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Ven 6 Juil 2018 - 15:50

Créateur
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L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441
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Mission: Son guide, son bouclier


9:41, Frimnaire. Quelque part sur la mer d'Écume.


Les nuages sont si noirs qu'ils ressemblent à un interminable filon de charbon étiré à perte de vue. Serré contre mes voisins, je peine à y voir clair et à garder l'équilibre tant mon corps est ballotté par l'ire des flots. Sous nos pieds, l'océan autrefois paisible bouillonne comme un chaudron trop longtemps laissé sur le feu, crachant haut l'écume blanche qui nous trempe jusqu'aux os. Je suis pris d'une subite envie de faire les cents pas dans l'allée du château arrière pour tromper l'inquiétude, seulement ce dernier m'est interdit d'accès, bondé des femmes et des enfants mis à l'abri. Le tonnerre gronde si proche que je sursaute honteusement, horrifié. Deux hommes sur ma gauche se mettent à fiévreusement scander le cantique de la lumière, implorant le Créateur de nous mener sains et saufs à Férelden. Je leur glisse un regard désolé et teinté de regret, ne trouvant même plus la force de prier. Un mauvais pressentiment s'empare de ma poitrine en même temps que les vapeurs iodées s'y logent.

La caravelle bondit soudainement sous une vague immense et je sens que nous ne touchons plus l'eau l'espace d'un instant. J'entends un cri rauque, puis un autre et un autre lui faisant écho, canon instinctif du même désespoir. J'ai l'impression que le premier était le mien, mais au milieu de ce chaos je n'en suis même plus si sûr. Mes paumes s'accrochent avec un peu plus de force autour des cordages qui me mordent la peau, tandis que le navire retrouve lourdement la mer. Un bleu trébuche et se cogne contre le bastingage avant de basculer par-dessus bord, sans un seul bruit, comme s'il n'avait jamais été là. Je me couvre la bouche d'une main tremblante pour couvrir un autre cri.

Le bois de la Rose Blanche émet un grincement lugubre, un sifflement plantif à m'en fendre le cœur. L'équipage se met à courir dans tous les sens, bougeant les voiles qui battent au gré de la tempête, dans une tentative obstinée de nous garder à flot. Pourtant je le vois sur le visage fermé du capitaine qui leur beugle des directives... nous sommes perdus. Si quelqu'un se tient encore au gouvernail comme un prisonnier, son rôle est désormais d'éviter le naufrage bien plus que de nous ramener à destination. Quel bon port peut-il bien rester à ce stade, alors que nous ne pouvons même pas nous repérer par le soleil couvert par les nuages et le brouillard ?
Mes yeux me piquent de sel et de frustration contenue. Puisse le Créateur me pardonner, je ne suis même pas capable de prier en de telles circonstances. J'observe les visages tendus et les corps jetés à l'ouvrage, regrettant amèrement n'être qu'un humble religieux ne connaissant rien à la vie en mer.

Néanmoins parmi les faciès en pleurs des autres voyageurs sur le pont, un autre visage, bien féminin celui-là, accapare mon attention : une prêtresse ayant rejeté la sécurité du navire pour une raison qui m'échappe. C'est une jeune femme fluette portant elle aussi la robe de la Chantrie, aux pommettes constellées de tâches de rousseur et aux cheveux auburn collés au front par la pluie. Ses yeux azur sont paisiblement fixés sur la ligne d'horizon, comme si elle voyait quelque chose que nul autre ne peut apercevoir. Les mains jointes, cette dernière est étrangement sereine, et à la regarder je me demande comment elle fait. Aurait-elle abandonné tout espoir de vivre, confiant ainsi sa vie au Créateur ? Comme pour me répondre elle se lève et s'accroche au bastingage de toutes ses maigres forces. Son regard est déterminé bien que tout son corps tremble. Sa voix commence faiblement avant de prendre progressivement en force et en confiance, plus tonitruante que la tempête.

« ...La Lumière les conduira à la sécurité, sur les voies de ce monde et de l'au-delà. Pour celle qui s'en remet au Créateur, le feu est son eau. Comme le papillon de nuit qui voit la lueur et s'approche de la flamme, elle voit le feu et s'approche de la Lumière. Le Voile ne lui réservera nulle incertitude, pas plus qu'elle ne craindra la mort. Car le Créateur sera son guide et son bouclier, ses racines et son épée. »

« Transfigurations, verset 10. » Complétais-je abasourdi et fasciné à la fois, tandis que d'entre le gris du ciel perça un rayon de soleil, fin mais brillant.

***

La Rose Blanche échoua le long de la côte Féreldienne, près de Ondorf, un petit village de pêcheurs sans prétention. Guidés par l'augure de la prêtresse Kiara, ils suivirent la direction du soleil et accostèrent avec ce qu'il restait de leur caravelle. Malheureusement le mauvais temps leur fit heurter le récif et échouer sur la plage. Un tiers des personnes à bord disparut pendant la tempête, le restant étant soit encore prisonnier des débris, soit naufragé dans l'eau ou sur la côte. À vous de leur porter secours ou d'ignorer leur condition...

