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Lun 1 Avr 2019 - 23:56

Anonymous
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Pas de fumée sans feu
Cordélia & Varric

Enquête en Ferelden
Cordélia et Varric cheminaient le long de la colline menant au domaine du Bann Ceorlic. Leur visite était l'une des innombrables étapes des expéditions de la jeune femme en Férelden, qui, étrangement, ne s'était pas encore lassée des étendues infinies de pins et des chemins boueux qui constituaient la majeure partie du pays.

Récemment, le Bann avait fait parler de lui par son comportement agressif envers les autres nobles de la région, mais c'était autre chose qui avait décidé Cordélia à venir lui payer une petite visite. Un éclaireur de l'Inquisition avait mystérieusement disparu quelques lunes plus tôt, faisant suite à une sinistre série de disparitions inexpliquées sur les terres du Bann. Quel genre de meneuse serait-elle si elle laissait passer un événement du genre sans broncher ?

- Tu aurais quelque chose à me raconter pour me distraire de la sale impression que me donne cet endroit ? dit-elle à Varric à voix basse.

Varric était le nain préféré de Cordélia. Sa connaissance de la race naine se limitant à lui et aux autres nains travaillant à Fort Céleste, c'était un titre plutôt facile à obtenir. De toutes façons, peu de nains apprécieraient de faire partie de la catégorie "Nains favoris de Cordélia", le seul avantage qu'elle apportait consistant à être le réceptacle de questions ignorantes concernant la susdite race. Mais même avec ça, Cordélia appréciait beaucoup Varric, ses conseils avisés et son humour cassant ne manquaient jamais de la faire sourire.
A mesure qu'ils approchaient des portes du chateau, la posture de Cordélia se raidit, et elle se prépara à faire face à une autre entrevue diplomatique... qui se déroulerait sans accroc, elle l'espérait.

- Je suis l'Inquisitrice Trevelyan, et voici mon compagnon de route, Varric Tethras. J'ai demandé une audience au Bann Ceorlic, et je souhaiterais être reçue, annonça-t-elle aux soldats en poste devant les immenses portes de chêne.


(c) DΛNDELION

Jeu 4 Avr 2019 - 12:19

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Le voyage s'était écoulé dans un mixte de plaisanteries, de ragots et d'une ou deux séances de complaintes, plus pour la forme que par réelle envie de retourner dans le froid humide de Fort Céleste. Après tout Varric était un nain, bien que certains s'évertuent à l'oublier. Râler à tout bout de champ sur son mal aux pieds, le vide de la plate campagne ou bien encore le manque d'originalité de leur repas était un prétexte comme un autre pour animer un peu Cordélia.
Et la vérité c'est que cette dernière lui semblait bien songeuse depuis qu'ils étaient partis, comme si elle en avait gros sur le cœur. Bon d'accord... plus que d'habitude. Et pour cause, la disparition d'un membre de l'Inquisition ainsi que la situation politique avaient de quoi inquiéter, d'autant que les Thédosiens avaient le don de créer des poudrières plus vite que Hawke ne descendait du vin épicé. Observant la jeune femme en coin, le conteur joua le jeu sans poser de questions. Pour l'instant.

« Vous préférez le dernier ragot en date sur le héros de Férelden, ou bien je vous raconte la fois où j'ai défié Sera de jouer une farce à la Dame de Fer ? »

Le moins qu'on puisse dire c'est que des histoires il pouvait en raconter des tonnes sans jamais se fatiguer. Qu'elles soient amusantes dans leur ridicule ou totalement épiques, il y en avait pour tous les goûts, bien que souvent on ne sache trop dire où s'arrêtait la réalité et où commençait la fiction. Enfin, c'était là l'art du métier...

