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Mer 1 Juil 2020 - 10:06

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
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Dans la guerre, la Victoire


Hamelin eut un sourire discret lorsque Léopold reprit les rennes en donnant des instructions claires, prudentes, minimisant au maximum les risques. Quatre des groupes partirent et revinrent après vingt cinq minutes, dix minutes aller, dix minutes retours, cinq minutes de pose de piège. Le dernier groupe, qui était parti dans le premier couloir à droite, tardait à revenir. Ils mirent trente cinq minutes à réapparaître. Le second mage de l’équipée, un elfe aux cheveux rasés sur les côtés et le reste attaché en une queue de cheval blonde et qui s’appelait Joshel s’approcha de Léopold avec un air inquiet.

- « Commandant de Haute Tour »  Dit-il avec prudence, comme s’il n’était pas certain de la réaction de Léopold. « Nous n’avons pas posé de pièges dans ce couloir, nous avons rencontré un imprévu et nous avons pensé que vous voudriez voir ça par vous-même. Il y a tout un pan du mur du tunnel qui s’est écroulé et qui a révélé un genre de tombe. On a trouvé un cadavre, du matériel d’exploration, des rouleaux de parchemins… la pièce a l’air d’avoir été murée de l’intérieur… Nous avons commencé à fouiller pour nous assurer que rien n’était dangereux, seulement quand on s’est approché du corps on a entendu une voix s’adresser à nous… Je n’ai pas pu identifier la provenance et je n’ai pas voulu risquer de combattre un démon avec une si petite équipe, nous avons fait machine arrière… J’espère que vous ne désapprouverez pas cette décision. »

L’elfe et les deux compagnons qui l’avaient suivi dans le tunnel en question se tenaient là, face à Léo, en attendant des instructions. Hamelin n’était pas loin, il avait commencé à monter le camps et il écoutait attentivement. Lorsque la décision fut prise de retourner dans le tunnel en compagnie de Ludweg et des trois Gardes qui composaient le groupe qui avait découvert la salle, Léopold se laissa mener jusqu’à l’endroit qui leur avait posé problème.

Joshel, lui fut-il expliqué, était un apostat qui s’était retrouvé attaqué par des engeances en dehors d’une ville du sud des Anderfels. Il n’avait jamais reçu de véritable éducation avant de devenir Garde des Ombres il y avait quatre ans de cela et très conscient de son manque de connaissance académiques, se reposait toujours sur les autres mages quand il était confronté à un problème de nature mystique. Ludweg en revanche, avait été mage du Cercle pendant près de quinze ans avant d’être recrutée et en tant que guérisseuse spirituelle avait une connaissance approfondie des esprits et des démons.

Ils arrivèrent rapidement à la pièce en questions, la théorie des gardes tenait la route, l’alcôve semblait être une aspérité artificielle, il semblait qu’elle ait été creusée et que la terre eut servi à reboucher le trou, scellant le mur et enfermant le cadavre de l’intérieur. La personne qui gisait au milieu de son propre équipement avait dû se construire un abri de fortune pour survivre et ne l’avait jamais quitté. Peut-être avait-il perdu l’esprit, peut-être quelque chose l’avait-il empêché de sortir. Quoi qu’il en était, le corps était réduit à l’état de squelette et reposait ici depuis plusieurs années. Le bâton de mage et les pièces d’armures légères qui faisaient parti de son attirail, ainsi que les livres et les rouleaux de parchemins éparpillés un peut partout racontaient une partie de l’histoire de cet individu.

- « A une journée de marche de la sortie… Pauvre bougre » soupira Ludweg avant de s’agenouiller pour le regarder de plus près.

Un vent tiède sembla souffler dans le cou de Léopold, mais avant qu’il ne puisse en déterminer l’origine, une voix chaude et féminine s’éleva dans l’alcôve.

- « Vous revoilà ! Je pensais vous avoir fait fuir ! L’un d’entre vous peut-il me libérer ? »

Ludweg fronça les sourcils et regarda attentivement autour d’elle, ses yeux se posèrent sur un cristal dans la cage thoracique du squelette, poussiéreux, presque invisible sous la saleté. Elle le pointa du doigt en regardant Léopold.

- «  Quoi que ce soit c’est scellé dans le cristal de ce pendentif. »

- « Je suis prisonnière de cette endroit depuis si longtemps ! Vous devez m’aider ! Je dois retrouver Caroline!»