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Itta, Lynne, Zevran: vous pouvez à présent commencer à poster. L'ordre établi lors du premier tour sera conservé pour la suite. Privilégiez les réponses courtes et essayez de prioriser les missions sur les autres rps en cours. Pour toute question, veuillez contacter Siha. Bon RP !

Sam 7 Juil 2018 - 0:38

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Mission: Son guide, son bouclier


Il avait passé toute la nuit à suivre la côte. Le navire aurait dû accoster la nuit dernière. Pas que les retards soient complètement anormaux dans le milieu maritime et encore moins avec la tempête qui avait soufflé sur la côte depuis la veille. Si le bateau avait fait naufrage il devait s’assurer que Armando était mort. Il n’aimait déjà pas beaucoup que des maîtes assassins lui courent après, mais quand en plus de ça il avait l’occasion de les cueillir mais que le destin lui coupait l’herbe sous le pied…. Il les aimait encore moins.

Leandro lui avait fait parvenir il y avait de cela plusieurs lune un corbeau porteur d’un message inquiétant. Il y avait eut un départ de plusieurs corbeaux sous la direction d’Armando Aranaï pour Ferelden. Zevran n’était peut-être pas le plus prudent des hommes mais il savait reconnaître un danger quand il en voyait un. Les corbeaux se déplaçaient rarement en dehors d’Antiva et encore moins à plusieurs. Cela signifiait soit un contrat sur la tête de quelqu’un d’important, soit sur la sienne. Le fait que ce soit son ancienne maison d’assassin qui envoie ses sbires lui faisait penser que la seconde solution était le plus probable.

Le jour pointait à nouveau lorsqu’il trouva enfin les vestiges du bâtiment. Il était en morceaux sur la plage et des corps gisaient, éparses, le long du rivage. Certains étaient probablement toujours en vie mais il n’avait pas le temps pour jouer les chevaliers blancs. Il examina les corps  un à un. Sortant sa dague il ouvrit leurs atours prestement pour étudier leur torse. Il était trop concentré sur sa tâche pour faire attention à un publique potentiel. De toute façon il se moquait bien de ce que dirait un badaud passant par là. Chemise après chemise, pourpoint après pourpoint, robe après robe, il déchira les vêtements des morts à la dague et souleva prestement ceux  des mourants jusqu’à trouver un homme au physique Rivaini qui arborait se mit à rire en le voyant relever la chemise verte qu’il portait et découvrit les tatouages donnés par la maison Aranaï sur son ventre.

- Los Antivan cuervos envían sus saludos…

- Dónde está Armando? Hable la verdad y acabaré con su sufrimiento.

- Vete a la mierda…

On ne faisait pas parler un Corbeau en le faisant souffrir. Mais Zevran prit quand même le temps de planter sa dague dans la gorge de l’assassin, lui coupant savament l’accès à l’air que l’on respire sans endommager rien d’autre sur son passage.

- Yo enviaré a Armando para unirle, lo esperaré en cualquier parte donde usted vaya.

La vie finit par quitter les yeux de l’assassin. Mais Leandro avait dit qu’il étaient quatre….. Il y avait donc au moins trois autres assassins sur ce bateau. Il fallait qu’il les trouve. Au passage il s’empara des bagues et des dagues du Corbeau. Puis il releva les yeux vers la plage.

Sam 7 Juil 2018 - 22:26

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Mission: Son guide, son bouclier



Cela faisait environ un peu plus d’une journée que Lynne et Edwin étaient restés aux cotés des pêcheurs d’Ondorf. Leur présence en ces lieux résultait d’un simple concours de circonstances. Un ancien ami avec lequel la mage correspondait les avait amenés à s’enfoncer dans les terres du Nord jusqu’aux côtes, et ce pour une simple visite de courtoisie, petit écart que Lynne s’était autorisé. Il n’était, après tout, question de quelques petits jours.

Sur le chemin du retour, ils avaient fait escale à ce modeste petit village pour un peu de nourriture. Mais ce qui aurait dû être une simple halte se prolongea en un repos nécessaire après l’intervention que Lynne réalisa auprès d’une enfant un peu trop turbulente. La grave blessure à la jambe qui aurait dû coûter à la petite sa capacité à se mouvoir ne fut bientôt plus qu’un mauvais souvenir pour la concernée, ce qui fut moins le cas pour la guérisseuse.

Si les villageois avaient d’abord été réticents à la laisser faire, ils furent bien plus agréables et attentifs à son égard après son geste. Parce qu’elle ne recherchait pas la fortune, la jeune femme ne demanda que l’assurance d’un repos tranquille en retour et de quoi se restaurer. Le duo pu passer ainsi une nuit plutôt douce chez leurs hôtes, et ce malgré la fraîcheur de Frimnaire.