« Sinon on peut aussi parler des rumeurs qui vous entourent, Inquisitrice. » Dit-il en traînant un peu des pieds, glissant nonchalamment une main dans la poche de son pantalon. « On raconte que malgré votre trois cent soixante-huitième demande en mariage la semaine dernière, vous n'en avez toujours accepté aucune. Devrais-je en conclure que votre cœur est secrètement pris ? »

Satisfait de sa distraction qui, comme d'habitude, avait le don de ne pas prendre la direction espérée par ses interlocuteurs, Varric haussa les épaules avec un sourire et étudia les environs. Jusque là tout semblait à peu près normal. Les habitants étaient restés à l'écart après les avoir salués et ne leur accordaient pas vraiment attention, ce qu'il trouvait personnellement très appréciable. Après tout ce n'était pas souvent que l'on avait la paix en compagnie de la Messagère d'Andrasté, qui ne manquait pas de soulever les foules bien malgré elle. Par contre les choses semblaient justement trop calmes, le domaine étrangement silencieux malgré le début d'après-midi. Ça, ou bien la frénésie constante de Kirkwall lui manquait plus qu'il n'était prêt à l'admettre...

Saluant les gardes d'un simple signe de tête, il ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi ils n'étaient que tous les deux. Non que l'idée le gêne particulièrement d'être à l'abri des disputes constantes sur la théorie magique ainsi que d'investies tenaces sur l'habillement de Solas, mais quand même. L'air de rien ne pas bénéficier d'escorte particulière le mettait un peu mal à l'aise, peut-être parce que ses rencontres avec les nobles avaient généralement tendance à dégénérer suite à l'exaltation de certains, les divergences d'opinion... ou le Créateur sait quel autre caprice de la divine providence. Les sens en alerte, le surfacien retint un soupir.

« Qu'est-ce qui pourrait mal se passer, hein ? » Marmonna-t-il pour lui-même, pas franchement convaincu.

Mer 10 Avr 2019 - 13:36

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L'Intendant
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Les routes menant au domaine du Bann Ceorlic sont désertes. Le silence lourd et l'atmosphère pesante ne sont dérangés que par les voix des deux voyageurs. L'air frais de l'hiver souffle, la nature est ensommeillée, et les visages des gardes du domaine sont les premiers visages que les voyageurs aperçoivent depuis l'entrée sur les terres du Bann. Les soldats sont d'ailleurs étonnés de voir deux personnes s'approcher du château, si désert par ces temps. Leurs visages se décomposent en entendant les noms de ces deux intrus. Leurs yeux glissent sur l'armure de l'Inquisitrice, et quand le sceau de l'Inquisition vient confirmer les paroles de la douce Cordélia, alors ils se regardent entre eux, semblent hésiter. Finalement, après un long silence illustrant la gêne - à moins que ce soit de la panique ? - des soldats, l'un d'eux prend la parole. « Nous sommes navrés, Inquisitrice, mais nous n'avons reçu aucune instruction quant à votre arrivée. Êtes-vous certaine que notre Bann a été mis au courant de votre demande ? » Il semble sincèrement navré. « Nous ne pouvons cependant pas nous permettre de vous laisser dehors... Venez, entrez dans le hall, je vais aller voir si le Bann peut vous recevoir. » Les autres soldats acquiescent, et il pousse les lourdes portes en bois pour faire entre les deux voyageurs à l'intérieur. Un feu est allumé au centre du hall, la température grimpant soudainement. « Attendez ici. » Il s'éclipse par une des quatre portes qui donnent sur le hall, laissant Cordélia et Varric. Est-ce bien raisonnable, de les avoir laisser seuls ?

Lun 15 Avr 2019 - 23:51

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Pas de fumée sans feu
Cordélia & Varric

Enquête en Ferelden
- Varric, tu sais très bien que tu es le seul homme à occuper mon esprit jour et nuit, rétorqua-t-elle. Cordélia adorait les ragots - ceux qui ne concernaient ni l'Inquisition ni elle-même, bien sûr. En tant que personne d'influence, bien malgré elle, elle était devenue l'objet de dizaines de rumeurs, allant de son statut de déesse à sa prétendue addiction au fromage de chèvre Féreldien (seulement une de ces deux affirmations était vraie ; allez savoir laquelle). L'un des sujets qui animaient particulièrement son entourage était sa vie amoureuse. Malheureusement, celle-ci était aussi vide et triste que les rues du village qu'ils venaient de traverser. Ca n'empêchait pas les gens de spéculer, cela dit.

