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Dim 11 Oct 2020 - 13:05

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
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Dans la guerre, la Victoire

Thierry laissa le pommeau sans broncher au garde commandeur, bien qu'il eu l'air de se douter de la valeur de l'objet, au vue de la superbe de celui-ci. Aux mots de Leopold, chacun acquiesça, et on redoubla alors d'attention, notamment concernant les cocons qui s'étalaient au sol, tant pour éviter de trébucher comme Carl que pour repérer d'éventuels débris de la lame perdue. Mais rien ne semblait se distinguer dans la blancheur des filaments, si ce n'était des armes rouillées et restes de squelettes.

A mesure de leur avancée, leurs pas faisaient craquer le sol, qu'ils présumaient tout autant couverts d'ossements, tant d'humains que d'animaux. Les discussions plus joyeuses s'étaient étrangement tuent, alors que la température semblait descendre un peu plus dans ces galeries qui se faisaient davantage souterraine. De l'eau suintait des parois, les faisant briller à la lueur des torches et gouttant pour former le relief accidenté de stalactites. Des bruits étranges se faisaient entendre des profondeurs, comme un bruit sourd de grognement, laissant entendre que leur destination n'était pas si lointaine. Cela s'en ressentait d'ailleurs presque dans le rythme des respirations, qui se faisaient plus saccadées.

Un coude plus tard, ils atteignèrent ce qui semblait être une vaste cavité, qui scintilla de milles feux à la lueur des flammes. Le son qu'ils avaient distingués semblait clairement provenir du lieu, qui, étonnamment, se révélait plus enchanteur que le reste des galeries, révélant une cascade qui tombait depuis des hauteurs insondables, s'écrasant au sol dans des jets argentés. L'action de l'eau, combinée au temps, avait creusé une rigole serpentine, qui s'échappait pour inonder quelques couloirs rocheux, venant ainsi couper la salle en deux. Et de l'autre côté de cette berge...

On ne savait qui des deux groupes fut le plus surpris par cette arrivée impromptue. Toujours était-il que les créatures de l'ombre poussèrent des gargarismes qui se muèrent en hurlement, leurs armes décharnées au clair face au groupe de vaillants gardes des ombres qui répondirent d'une même voix, leurs propres lames se dégainant d'un geste tout militaire. Sur un rocher, comme menant la future bataille, une silhouette plus grande que les autres engeances se dessinait. Toute carapacée de métal, les muscles sombres qui dessinaient sa peau venaient trancher radicalement avec ce qui terminait sa main griffue. Véritable rayon de lumière au milieu des ténèbres, la lame argentée mordait la paume de la bête, mais celle-ci semblait la brandir comme une arme de commandant, décidé à défendre sa position.

Lun 26 Oct 2020 - 18:36

Anonymous
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Dans la Guerre, la Victoire


Le voyage se fit sans autre incident. Se reposait tranquillement dans ma sacoche la poignée de la lame de Ser Caroline. Hélas, pour nous, aucun fragment d’épée ne fut découvert par la suite.
Alors que nous arrivions dans une caverne, sans doute creuser par la cascade. Cela dénotait vraiment du reste des paysages des tréfonds. Cependant, ce petit paradis dans l’enfer qu’étaient les tréfonds était gâché par la présence de la Corruption.
Un groupe d’engeance était là. Devant nous. Il était plus nombreux que la dernière fois et nous ne possédions plus l’avantage de la défense. Cependant, nous ne pouvions reculer. Je m’avançais. L’épée dégainée. Je hurlais alors :

« POUR LA GARDE ! »

Ce qui sonna la charge des deux camps. Je me retrouvais rapidement face à un hurlock. Un coup de bouclier pour briser la garde de l’engeance, et un coup d’épée au niveau de la gorge pour l’achever. La première engeance au sol, je m’en prie à une seconde. Visant au niveau de l’épaule, je parvins à lui arracher, en partie, le bras. La créature, même sans son bras, continua de me charger en hurlant à la mort. Je dus faire un pas vers l’arrière pour mettre correctement mon bouclier en position. Le monstre se cogna dessus, mais je gardais l’équilibre. Profitant de mes appuis, je propulsai de toutes mes forces la créature avec mon pavois. Cette dernière tomba en arrière. Alors qu’elle fut au sol, j’en profitais pour lui enfoncer de toutes mes forces ma botte renforcée dans la tête, lui brisant le crâne.

