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Mar 26 Nov 2019 - 15:54

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L'Intendant
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Dans la guerre, la Victoire


Le voyage jusqu’à Weisshaupt avait été long, très long, et Freiderich, l’homme qui avait été désigné pour les accompagner n’avait pas choisi le route la plus simple pour un sudiste. Plutôt que rester hors du désert le plus longtemps possible, il avait fait opérer à tout le monde un changement de monture à la frontière d’Orlais et des Anderfels et avait tracé une ligne droite vers la forteresse. Par chance, la saison des tempêtes de sable ne faisait que commencer et si la température avoisinait les cinquante degrés, le vent n’était pas encore assez fort pour déclencher de tornades.

La nuit la température chutait de trente degrés et l’impression que l’hiver s’abattait soudain sur eux ne soulageait pas la brûlure du soleil. Par chance, un clan de dalatien croisa leur route alors qu’ils étaient depuis quatre jours à chevaucher dans le sable. Le clan les accueillit avec plaisir et accepta de les escorter jusqu’à la forteresse. Il était visiblement tout naturel de commercer et de voyager avec les dalatiens dans cette partie du monde, leurs aravels colorées, leurs tissages élaborés redonnaient de la couleur au monde de sable qu’ils traversaient.

Les nuits suivantes se firent donc sous les tentures, les chants et les rires de leurs glisseurs, aravels chevauchant les dunes de sables comme des bateaux chevauchaient les vagues, poussées par le vent dans leurs voiles. Jusqu’à ce que les murs de la forteresse apparaissent au milieu du désert brûlant… C’était déroutant comme les feux démarraient à même le sable alors qu’aucun combustible n’était visible, et il leur tardait de passer les portes gigantesques de Weisshaupt.

A leur approche, on entendit de gigantesques cors retentir dans les murs de pierres et il ne leur restait que quelques centaines de mètres à faire lorsque la grande porte s’ouvrit, les griffons de pierre qui la surmontaient les toisant de loin. Sous l’ombre de l’arche, un homme d’une soixantaine d’année, la barbe grise, le regard sévère les attendait, flanqué d’une elfe dont le visage était déformé d’une balafre.

- « Bienvenue à vous, Garde Commandeur de Haute tour, Valdhart, Freiderich… le voyage a sûrement été difficile, entrez au plus vite vous mettre à l’abri de la Forteresse. »

- « Garde Commandeur Dernheim » sourit l’archiviste en posant son bras sur son torse en signe de salut. « Le clan Arlise’el demande l’autorisation de s’installer en vos murs et à commercer en leur sein. »

- « Évidemment, Archiviste Ethelan, soyez les bienvenus, vous et votre clan. Merci d’avoir veillé sur les nôtres. »

Ainsi le clan des elfes franchit également les portes de la forteresse. Derrière les murs titanesques de l’édifice se cachait un château mais aussi toute une petite ville et même quelques champs suspendus. Il semblait qu’elle avait été construite autour d’une oasis vers laquelle les dalatiens se dirigèrent spontanément après avoir fait leurs adieux aux trois Gardes.

- « Commandeur, je vous présente ma Sénéchale, Hedwige. C’est elle qui s’occupera de vous guider durant votre formation ici, vous et Vandhart. » dit Manfred Dernheim en marchant vers le château.

Les rues étaient ombragées par des tentures suspendues entre les maisons, les gens passaient et discutaient joyeusement dans leurs étoffes colorées. On repérait aisément la Garde , ils ne portaient pour seule « armures » que le griffon d’argent attaché à leur bras mais ils arboraient tous une même tenue bleue qui recouvrait la majorité de leur corps et dont le col était orné d’une chèche qu’ils pouvaient rabattre et enrouler autour de leur tête.

