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Jeu 2 Mai 2019 - 21:24

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

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De Griffes et de Crocs


Mes paroles ne semblèrent pas l'impressionner, et il gardait le même visage avenant tout du long. Pas étonnant venant d'un intriguant de la Cour. Mais je n'étais pas là pour jouer selon leurs codes, et je me savais trop folle pour rentrer aussi facilement dans leurs plans. Du moins, je l'espérais. Il m'écoutait, restant stoïc et finissant par me renvoyer la balle. Un ton sévère et presque impérieux, qui se voulait moralisateur. Ainsi, il voulait mettre la pression sur Térébinthe ? Je ne pensais pas qu'il utiliserait cette carte aussi rapidement... Peut être parce que c'est la plus évidente... Il devait sans doute avoir autre chose dans ses manches, et j'étais impatiente, presque excitée de savoir ce qu'il allait nous présenter. C'était sans doute cela, le véritable cadeau, la surprise ? Savoir avec quoi il allait essayer de nous faire plier ? Je souriais un peu plus, sentant de petit picotements, des fourmis chatouilleuses dans mon ventre. L'excitation d'une belle partie de chasse. Le danger était là, j'en avais conscience mais... Qu'est ce que je pouvais adorer cela ! Mon regard aurait put continuer de pétiller, alors qu'il demanda du vin à l'un de ses serviteurs. Mais ses mots mirent à faire gronder l'envie de meurtre en moi, comme une sueur froide envahissante, impérieuse et assoiffée. Je souriais toujours, mais mon regard avait une lueur... malsaine, glacée. Ainsi, il osait menacer la famille de l'un de MES Gardes, et sous mes yeux ? Mh... peut être que j'allais devoir le tuer finalement...Il semblait présager l'utilisation du poison, peut être que je me devais de lui faire goûter sa propre médecine ? Il n'avait conscience que face à lui se trouvait une amatrice de ce sport, qui n'a aucune patience envers ceux qui profèrent des menaces contre les siens. J'y pensais, doucement tout en l'écoutant vaguement parler... J'ai encore une fiole de sang d'engeance avec moi. Après tout, quelques gouttes dans son verre et... Je reviendrais dans quelques jours pour voir sa belle face agoniser, ses hurlements, lui vomir du sang, ses gens le fuir comme la peste, transformer son domaine en une habitation hantée. Oui... Une fin bien amusante, et je serais là pour boire un peu de vin en l'observant ramper et supplier pour un remède. Je souriais un peu plus, portant à mes lèvres le verre alors qu'il finissait de parler, haussant des épaules avec nonchalance. Maintenant, c'était à moi. Souriant, je répondais avec un peu plus de chaleur que lui. Mais le contenu n'était pas moins tranchant.

" Vous êtes bien généreux en effet, et cela je ne l'oublie pas. Mais soyez certain qu'avec ou sans votre aide, je n'aurais pas laissé l'Inquisition faire main-basse sur les Gardes Orlésiens. Même si pour cela je me devais de leur couper la main. "

Je souriais un peu plus, le regard brillant. Ma folie me prêtait une capacité à double tranchant, à savoir celui de rechercher la peur et de l'apprécier. Je savais que l'Inquisition était dangereuse, tout comme cette soirée en terrain ennemi. Mais j'aimais ça, j'adorais cette sensation qui me faisait vibrer. Affronter l'Inquisition n'était pas une barrière, mais un défi amusant. Aussi, cela me paraissait tout à fait naturel et joyeux que de parler de leur couper la main, comme si je parlais d'une prochaine partie de chasse. Mon regard se posa de nouveau sur le masque de chat, mes yeux perçants se posant sur lui avec toute la froideur dont j'étais capable. Mon ton se fit plus posé, imitant la nonchalance des gens du monde. Comme si on parlait de fromage et de vin.

" Seigneur Arthur... J'ai tout à gagner et rien à perdre dans cette affaire. Je suis demandée des deux côtés, alors que je n'ai fait aucune requête. Vous ne m'auriez pas donné Térébinthe ? J'aurais trouvé un autre endroit que les partisans de Célène m'auraient proposés. Et si par un certain malheur je me vois obligée de partir de notre nouveau refuge, je suis certaine de pouvoir trouver rapidement un autre endroit... Nous sommes des Gardes des Ombres, nous survivons dans les Tréfonds et là où aucune personne ne souhaite aller. Qu'importe que nous ayons un toit au dessus de nos têtes... "

Bon ça, ça valait pour moi surtout. J'hésitais à tourner la tête pour celle sans doute indignée de Léopold, qui n'aurait pas manqué de me faire rire. Mais je devais garder mon sérieux autant que possible. Avec plus d'entrain, je me mis même à trinquer avec familiarité avec le verre de ser Arthur.