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Mer 1 Juil 2020 - 11:21

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Dans la Guerre, la Victoire



Apparemment, ma prudence semblait être appréciée par Hamelin.
Après le retour des équipes, l’une d’entre elle manquait à l’appel… je décidais d’attendre une vingtaine de minutes supplémentaire avant de mener une équipe, plus grande, à leur recherche quand finalement ils arrivèrent enfin après 10 minutes de retard. Je ne leur en tenais pas rigueur… il avait sans doute une bonne explication.

« Joshel. »

Joshel était un le second mage de l’escouade. Il avait l’air d’un type bien. Son passé apostat ne m’avait pas vraiment posé problème, même si, d’instinct, je faisais beaucoup plus confiance à Ludweg qu’à lui.
Il semblerait qu’il ait repéré quelque chose de peu commun… et puis une voix ? dans les tréfonds ? Je ne pense pas, même dans un pays où la Garde est aussi présente qu’un individu irait dans les tréfonds… ou pour une excellente raison alors… Bref, nous répondrons à ces questions plus tard.

« Vous avez bien fait. Inutile de vous mettre en danger, surtout si c’est un démon. »

De mauvais souvenirs de l’Inébranlable me revinrent, ce qui me fit légèrement frissonner. Je n’arriverais sans doute jamais à oublier ces horribles événements qui me hanteront jusqu’à ce que le Créateur me rappelle auprès de lui.
S’il s’agissait vraiment d’une telle créature, il fallait s’en débarrasser sur-le-champ. Je ne voulais pas voir le camp attaquer pendant la ‘‘nuit’’.

« Hamelin, je vous laisse le commandement du camp. Ludweg, avec moi. Je veux savoir de quoi il retourne et si c’est sans danger. »

Avec la mage, nous nous suivîmes les 3 Gardes en direction de ce qui les avait fait détalé tantôt. Tous semblaient collés avec ce que nous avait décrit Joshel au camp : l’alcôve, le faux mur, le squelette… il ne manquait plus que la voix…

Hum… c’est normal ce vent ? je pensais qu’on était suffisamment loin de la surface… étrange…

Une voix féminine me fit sortir de mes courts songes. Lud me montrait la provenance de la voix… un pendentif… il devait être accroché autour du cou du squelette avant… eh bien… avant qu’il soit un squelette…

Je me retournais vers les trois Gardes.

« Cherchez les dernières entrées de ses journaux, ou tout ce qui pourrait nous expliquer la situation, de ce pauvre hère. Mais prudence, on ignore encore ce qui se passe ici. »

« Alors… Hum… Vous êtes… euh… un pendentif ? »

‘‘Superbe entrer en matière Léo, bien sûr que ce n’est pas un « SIMPLE » pendentif’’ pensais-je alors.

« Je veux dire... qui et qu'êtes vous ?»

Demandais-je avant de faire une courte pause...

« Excusez ma prudence, mais j’aimerais faire quelque… vérification avant de vous libérer. J’imagine, que si vous vous inquiétez pour votre… amie ? Vous comprendriez que je dois faire de même pour les miens. »

Oui, moi et les connaissances occultes, ça fait deux. Dans tous les cas, même si j’ignorais de quoi il s’agissait, je me devais de rester poli. Surtout si le pend… enfin cette chose, était pacifique.
La première question qui me vint à l’esprit fut :

« Qui est Caroline exactement, une amie à vous ? »

Après ça, la question du précédent porteur, un mage apparemment, au vu du fait qu’il utilisait un simple bâton pour arpenter cet endroit dangereux, me semblait utile…

« Qu’est-il arrivé à votre porteur ? »

Puis pour finir, je demandais simplement :

« Comment vous libérez ? »

Bien sûr, je n’avais, pour le moment, aucune intention de le faire sans être sûr que cela ne mettait pas de vie en danger. Mais la manière de libérer la chose pouvait peut-être nous instruire… Je ne pense pas que quelque chose de bienveillant demanderait le sacrifice d’une vie pour se libérer, par exemple…

Une fois le pendentif ayant répondu, ou non, à mes questions, je tournais le regard en direction de la mage elfe. Ceci me semblait être une affaire des plus complexes et les connaissances exotériques de Ludweg allait être particulièrement sollicité.