Deux soldats perplexes les accueillirent, tous les deux visiblement surpris par la qualités de leurs invités. A bien y penser, c'était un peu malpoli de s'amener comme ça sans prévenir, peut-être qu'ils n'avaient pas de quoi recevoir quelqu'un, et...
Mais qu'est-ce qu'elle racontait ?! Elle était ici pour en savoir plus sur une affaire importante, à savoir la disparition d'un de ses hommes ! Et puis, elle avait envoyé plusieurs missives, c'était impossible qu'il n'en ait vu aucune !

- Je vous remercie, répondit-elle aux deux gardes, alors que Varric et elle passaient la grande porte. Nous avons pourtant envoyé plusieurs missives au Bann, ainsi qu'à ses conseillers. Il est curieux qu'aucun d'entre eux n'ait eu vent de notre venue, celle-ci concerne un sujet important.

Alors que les soldats disparaissaient dans un couloir, Cordélia en profita pour regarder autour d'elle en silence, alors qu'elle et Varric attendaient inconfortablement dans le hall d'entrée.

- La décoration est un peu ringarde. Cette statue de Mabari pourrait appartenir à mon arrière-grand-père tellement elle est vieille. Silence. Tu crois que quelqu'un va venir ? Prise d'ennui, elle fit quelques pas vers le couloir principal, observant distraitement autour d'elle. Elle se hasarda à regarder le contenu d'une étagère, jetant de fréquents coups d'oeil autour d'elle au cas où quelqu'un viendrait.
(c) DΛNDELION

Mar 16 Avr 2019 - 18:57

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« Ne dites pas ça tout haut, voyons. Je ferai assassiner par un des nombreux jaloux avant que le soleil ne soit couché... »

Ce petit jeu l'amusait sans nul doute et bien que le ton de sa voix soit dramatique, son sourire espiègle trahissait son effronterie. Et puis franchement, est-ce que même les meilleurs assassins professionnels pouvaient se montrer aussi insistants et terrifiants que la Chercheuse dans ses accès de colère ? Il avait de grands doutes, car par moments il se demandait si cette dernière n'avait pas du sang de dragon dans les veines. En tout cas elle en avait le souffle...
Dans tous les cas comme à chaque fois que Varric s'ennuyait, il chercha à discuter avec les gardes, échangeant quelques banalités de sorte à sympathiser et peut-être qui sait, leur faire cracher deux ou trois informations intéressantes. Ce qui est certain à en juger par la gêne sur leurs visages contrits, c'est qu'ils étaient étrangement mal à l'aise. Et si l'arrivée de l'Inquisitrice avait généralement de quoi rendre les gens nerveux, il n'avait pas encore l'impression qu'à deux ils aient de quoi intimider aussi facilement. À moins que sa barbe de trois jours n'ait poussé hors de contrôle sans qu'il s'en soit rendu compte, peut-être.

Une fois les portes passées le nain observa les lieux d'un œil prudent, repérant les différents accès d'entrée et sortie bien qu'il ait simplement l'air de badiner les mains dans les poches. Son instinct était en train de crier à l'entourloupe depuis qu'il avait entendu parler de la disparition de leur collègue, et l'ambiance morose du bannorn n'arrangeait rien à son sentiment. Malheureusement Fanfreluche n'avait pas pu leur apprendre grand chose sur ce qui se passait dans ce coin de Férelden, et ce malgré ses tentatives de communiquer avec Ceorlic. Et s'il y avait bien une seule chose dont il pouvait être certain, c'est que leur méthodique ambassadrice n'aurait jamais commis la bêtise de les envoyer ici sans être annoncés au préalable. Il y avait donc forcément un malentendu... un peu trop gros à son goût.

« Je suis certain que sire Bouclette s'indignerait profondément d'une telle offense envers l'art féreldien. » Dit-il en riant doucement, sans grande conviction. Difficile de chasser la lourdeur palpable qui régnait en ces lieux.

« Ça ne devrait plus beaucoup tarder. On dépassera bientôt la limite du 'retard théâtralement calculé'. »

Se tournant vers celle qui semblait être la porte la moins usitée de celle qui leur faisait face, Varric guetta une arrivée. Et son petit doigt lui disait que l'identité de celui ou celle qui viendrait les recevoir en dirait long sur les raisons de leur attente.