La monté des marches jusqu’à l’entrée du château était fastidieuse, comme le reste du voyage, mais au moins les statues de griffon disposées de chaque côté des marches jetaient leurs ombres sur les braves qui se lançaient dans l’ascension. La première salle dans laquelle ils entrère avaient un plafond percé d’un cercle qui jetait la lumière du soleil sur un arbre solitaire qui semblait avoir poussé entre les dalles de pierre du sol.

- « Valdhart, vous occupez le même dortoir qu’avant votre départ, à moins que votre Garde Commandeur souhaite vous garder près de lui, si c’est le cas nous pouvons arranger des quartiers près de ceux du Commandeur de Haute Tour. » Dit Hedwige d’un ton … pour le moins militaire.

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Mar 26 Nov 2019 - 21:37

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Dans la Guerre, la Victoire


C’est officiel, je déteste ce pays.
Il y fait chaud, le paysage est littéralement une désolation aride, et le pire, c’est que Freiderich m’a dit que nous avions de la chance que la saison des tempêtes de sable n’a pas commencée…

Ça me ferait presque regretter les entraînements de Tullia… presque, au moins je n’allais pas me faire dévorer par un dragon-sire à cause d’étrange lubie…

Bon au moins, je fus agréablement surpris que les dalatiens soit aussi sympathique dans ce pays… après tous, même si je n’avais jamais eu aucun problème avec ceux d’Orlaïs (en tout cas, depuis que je suis Garde), je ne crois pas avoir déjà eu l'impression qu'un dalatien n'essaierai pas de me tuer à tout moment. Bref, le voyage se passa pour le mieux en leur compagnie. Neige fut aussi appréciée dans la caravane… Surtout auprès de leurs enfants… La petite bête avait beaucoup plus de facilité que moi à s’adapter à ce climat chaud… d’ailleurs, le simple fait que je sois le seul étranger à ce climat m’incita d’autant plus à ne pas m’en plaindre, de peur de passer pour quelqu’un de faible… Après tous, la faiblesse n’était pas tolérée en ces lieux à ce qu’on disait…

Alors que nous approchions de Weisshaupt, je fus immédiatement frappé par la beauté de la forteresse. Si l’Inébranlable était une magnifique œuvre de la Garde des Ombres, il ne faisait que pâle figure devant l’éternel Weisshaupt. Les cors qui s’entraidaient d’ici signifiant notre arrivée…

Le Commandeur était tel qu’on me l’avait décrit… un vétéran qui mérite tout le respect dû à sa position. D’un seul coup d’œil, il était évident qu’il était du genre inflexible, pas vraiment un Commandeur à la Tullia, mais plutôt à la Clarel… Cette pensée me terrifiait un peu… mais bon, j’imagine que même ici, la Garde a pu apprendre des erreurs de la Garde-Commandeur d’Orlaïs.

« C’est un honneur, Garde-Commandeur Dernheim. Je vous remercie de votre hospitalité. »

Je tendis la main vers la femme.

« C’est un plaisir Sénéchale Hedwige. J’espère me montrer à la hauteur de votre enseignement. »

Alors que l’Archivste regagnait son clan, je le remerciais pour le voyage et me retournais vers les Gardes.
Je me sentais particulièrement stupide devant les deux vétérans. J’avais le même grade que l’un d’entre eux, mais je n’égalais pas le quart de leurs expériences en matière de gestion d’une garnison.
J’ignorais ce qu’il pensait… peut-être me voyait-il comme un jeune crétin présomptueux essayant d’avoir l’air d’un adulte. En tout cas, il n’en donnait pas l’impression.