« Ludweg, qu’en pensez-vous ? »


Mer 1 Juil 2020 - 12:31

Sénéchal
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Dans la guerre, la Victoire


Ludweg prit quelques distances avec le médaillon, juste au cas où cet objet pouvait s’activer en présence trop poussée avec un mage, ou un autre esprit. Il n’y avait théoriquement pas de raison pour que son esprit et la chose dans le pendentif interagissent mais elle en savait assez sur l’immatériel pour admettre qu’on n’était jamais sûr de rien. Elle laissa Léopold s’adresser à la voix, étouffant un petit rire dans sa main à son entrée en matière.

- « Pardon…. » gloussa-t-elle en essayant de retrouver son sérieux.

Joshel lui donna un coup de coude discret dans les côtes pour la calmer plus vite.

- « Je suis bien plus qu’un simple artefact. Je suis Valeur, j’accompagne le Chevalier Caroline lors de ses quêtes. Ses actes de bravoure et d’honneur l’ont menée dans cet endroit malfaisant. »

Elle sembla écouter Léopold parler, sa voix se fit plus compatissante lorsqu’il parla de protéger les siens.

- « Je comprends, mais je ne suis un danger pour aucun homme ou femme qui soit épris d’une juste cause. Vous n’êtes pas semblables aux monstres qui rôdent par ici, ils ne parlent pas et ne font que corrompre et détruire… Pourtant je peux sentir en vous le même mal... »

Joshel s’agenouilla à distance du cadavre et entreprit de ramasser les parchemins, la plupart avaient été recouverts d’écritures frénétiques et délirantes, les dernières traces d’un esprit dérangé par la solitude et la faim, très certainement. Il tenta néanmoins d’en décrypter certaines parties.

- « Caroline, comme je le disais un peu plus tôt, était un noble chevalier … Je crois que le mot est « Orlésienne » vos clans ne font pas de sens pour moi, il est possible que je n’ai pas bien saisi cette nuance. Son coeur était pur, ses valeurs inébranlables, sa volonté d’aider et de rétablir la justice à ceux qui avaient été bafoués étaient admirables. Caroline et moi avons noué notre pacte alors qu’elle combattait un démon d’orgueil qui tentait de s’emparer d’une enfant. Le combat était perdu d’avance, mais elle a refusé de battre en retraite et de laisser l’enfant à son sort. Je suis intervenue depuis mon royaume, j’ai guidé la main de Caroline jusqu’à la victoire. Je voulais connaître d’autres aventures à ses côtés. A condition qu’elle reste la personne courageuse, juste et compatissante qu’elle était, je lui ai offert mon aide. »

Ludweg avait une toujours une main sur la bouche, mais de stupeur cette fois. Ses yeux étaient grands ouverts.

- « Caroline est venue dans cette antre souillée pour retrouver un ami à elle, Alix, un homme courageux, diligent et dont l’armure était frappée d’un griffon. Elle n’acceptait pas qu’il ait disparu sans laisser de traces, elle a quitté son pays pour venir mener des recherches. Nous sommes parvenus à retrouver Alix… Mais une force maléfique a infecté Caroline, a corrompu son esprit, lorsqu’elle m’appelait je sentais la corruption tenter de m’atteindre. Alix a utilisé sa magie pour m’invoquer dans le monde réel et me sceller pour qu’elle ne puisse plus l’attaquer avec mon aide… Je ne sais pas ce qui est advenu de Caroline après qu’Alix ait fuit et se soit enfermé ici. »

- « Commandeur…. » murmura Joshel en lui tendant un parchemin. « Ce parchemin est daté d’il y a plus de vingt ans…. Si l’esprit dit la vérité il n’y a aucune chance que Caroline soit encore en vie…. Surtout si elle a été souillée…. »

L’esprit ne sembla pas prêter attention à Joshel.

- « Quand à me libérer, briser le cristal me détruirai peut-être mais ce qui me compose retournerait à l’immatériel. Cependant… Si je pouvais retrouver Caroline et continuer de l’aider… Ce destin serait beaucoup plus satisfaisant pour moi »

Ludweg parut pensive, impressionnée et méfiante à la fois.