L’ennemi suivant fut un genlock, le descendant souillé d’un nain. La monstruosité me donna un coup au niveau de la poitrine avec sa masse, par chance mon armure assuma l’impact, j’eu le souffle coupé pendant quelques secondes, bien que cela semblait duré une éternité. L’engeance me tenta un second coup, mais je parvins, par un miracle du Créateur, à l’éviter. Ma lame, quant à elle, fondit le cou de la créature qui s’effondra dans s’étouffant avec son sang corrompu.

Enfin, je parvins au chef de guerre hurlock. Plus grand, possédant un meilleur équipement que les autres, il me lançait un cri de défi qui me fit frissonner. Il était plus grand que moi, possédait une armure, certes de mauvaise facture, et semblait porter dans sa main un éclat argenté. Il me surprit alors en chargeant d’un seul coup, sa force prodigieuse me fit reculer lorsqu’il donna un coup sur mon bouclier. Heureusement, il ne parvient pas a brisé ma garde et son deuxième coup rebondit lui aussi sur mon bouclier.

Tendant une technique apprise à l’Académie de Chevalier, je donnais un coup de pommeau au niveau des articulations du bras, mais mon attaque glissa sur l’armure, offrant à la créature le soin de m’asséner un coup à la tête qui, par chance, ricocha sur mon heaume.
Je reculais, il me fallait prendre un peu de temps. La créature ne m’en laissa pas. Je fus obligé de prendre la position de la Lance du Pêcheur, une position de combat des chevaliers orlésiens ayant pour but de garantir une bonne défense et de conserver ses forces.
Le chef de guerre s’engagea. Il asséna un nouveau coup qui se logea dans mon bouclier, puis un autre, puis un autre… il se fatiguait rapidement. J’attendis une ouverture… lorsqu’elle se présenta enfin, j’accènais un coup de toute mes forces dans le ventre de l’engeance. Ma lame perça l’armure et se logea dans la chair, un mouvement rapide et circulaire éventra la créature, le bruit de sa vielle armure grinça et la créature hurla à plein poumon.

La créature s’effondra… et peu à peu les bruits des combats s’étouffèrent… la Garde avait remporté ce nouveau combat.

Lun 26 Oct 2020 - 19:42

Sénéchal
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Dans la guerre, la Victoire

Rien n’était plus impitoyable pour l’homme que la guerre, la véritable, celle qui prenait à bras le corps et vous jetait face à la mort, avec pour seule amie, votre arme coincée entre vos doigts tremblotants. Peut-être il y avait-il eu des peurs, des hésitations à leur arrivée, mais au hurlement de Léopold, la meute d’hommes, femmes, nains et elfes, mugirent d’une seule et même voix, portés par ces jours de marche et d’errance jusqu’à leur finale destination :
“POUR LA GARDE !!!„

Les hurlocks ne purent que voir arriver sur eux le déchaînement d’une violence impitoyable, faite de coups de lames, marteaux de guerre et éclairs de magie. Le groupe des gardes, parfaitement habitué à telle entreprise, se montrait d’une efficacité redoutable malgré son sous-nombre, tranchant les chairs noires des créatures. Pour autant, ces dernières ripostaient avec une égale férocité, semblant se réunir de manière à garder ce qui ressemblait à une trouée dans la paroi, jouant de leur boucliers et de leur lames pour former une gauche phallenge. Inexorablement, les bêtes reculaient sous la pression des gardes, tombaient les unes après les autres, mais les soldats, eux même, commençaient à accumuler les blessures. Lorsqu’enfin, le chef fut éventré dans un bruit terrible, les créatures semblèrent comme avoir un sursaut d’effroi, comme un dernier remou de leur antique nature humaine, qui mourrait aussitôt, alors qu’ils tentaient un dernier assaut et succombaient finalement à leur tour.