Bercés par le clapotis des vagues et le crépitement du feu, ils trouvèrent aisément le sommeil.

***

Ce furent l’éclat des voix de l’extérieur qui sortirent Lynne de sa torpeur. Le village était particulièrement agité après un incident sans précédent qui s’était déroulé cette nuit même. On racontait qu’un navire s’était échoué sur la côte, non loin d’ici. Certains parlaient de survivants qui avaient réchappés à la tragédie, mais rien n’était sûr. Sans tarder, après avoir fait les préparatifs nécessaires, elle se rendit avec son compagnon sur les lieux en plus de quelques villageois.

Le spectacle qui les attendait fut désolant. Il y avait des corps partout, certains étendus sur la plage, d’autres bloqués dans des débris de bois, tandis que le restant baignait à moitié dans l’eau. Mais ce qui attira l’attention de Lynne, c’était cet elfe solitaire agenouillé auprès d’un corps. Le sable autour du cou de l'individu inerte était trempé de sang. Ses yeux s’égarèrent sur les autres corps environnants ; la plupart avaient leurs vêtements déchirés. Cela ne voulait dire qu’une chose à ses yeux.
Cet homme était soit un simple pilleur de cadavres, soit un bandit. Et aucun des deux cas de figure ne lui plaisait. Elle demeura paralysée devant lui, n’osant s’approcher. Edwin, à ses cotés, toisait l’individu de son habituel regard sans émotion, presque analytique. Quelques cheveux noirs tombaient sur son bandeau masquant sa marque d'Apaisé.

« Si vous ne comptez pas nous aider, vous devriez vous éloigner. » finit-elle par lancer à l’inconnu, désapprobatrice.

Son ton était cependant calme et dénué de toute forme de menace. La dernière chose qu'elle désirait était une confrontation inutile.

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(PNJ) Edwin Nachtigall : Un jeune homme d'une trentaine d'années au regard absent. Il s'exprime sur un ton à la fois monocorde et neutre. Un bandeau masque habituellement sa marque d'Apaisé.

Edwin s'exprime en #ccffff

Mar 10 Juil 2018 - 17:38

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   Zevran & Lynne Lenhardt

Reinigung
Le silence est un aveu

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[? SOUNDTRACK ]


   


Un geste. Ancestral. Bien qu'iel ne soit plus, le corps n'oubliait pas ses peintures de guerre. La souvenance du geste en echo du verbe qu'iel perdait. C'était le tracé ensanglanté d'une mémoire qui ne trouvait sa parole que dans l'allégorique. Un tracé répété, par le rituel de celle qui cherchait à se rassembler. Fragiles. Instinctifs. En survivance. Ses symboles étaient un aveux. La parole perdu d'iel à iel. Celle d'une âme, qui assise en tailleur crachait dans sa main, sa colère et sa douleur, pour lier le pigment. Le geste cherchait la purification de  son débordement émotionnel. Alors Itta broyait. Malaxait. Crachait. Puis traçait. Avec ferveur parfois. Avec désespoir souvent. Animal, son corps guidait le geste. Son corps qui se souvenait, se remémorait et traçait, lorsque la pensée s'était perdu dans le souffle. Son corps de mémoire. Son corps de tradition. Son cri était contenu dans la gestuelle. Par le rituel. C'était la voix qu'iel avait trouvé pour ne pas se déchirer d'un cris qui n'en finirait pas. Bestiale. Douloureux. Un cri qui l'agoniserait. Alors ses larmes qui s'écoulaient intérieurement, s'exprimaient par les arabesques de ses doigts. Des tracés qui se déversaient sur son visage. Ils traduisaient. Le son visuel d'un souffle manquant. Le rythme graphique d'un spasme - celui qui annonçait le déversement qui ne serait qu'intérieur -. Celui qu'iel contiendrait. Encore. Parce qu'extérioriser c'était rendre réel. Et la réalité, depuis qu'elle était sur la route, Itta s'en tenait éloigné. Le silence reposait entre ses lèvres scellé d'un dernier tracé. L'augure revenait, en masque derrière lequel cesser d'exister. Itta s'oubliait dans cette fonction immémoriale.

Un lent soupire vint clôturer le rituel matinal. Un souffle qui chassa une nouvelle fois dans le lointain pour ne demeurer que ce subtile mélange du silence d'un esprit et l'absence de son hôte. Son corps redevenait une articulation à mouvoir selon le tracé hasardeux des osselets qu'iel lançait chaque matin. Des osselets qui indiquerais une route première qu'iel ne suivrait pas. Le libre arbitre ne lui appartenait plus, depuis qu'Arlath la hantait. L'augure ferma les yeux, épuisée. Lorsqu'iel les rouvrirait les osselets auraient changé."Au nord, à l'ouest du soleil.", murmura Itta."Comme toujours."Et comme toujours iel vit juste. Car depuis son départ des montagnes, le message d'Arlath ne changeait pas, tout comme ce vide pressent qui lui avait apporté.