- « De ce que je comprends… Caroline était un guerrier spirituel… Si tout ce que dit Valeur est vrai alors je pense que la libérer n’est pas dangereux mais comment savoir ? Tout ce que nous avons ce sont des parchemins froissés et un cadavre… Je suis persuadé qu’on peut la libérer sans briser le cristal… mais il faudrait s’assurer de sa nature. »


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Mer 1 Juil 2020 - 14:48

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Dans la Guerre, la Victoire



Je lançais un léger regard noir à Ludweg… oui, je sais… j’aurais pu mieux faire. Facilement, même…

Le pendentif se présenta comme Valeur, un esprit, compagnon du chevalier Caroline, amené par cette dernière en ces terres… enfin, sous ces terres.
Elle nous expliqua que l’on était les premiers être doué de raison à croiser sa route depuis… fort longtemps. Elle réussit même à ressentir l’Enclin qui coulait dans nos veines. Elle nous compta sa rencontre avec Caroline, fier chevalier d’Orlaïs,

« Il est possible aux démons de se faire passer pour des esprits ? »

Demandais-je surpris à Ludweg, malgré le fait qu’elle m’eut déjà donné sa réponse. Mes connaissances dans ce domaine était particulièrement limité. C’était sans doute stupide, mais je pensais que la trop grande haine des démons à l’égard des esprits faisait qu’ils refusaient de se passer pour eux…

« Lud, que se passerait-il si… Valeur est détruit ? »

La réponse ne me plut pas vraiment. Ce serait « tué » Valeur, et… agir comme ça… je ne pouvais décemment pas.

« Comme ma compagnonne, je ne pense pas que briser le cristal soit la meilleure solution, Valeur. »

Bon, il était tant de chercher la véritable nature de ce pendentif.
Déjà, une question avec TRÈS peu de chance d’avoir une réponse :

« Un mage de la Garde disparu il y a une vingtaine d’années nommé Alix dit quelque chose à l’un d’entre vous ? »

Bien sûr, je ne m’attendais à aucune réponse positive, mais bon… on peut toujours essayer.

Je m’adressais alors à Valeur :

« Ce démon de l’orgueil que vous avez vaincu ensemble… comment c’était-il retrouvé sur le plan… Matériel ? L’enfant était un mage ? »

Puis à Lud :

« Vous pensez que briser l’objet pourrait forcément tuer l’esprit ? »

Si c’était le cas, alors il ne s’agissait certainement pas d’un démon : rare était les démons qui se seraient laisser faire. Je me remis à parler avec Valeur :

« Qu’elle était vos relations avec Caroline ? Vous étiez lié par un pacte ? Si oui, quel en était les termes ? Sinon, pourquoi vouloir voyager avec une mortelle ? »

J’avais encore d’autres... Néanmoins, il était sans doute temps de lui révéler la vérité. Je n’aimerais pas apprendre au dernier moment qu’un de mes compagnons de voyage est mort et que l’on me le cache.

« J’aimerais vous amener au Chevalier, Valeur… mais… » Je me raclais la gorge. « J’ai bien peur que votre amie, le Chevalier Caroline, est… rejoint le Créateur. »

Bon, pas sûr qu’un esprit comprenne ce principe de Créateur… alors je continuais :

« Il n’y a qu’un seul remède à la corruption qui la rongeait et… il doit être prodigué rapidement. »

Je laissais un léger silence avant de finir.

« Je ne pense pas que Caroline est survécu. Je suis désolé. »

En réalité, j’espérais qu’elle n’avait pas survécu. Le sort des corrompues pouvait être pire que la mort.

Cela me rappela ma propre situation, en quelque sorte. L’empathie… je voulais vraiment sauver cet esprit. Je me repris.

« En sachant cela, Valeur, que voulez-vous ? »

J’attendis que Valeur me réponde pour réfléchir. Et après quelques secondes posées ma dernière question au prétendu esprit :

« Valeur, jurez-moi sur votre honneur que vous n’êtes pas un démon et qu’aucune des choses que vous m'avez dite est un mensonge. »

Bon, je pense que Lud va encore se moquer de moi. Mais au vu de mes connaissances sur l’Immatériel et ses habitants, c’était la question qui me semblait avoir le plus de sens. Un démon de colère se serait peu à peu énervé à la suite de mes questions, un démon du désir nous aurait charmé avec de belles promesses et un démon d’orgueil nous aurait menacé… bon après, je ne connais pas beaucoup d’aspect démoniaques…
Je regardais Ludweg.

« Ludweg, je pense qu’il s’agit vraiment d’un esprit. Mais si vous avez une méthode plus sûre pour vérifier, je vous laisse la tenter. Sinon… il faudra la libérer. »

La méthode la plus sûre, en réalité, je la connaissais : abandonné l’esprit là et refermé le trou. Mais le simple fait de penser ça me révulsait.
S’il s’agissait bien d’un démon, nous devions le tuer. Ici et maintenant. Si c’était un esprit, nous devions le sauver.

