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~ Pour l'honneur de la Garde ~
Je partage le rire de Tullia en m’assurant qu’elle est toujours capable de tenir debout. Elle avait beau marcher depuis quelques secondes, mes voyages m’ont appris que l’adrénaline peut nous faire faire des choses impressionnantes. Bon, vu qu’on est en pleine bataille, l’adrénaline n’est pas sur le point de retomber, mais il en faut un sacré paquet pour que quelqu’un incapable de marcher tienne debout, le corps ne peut pas tenir ça très longtemps.
Je n’ai pas le temps de terminer ma réplique moqueuse que Tullia me donne un coup de pied fulgurant. Elle frappe fort !!! Je roule à quelques reprises au sol et je vois Tutu aux prises avec un ogre … non ! Personne ne touche mes blessés ! Je me relève d’un bond et je fais pleuvoir les boules de feu et les serpentins enflammés pour attirer l’attention de l’ogre, mais la créature semble être dans une transe enragée et ne lâche pas Tullia d’une semelle. On a beau augmenter nos attaques, rien ne l’arrête et, sous mon regard horrifié, malgré une boule de feu en pleine nuque qui permet à Tullia de l’achever, l’engeance gigantesque réussit à la saisir dans un réflexe de haine surréaliste et l’emmène avec lui dans une chute mortelle.
Je m’élance, sentant le temps jouer contre moi, je décide de bondir en utilisant la magie de force pour augmenter ma portée et j’arrive juste au bord du précipice, mes doigts frôlent ceux de Tullia. Un centième de seconde trop tard … Je la regarde tomber, impuissante, en serrant les poings de désespoir avant d’hurler, exaltant la même émotion.
Je commence à pleurer, misérable, en serrant la pierre et la poussière entre mes paumes. C’est de ma faute, comment est-ce que j’ai pu être si négligente ?! Pleurant mon impuissance, pleurant mon incompétence, je n’entends presque pas les râles monstrueux derrière-moi. Ce serait tellement, tellement facile de juste les laisser faire. Mais encore ce réflexe de survie, ce PUTAIN de réflexe de survie. D’un geste vif, je fais exploser de l’énergie de Force sous les pieds de deux Hurlocks qui suivaient l’ogre, les catapultant vers la tombe de ma Commandante. Cette mort imminente me ramenant durement à la réalité, une colère brûlante commence à m’animer. Je n’ai jamais senti mes veines être en feu à ce point et, pour une pyromancienne qui a déjà nagé dans les flammes d’un dragon, c’est quelque chose. Serrant la mâchoire sous l’effet de la haine, je récupère mon bâton et retourne lentement vers le Thaïg.
Là-bas, les forces de Léo et les miennes avaient enfin pénétrer les murailles. Piétinant les cadavres de ces monstres sans âme, je m’infiltre à mon tour à l’intérieur de NOTRE thaïg et observe le bordel d’un oeil meurtrier. Mon regard se pose finalement sur un émissaire qui est en train de canarder nos hommes. Sans hésiter, j’invoque une très grosse boule de feu et l’envoie sur ma cible. L’explosion ébranle le fort et carbonise l’émissaire qui s’écroule parmi les flammes. Les larmes de tristesse et de colère coulant toujours sur mes joues, je continue d’envoyer des attaques un peu trop dévastatrices en vidant rapidement mon énergie. Trop rapidement. La colère m’aveuglant, je ne vois pas les engeances se tourner vers moi, leur esprit collectif communiquant déjà pour m’abattre. Rapidement submergée, je me retrouve à devoir me défendre au corps-à-corps … Une vague de flammes pour les repousser, un premier décapité, un deuxième se retrouvant avec ma lame dans le coeur, j’en désarme un troisième et utilise sa lourde épée de mon mieux pour me défendre, mais j’ai beau tenter de parer, esquiver frapper, les taillades se multiplient jusqu’à ce qu’un coup de pommeau m’atteigne derrière le crâne. Sonnée, je tombe au sol, incapable de me défendre, ma vue commençant à se brouiller.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Je suis désolée pour t- „ |