"Et comme on dit, la chance sourit aux téméraires ~ ! Pour ce qui est des vipères, je n'ai jamais dis qu'elles étaient dans vos rangs, et comme vous les autres ont clamé patte blanche tout en défiant vos ... partisans de pouvoir faire de même. Ce que je veux ce sont des résultats, pas des discours pour vous disculper et ne pas lever le petit doigt. Vous ou les autres. "

Je le défiais du regard, souriant toujours et méprisant ses menaces. Il voulait jouer ? Parfait.

" Vous voulez mes Gardes ? Vous connaissez mes conditions. Et attention, l'horloge tourne..."

Je buvais encore un peu de vin, prenant Léopold par les épaules et faisant un grand sourire. Dans ma vulgarité toute antivane et provocante, je coupais court à cette conversation qui ne m'intéressait plus.

"Allons Léopold ! Il faut profiter de cette fête ! Ne croyez vous pas, Seigneur Arthur ? Il serait dommage de manquer le magnifique buffet, les braseros et ce vin tout à fait divin ! Divertiamoci, Signore... "

J'inclinais légèrement la tête devant notre hôte, et me détournais en amenant Léopold avec moi. Pas besoin de nous congédier, je le faisais moi même. Avec un peu de chance, cela allait le vexer suffisamment pour le déstabiliser un peu et baisser sa garde. Mais il fallait également que je m'occupe de Léopold. Réussira t'il à savoir où je voulais en venir ?

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Mar 14 Mai 2019 - 22:38

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Un retour dans le Jeu…


Dans un premier temps, il énuméra les présents offert à l'Ordre… se placent presque comme celui qui a sauvé la Garde de l'Inquisition… l'imbécile… la Garde aurait tôt ou tard reçus le soutien des Anderfels, et se serait reformer quelque part sur le territoire orlésien. Peut-être un endroit plus isolé que Térébinthe (quoique je ne suis pas sûr que telle endroit existe dans l'Empire), mais nous nous serions relevé.
De plus, la Commandeur-Garde, aurait été prête à tous, et même, selon ses propres dire, combattre l'Inquisition pour rendre aux Gardes orlésiens leurs autonomies…
Elle utilisa même l'argument que d'autres nobles aurait donné leurs terres, ou même que la Garde pouvait survivre à bien plus qu'une vie d'errance. Bien que sur ce dernier point, je ne fus pas totalement d'accord… un soldat à besoin d'un foyer à défendre… un guerrier des routes ne vaut pas mieux qu'un mercenaire sans honneurs…

Soudain, et en simulant la compassion, il menaçait une nouvelle fois la vie d'Yvette par des sous-entendus… que le Créateur en soit témoin, si le moindre mal a été fait à ma sœur je lui ferais manger son stupide masque de chat… ou je lui romprais le cou…

Alors la Commandeur-Garde réaffirma ses positions. Des têtes pour un soutien. L'offre était simple, claire. Elle se permit même de lui rappeler que ses ennemis, les pro-Célene, avaient les mêmes contraintes, la même offre…
Avant de quitter cette conversation avec le Commandeur-Garde, je me retourna et je dis:

"Si vous pensez que votre camp est immunisé à la "gangrène" des vénatoris c'est soit un manque de lucidité, soit un manque d'honnêteté envers vous-même…"

Venais-je vraiment de dire ça ? Apparemment. Mes mots ont dépassé mes pensées. Bien que je pense chaque mot, je crois que ce n'est pas très diplomate de dire cela… Espérons qu'il ne m'en tienne pas trop rigueur… bah, de toute façon, j'y survivrais…
j'espère…

Mer 22 Mai 2019 - 16:15

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L'Intendant
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Le Seigneur écoute, et reçoit en acquiesçant les paroles de son invitée. La pauvre idiote, incapable d'être raisonnable, l'amuse et le fatigue. Il n'avait pas grand espoir en l'invitant, mais il voulait tout de même laisser sa chance à la Garde. Quand l'Antivane coupe court à la conversation, il lève son verre à moitié vide vers elle. « Amusez-vous bien, très chère. Cette fête est en votre honneur, après tout. » Il tend alors son verre en direction de l'homme qui l'accompagne, s'interrompant pour l'écouter. Il perd son sourire pour devenir sérieux, l'espace d'un instant. « J'ose espérer, pour le bien de cet Empire, que vous avez tord, Léopold. » Il leur fait signe, et les laisse s'en aller, retourner vers les jardins où est installé le banquet, et où les convives festoient.