Les cadavres noirs, comms putréfiés, jongeaient l’enchanteur sol, leur sang se répandant en hideuses flaques qui se déversaient alors dans le torrent proche. La trouée se dévoilait alors à eux, particulièrement infecte à l’odeur, emplie d’os et d’éléments non identifiés qui semblaient former comme des monticules ondulants sur les murs. Ils étaient arrivés à destination, vraisemblablement, et les gardes surent immédiatement quoi faire, se préparant déjà à purifier l’immondice qui leur faisait face.

Près du cadavre du chef hurlock, la lame à la base brisée semblait comme luire d’une lueur propre, son fil aiguisé, bien que couvert d’un sang sombre et vicié, ne pouvant que provoquer l’admiration. Contre la peau de Leopold, il put sentir comme une chaleur qui pulsait, une voix douce et aussi fine se faisant entendre.
“Vous l’avez trouvée, n’est-ce pas ? Oh, brave Caroline, était-ce donc là que tu as péris ? „

Le cristal de l'esprit luisait régulièrement, semblant comme accompagner les battements d’un coeur. Elle paraissait clairement indiquer la lame par ses mots.
“Peu importe votre décision, il me fut joie, au moins, de savoir que l’épée du chevalier que j’accompagna soit désormais entre bonnes mains. Si pour autant, c’est votre désir, je ne pourrai qu’accepter de devenir de nouveau compagne de celui ou celle qui brandira Alteclère…„

Autour d’eux, comme imperméables à leur discussion, presque chuchotée, Ludweg s’occupait des blessés, certains étant parfois en bien pitoyable état, alors que l’artificier elfe s’occupait avec Thierry de mettre en place quelques fioles d’explosifs. Hamelin ordonna assez rapidement à tous de battre en retraite dans les couloirs, pressant le pas pour s’éloigner le plus possible des lieux. Derrière eux, un son terrible s’accompagna d’une vive lueur, alors que la grotte à la cascade s’effondrait sur elle-même, emportant avec elle, définitivement, le nid des engeances.

Lun 26 Oct 2020 - 22:33

Anonymous
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Dans la Guerre, la Victoire


Une rapide mise au point de l’état du groupe nous permit aussi de nous reconcentrer. S’il y avait des blessés, je fus heureux d’apprendre que personne n’était mort. Une excellente chose. Je n’aimerais pas avoir la mort d’un d’entre eux sur la conscience.
Bien sûr, je savais que je finirais par avoir des pertes sous mon commandement. Mais je ne pourrais jamais oublier le nom d’un frère ou d’une sœur mort sous mes ordres.

Valeur commenta alors notre découverte des deux fragments d’Alterclair, et se proposa alors de ce lié avec la personne qui portera l’épée.

« Se serait un honneur d’avoir pareil compagnon, Valeur. Je me montrerais digne de votre estime aussi longtemps que mon cœur bâtera dans ma poitrine. »

Une fois cela fait, je regardais un peu plus loin… Nous voilà donc devant le nid. Nous avions réussi. Notre mission était un franc succès !

« Notre tâche est bientôt terminée, messieurs-dames. »

Je vis alors certains membres de mon équipe préparer les explosifs et les torches… le nid ne dura pas longtemps.
Suivant le reste de mes frères loin du loin de l’explosion, j’entendis alors une explosion… C’en était fini. Plus qu’à rentre« Notre tâche est bientôt terminée, messieurs-dames. »
r à Weisshaupt.

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Après avoir finalement dit adieu à mon équipe et aux officiers de Weisshaupt, je me rendis en direction du Sud, vers Orlaïs.

Le rituel pour sortir Valeur du pendentif s’était bien passé, et il avait pu rejoindre l’Immatériel. Il avait fini par se… lié avec moi. C’était quelque chose d’étrange. Je n’étais pas un érudit, et l’Immatériel et ses esprits étaient vraiment les dernières choses que je maîtrisais en matière de connaissance. Peut-être devrais-je en parler à ce mage tévintide de l’Inquisition par lettre ? C’était un thaumaturge si je me souvenais bien…

Mais depuis que Valeur avait fait de mois un Guerrier Spirituel, je me sentais plus léger… plus rapide et plus fort aussi. Lud et Edwige m’ont expliqué que je finirais par m’habituer. Je leur faisais confiance.

C’est d’ailleurs peu avant d’avoir passé la frontière du Nevarra que je me rendis compte que je m’étais habitué aux Anderfells et que la chaleur me manquait…

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