Je n’ai pas le temps de terminer ma réplique moqueuse que Tullia me donne un coup de pied fulgurant. Elle frappe fort !!! Je roule à quelques reprises au sol et je vois Tutu aux prises avec un ogre … non ! Personne ne touche mes blessés ! Je me relève d’un bond et je fais pleuvoir les boules de feu et les serpentins enflammés pour attirer l’attention de l’ogre, mais la créature semble être dans une transe enragée et ne lâche pas Tullia d’une semelle. On a beau augmenter nos attaques, rien ne l’arrête et, sous mon regard horrifié, malgré une boule de feu en pleine nuque qui permet à Tullia de l’achever, l’engeance gigantesque réussit à la saisir dans un réflexe de haine surréaliste et l’emmène avec lui dans une chute mortelle.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “TULLIA !! „ |
Je m’élance, sentant le temps jouer contre moi, je décide de bondir en utilisant la magie de force pour augmenter ma portée et j’arrive juste au bord du précipice, mes doigts frôlent ceux de Tullia. Un centième de seconde trop tard … Je la regarde tomber, impuissante, en serrant les poings de désespoir avant d’hurler, exaltant la même émotion.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ TULLIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA „ |
Je commence à pleurer, misérable, en serrant la pierre et la poussière entre mes paumes. C’est de ma faute, comment est-ce que j’ai pu être si négligente ?! Pleurant mon impuissance, pleurant mon incompétence, je n’entends presque pas les râles monstrueux derrière-moi. Ce serait tellement, tellement facile de juste les laisser faire. Mais encore ce réflexe de survie, ce PUTAIN de réflexe de survie. D’un geste vif, je fais exploser de l’énergie de Force sous les pieds de deux Hurlocks qui suivaient l’ogre, les catapultant vers la tombe de ma Commandante. Cette mort imminente me ramenant durement à la réalité, une colère brûlante commence à m’animer. Je n’ai jamais senti mes veines être en feu à ce point et, pour une pyromancienne qui a déjà nagé dans les flammes d’un dragon, c’est quelque chose. Serrant la mâchoire sous l’effet de la haine, je récupère mon bâton et retourne lentement vers le Thaïg.
Là-bas, les forces de Léo et les miennes avaient enfin pénétrer les murailles. Piétinant les cadavres de ces monstres sans âme, je m’infiltre à mon tour à l’intérieur de NOTRE thaïg et observe le bordel d’un oeil meurtrier. Mon regard se pose finalement sur un émissaire qui est en train de canarder nos hommes. Sans hésiter, j’invoque une très grosse boule de feu et l’envoie sur ma cible. L’explosion ébranle le fort et carbonise l’émissaire qui s’écroule parmi les flammes. Les larmes de tristesse et de colère coulant toujours sur mes joues, je continue d’envoyer des attaques un peu trop dévastatrices en vidant rapidement mon énergie. Trop rapidement. La colère m’aveuglant, je ne vois pas les engeances se tourner vers moi, leur esprit collectif communiquant déjà pour m’abattre. Rapidement submergée, je me retrouve à devoir me défendre au corps-à-corps … Une vague de flammes pour les repousser, un premier décapité, un deuxième se retrouvant avec ma lame dans le coeur, j’en désarme un troisième et utilise sa lourde épée de mon mieux pour me défendre, mais j’ai beau tenter de parer, esquiver frapper, les taillades se multiplient jusqu’à ce qu’un coup de pommeau m’atteigne derrière le crâne. Sonnée, je tombe au sol, incapable de me défendre, ma vue commençant à se brouiller.
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Un thaïg, deux Gardes…
La Garde d’Orlaïs, après avoir défait l’ogre, s’enfonçait à travers les portes pour soutenir ses confrères de Férelden. La lutte était terrible. Si nous possédions de meilleurs équipements, plus d’expérience et une tactique plus poussé, l’avantage numérique de ces nuisibles nous empêchait.
De plus, un émissaire faillit avoir ma peau, une boule de feu explosant à quelques mètres de moi… je ne dus ma survie qu’à mon armure, et à un réflexe qui faillit me faire tomber.
Alors que l’engeance se préparait à lancer un second sort, une boule de feu surgit et carbonisa l’abomination. C’était une attaque de Bethany, qui utilisa toute sa magie pour pulvériser les défenseurs. Je ne connais pas beaucoup en magie, mais je suis sûr qu’en utilisant autant n’est pas bon… De plus, les engeances ne nous considéraient plus comme une véritable menace, et concentrait toutes leurs attentions sur Bethany… Elle voulait mourir ou quoi ?