La vie à l’intérieur de la cité semblait remplie de vie. Partout des couleurs… les Gardes d’ici semblaient si… si civile… comme s’ils n’étaient pas marginalisés…
J’aimais beaucoup cette attitude… au point que j’en oublierais presque la chaleur…
Puis nous arrivâmes à une place avec un grand arbre…
Il y avait quelque chose d’un peu… poétique en ce lieu. Cet arbre était comme la forteresse, une vie au milieu d’un désert, luttant éternellement pour sa survie.
La Sénéchale proposa alors à Malek de regagner ses anciens quartiers… ou d’autres, plus proche des miens…

« J’imagine que vous voudrez revoir vos frères et sœurs d’arme, Malek… Je vous laisse décider de votre chambrée… cependant, j’aimerais m’entretenir en privé avec vous sur quelques sujets… »

Je jetais un regard à Hedwige, et lui souris… Je n’avais pas envie qu’un Garde inconnu écoute notre conversation, cependant, j’avais encore moins envie qu’elle le prenne personnellement. Après tous, elle serait mon instructrice pendant un temps… aucune envie de me la mettre à dos. Surtout qu’elle n’avait pas l’air des plus commode.

Jeu 2 Jan 2020 - 9:44

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Dernheim lui adressa un sourire bienveillant, il avait l’allure et la présence des ces vieux hommes sages que l’on rencontre dans les récits d’aventure, mais quelque chose dans la façon dont les Gardes le saluaient sur son chemin laissait deviner qu’il était aussi respecté qu’il était craint.

L’oeil perçant d’Hedwige toisait Léopold alors qu’elle lui serrait la main. Ils laissèrent la décision de Marek pour plus tard et s’enfoncerent dans la forteresse.

- « Nous verrons comment vous vous en sortirez. » dit-elle sèchement

- « Ne faites pas attention aux manières d’Hedwige, elle met un peu de temps à être apprivoisée mais je n’ai aucun doute que vous parviendrez à vous entendre. » commenta Dernheim avec un petit sourire.

Les couloirs et les pièces qu’ils traversaient avaient une ambiance particulière. Les fenêtres étaient étroites mais nombreuses, donnant une vague impression de passer dans une foret par laquelle la lumière filtrait à travers les arbres. Et les rideaux colorés qui atténuaient encore la chaleur rendaient l’ambiance un peu surréaliste au tout, déguisant le fort de rayons lumineux colorés.

Au bout de quelques minutes de marche ils arrivèrent tous à un grande office richement décorée aux couleurs de la Garde, Manfred alla s’asseoir derrière un bureau assez gigantesque, Tout dans la pièce semblait avoir été rangé avec une règle, même les quelques papiers présents sur l’espace de travail du Garde Commandeur étaient empilés et alignés avec beaucoup de soin.  Dans les coins de la pièce dans le dos du Commandeur des Anderfels se trouvaient deux statues de griffons en pierre, et deux tentures tissés avec le blason de la Garde recouvrait ce qui devait être une bibliothèque s’étendant tout le long du mur entre les deux sculptures.

- « Bien… bien… » Le vieil homme prit un parchemin qui semblait être un plan de souterrains, probablement des tréfonds à vue de nez et hocha la tête en le reposant. « Pour aujourd’hui nous allons vous laisser le temps de vous installer et de visiter la ville et la forteresse. Comme vous avez pu le voir notre pays est une région difficile à vivre et la clef de notre survie réside dans la coopération. Ne pensez pas que j’ai des préjugés contre vous en particulier dans ce que je vais dire mais je sais que les gens du reste de Thedas ne sont pas aussi tolérants que nous pouvons l’être alors je vais vous donner quelques consignes pour votre séjour. Les races ont peu d’importance à Weisshaupt, du moment que chacun travaille à la survie de tout le monde alors sa vie est précieuse. Les Dalatiens qui vous ont amené jusqu’ici sont parfois la seule source de commerce que nous avons pendant des mois, nous vous prions de les traiter avec respect. Sachez également que les Anders sont des gens très religieux, peut-être trop selon ce dont vous avez l’habitude dans le sud, je vous encourage à montrer de la dévotion envers le créateur pour vous intégrer si vous êtes vous-même croyant. Si vous ne l’êtes pas, veuillez observer le respect le plus stricte envers les coutumes religieuses qui ont lieu ici. Hedwige ? »