Quand les deux Gardes cependant rejoignent la fête, elle semble avoir pris une autre tournure. Isolés avec le Seigneur de Val Forêt, ils n'ont pas pu voir arriver les soldats qui déjà ont fait couler le sang de quelques convives dont les corps sont désormais étendus sur l'herbe rougie. Les autres courent en direction du château, poursuivis par quelques hommes armés. Les Gardes ont beau ne pas s'y connaître en politique orlésienne, ils n'auront aucun mal à reconnaître les couleurs portées par les soldats. Les hommes de Célène attaquent le domaine de Val Forêt.

Jeu 23 Mai 2019 - 21:53

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

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De Griffes et de Crocs


Notre hôte ne laissa rien le perturber, et c'est toujours avec la même politesse qu'il recevait mon affront. Léopold avait joué le jeu, et j'étais assez fière de sa réponse. Tous deux nous repartions de notre côté, pour rejoindre les tablées dans le jardin. Là allait sans doute commencer le véritable combat : discuter avec les nobles. Ce n'était pas mon jeu favori, mais il allait bien falloir que je m'adapte. Cependant, des cris me firent tilter et l'agitation plus devant nous interpella. Mon verre toujours à la main, je regardais avec surprise des hommes en arme s'en prendre aux invités, en tuant plusieurs alors qu'ils s'enfuyaient vers le château. C'était prévu au programme ? Ma foi, ce n'est pas pour me déplaire. Un peu d'action et de sang... la seule vue du liquide rouge, des corps gisants par terre et des cris de peur suffisaient à me faire sourire et frissonner d'anticipation. Je ne bougeais pas vraiment, me demandant ce que cela pouvait être. Des hommes de Gaspard, venus faire un petit nettoyage ? Il aurait été étrange qu'ils arrivent aussi facilement à passer les portes du domaines qui étaient lourdement gardées. Je jetais un coup d'oeil à Léopold, qui semblait plus secoué que moi. Etonné même. Je compris mieux quand il se mit à me regarder, laissant passer ses doutes entre ses lèvres.

" Ce sont... Les hommes de Célène ? "

Je regardais de nouveau les hommes armés. Ha ? C'est vrai, ces armoiries me disent quelque chose... Je n'avais jamais vraiment fait attention, vu que c'était loin de m'intéresser. Mais en y regardant de plus près c'étaient bien les mêmes que j'avais reconnu sur Béatrice la dernière fois que je l'avais vu, et sur le sceau qui fermait chacune de ses missives. Mais... que faisaient ces hommes ici ? Je n'avais pas envoyé de signal pourtant ? Avaient ils trouvés une piste sur les venatoris... Mais à voir les nobles qui gisaient ainsi sur le sol, je doutais fortement que cela soit du fait de Béatrix. Non, ces hommes ne devaient pas être sous ses ordres. C'était trop étrange... Le conflit devant nous ne devait pas nous concerner, et si j'étais bien sage je resterais là à siroter mon verre de vin en regardant tous ces nobles se faire massacrer sans lever le petit doigt. le spectacle en lui même était plaisant à mes yeux. Mais... à quoi bon être spectateur quand on peut participer à l'amusement général ! Mon sang bouillait d'envie de tuer, et la bête qui grondait en moi ne demandant qu'à recevoir son tribu de vie et de sang. Un sentiment jouissif me saisit, alors que mon regard s'illumina de plaisir et qu'un grand sourire mauvais se dessina sur mon visage.

" La soirée s'anime enfin on dirait, ha ha ha ha ! "

Je regardais Léopold, mon regard brillant d'excitation le fixant avec toute la folie sanguinaire qui me traversait. Cela faisait trop longtemps que je n'avais pas tué.

" Léopold, rentrez dans le chateau et protégez les nobles. Je vais m'occuper de faire distraction et de comprendre ce qu'il se passe. "