« BORDEL, BETH QU’EST-CE QUE TU FAIS ? »
Dis-je sans réfléchir. Je me débarrassais des créatures à ma porter et donnai l’ordre de charger les engeances qui voulaient massacrer Bethany.
« ALLEZ, LES GARS ! »
La charge est totale : Gardes Orlésiens comme Félerdiens allaient vers les engeances qui auraient sans doute eu bientôt raison du mage.
L’affrontement fut terrible, mais avec plusieurs Gardes, dont Linwë, nous arrivâmes jusqu’à Hawke. Je décapitais d’un coup rapide celui qui l’avait assommé, tandis que notre guérisseuse s’occupait de soigner ses blessures… Nous, nous nous contentions d’empêcher les engeances d’approcher, ces dernières étaient maintenant prit entre le Marteau qu’était la Garde féreldienne et l’Enclume d’Orlaïs…
Bientôt, le nombre d’engeances diminuait à vue d’œil. La dernière engeance encore débout, un hurlock, se fit promptement éventrer par une Garde féreldienen armé d’une lourde hache.
L’ambiance, c’était calmer, mais aucune joie ne se fit entendre : nous avions subi de lourdes pertes… Comme je commandais les troupes orlésiennes durant la bataille, je fus invité par Wulf à faire mon rapport à l’Etat-Major.
Cependant, avant ça, je devais retrouver la Garde-Commandeur. J’eu beau chercher un peu partout, je ne la trouvais pas. Alors je rejoignis l’infirmerie de campagne (ou plutôt, les ruines qui fessaient temporairement infirmerie) mais ne l’y trouvai pas. Cependant, je pus voir Bethany, elle n’avait pas l’aire d’avoir de blessure sérieuse, Linwë avait fait du bon boulot.
« Salut Beth, tu n’aurais pas vu la Commandeur ? Wulf la recherche. »
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~ Pour l'honneur de la Garde ~
Je n’entends plus les combats. Les coups d’épées, les carreaux d’arbalète, les râles, les cris de rage et de douleur, l’Immatériel se plier sous la volonté fusant de partout … Léo hurlant pour me calmer. Tout ça, ça ne m’atteint plus. Ma colère obscure mon jugement et endort mes sens, la réalité et le temps sont des concepts abstraits jusqu’à ce que l’obscurité me gagne.
Lorsque je me réveille, mon visage se crispe immédiatement sous la cuisante douleur derrière mon crâne. Je porte une main vers la blessure soignée en lâchant un râle de douleur. Lorsque j’essaye de me redresser pour voir ce qui se passe, je sens la main de Linwë se poser sur mon torse pour me maintenir couchée. Reposant ma tête sur le sac de couchage la supportant, je pose ma main sur la sienne en quête de réconfort et de sécurité avant de croiser son regard inquiet.
Bien qu’un léger sourire amusé marque le visage de la soigneuse orlésienne, son air redevient grave tandis qu’elle sert légèrement mes doigts.
L’incompréhension recouvre mon visage et je me concentre, essayant de me souvenir de ce qui s’est passé, mais … Rien du tout. Je me souviens de l’ogre défoncant la porte et … plus rien.
Linwë n’a pas le temps de répondre que Léo s’agenouille à mes côtés. Sans lâcher Lin, je sers naturellement son avant-bras comme retrouvailles. Mon oeil d’habituée voit rapidement qu’il est grossièrement calme, montrant en effet que l’adrénaline l’avait quitté depuis un petit moment. Lorsqu’il prononce le titre de Tullia, un déclic se fait dans ma tête. Un mélange de panique, de regret et de désespoir s’éprend de moi. Naturellement, je me recroqueville légèrement sur moi-même en ramenant mes genoux vers mon torse. C’est impossible d’empêcher les sanglots de serrer de plus en plus ma gorge au long de ma réponse.
