) et nous vous y enverrons l’un des nôtres pour vous guider. Il s’appelle Jaharel, il sera bien sûr informé de votre mission, et je pense qu’il n’aura aucun mal à vous reconnaître.

Si toutefois vous souhaitiez revoir quelques points, n’hésitez pas à répondre à cette missive. J’y prêterai la plus grande attention.

Avec tout mon respect,

ame Béatrix,

Bien que l'Inquisition soit en effet au courant de ce qu'il se trame dans les Tombes d'Emeraude, c'est la première fois que j'entends parler de ce directeur.
Je ne saurais vous remercier d'avoir apporté cette missive à mon attention. Je vais mener l'enquête dès maintenant.

Bien à vous,

Dame Béatrix de Ménil, Duchesse de Castelnaud, Comtesse de Ménil,

a Dame.

Laissez-moi avant toute chose vous dire que c’est un honneur pour moi de faire votre connaissance, bien que ce ne soit que pas lettre interposée. Sachez que c’est de tout cœur que je vous envoie mon soutien pour la guerre qui se joue en votre royaume et que je pris pour que le Créateur dans sa grâce aide à mettre un terme à une chose qui n’épargne personne et qui ne fait personne plus grand. J’ai bien peur toutefois que le monde doive aller plus mal avant qu’il ne s’arrange.

Bien maintenant que les formalités d’usage sont faites, entrons dans le vif du sujet. En effet, je m’excuse de ne pas avoir donné plus tôt de nouvelles quant au sujet que dont vous me faite part. Sachez que mon royaume est en ébullition, tout comme le vôtre et j’espère voir la paix bientôt revenir en Orlaïs. De plus je me devais de réfléchir à la situation, vous imaginez bien que je ne peux facilement prendre une décision sur un sujet si délicat. Comme vous le savez Olaïs et Férélden ont souvent été ennemis. De plus la proposition n’est pas faite qu’à moi. Cependant je ne sais pas ce qu’il en est du côté du garde commander. J’ai donc répondu à la missive de votre Impératrice il y a peu. Elle est partie un jour avant que je ne reçoive la vôtre.

Ce serait donc avec plaisir et honneur que je vous recevrais en mon palais pour discuter de cette affaire. Venez quand il vous plaira, je serais prêt à vous recevoir.

Que le Créateur guide vos pas.

Roi Alistair.

Très chère, Duchesse de Castelnaud

ella fait longtemps que nous ne nous étions pas vus, Dame Béatrix. J’ignore si vous vous souvenez, mais il y a un an, nous avons disputer une partie d’échecs, et nous avons fait un pat.
Je ne sais pas vous, mais cela me donne un goût amer dans la bouche. J’aimerais donc vous proposer une revanche. L’Impératrice m’a prêté une demeure à Halamshiral. Ainsi, nous pourrions nous retrouver là-bas.
Si vous avez le temps, j’aimerais que nous réglions la question de qui est le meilleur d’entre nous aux échecs.

L'Impératrice veut que nous nous réunissions. Brûlez la lettre.