***

Le tremblement sourd de la dragonne d'eau, accueillit Itta, bien avant que ses yeux ne soient en mesure de contempler l'écume de sa dorsal. Iel s’apprêtait à contempler l'un des grands mystères de la Toute-Mère. L'immensité saline avait émerveillé son enfance. Les Augures, contait que cette pesanteur aquatique avait enfanté les premiers hommes. Deux pôles d'un tout, dont naquit l'humanité, avant que son peuple s'en viennent habiter les montagnes. Pour l'Augure, se baigner dans la mer, c'était reposer contre la divinité. Se purifier dans le ventre apaisant de La Dame, avec l'espoir d'y renaître... Peut-être. Encore quelques pas et iel y serait. En écho à ses pensées, la chaleur compatissante d'Arlath avait le goût de l’espérance qu'Itta plaçait en ce lieu. Sa monture renâcla. Itta la pressa.   

Seul les fantômes d'une tragédie vinrent la cueillir, lorsqu'iel contempla le charognier sur la plage. Vision qui la plongea dans l'irréalité de ses souvenirs traumatiques. Vestiges d'un  passé qui hantait encore son présent. Un unique cris quitta ses lèvres et iel tomba de sa monture, secouée de spasme, pour rendre son dernier repas. Ce que l'Augure contemplait ici bas, ce n'était plus le désastre d'un naufrage, mais le souvenir du meurtre méthodique de son peuple. Il n'y aurait pas de résurrection. Pas d'apaisement. Seulement la vision d'un deuil qu'elle ne faisait pas. L'acceptation. Tel était l'épreuve que lui imposait la Dame.
   
AVENGEDINCHAINS
   

Mer 11 Juil 2018 - 0:49

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Mission: Son guide, son bouclier

Zevran mit plus longtemps qu’il ne l’aurait dû à remarquer les nouveaux venus. Il était assez absorbé par la mort d’un des ses semblables. D’une façon générale, l’assassin était fasciné par la mort, on ne faisait pas long feu dans cette profession si on ne trouvait pas son contentement dans l’acte de tuer. L’assassinat relevait parfois de la poésie, par la façon dont la lame pénètre le corps et le savoir que la vie dépend de votre bon vouloir et de votre contrôle.

Il releva un regard sombre vers la jeune femme. Il ne lui voulait aucun mal, mais il se doutait que son regard devait refléter le plaisir qu’il avait eut à achever cet homme, un genre de luxure un peu morbide. Il se redressa pour lui faire face et lorsque sa voix s’éleva, son accent était plus fort qu’à l’accoutumée. C’était toujours le cas lorsqu’il parlait dans sa langue natale avant de revenir à la langue du roi, les sonorités chantantes du nord avaient tendance à envahir sa prononciation de la langue commune.

- « Ne croyez pas que je ne fais pas ma part de bonnes actions. Ou peut-être voulez vous que je vous laisse soigner des Corbeaux Antivans pour qu’ils aillent assassiner leurs proies dans quelques jours ? Vous voulez aider ? Les trois hommes là bas sont encore en vie, et la femme blonde, sur leur droite. Les cinq autres son déjà morts. Allez donc leur porter secours et laissez moi finir mon ouvrage. »


Sans plus de cérémonie il passa au corps suivant et renouvela son manège. Glissant sa lame dans les vêtements du mort, il révéla sa peau au soleil. Rien. Un autre, encore un autre. Lorsqu’il trouvait des objets de valeurs il les glissait dans sa besace, sinon il passait au suivant. Ainsi il trouva deux autres Corbeaux. L’un deux avait pris un morceau du bateau au travers de la poitrine, le second respirait encore mais était inconscient. D’un geste vif, Zevran lui trancha la gorge et continua son inspection… Lorsque quelque chose attira son attention… Il y avait un cavalier en haut de la dune.

Il hésita un instant à lui jeter une dague pour voir…. Dès fois que ce soit un autre Corbeau, mais vu la dégaine il y avait peu de chances. Et il n’était pas suffisamment bon au lancer pour l’atteindre à cette distance. A la place, il s’approcha de la jeune femme qui l’avait abordé plus tôt.

- «  Et celui là, là bas, il est avec vous aussi ? »

Mer 11 Juil 2018 - 13:23

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Un frisson imperceptible secoua le corps de la brune quand son regard noisette croisa celui de l’elfe, empreint d’une étrange délectation qu’elle attribua à du sadisme. Aucun doute, c’était bel et bien lui le responsable de la mort de cet homme. Préoccupée par cette simple pensée, elle n’osa détacher ses yeux de lui tandis qu’il prenait la parole, un accent étranger ponctuant chacun de ses mots.