Mer 1 Juil 2020 - 15:19

Sénéchal
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Ludweg se mordit la lèvre. Visiblement elle était tiraillée entre deux hypothèses.

- « Le démons peuvent prendre toutes les formes et peuvent tenir tous les discours nécessaires pour nous duper… Mais cette histoire est trop précise, trop détaillée… Et elle suggère qu’on la détruise ? J’aurais tendance à penser qu’uun démon essaierait de trouver un hôte justement, plutôt que de retourner à l’immatériel. Soit cette histoire est vrai soit on a affaire à un démon particulièrement puissant et rusé... » Elle sourit un peu à l’utilisation de son surnom plutot que de son nom complet. « Si Valeur est détruite son énergie se fondra avec l’immatériel, peut etre prendra-t-elle une autre forme un jour mais ce qu’elle ait à l’instant, toute son expérience et ses souvenirs seront perdus à jamais. »

La réponse ne sembla pas plaire à Léopold mais Ludweg ne le prit pas pour elle, elle n’était pas non plus friande de détruire des esprits pour le plaisir.

- « Si vous ne souhaitez pas me détruire, quelle solution proposez vous ? Je ne vais tout de même pas rester ici prisonnière éternellement ? Je ne suis pas faite pour être de ce côté du monde ! »

- « Il y a un rituel que nous pourrions opérer pour briser le sceau qui la retient dans le monde réel, cela lui permettrait de retourner dans son royaume, du moment qu’elle n’a pas été corrompue. » dit Ludweg en réfléchissant à voix haute.

Les autres Gardes semblèrent fouiller leurs souvenirs lorsque Léopold posa la question mais aucun d’eux n’avait entendu parler d’Alix. Ce n’était cependant pas étonnant, ils avaient tous entre vingt cinq et trente cinq ans, il n’avaient pas pu connaître personnellement un Garde mort vingt ans plus tôt. 

- « Je ne connais pas les détails de la possession de cette petite fille, je ne voyais à travers les yeux de Caroline que lorsqu’elle faisait appel à ma force, mais je sais qu’une fois libérée, Caroline souhaitait l’emmener dans un de vos Cercles. Quant à mes relations avec Caroline, je lui pretais ma force durant les combats à la condition qu’elle reste vertueuse et qu’elle accepte de me laisser entrevoir le monde durant nos combats ensemble. Je voulais pouvoir constater ses actes de Valeur par moi même, et des actes de Valeur elle en trouvaient toujours à me montrer. C’est une partie du pacte qui est necessaire car si elle utilisais ma force pour des projets malfaisants, je courrais le risque de me corrompre moi aussi. En un sens, Alix m’a sauvée aussi, en me scellant. »

L’annonce de la mort de Caroline sembla peiner l’esprit, l’atmosphère se fit mélancolique autour d’eux, lourde mais pas oppressante.

- « Je voudrais continuer à conduire la main des valeureux…. Je peux vous jurerr que mon histoire est authentique mais mes paroles n’ont aucun poids face au risque que vous prenez en me croyant. Voilà ce que je vous propose. Caroline avait une épée en silverite qui s’appelait « Alteclère ». Elle a été brisée par la magie d’Alix. La lame était gravée de feuilles de Grâce Cristalline et le pommeau portait un saphir entouré d’une tête de lion et de deux ailes de dragons. Si vous trouvez tous les morceaux de l’épée et que vous revenez avec, vous m’aurez prouvé votre valeur, et je vous aurai prouvé ma nature. Si vous désirez accepter les mêmes termes que Caroline, je vous donnerai les mêmes dons une fois revenu dans mon royaume. »

Ludweg sembla réfléchir un moment, cherchant une faille dans la proposition de l’esprit.

- « Et bien, je dirais que la proposition me paraît honnête, après tout si nous trouvons l’épée de Caroline son histoire sera vérifiée… Et il faudra de la patience, de la chance et du courage pour retrouver les morceaux de l’épée. La question c’est est ce qu’on prend le pendentif avec nous ? Laissez moi vérifier quelque chose. » Elle s’agenouilla, enleva le médaillon du cou du squelette et l’étudia brièvement. « C’est ce que je pensais, l’esprit n’a pas de pouvoirs tant qu’il est dedans donc je pense qu’on peut le transporter sans risque. »

Elle le tendit à Léopold.