- « Les trois premières semaines vont être dédiées essentiellement à la gestion d’une garnison, vous allez être formés sur l’administration, la gestion, le recrutement, la comptabilité…. Bref toutes les bases dont vous aurez besoin pour faire vivre votre garde. Ensuite vous serez envoyé en mission dans les tréfonds avec nos hommes pour tester vos capacité de commandement. Nos hommes auront pour ordre de vous ramener vivant quitte à vous désobéir si vous prenez de mauvaises décisions. A moins qu’ils ne vous ramènent ligoté et bâillonné en nous disant que vous êtes un inconscient, vous devriez conserver votre titre de Garde Commandeur. Des questions ? »

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Sam 4 Jan 2020 - 23:28

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L’endroit était magnifique et grandiose : l’éclairage rendait le lieu presque irréel. Ce n’était pas la beauté luxuriante des grands palais d’Orlaïs, non, la beauté de cet endroit était différente… plus ‘‘simple’’…
Cependant, je n’étais pas là pour faire du tourisme, je me reconcentrais bien vite sur mes objectifs actuels.
Le bureau était aussi majestueux que le reste de la forteresse… bref, c’était quelque chose de digne de la Garde la plus puissante et influente du continent… Je ne pus m’empêcher de sourire à là vu du bureau… c’était bien ce que je pensais… le chaos que j’avais trouvé en prenant mes fonctions à Térébinthe n’était pas normal…

Tout d’abord, le vieux Garde commença par me parler de l’état d’esprit local : plus ouvert, plus tolèrent, plus zélote que les autres… rien que j’ignorais avant de vernir (, merci Marek).
Bon, certes Orlaïs ne devait pas être connu pour être LE pays de référence en termes d’acceptation des elfes. Mais si je n’étais pas un grand défenseur de la cause elfe, je n’avais aucun problème avec eux… De plus, les dalatiens semblaient plus sympathique dans ce pays que ceux rencontrer en Dalacie… donc normalement, ça devrait bien se passer.
Pour ce qui était de la religion, j’étais un patricien… sans doute pas aussi assidu que je le devrais, mais bon, au moins c’était un point d’accroche entre moi et les anders. Je ne savais pas vraiment si le Commander attendait une réponse, mais dans le doute, je répondis simplement :

« Ne vous en faites pas, je vous assure que je ne suis pas venu ici pour faire des vagues. »

L’administratif ne m’avait jamais vraiment fait peur. De plus, j’étais souvent choisi comme "secrétaire" lorsque Tullia déléguait les tâches administratifs… donc j’étais plutôt rodé… enfin, je pense. Si ça se trouve, l’administration de la garnison n’était rien par rapport à celle qu’avait Weisshaupt… C’était d’ailleurs le cas, très certainement. Mais bon, ce n’est pas vraiment ça qui devait me faire peur, si ? Je veux dire : ce genre de chose n’a pas encore tué quelqu’un…
C’était bien plus la mission dans les tréfonds qui m’intriguait… Au vu de comment elle était présentée, cela devait être l’évaluation final…
Je profitais du temps alloué aux questions pour demander :

« Une seule, Sénéchal Hedwige : serait-il possible d’avoir des détails sur cette mission dans les tréfonds ? »

Même s’il avait planifié ça de leur côté, je préférais apprendre au moins les grandes lignes pour ne pas me retrouver surprit au moment de l’expédition. De plus, si la situation venait à changer, je pense qu’en trois semaines, ce sera le cas, cependant en apprendre maintenant me permettra de me faire une idée de ce qui m’attend.


Ven 17 Jan 2020 - 22:24

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La seule réponse qu’il eut à sa question ce jour là fut un « pas aujourd’hui ». Les détails de la mission attendraient donc. Les trois semaines qui suivirent furent extrêmement rythmées. Rien d’éreintant mais chaque minute de chaque jour était organisés.