« Ne croyez pas que je ne fais pas ma part de bonnes actions. Ou peut-être voulez-vous que je vous laisse soigner des Corbeaux Antivans pour qu’ils aillent assassiner leurs proies dans quelques jours ?» ironisa t’il avant de reprendre immédiatement. « Vous voulez aider ? Les trois hommes là-bas sont encore en vie, et la femme blonde, sur leur droite. Les cinq autres sont déjà morts. Allez donc leur porter secours et laissez-moi finir mon ouvrage. »

Les Corbeaux Antivans. Lynne ne savait pas énormément de choses sur eux, mais suffisamment pour savoir que cette information n’était pas porteuse de bonnes nouvelles. Les assassins exerçaient, après tout, une profession parfaitement opposée à la sienne. Si elle donnait la vie, eux fauchaient les âmes comme du blé. Autant dire qu’elle ne les portait pas dans son cœur.

L’elfe reprit sans plus tarder ses recherches morbides. Lynne l’observa un instant déchirer les vêtements des passagers, jeter un rapide coup d’œil sur leur torse, avant de repasser immédiatement à un autre. Il cherchait quelque chose, de toute évidence ; s’approchant du torse du Corbeau, elle déduit rapidement que l’étranger cherchait des marques similaires à celles du cadavre.

La présence de l’elfe n’étant en rien rassurante, mais elle fut néanmoins partiellement soulagée de voir qu’il n’avait comme seule intention d’en finir avec ces dits assassins. Ce n’était pas ses affaires, et elle préférait que cela reste ainsi.

« Tant que vous n’entravez pas nos efforts, faites comme bon vous semble.» lança t’elle au blond, avant d’immédiatement rejoindre les survivants qu’il avait désigné.

Une brève inspection de chacun d’entre eux confirmèrent ses dires. Ils étaient vivants. Mal en point, mais vivants.

Elle observa l’ensemble de la scène. Il y avait beaucoup de corps. Beaucoup trop, à dire vrai.

«  Tu ne peux pas tous les sauver.» commenta Edwin, qui ne l’avait pas quittée dans ses déplacements.

Lynne opina silencieusement. Utiliser la magie la drainait à petit feu, elle ne pouvait pas se permettre de l’utiliser sur tout le monde. Ils allaient forcément avoir besoin d’utiliser des méthodes moins efficaces, mais qui devraient les stabiliser en attendant.

« Je sais. C’est pour ça que je vais avoir besoin de l’aide de tout le monde. »  

Elle n’était pas une meneuse. Être au-devant de la scène, ce n’était pas quelque chose qu’elle aimait particulièrement, mais il était absolument nécessaire d’harmoniser leurs efforts. Prenant son courage à deux mains et davantage guidée par son souci de sauver des vies que par la nervosité qui rongeait son cœur, elle interpella les villageois errant parmi les naufragés. Leurs yeux convergèrent sur elle. Elle tressaillit, mais tint bon.

« Ecoutez-moi bien ! » déclara t’elle d’une voix suffisamment forte pour que tout le monde l’entende. « Il faut sortir les survivants d’ici, sinon on ne pourra pas les traiter convenablement – et je ne peux pas simplement soigner tout le monde d’un coup de baguette magique. Nous devons absolument nous coordonner pour être efficaces. Un groupe va s’occuper de les sortir de là mais en faisant bien attention à ne pas les blesser davantage. On ne voudrait pas créer encore plus d’hémorragies en les déplaçant. » ajouta t’elle en regardant chaque individu pour leur signifier le sérieux de ses propos.

« Et bien sûr, si des débris sont encastrés dans leur corps, ne les enlevez surtout pas. Ils risquent de se vider de leur sang. Appelez-moi directement si vous faites face à des cas très graves, autrement, allongez les au sec, là-bas ! » conclu t’elle en désignant une partie plate de la plage.

Elle échangea encore quelques mots avec eux afin de leur donner quelques dernières instructions, organisant ensuite les groupes. Certains villageois se précipitèrent pour venir en aide aux blessés, d’autres s’occupèrent du terrain de soin tandis que la minorité restante se dépêcha de retourner au village à la recherche de tissus, alcools et d’autres paires de bras. Lynne ordonna à Edwin de se joindre à l’effort, ce qu’il fit sans discuter. Quant à elle, elle se dirigeait déjà vers un corps non identifié.

Soudainement, un cri fendit l’air. Instinctivement, elle se tourna vers sa source, du haut de la dune, et aperçu immédiatement une silhouette quitter sa monture qui n’était nulle autre qu’un cheval. L’elfe vint la rejoindre.