Lorsque je me réveille, mon visage se crispe immédiatement sous la cuisante douleur derrière mon crâne. Je porte une main vers la blessure soignée en lâchant un râle de douleur. Lorsque j’essaye de me redresser pour voir ce qui se passe, je sens la main de Linwë se poser sur mon torse pour me maintenir couchée. Reposant ma tête sur le sac de couchage la supportant, je pose ma main sur la sienne en quête de réconfort et de sécurité avant de croiser son regard inquiet.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Quoi ? Je suis si amochée que ça ? „ |
Bien qu’un léger sourire amusé marque le visage de la soigneuse orlésienne, son air redevient grave tandis qu’elle sert légèrement mes doigts.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “Tu as un peu perdu la carte tout-à-l’heure, on a vraiment eu peur pour toi. „ |
L’incompréhension recouvre mon visage et je me concentre, essayant de me souvenir de ce qui s’est passé, mais … Rien du tout. Je me souviens de l’ogre défoncant la porte et … plus rien.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ … C’est … flou. L’ogre a défoncé la porte, on commençait à avoir l’avantage et … Voilà ? Mais on a gagné ? Tout le monde va bien ? „ |
Linwë n’a pas le temps de répondre que Léo s’agenouille à mes côtés. Sans lâcher Lin, je sers naturellement son avant-bras comme retrouvailles. Mon oeil d’habituée voit rapidement qu’il est grossièrement calme, montrant en effet que l’adrénaline l’avait quitté depuis un petit moment. Lorsqu’il prononce le titre de Tullia, un déclic se fait dans ma tête. Un mélange de panique, de regret et de désespoir s’éprend de moi. Naturellement, je me recroqueville légèrement sur moi-même en ramenant mes genoux vers mon torse. C’est impossible d’empêcher les sanglots de serrer de plus en plus ma gorge au long de ma réponse.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Je suis désolée … J’ai pas réussi à la sauver elle- elle … Un ogre l’a emmené vers la rivière à des centaines de mètres … J’ai pas réussit à la sauver, j’ai pas réussit à la sauver Léo ! Je suis désolée, tellement désolée … !! „ |
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Un thaïg, deux Gardes…
Je ne m'attendais pas à ça... mais je compris la situation au moment même où la mage afficha un visage triste...
Pendant quelques secondes qui semblent durées une éternité, je ne sais pas quoi répondre. Mon regard se perd dans le vide… essayant d’encaisser ce que Bethany me disait. Finalement, presque naturellement, je mis ma main sur l’une des épaules de la jeune femme… et je finis par dire pour briser le silence, autant pour rassurer le jeune mage que moi-même.
« Ça va aller, Beth, ça va aller. »
Après quelques minutes, je la lâchais et finis par me relever…
« Je vais m’en occuper, Beth, ne t’inquiète pas. Repose-toi et guéris vite. »
J’aurais aimé continuer de la réconforter, lui dire qu’elle n’avait pas à s’excuser, qu’elle n’était responsable de rien… Après un cours moment, je me levais, pris une couverture, et la mit à Bethany, puis je me dirigeais vers la sortie.
Dehors l’un des Gardes orlésiens m’attendais, il n’avait pas osé s’imposer plus tôt, il s’approcha de moi, et dit d’un ton sérieux…
« Léopold, Wulf vous attend toi; et la Commandeur… Tu l’as trouvé ? »
Je regardais qui me parlais, il s’agissait de Francis, l’un des Gardes qui, comme moi, avait survécu à l’Inébranlable. Ne sachant pas vraiment quoi répondre, je fus déstabilisé. J’ignorais la conduite à suivre. J’aurais adoré qu’Alan soit là pour prendre les choses en mains… Plutôt que de paniquer, j’inspirais profondément. Tullia m’avait donné le Commandement de la Garde orlésienne. J’étais ce qui se rapprochais le plus de son second en ce moment. Et je suis sûr que si elle était là, elle ne me permettrait pas d’échouer… Le Garde avait un air interrogateur... il ne comprenait pas ce qui se passer...
« Francis, prends trois Gardes avec toi, et tente de suivre la rivière, la Commandeur est tombée dedans pendant les combats… Suis sa piste, mais pas d’imprudence, nous avons suffisamment de perte aujourd’hui. »
Dans un premier temps surpris, Francis finit par opiner du chef, et retourna de la où il était venu…
Une fois, cela accomplit, j’allais alors vers le centre du Thaig, là où Wulf m’attendais, me demandant comment lui annoncer la triste nouvelle…
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