Je me mis à trottiner vers le reste des hommes en armes qui voulaient poursuivre les nobles, d'un petit bond joyeux et léger. Tuer ces hommes n'était pas une mauvaise chose. Premièrement, cela me permettra de m'amuser et de me détendre un peu. Je n'avais pas d'engeances à me mettre sous la dent, et le peu de patrouilles que je pouvais m'offrir ne me donnaient pas grande satisfaction. Une fois seulement j'ai pu m'amuser à tuer des templiers rouges, mais à part ça les quelques bandits n'offraient pas beaucoup d'amusement. Ici, je pouvais peut être espérer une plus grande résistance et plus de défi. L'autre bonne chose, c'était qu'en tant qu'invitée du Seigneur Arthur je ne pouvais pas me permettre de laisser ainsi les autres convives se faire massacrer. J'étais neutre, et ce n'était pas des hommes de Célène qui allait m'empêcher de leur arracher la gorge. Je n'avais d'allégeance qu'envers mes Gardes des Ombres, et pour tous les autres ils ne sont que des outils, des moyens, ou au mieux des distractions. Je n'étais ni avec Célène, ni avec Gaspard. Béatrix était une connaissance plaisante et utile, rien de plus. Alors, tuer ses potentiels hommes ici n'étaient en aucun cas un dilemme moral à mes yeux. J'étais assez proche pour agresser à présent le premier homme armé devant moi. Il fallait que j'attire l'attention, que je les détourne du château pendant un instant. Ils étaient une bonne quinzaine de ce que je pouvais voir entre les braseros, et ma première victime fut celui qui se prit le verre de vin en métal en pleine tête, ou plutôt en pleine face. A le voir s'arrêter et presque tomber, j'en riais à gorge déployée.

" Vincere ! Ha ha ha ha ! "

Je bondissais pour feinter sur le côté, dégainant mes dagues pour attaquer aux jambes et au flanc ma première victime. L'odeur du sang des nobles morts au sol montaient à mes narines, me donnant plus de force et d'énergie, comme une drogue. Mes lames étaient précises, rapides. J'allais de l'avant, un grand sourire sur mon visage alors que je jubilais de ces vies que je ravissais ou mutilais. Mais je n'étais pas perdue de folie au point d'en perdre mon objectif. Je pris une de mes bombes au piment, en brisant une au devant de l'entrée du château pour barrer la route aux hommes. Ils y eut quelques grognements et cris de douleur, respirer cette brume brûlant affreusement la gorge, les yeux et les poumons. Surtout les poumons. Et les larmes coulaient à flots, brouillant la vision. Face à moi j'avais d'autres hommes, et sans attendre j'en éliminais quelques uns en disparaissant comme une ombre pour réapparaitre derrière eux, les poignardant sauvagement à la nuque ou à la carotide. Juste à côté d'un brasero, je donnais un grand coup de pied dedans pour le renverser et bloquer le chemin d'autres hommes, les braises chaudes et les flammes ne faisant pas du bien sur des tissus et du cuir. Ils se tournaient enfin vers moi, j'avais leur attention. Toujours aussi souriante, les regardant avec cette malice démente de mes yeux de démon, je les interpellais de ma voix chantante d'antivane.

" Bonsoir chers visiteurs ! Vous vous êtes perdus ~ ? J'espère que vous avez une bonne raison d'interrompre ma dégustation... Sauf si vous le payez de votre vie, je vois ça comme une bonne compensation fu fu fu ~ ! "

Je riais, l'enthousiasme et l'excitation se lisant facilement dans le son de ma voix. J'étais heureuse d'être là, de les affronter. J'étais divertie, et je comptais continuer. Mais il fallait également que je sache ce qu'ils faisaient ici. Etait ce vraiment des hommes de Célène ? que venaient ils faire ici ? Un homme semblait se mettre devant les autres, et les regards convergeaient vers lui. Le chef de la troupe, peut être ? Mes yeux se fixèrent sur lui, tel un prédateur jaugeant sa proie.

" Alors... avez vous une bonne raison ? "

Cette fois ci ma voix était plus sérieuse, tranchant avec le grand sourire que j'affichais mais s'accordant parfaitement avec mon regard perçant et glacial. Les flammes des braseros dessinaient des ombres sur mon corps et mon armure qui accentuaient cette impression qu'ils avaient devant eux un monstre d'un autre monde. Une femme qui n'en était pas vraiment une, plus proche d'une bête sauvage sortie des Tréfonds. Et je n'attendais que ça.

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Mar 25 Juin 2019 - 9:42

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Un retour dans le Jeu…


Bien. Ce que j'avais dit à Val Forêt ne semblait pas autant le toucher que ça… en tout cas beaucoup moins que je l'aurais cru… et il nous laissa partir avec sa seule réponse, qui me semblait étrangement sincère… au moins, maintenant, je savais qu'il s'agissait d'un manque de lucidité… ou alors mon discernement au Noble Jeu était particulièrement rouillé… c'était aussi une possibilité.

Alors que nous retournions à la fête… j'étais tellement occupé à penser à ce qu'avait dit Val Forêt que je ne me rendis pas tout de suite compte que la musique que nous avions laissée avait été changer par des cris. Ce n'est qu'une fois arrivé à la macabre fête que je repris mes esprits. Que se passait-il ? Je reconnus sans la moindre difficulté le blason qu'arboraient les hommes d'armes…

Ce sont… les hommes de Célène ?