« Et celui-là, là-bas, il est avec vous aussi ? »

« Euh … à priori, non. Je vais voir. »

Elle rejoint le cavalier sans tarder, trébuchant légèrement sur le sable glissant. Finalement, elle le vit – ou plutôt, LA vit. Une jeune femme rendait le contenu de son estomac, tremblotante et visiblement sous le choc.

Ce qui la frappa fut l’accoutrement étrange de la jeune femme, plutôt primitif dans son allure. Et puis il y avait ses cheveux désordonnés et ces étranges tatouages marquant son visage, mais qu’elle ne voyait que de biais. Mais surtout, il y avait cette sensation si caractéristique qui indiquait que cette personne, en face d'elle, était une mage comme elle.

« Hé … est-ce que vous allez bien ? »

La réponse était évidente, mais il fallait bien commencer par quelque part et, surtout, attirer son attention.  Lynne s’approcha prudemment d’elle, ne voulant pas l’effrayer.
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Dim 15 Juil 2018 - 21:30

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   Zevran & Lynne Lenhardt

Reinigung
Je peints mon visage comme un guerrier

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[? SOUNDTRACK ]

   

Un geste. Un mouvement. Ce fut tout ce qui parvient à Itta, lorsque l'inconnu s'en vint. La parole n'existait plus en sa frontière traumatiques. Elle n'était qu'un assemblage de sons délités de sens. De formes. Une prononciation primaire bien que qualifié humaine. L’intonation si particulière de l'universelle, lui était devenu inaccessible. Déroutante. Indistincte. L'alchimie cérébrale s'était perdu dans la souffrante vision. Ne lui demeurait perceptible, que l’agressive sonorité d'une langue, claqué contre le palais pour produire ces sons qui composent les mots. Alors l'instinct pris son corps d'un étreinte pressante. Comme une rempart face à ce que sa perception ne parvenait plus à identifier. Analyser. comprendre. Iel n'était plus qu'une bête aux abois. Un instinct en peur. La bouche encore maculé de salive. Le regard hagard. L'épée fut brutalement tiré, pour trancher ce qui l'apeurait.

Imperceptible. Silencieux pour un autre qu'iel. Arlath se fit sentir, dans l'empoignement douloureux qui caractérisait ses prises de contrôles. La douleur empoigna la dorsale d'Itta, avant que la lame ne fut tiré au claire. Épicentre invasive. Conscience, lorsque la sienne n'était plus. L'esprit crispa sa musculature jusqu'à avorter le mouvement. Seul le regard de l'alvar trahissait, dans cet état de possession, son désarroi passif. Il n'y eut pas de lutte. Pas de combat livré à la frontière de l'esprit et de la raison. Seulement un souffle fait pour extérioriser. Inspiration. Battement de cœur. Expiration. Indifférent à la tourmente, Arlath imposait le rythme au corps dépossédé de son hôte. Inspiration. Battement de cœur. Expiration. Un rythme méditatif. Inspiration. Battement de cœur. Expiration. Un rythme apaisant. Inspiration. Battement de cœur. Expiration. Et Itta retrouva la réalité du présent.

Le souffle cours, l'augure relâcha doucement la pression de ses doigts sur le manche de son arme. A mesure que ses muscles se relâchaient, lui revenait le contrôle d'un corps à la bile encore en bouche. Alors Itta se releva. Un cracha. Une gourde que l'on boit. Un crachat encore. Au sol. Comme pour se débarrasser de ce qui demeurait encore. L'expérience désagréable. La douleur encore présente. Le souvenir ineffable. Une dernière expiration pour que s'en suive l'inspiration renouvelé. Iel repoussa encore un peu la rencontre du regard. Inspiration. Battement de cœur. Expiration. Inspiration. Battement de cœur. Expiration. Et Itta se tourna enfin vers l'inconnu en cherchant ces mots universelles qui lui revenait avec peine. Sa main avait depuis déserté la garde de son épée.

"Pardonnez... mon ....geste. Le bouleversement .... par la scène. J'ai été bouleversé par la scène. Cela ne se reproduira pas"
Itta ressentit une chaleur intérieur à l'entente de ses propres mots. Ainsi s'exprimez en iel, la compassion apaisante d'Arlath. Inspiration. Battement de cœur. Expiration. L'alvar avait été impuissante dans la montagne. Impuissante face au désastre. Inspiration. Battement de cœur. Expiration. Ce ne serait plus le cas aujourd'hui. "Laissez-moi vous aider, s'il vous plait." Proposer ainsi ses bras, était pour iel une façon d'exorciser sa culpabilité. Exorciser l'impuissance. Le premier pas vers une rédemptions qu'iel était seul à pouvoir s'accorder.
   