- « Je pense que la proposition s’adressait à vous personnellement, vous devriez le garder. Peut-être peut-elle nous aider à retrouver l’épée »


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Mer 1 Juil 2020 - 16:19

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Après un rapide débat, et après avoir répondu à toutes mes questions. Lud et moi arrivâmes à un point mort. C’était soit un esprit, soit un démon très rusé. Un démon rusé était, souvent, synonyme de puissance (enfin, toujours selon mon regard de néophyte).
Je n’avais aucune envie de perdre des hommes si démon, il y avait. Cependant, Valeur, qui comprenait la situation, proposa un ‘‘arrangement’’… retrouver l’épée du chevalier Caroline et ainsi, elle prouverait la véracité de son histoire et, en contrepartie nous prouvions notre Valeur à l’esprit. Elle était prête à nous offrir les mêmes dons qu’elle avait offert à Caroline. Des dons qui me semblait assez important compte tenu du fait que Caroline ait vaincu un démon de l’orgueil.

« Très bien, Valeur. Nous retrouverons la lame de Caroline. »

Cela semblait être normal, au moins cela confirmerait les dires de Valeur et nous permettrait de la sauver sans risque. En réalité, c’était presque du gagnant-gagnant… si la lame se trouvait près d’ici.

Alors que je me préparais à partir, Lud voulut vérifier quelque chose : elle auscultait le pendentif. Après une courte étude, elle certifia que l’esprit présumé n’avait aucun pouvoir à cause de son enveloppe et qu’il pouvait ainsi être transporté sans nul risque.
C’est alors que la mage me tendit l’amulette, ce qui me surprit un peu. Elle précisa qu’elle pensait que la proposition de l’esprit m’était adressé à moi et à moi seul… ce qui me surprit d’autant plus…

« Si c’est ce que vous pensez, Lud… »

Je plaçais l’amulette autour de mon cou. Puis la glissa sous mon armure, mais suffisamment facile d’accès pour que je puisse la sortir rapidement. Inutile que les Gardes remarquent que je portais désormais une étrange amulette.
Je me tournais vers les Gardes :

« Une fois au camp, je vais m’entretenir avec Hamelin et Ludgew sur ce qui s’est passé ici. Tant qu’un plan n’a pas été décidé, essayer de ne pas parler de l’esprit ou de l’amulette aux Gardes. Merci. »

Retrouver une relique d’il y a 20 ans… Une épée brisée en plus… par chance, je connaissais le silverite, un acier qui ne rouille pas, mais surtout à quoi ressemble une épée de chevalier. Cette Alteclère semblait être une épée peu banale. Cependant, j’avais l’impression d’avoir fait une promesse à Valeur, et je devais, ainsi, faire mon possible pour retrouver la lame. J’espérais juste que le temps n’ait pas dispersé les morceaux aux quatre coins des tréfonds, car je ne pense qu’il me faudra plus d’une vie pour les récolter.

Une fois arrivé au camp, j’informais Hamelin de la situation et écoutais ses propositions. Lorsque j’eu fini de parler, voir de débattre sur la nécessité de trouver l’arme (je refusais de changer de position, et voulais absolument la retrouver), je prévins les différents Gardes. Puis, il fut temps de se reposer.



Mer 1 Juil 2020 - 20:32

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Le pendentif de cristal était légèrement chaud au toucher et débarrassé de la poussière des tréfonds il brillait très légèrement. Dans le cristal on distinguait une forme vaporeuse, blanche, qui semblait tourner très lentement en spirale. Sur le cristal était gravé des glyphes complexes qui retenaient l’esprit à l’intérieur. Sous l’équipement de Léopold, la chaleur du médaillon était presque rassurante.

- « Nous verrons. » dit simplement Valeur.

Son ton n’était pas dubitatif, simplement affirmatif. Elle semblait neutre quand au résultat de leur quête. Après tout c’était un test pour les deux parties. Joshel hocha la tête.