Que faisait-il là ? Comment avaient-ils pu passer les gardes, pourtant en état d'alerte, du domaine sans que l'on n'en soit informé ?

Ces idées fusaient dans mon esprit… ainsi qu'un doute. Est-ce réellement les troupes de Célène ? Cela me semblait bien trop simple… tout cela était bien trop huilé…
Ô Créateur, pourquoi jamais rien ne se passe simplement ?

Le rire de la Commandeur me fit sortir de mes songes. Étrangement, le fait qu'elle rit devant ce carnage ne me gênait même pas… trop habituer à son "humour" peut-être ? ou alors j'étais moi-même trop heureux de ne pas avoir de discussion stérile avec ces nobles qui gisait dans leurs propres sangs…

Je dégainais rapidement ma lame près à me battre contre les soldats, mais la Commandeur me donna l'ordre de protéger les convives et de rentrer dans le château, elle s'occupait de la diversion.
J'aurais voulu protester mais, après une très courte réflexion, je finis par dire :

Je… A vos ordres, Commandeur !

Je m’élançai en direction du manoir. Je m’arrêtai à la porte, attendant que les nobles rentrent, et plutôt que de directement rentrer, je lançai un regard en direction du Commandeur…

La Commandeur… ou plutôt ce qui devait-être la Commandeur, ressemblait à un monstre. La façon dont elle regardait les attaquants me rappelait un peu celle d'un chat regardant avec appétit et sadisme les pauvres souris qu'il avait réussi à coincer dans le coin d'une maison… Par le Créateur, heureusement que cette femme est de notre côté. Cependant, et malgré tous ses talents, les prétendus "hommes de l'Impératrice" était en supériorité numérique… Après s'être assuré que le dernier noble était rentré, faisant fi des ordres de la Cheffe, je m’avançai en direction du groupe d'hommes d'armes. Mon bouclier en avant, et mon épée près à frapper… si l'intimidation de la Commandeur-Garde ne fonctionnait pas, alors elle ne sera pas seule à aller se battre.


Mer 22 Jan 2020 - 8:34

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Des Griffes et des crocs

« Abattez les chiens de Gaspard jusqu'au dernier! »

L'ordre tonitrue dans la nuit, perçant la cacophonie de cris d'horreur qui avaient suppléé aux bavardages animés du banquet. Les tables il y a quelques minutes jalonnées de copieux mets étaient désormais chaotiquement renversées, l'écarlate peignant le sol de la même manière que le vin avait rempli les coupes. Environ la moitié des convives étaient réduits à des corps inanimés dans la cour, tailladés et parfois la gorge nettement tranchée.
L'autre moitié d'entre eux avait couru pour sa vie... soit vers la protection des Gardes présents, soit vers les labyrinthiques jardins de la propriété dans l'espoir d'échapper à leurs poursuivants. Seul le Créateur savait combien de temps ces civils pourraient échapper à leur funeste fin, lestés de grandes robes et excentriques parures qui les ralentiraient sans doute autant que leur allègre ivresse.

Ainsi des hurlements et appels à l'aide continuent de parvenir depuis les allées de gravier mal éclairées, alors que Tullia est encerclée par deux opposants qui manifestement n'ont pas de scrupules à l'attaquer en surnombre. Devant elle se tient une femme en armure, munie d'une épée et d'une targe. Sur son flanc gauche se tient un homme en armure de cuir prestement enfilée par-dessus des vêtements de soie, armé de deux dagues. Tous deux portent les armoiries de l'Impératrice frappées sur la poitrine et se tiennent la tête haute.

« Silence, chienne du nord ! Votre présence-même sur les terres de l'Empire est une insulte! » Beugle la femme aux courts cheveux blonds.

Si la surprise est aisément lisible sur son visage grave, elle demeure insuffisante à la faire hésiter en si bon chemin. Après tout voilà bien un sujet qui met tous les Orlésiens d'accord, indépendamment de leurs allégeances : leur ouvert mépris pour les étrangers qui ne comprennent rien au Jeu. Surtout ceux qui ont si aisément pactisé avec des démons.

« Vous n'étiez pas censés être là... » Les lèvres de l'homme se pincent, et il se tait alors qu'il tente une première fois de trancher Tullia au niveau du thorax. Une passe nette et directe, un test. « Arthur n'est qu'un fou d'avoir accepté des gens comme vous sur ses terres. Mais qu'importe, puisque vous êtes là, nous pourrons faire deux pierres d'un coup! »

---

Arthur dirige les convives survivants vers le château dont il fait rapidement ouvrir les portes, ignorant l'épée d’apparat à sa ceinture et sortant un poignard de sa botte -bien réel celui-là- afin de se défendre en cas de besoin. Alors que les portes s'ouvrent dans un lent grincement, le noble urge les présents à se dépêcher entre ses murs. Faisant passer les dames et une femme enceinte en premier, il semble nerveux mais pas surpris. Il n'en était certainement pas à la première soirée de ce genre. Toutefois son pas est lourd et son souffle est haletant derrière les dorures félines, mais il s'avère que ce n'est là ni le vin ni l'âge qui lui donnent du mal à respirer.