AVENGEDINCHAINS
   

Mer 18 Juil 2018 - 0:50

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Un bruissement se fait entendre d'entre un amas de rochers vers la droite de Lynne, révélant finalement un lourd bruit de pas sur le sable. Un homme d'entre deux âges traîne son corps blessé le long de la plage, ses mains retenant un flot de sang qui entache ses robes de prêtre d'écarlate. Son flanc droit transpercé d'un éclat de bois saigne abondamment, dans une blessure douloureuse et non létale. Néanmoins sans assistance pour le stabiliser, il est évident que l'hémorragie prolongée aura raison de sa détermination.
C'était à se demander comment il faisait pour se tenir debout et marcher, alors qu'à chaque pas sa mâchoire crispée et la sueur trahissaient son intense effort. Ses cheveux bruns plaqués en arrière par la pluie qui retombait à nouveau, il s'écrasa finalement entre Lynne et Itta genou à terre, ses jambes refusant de le porter plus loin. Son regard suppliant et nerveux les observait entre les grimaces, et il lui fallut une paire de secondes avant de retrouver son souffle et pouvoir articuler.

« Plus loin sur la côte, je... à l'aide... » Il tomba sur son séant gauche, les mains plaquées sur sa chair meurtrie. Il avait besoin d'un guérisseur de toute urgence, et pourtant ce n'était pas pour sa vie qu'il plaidait si ardemment. « La prêtresse Kiara et les passagers, ils sont blessés. Des hommes en noir la recherchent. Nous lui devons nos vies alors je vous en supplie, par la grâce d'Andrasté... aidez-la ! »

Tombé sur le dos, le prêtre se laissa enfin aller, ses pupilles papillonnant au bord de l'inconscience.

Mer 18 Juil 2018 - 15:17

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Mission: Son guide, son bouclier

Zevran finissait son tour de la zone, il ne restait personne à vérifier en vue. Cela ne signifiait pas forcément qu’il n’y avait pas d’autres naufragés plus loin sur la plage. Il revint sur ses pas pour rejoindre la guérisseuse et ce qui semblait être une Alvaar peut-être. Il n’en avait pas vu beaucoup et rencontré encore moins. Visiblement elle avait vomi… charmant… Il n’eut pas le temps de s’adresser à la mage que le prêtre se précipitait vers eux avec toute l’énergie qu’il avait encore. Son corps transpercé par un épieu de bois ne lui permettait pas de se mouvoir correctement et il s’effondra à leurs pieds, la guérisseuse immédiatement à son chevet.

Avant de perdre ses forces cependant, il parla d’hommes en noir, aussi cliché que cela puisse paraître, je pensai à des anciens camarades. Leandro était généralement fiable, parmi les Corbeaux qui soutenaient discrètement sa rébellion, il était le plus haut placé en tant que second de la maison Fulgeno. Il n’avait jusque là jamais faillit à l’avertir d’un danger potentiel. Ces nouveaux venus n’étaient probablement pas là pour lui, contrairement à Armando. La destinée était tout de même une petite garce vérolée.

Sans un mot pour les deux femmes ni pour le prêtre, Zevran se mit en mouvement. S’il pouvait établir le contact avec les assassins présumés – il ne s’agissait peut-être pas de Corbeaux après tout – il aviserait ensuite. Il devrait probablement les tuer cela dit, ne serait-ce que pour qu’ils ne renseignent pas la guilde sur sa localisation.

Il parcouru aussi vite que possible la distance qui le séparait de l’endroit que l’homme d’église avait indiqué, sur place, au milieu des corps se trouvaient trois hommes de noir vêtus. Cela arracha un soupir désespéré à Zevran, en pleine journée ? Du noir ? Vraiment ? Penché sur les cadavres comme ils l’étaient cependant il ressemblaient réellement à des corbeaux fourrageant pour de la nourriture… ou à des vautours peut-être.

Vérifiant que l’Alvaar était toujours loin derrière… Combien d’hommes avait-il besoin d’interroger ? Un seul probablement. Toujours à couvert il prépara ses dagues. Souplement il se glissa derrière le premier, qu’il eut pas surprise. Il lui trancha proprement la gorge puis se remit en mouvement. Mais cette action lui valu l’attention des deux autres. Il passa aux couteaux de lancer pour le second. Il lui fallut s’y prendre à plusieurs fois mais il finit par l’atteindre et le poison des lames fit son effet foudroyant. Le troisième vint à lui au corps à corps. Ils luttèrent à la dague pour quelques passes avant que Zevran ne parvienne à l’immobiliser, au prix d’une entaille sévère au bras droit.L’enfoiré avait loupé les tendons de peu… mais il le tenait.