Avant même que l’aube se lève, des cours de comptabilité à ceux de techniques de recrutement, les techniques de réinsertions des criminels violents dans une unité lui étaient duspensés. Il fut également introduit aux détails du rituel de l’Union afin de pouvoir les transmettre plus éfficacement. Gestion des troupes, tactiques militaires, mise à jour des connaissances rassemblées sur les engeances par toutes les garnisons étaient également au programme.

Aux heures les plus chaudes de la journée il était généralement plus ou moins libre de ses occupations. Mais c’était également le moment le plus propice à se réfugier dans la fraîcheur de la chantrie pour faire preuve de piété, avec bon nombres de Gardes. La mixité était très présente dans les rangs et les natifs des Anderfels priaient généralement le matin avant de prendre leur poste. Les « sudistes » comme Léopold se réunissaient sur les coups de midi. Les dévotions étaient autant un moment de piété qu’un moment social. Après les dévotions, les Gardes et le personnel de la forteresse, ainsi que quelques civils allaient profiter des jardins parsemés de fontaines. Certains jours où la chaleur était un peu moins écrasante ou que le Créateur les bénissait d’un orage, ils poussaient leur ballade jusqu’au marché en centre ville. Les Dalatiens étaient restés presque deux semaines dans la ville à marchander toutes sortes de biens. Ils portaient également les messages si vous n’étiez pas pressés par le temps. Dans ce pays aride où les oiseaux mourraient parfois de chaleur pendant le voyage c’était un moyen sûr de prendre des nouvelles des autres villes.

L’après midi reprenaient les cours, jusqu’à la tombée de la nuit. Le soir était toujours tenu un genre de banquet. La nourriture était peu variée et très épicée comparée aux plats du sud mais elle était en abondance raisonnable. La plupart des Gardes ne mangeaient pas durant la journée à cause de la chaleur et se retrouvaient le matin et le soir pour manger ensemble.

Les nuits étaient glaciales. La température chutait d’une trentaine de degré lorsque le soleil ne brûlait plus la forteresse de ses rayons et l’air semblait insupportablement froid en comparaison. Certains Gardes avaient manifesté leur enthousiasme à l’idée de partir en mission car dans les tréfonds apparemment, ni le soleil, ni les tempêtes ni les orages ne les suivraient.

La mission finit par survenir. Après les trois semaines annoncées par Manfred, Hedwige finit par l’appeler dans son bureau pour lui donner des documents. Il y avait là une liste de gardes, dont certains lui étaient déjà connu de part ses rencontres dans la forteresse. Trois guerriers lourds, quatre guerriers légers, deux archers, deux combattants double lames, dont un était artificier, deux mages dont un spécialisé dans les soins et l’autre dans le soutient des troupes. Des cartes des tréfonds sous le désert, des listes de vivres et de matériel à rassembler sous quarante huit heures, et un objectif : localiser et détruire un nid d’engeance suspecté à quatre jours de marche souterraine de la forteresse.

L’un des guerriers, Hamelin était le bras droit d’Hedwige. C’était un homme austère mais qui s’était montré poli et avait plusieurs fois offert son aide à Léopold dans ses errances. La guérisseuse se nommait Ludweg, c’était une elfe dont la joie de vivre était presque plus fatigante que la chaleur. Ces deux Gardes avaient la confiance de la hiérarchie et étaient chargés du rapport concernant les capacités de Léopold sur le terrain. Ils étaient aussi les deux personnes autorisés à saper l’autorité de Léopold s’ils jugeaient que ses décisions mettaient la mission ou la vie de l’unité en danger inutilement.  

Une fois la mission convenablement préparée et validée par Hedwige, le groupe se mit en marche à travers le désert. L’entrée des tréfonds était à environ un jour de marche. Ils partirent de nuit afin de mieux s’acclimater  à la température des tunnels.