« Quoi qu'il arrive protégez mes gens de ces traîtres, Garde. Je ne tolérerai pas que des vies soient gâchées par une telle sauvagerie, sous mon propre toit ! » La demande est urgente et leur temps limité, mais n'en reste pas moins énoncée clairement. Hélas, sa voix est loin de l'assurance défiante dont il a fait preuve à table. Les présents se glissent à l'intérieur tandis que les deux hommes discutent.

« Maudits soit-ils! Peste les emporte tous!! » Crache finalement Arthur entre dents alors qu'ils marche en traînant la patte à côté du Garde, portant une main tremblante aux lèvres pâles derrière le masque. Lorsqu'il la regarde à nouveau sur la lumière tremblante des braseros... du sang dégouline déjà entre ses doigts. Il crache par terre avec une grimace qui indique à quel point son propre geste le répugne, mais il reste aussi digne que la situation le permet. Sa voix faiblit dans une plainte, les mots lui coûtant de plus en plus, et il s'appuie sur la lourde porte afin de garder l'équilibre.

« Quelqu'un a glissé quelque chose dans mon vin... »

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Vous pouvez à présent commencer à poster. L'ordre établi lors du premier tour sera conservé pour la suite. Tullia tu entres en combat, je t'invite à lancer un dé attaque et un dé défense, on procède comme d'habitude Wink Pour toute question, veuillez contacter Siha.

Mer 22 Jan 2020 - 9:02

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

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De Griffes et de Crocs


La petite assemblée devant moi était en livrée complète de l'Impératrice, mais à voir comment j'étais interpellée et leurs regards ils ne venaient sans doute pas de Béatrix. Il y avait peu de chances qu'elle n'ait pas signalé à quoi je ressemblais, et si ni ma livrée de garde des ombres ni mon apparence unique ne pouvaient leur mettre la puce à l'oreille, c'est que sans doute ils méritent le destin funeste qui les attend. Une jeune femme à la coupe garçonne m'avait interpellé avec beaucoup de bile, mais j'étais loin de me sentir offensée. Je souriais un peu plus, lui répondant du tac au tac sur un ton conciliant et compatissant qui était tout aussi insultant, si ce n'est peut être plus.

" Et bien ~... En voilà une chienne du sud en chaleur qui a du être bien insatisfaite... Pour information, si vous êtes déçue d'une partie de jambe en l'air d'une de nos gars du nord, c'est que très certainement ce n'était PAS un de nos chiens du nord."

Je la moquais ouvertement, posant sur elle un regard plein de mépris et de condescendance. Si elle savait le genre de chienne du nord que j'étais, elle rêverait de m'atteindre ne serait ce qu'à la cheville. Mais à part la folle furieuse, un autre homme en face semblait plus sérieux et plus... troublé. A son regard il reconnaissait ma livrée, semblant pris d'un certain doute. Je n'étais pas prévue au programme on dirait, et il semblait presque s'en excuser. Je lui riais à la face, toujours aussi assurée et nonchalante dans cette situation qui pourtant se montrait plutôt à mon désavantage.

"Fu fu fu ! Je ne suis jamais là où l'on m'attend, mais c'est bien là mon charme ~ . "

Oui, l'imprévisibilité était l'un de mes points forts. Mon attitude était également une arme. Je jubilais, ne cessant de sourire sauvagement et de darder sur eux un regard assoifé de sang. J'étais fébrile, comme un fauve en cage qui n'attend que le moment où la porte sera grande ouverte pour la chasse. Peu m'importait les cadavres tout autour. Ils n'étaient pas des miens et l'odeur du sang qui venait à mes narines me rendait plus excitée, le démon grondant de contentement dans tout mon corps.

(jet de dé 1 : défense --> échec)


L'homme semblai déterminé, et je n'eus même pas à répondre qu'il tenta une première attaque. Son épée était rapide et précise, sa proximité rendait la chose plus difficile. Je devais avouer que je fus prise quelque peu au dépourvu, ne m'attendant pas à une telle expertise vu le peu que j'avais eu des adversaires juste avant. J'eu juste le temps de détourner le buste, mais pas assez pour l'empêcher de déchirer une partie de ma tunique. La blessure restait légère, mais je l'ignorais totalement. Je continuais de le fixer avec ce regard fou, répondant comme si de rien n'était.