- « On s’en prend aux gens d’église maintenant, fratello ? Qu’est ce que cette bonne sœur t’a fait exactement ? Elle a prié pour tes victimes ? »

Mer 18 Juil 2018 - 22:41

Anonymous
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Ce ne fut l’histoire de quelques instants avant que Lynne ne se retrouve aux cotés de l’étrange demoiselle, où elle put la détailler davantage à la recherche d’indices sur sa personne. Ses vêtements, son esthétique si particulière firent écho dans son esprit  : certains écrits qu’elle avait eu l’occasion de parcourir parlaient des Alvars, ce peuple vivant reclus au sein des Dorsales de Givres.
Leurs apparitions étaient rares, fugaces, aussi n’avait-elle jamais eus l’occasion d’en rencontrer un en personne – encore moins pendant un évènement si grave.

« Pardonnez... mon …geste. Le bouleversement .... par la scène. J'ai été bouleversée par la scène. Cela ne se reproduira pas. » bredouilla t’elle, encore émue, avant de reprendre avec un peu plus d’assurance. « Laissez moi vous aider, s’il vous plait. »

C’était l’émotion provoquée par ce spectacle funeste qui l’avait mis dans cet état. Lynne, en revanche, en avait tristement l’habitude. Ces quatre dernières années n’avaient été qu’un enchaînement de conflits et de morts.

Compatissante, elle voulu la rassurer et lui proposer de se joindre à elle, mais le son d’une démarche titubante aux pas lourds et hésitants lui fit tourner la tête en direction de la source du bruit. Elle n’eu le temps que de voir un homme aux traits tirés par la douleur et aux vêtements cléricaux imbibés de sang. A bout de forces, il aurait pu s’écraser sur le sable si ce n’était pour le réflexe de la guérisseuse, qui s’était relevée juste à temps pour l’intercepter dans sa chute.

« Ah – doucement, je vous tiens -  ça va aller !» s’écria t’elle, se voulant rassurante mais néanmoins saisie par la soudaineté de l’apparition.

L’urgence du regard de l'homme les contemplant toutes deux avec insistance signifiait clairement son intention de parler, mais sa respiration laborieuse et sa blessure au ventre lui rendaient la tâche difficile. Lynne, perturbée, ne remarqua pas la présence de l’elfe derrière elle.

« Plus loin sur la côte, je... à l'aide...»

Lynne dû le retenir pour qu’il ne s’effondre pas complètement. Pourtant, il poursuivit malgré la douleur et son épuisement.

« La prêtresse Kiara et les passagers, ils sont blessés. Des hommes en noir la recherchent. Nous lui devons nos vies alors je vous en supplie, par la grâce d'Andrasté... aidez-la ! » lâcha t’il dans une dernière supplique, retombant sur son dos après ces couteux efforts.

La mage ne put qu’accompagner partiellement son mouvement pour le rendre moins brusque. Avant qu’elle ne puisse formuler quoi que ce soit, elle vit le fameux tueur de Corbeaux partir dans la direction indiquée par le blessé. Incertaine de ses intentions et de l’identité de ces hommes en noir, la Marchéenne se tourna par réflexe vers l’Alvar.

« Vous vouliez vous rendre utile ? Suivez-le, il faut la sauver elle aussi. Si nécessaire, soignez la magiquement – ou prévenez moi si besoin. »

Elle revint finalement vers le blessé. Le pauvre était au bord de l’inconscience.

« J’ai besoin que vous restiez avec moi.» commença t’elle sans perdre de temps tandis qu’elle retroussait les manches de sa tunique. « Quel est votre prénom pour commencer ? Pourquoi étiez-vous sur ce bateau ?»

Ces informations n’avaient que peu d’importance dans l’immédiat, mais l’idée était de ne pas le laisser tomber dans l’inconscience. Pendant qu’elle l’écoutait parler, elle s’affairait à diagnostiquer rapidement et méthodiquement l’état de sa blessure, évaluant ses possibilités.

Le débris enfoncé dans son ventre ne semblait pas percer profondément, mais le blessé saignait beaucoup. Refermer la plaie était la chose la plus urgente à faire. La mage attrapa son bâton, qu’elle avait posé à ses cotés préalablement.

« Rassurez-vous, je suis une mage de soin. Je peux vous sauver, mais je dois retirer ce morceau. Préparez-vous. »

Aussitôt dit, aussitôt fait. D'un coup sec, après avoir préparé en partie son sort, elle tira le bout de bois de toutes ses forces. S'efforçant d'ignorer le cri emplit de souffrance du prêtre, elle fit usage de sa magie pour stabiliser son état. La peau trouée se recousit aisément, la chair se régénérant à une vitesse si rapide qu'il eu à peine le temps de saigner.

Néanmoins, au lieu de le guérir complètement, elle laissa une plaie partiellement traitée. - ce dont elle s'excusa automatiquement. Il était nécessaire qu'elle s'économise si tout le monde voulait avoir sa chance d'être sauvé.


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(PNJ) Edwin Nachtigall : Un jeune homme d'une trentaine d'années au regard absent. Il s'exprime sur un ton à la fois monocorde et neutre. Un bandeau masque habituellement sa marque d'Apaisé.

Edwin s'exprime en #ccffff
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