Mer 17 Avr 2019 - 21:13

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L'Intendant
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Le temps s'écoule, et rien ne se passe. Le garde parti discuter avec le Bann ne semble pas revenir. Après plus d'une vingtaine de minutes d'attente, l'Inquisitrice et son compagnon risquent de trouver le temps long. L'étagère que celle-ci observe supporte quelques statuettes de Mabaris, de chevaux, et d'autres animaux divers qui semblent avoir été taillées dans le bois. S'il est très simple de reconnaître les animaux dont il est question, les statuettes semblent grossières, presque enfantines. Quant au nain, il attend, les yeux rivés sur une porte qui ne s'ouvre toujours pas...

Mer 17 Avr 2019 - 22:21

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Pas de fumée sans feu
Cordélia & Varric

Enquête en Ferelden
Comme prévu, l'inspection de l'étagère et des autres objets présents dans le hall d'entrée du château ne révéla rien de bien intéressant, et l'ennui gagna rapidement Cordélia. Elle ne voulait pas être une hôte impolie, mais il était vrai que l'attente commençait à s'éterniser. Peut-être qu'il avait juste oublié ? ... Non, quand même pas. Pas pour être arrogante, mais c'était assez difficile d'oublier deux personnages tels que Varric et elle. Des personnages qui commençaient à trouver le temps assez long...

- Bon, soupira-t-elle. On y sera encore dans deux lunes si on reste plantés ici. Qu'en dis-tu ?

Elle jeta un regard vers la porte menant au reste du château, puis après une seconde d'hésitation - elle n'était pas chez elle malgré tout - elle décida de s'approcher et d'entrouvrir la porte. Puis de l'ouvrir en entier, tant qu'à faire.

- Après toi. La personne suivante que nous croiserons sera sûrement à même de nous amener jusqu'au Bann, dit-elle sans grand espoir.
(c) DΛNDELION

Ven 19 Avr 2019 - 0:03

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Les minutes s'écoulaient lentement et malheureusement sa prédiction n'aurait pas pu être plus erronée. Plus méfiant qu'agacé par le manque d'égard, Varric sentait sa nervosité croître petit à petit, davantage par crainte de voir l'Inquisitrice perdre patience que par le fait de devoir attendre. Et cette fois-ci, son instinct ne le trahit pas. Il baissa d'un ton de sorte à n'être entendu que de Cordélia.

« J'en dis que si quelqu'un doit jouer les ingénus une fois surpris quelque part où il n'est pas censé se trouver, autant que ce soit moi... cela nous créera moins de problèmes. » Épiant à travers la porte maintenant ouverte, il tendit l'oreille vers les couloirs. « Et sans vouloir vous vexer, je pense que je passerai plus facilement inaperçu. »

Ne pas compromettre la réputation de la Messagère d'Andrasté lui paraissait être l'absolue priorité afin de ne pas ruiner leur chances de parlementer avec le Bann. Le bonus serait de jouer de sa petite taille pour se soustraire aux yeux des châtelains, et aussi pouvoir crocheter les serrures en cas de besoin. Car quelque chose lui disait que Cordélia n'accepterait pas de quitter les lieux sans avoir obtenu au moins quelques réponses sur la récente disparition.

« Montez la garde, je reviens. »

Sans attendre que la jeune femme lui donne son feu vert, le conteur décida de mener son plan à bien avant qu'elle ne se mette en tête de faire quelque chose d’inapproprié. Se glissant dans l'ombre des murs faiblement éclairés de quelques fenêtres à intervalles réguliers, il guetta des voix. Avec un peu de chance il pourrait peut-être en apprendre plus sur les raisons pour lesquelles on les avait fait poireauter... Et si ce n'était pas le cas, il pourrait toujours faire demi-tour ni vu, ni connu.