"Maintenant que la soirée est des plus intéressante, je remercie le seigneur Arthur de son invitation. Du vin, de la nourriture et des meurtriers à abattre. Encore plus divertissant que l'arène ha ha ha ! "

(jet de dé 2 : attaque --> réussite)

Je riais, mais n'oubliais pas de rendre la politesse. Je dégainais en un geste rapide une de mes dagues de vol, ne lançant non pas sur l'homme mais sur la blonde qui avait voulu si vindicativement m'insulter. Je visais la jugulaire, meilleur endroit exposé. Je ne cessais de sourire, parlant avec excitation et une joie non dissimulée.

"Alors, on commence la valse ~ ? "

Après tout, c'est bien comme ça que ça se passe dans leurs soirées mondaines non ? Boire, manger, quelques mondanité, un meurtre pour meubler et ensuite on danse tous ensemble. Enfin, c'est ce que j'avais compris des explications de Léopold la fois où je lui avais demandé de me décrire une de leur soirée. Et je dois que pour l'instant je n'étais pas déçue. Meilleure. Soirée. Mondaine. DE MA VIE !!

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Mer 22 Jan 2020 - 9:02

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Mer 3 Juin 2020 - 20:58

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Un retour dans le Jeu…


Après que le dernier des convives soit entré dans le manoir pour m’y rendre. Val Forêt m’intimait de protéger ses gens. Il ne semblait pas paniqué. Étrange. Même s’il n’était pas aussi confiant que plus tôt dans la soirée.

« Je ne compte pas laisser des innocents mourir, Monsieur de Val Forêt. »

M’armant de mon bouclier, je restais auprès des portes. Je pouvais entrapercevoir le combat entre Tullia et les suivants de Célene. Pour le moment, la Commandeur semblait se débrouiller. Sans doute, viendrait-elle dans la direction du manoir si des problèmes lui parvenaient. Dans le pire des cas, je gardais un œil attentif dans sa direction, au cas où des difficultés survenaient.

Ma surveillance fut cependant perturbée par Arthur qui crache par terre. Étonnant pour un homme de son rang. Il me fallut quelques secondes pour constater quelque chose d’étrange.

« Monsieur de Val Forêt ? »

Du sang. Arthur crache du sang. Sans doute un poison dans son verre. Je me mordis les lèvres, me demandant ce que je devais faire.
Quelques instants, plus tôt, j’aurais aimé tuer ce petit seigneur ayant eu l’audace de menacer la vie de ma sœur. J’en avais toujours envie. Mais le voir mourir ainsi… Cela me faisait mal, mais je devais, au moins, essayer de l’aider.

« Y a-t-il un médecin dans la salle ? »

Demandais-je. La connaissance des poisons n’était pas vraiment mon fort. En réalité, je n’y connaissais rien. La Commandeur aurait sans doute pu l’aider, mais pas moi. Dommage pour lui.
Cependant, je renforçais l’emprise que j’avais sur la garde de ma lame. L’empoisonneur se trouvait peut-être parmi les convives. C’était d’ailleurs sans doute le cas. Mieux valait être prudent.

Jeu 9 Juil 2020 - 4:33

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Des Griffes et des crocs

Tullia ne s'était sans doute pas attendue à une investie immédiate aussi ses mouvements furent lents et lui valurent une fine taillade le long du buste. Une blessure tout à fait superficielle en  lumière des circonstances. Heureusement pour elle le gentilhomme paré de cuir et de soie n'avait mis qu'une force très relative dans son geste, anticipant une parade ou au moins une esquive prompte. Avec le recul sans doute aurait-il dû attaquer plus franchement et saisir la rare occasion qui s'était présentée, mais il était désormais trop tard pour se lester de regrets. [Jet d'attaque : échec]

« Oh ma dame se voit tentée de m'accorder une danse... quel honneur. » Glissa-t-il en haussant un sourcil, son ton chargé d'ambiguïté ne laissant pas deviner l'absence ou présence de sarcasme.

La surprise lui fit baisser sa garde un peu plus que de raison cependant, mais fort heureusement l'antivane semblait plus préoccupée par l'idée d'égaliser ses chances en éliminant la guerrière restée en retrait. [Jet de défense : échec] Le brun aux long cheveux coiffés en arrière expira de soulagement et se reprit aussitôt, levant les yeux vers le chaos de cris et de tintements métalliques qui résonnaient au loin, depuis les jardins de Val Forêt. À ce rythme leurs alliés termineraient bientôt ce qu'ils avaient commencé, la résistance digne de ce nom se limitant apparemment à cette femme aux étranges cheveux pâles et à l'homme qui avait escorté le seigneur des lieux.