- « Elle ne s’est adressée qu’à vous depuis que vous êtes arrivé. Et de toute façon vous êtes le seul guerrier du groupe, si quelqu’un doit devenir guerrier spirituel, ce ne sera vous. »

Le chemin vers le camps se fit dans les théories et au rythme des pièges qui étaient posés sur le chemin du retour. Une fois le passage sécurisé et le camps rejoint, Hamelin les attendait avec curiosité. Les trois Gardes qui avaient fait la découverte de Valeur se retirèrent vers les autres, après avoir promis de tenir leur langue et Ludweg le suivit jusqu’au Second.

- « Avez vous trouvé des choses intéressantes ? »

Hamelin écouta attentivement le récit, ses yeux s’agrandissant toujours plus au fur et à mesure qu’il découvrait les détails de l’affaire. Une fois que Léopold eut finit de tout lui raconter il se tourna vers Ludweg.

- « Tu es sûr que ce pendentif est sans danger ? »

- « Il faudrait un rituel pour libérer l’entité à l’intérieur et nous pouvons décider de faire ça dans un lieu sécurisé. À la Forteresse par exemple. Tant que personne ne brise le sceau il n’y aura aucun soucis. »

- « Et si c’est un démon alors nous pouvons choisir où le combattre… Très bien. De toute façon nous allons fouiller toute la zone pour trouver le nid d’engeance qu’on nous a envoyé détruire, chercher des fragments d’épée ne nous retardera pas tant que cela. »

Ce fut là toute la résistance d’Hamelin, il voyait le potentiel de la situation, il était inquiet mais faisait confiance à Ludweg pour ne pas mettre leurs compagnons en danger avec un artefact dangereux.

La nuit passa presque paisiblement, les deux premiers tour de garde furent parfaitement tranquilles. Certains entreprirent de vérifier les armes étalées sur le sol, mais aucun éclat de silverite n’était dans la pièce. Chacun se doutait que ça aurait été trop facile, mais certains avaient trouvé que ce serait trop bête de manquer un morceau de l’épée dès le début. Globalement les hommes étaient plutôt intrigués par la quête du Commandeur de Haute Tour. Peut-être parce que cela changeait des missions habituelles.

Vers la fin du dernier tour de garde cependant un piège magique se déclencha dans le couloir où l’équipe avait découvert Valeur. Joshel avait installé un glyphe de feu qui venait de s’embraser dans un tel fracas que le campement se réveilla presque d’un seul geste.


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Mer 1 Juil 2020 - 20:32

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Mer 1 Juil 2020 - 21:26

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Dans la Guerre, la Victoire



Bon… convaincre Hamelin avait été étonnamment… facile… vu que j’eu préparer, pendant tout le trajet du retour, une argumentation en béton… s’en était presque vexant.

Mais bon, il était temps de dormir, et après une telle journée rien ne valait une bonne nuit de sommeil !

Il ne se passa rien de notable pendant le tour d’Hamelin, mon tour de garde se passa sans plus accroc, puis ce fut celui de Ludweg.

Je dormais tranquillement quand une énorme explosion me fit me réveiller en sursaut. Un de nos pièges, c’était apparemment déclencher. Content qu’une partie des efforts soit recomposé par la mort d’engeances (beaucoup de morts, j’espère).

Par chance, nous devrions avoir encore une minute (si les engeances étaient au pas de course). Juste le temps de nous préparer à les accueillir.
Douze monstrueuses engeances étaient en train de déboulé par le couloir que nous occupions précédemment. Il venait du même endroit où nous avions récupéré l’amulette tantôt.

« Bouclier en avant, faites un mur pour les empêcher de nous toucher ! Les guerriers légers sur les flancs, s’il perce le mur, arrêtez-les. Le reste, en soutien ! »

Une fois, cela fait, je pris ma position en première ligne, au côté des boucliers lourds. Je n’eus guère le temps d’encourager les troupes que les ennemis étaient déjà sur nous. Bon, si j’avais bien manœuvré, normalement, les armures les plus légères était à l’abri.

J’espérais que ma stratégie porte ses fruits : même s’ils réussissaient à faire reculer le mur de bouclier, les guerriers sur les côtés tiendraient la ligne, les empêchant d’atteindre nos mages et nos archers. Les engeances semblaient plus agressives que prévues et percèrent le mur de bouclier. Pire encore, lorsque je donnais un coup d’épée, l’engeance en face de moi la bloqua avec son arme artisanale. Le combat commençait très mal pour moi, j’espérais que ce ne soit pas le cas de mes comparses.






1er Dé = Encourage les troupes
2nd Dé = Attaque une engeance

Mer 1 Juil 2020 - 21:26

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