Dim 21 Avr 2019 - 15:52

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L'Intendant
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Le nain s'éloigne, et découvre un manoir bien trop silencieux. Où sont les gardes ? Où sont les domestiques ? Où sont les proches du Bann, et ses sujets ? L'atmosphère est lugubre, sujette à de multiples interprétations, toutes plus sombres les unes que les autres. On s'attendrait presque à ce que les statues s'animent et se jettent sur le moindre visiteur. S'il longe les couloirs, et ouvre quelques portes, Varric pourra trouver une bibliothèque, une salle d'armes, un salon, tous aussi déserts que le reste du manoir... Enfin, il pourra entendre des voix, presque des chuchotements, alors qu'il s'approchera des quartiers des domestiques. « Tu es passée dans la chambre du Bann ? Mais tu sais bien qu'il refuse qu'on entre ! - Je suis désolée, je... Il y avait des traces, je voulais nettoyer... - Ne compte pas sur moi pour te couvrir cette fois-ci. »

*

Pendant que le nain erre dans les couloirs, l'Inquisitrice voit enfin son attente s'interrompre. Un homme brun à la peau mâte, aux traits fins et amicaux, entre dans le hall par une porte dérobée, et s'approche d'elle. Il est vêtu de simples vêtements d'intérieur, aux couleurs du Bannorn. Il s'incline, un doux sourire sur les lèvres. « Je suis ravi d'enfin vous rencontrer, Lady Trevelyan. Vos exploits sont connus de tous. » Il se redresse, et croise son regard de ses yeux verts, perçants. « Je suis Tidarion, un ami et conseiller du Bann Ceorlic. Je suis navré de l'accueil que nous vous avons réservée, mais malheureusement le Bann est souffrant. Peut-être pouvons-nous discuter ensemble de la raison de votre venue ? » Il s'apprête à l'inviter à le suivre, mais s'arrête soudainement. « N'êtes-vous pas venue accompagnée ? »


Ven 3 Mai 2019 - 14:31

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Pas de fumée sans feu
Cordélia & Varric

Enquête en Ferelden
L'attente interminable de Cordélia pour rencontrer un autre être humain toucha finalement à sa fin lorsqu'elle vit un homme, bien vêtu et aux traits agréables, apparaître à travers une porte dérobée et la saluer. Le visage amical du dénommé Tidarion dégageait quelque chose de drastiquement différent des murs austères du château, et il était accessoirement le premier habitant du domaine à lui présenter des dehors chaleureux. Cependant, l'excuse qu'il lui servit, couplée à l'attente et au voyage que Varric et elle venaient de traverser, ne la mit pas dans une bonne disposition. Le Bann était-il réellement souffrant au point de ne pas demander à un conseiller de les avertir ?

- C'est regrettable, répondit-elle avec un visage aussi souriant que celui de son hôte. J'ose espérer que ce n'est rien de grave, et que le Bann se remettra vite.

Tidarion tourna les talons pour s'apprêter à partir, avant de se souvenir d'un petit détail. Un détail bavard, de taille modeste, avec une arbalète au dos, qui était parti se balader dans les couloirs du château en quête de réponses... et qui n'était toujours pas de retour. Argh.

- Ah !... Je suis venue avec l'un de mes compagnons, oui. Nous sommes fatigués après le voyage, voyez-vous, et mon associé avait une envie pressante, alors il a demandé à un des domestiques de lui montrer le chemin des latrines, improvisa Cordélia. Peut-être qu'il s'est perdu en chemin.

C'était le mieux qu'elle pouvait faire. Il était temps de changer de sujet rapidement avant qu'il ne commence à se douter de quelque chose. Par le Créateur, Varric, active tes petites jambes et reviens vite !

- Pour ce qui est des raisons de ma visite, enchaîna-t-elle, Notre diplomate a envoyé une missive informant le Bann de notre venue il y a quelques semaines, afin qu'il puisse nous recevoir en bonne et due forme. Un de nos éclaireurs a disparu sur vos terres il y a quelques lunes. Il n'y a aucune trace de lutte ou de combat, et aucun ennemi de l'Inquisition n'a été vu récemment dans votre bannorn non plus, c'est donc... curieux. Je prends la sécurité de mes hommes très au sérieux, et c'est plutôt inhabituel que l'un des nôtres disparaisse sans aucune trace. Elle regarda l'homme dans les yeux, décidée à enfin obtenir un semblant de réponse.
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