« Je n'ai point de temps à perdre à discourir avec quelqu'un dont la langue est aussi ordurière que son existence. »

Le duelliste n'eut guère le luxe de se laisser perturber par l'âcre échange bien longtemps. Fidèle à son fougueux tempérament Louise avait prestement dégainé à son tour afin de joindre la mêlée, le pas assuré de ses jambières faisant écho dans l'air nocturne. Ses yeux perçants étaient braqués sur Tullia, rendant bien visible le mépris et la détermination de la jeune femme qui tint sa targe fermement prête devant son flanc droit, épée dans la main gauche. La cadence de ses pas ralentit tout à coup tandis qu'elle se campa sur ses appuis, front plissé de concentration et d'agacement envers les basses insultes de son adversaire. Jérôme n'eut guère besoin d'observer longtemps avant de reconnaître la posture qui précédait une charge.

Saisissant sa chance il s'écarta l'Antivane en quelques longues enjambées, ne désirant absolument pas se trouver au cœur de l'action au moment de l'impact. Les choses ne se passèrent pas exactement comme prévu, néanmoins. Tullia avait lancé une dague avec une précision des plus respectables, arrachant à Jérôme un sifflement approbateur bien malgré lui. Louise fut coupée dans son élan et si elle repoussa le projectile d'un mouvement étonnamment fluide de son bouclier frappé de la chouette de Velun, cela lui coûta hélas la précision de sa trajectoire. Elle refusa néanmoins de ralentir et ajusta sa course du mieux possible, utilisant l'une des tables du banquet afin de repartir en sens inverse, droit sur l'ex-Corbeau. [Jet d'attaque : échec, Jet de défense : réussite]

De son côté Jérôme fut pris entre deux feux, attention toujours braquée sur l'affrontement bien que ses méninges et ses yeux verdoyants oscillent vers les portes fermées, l'autre dernier rempart physique se tenant entre eux et les convives d'Arthur. Sans pour autant rengainer ses dagues il observa la scène avec prudence, examinant les accès alternatifs étant donné que l'entrée principale serait sûrement bientôt barricadée. Interrompant un cri plus déchirant que les autres retentit dans la nuit, plaintif et perçant. Le gentilhomme frémit.

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Le silence se fit suite à la question du garde, mais fort heureusement personne ne sembla immédiatement comprendre ce qui se passait au juste. Les convives s'entre-regardèrent tour à tour avant de secouer la tête, confusion écrite dans leurs regards hagards et sur leurs expressions paniquées. De groupes s'étaient naturellement formés par petites poignées, un brouhaha de murmures se levant aussitôt les portes fermées. Plusieurs dames ainsi qu'un jeune homme s'étaient laissés gagner par leurs émotions et versaient quelques larmes, bien qu'aucun n'ait encore osé faire une scène de peur des conséquences. Mais ce n'était sans doute qu'une question de temps, malheureusement. Par conséquent Arthur de Val Forêt semblait quand à lui contrarié par l'intervention du garde, bien que son état ne lui permette pas vraiment d'intervenir avec la verve acérée qui lui était habituelle.

« Bon sang, baissez le ton, le coupable est sûrement à portée d'oreille ! » Siffla-t-il entre dents après une quinte de toux, essuyant machinalement ses mains ensanglantées à son pantalon... fort heureusement en tons de rouge lui aussi.

« Quoi qu'il advienne de moi il n'est pas question de semer la panique, autrement ces gens se mettront à courir dans tous les sens et refuseront d'écouter la raison. Non, ils nous faut utiliser notre tête avant qu'il ne soit trop tard... » Du dos de la main le seigneur s'épongea le front, épiant Léopold d'entre les fentes de son masque.

« Vos frères d'armes... qu'attendez-vous avant d'appeler des renforts et prêter main forte à votre téméraire supérieure ? Mes gardes ont été massacrés en défendant les invités, et ceux qui ont survéc— » Un cri à glacer le sang retentit et l'interrompit en pleine phrase, sinistre illustration de ce que le noble essayait de démontrer. La cadence de ses mots accéléra encore malgré sa lourde respiration.

« Je peux les faire évacuer en les faisant passer par les cuisines et les celliers, à supposer que l'ennemi soit retenu suffisamment longtemps. Mais j'ai bien peur qu'il nous faille choisie entre faire quelque chose pour votre amie et prêter secours à ceux qui ont fui dans les jardins... »


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