- « Nous y sommes ! » déclara Ludweg avec un sourire. « Commandeur de Haute Tour, nous sommes officiellement sous vos ordres à présent. A vous de nous dire comment vous voulez procéder ! »

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La mission commence officiellement, je t'encourage à décrire ton attitude dans la forteresse pendant les 3 semaines de formation afin de déterminé l'attitude des PNJ envers toi :)

enjoy

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Jeu 16 Avr 2020 - 14:01

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On ne va pas dire que la réponse d’Hedwige me plus… mais elle eut au moins le message d’être clair. Je devais me concentrer sur l’apprentissage, et ne pas me poser de question sur cette future mission.

Et ce fut le début de longues journées. Je n’avais pas tant de travail que ça, mais mes journées était calculé à la minute près pour être le plus optimal dans mes études.

Bien qu’au début, j’eu plutôt du mal, je finis par réussir à retomber sur mes pattes. Certaine des leçons que me donnait la sénéchale, je les avais déjà eus avec mes précepteurs dans ma jeunesse. Cela me permit d’être plutôt… rapide à l’apprentissage. Enfin, c’était surtout sur les cours de comptabilité, de stratégie et de gestion. Le reste relevait plus ou moins de la découverte, notamment en ce qui concernait l’Union et le recrutement.

Jamais je ne rechignais à la tâche. J’étais ici pour devenir Garde-Commandeur d’Orlaïs, bon sang. Me plaindre de tâche aussi triviale que la gestion reviendrait à déshonoré la Garde Orlésienne aux yeux du Premier-Garde et de la garnison des Anderfels.

Pour ce qui est du reste de la journée…
Si au début, mes visites à la chantrie se fessait le midi, mon comportement de « caméléon social » fit que je m’y rendis de plus en plus dans la matinée. Si je n’étais pas aussi dévot que les nordistes, j’étais tout de même un fidèle appliqué. Bien que plutôt introverti, je m’essayais aux discussions avec les locaux. J’essayais aussi d’apprendre l’ander, ou en tous cas les banalités. N’étant pas vraiment polyglotte, trois pauvres petites semaine ne me permit que de maîtriser que quelques mots courants.

La troisième semaine, je fus convoqué dans le bureau de la sénéchale et cette dernière me remit des documents : une liste de noms, des cartes et une seconde liste, de provisions à réunir, cette fois-ci. Ainsi que les ordres de mission : la destruction d’un nid d’engeances dans les Tréfonds.

Les deux principaux agents de la sénéchale était Hamelin, un guerrier que je jugeais de confiance et plutôt sympathique et Ludweg, la mage, qui, si elle n’atteignait pas le niveau de Tullia, pouvait se montrer… vivace. Bien que toujours poli et aimable avec elle, j’avais fait mon possible pour éviter de trop la croiser.

Avec l’aide des compagnons attribué par la première liste, nous réunîmes les vivres et le matériel qu’avait demandé Hedwige.

Je laissais cependant Neige au bon soin de la garnison. La boule de poils était trop jeune pour ce genre de mission.

Enfin arrivé aux portes des tréfonds, Ludweg plaça l’équipe sous mes ordres. Je la remerciais d’un sourire et d’un geste de tête.

« Bien. En formation messieurs-dames : deux guerriers lourds devant, deux derrière. Les guerriers légers sur les flancs. Les mages et les archers au centre. Les doubles dagues en éclaireur. Au moindre signe d’ennemis, venez immédiatement prévenir le groupe principal et n’engagez le combat sous aucun prétexte. »

Avec ma lourde armure et mon bouclier, je fessais partie des guerrier lourds… c’est pour cette raison que j’avais pris soin de les distribuer au mieux. Je ferais partie de ceux qui serait à la tête du groupe principal.

Nous étions fin prêt… c’était le moment d’y aller.

Sam 23 Mai 2020 - 0:48

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La journée de marche vers les tréfonds s’avéra se passer dans la discipline mais dans la bonne humeur. Ludweg avait pris Léopold à part un peu avant d’arriver à l’entrée des tunnels pour le renseigner sur les spécificités de la flore et de la faune locale, les effets indésirables de certains spores qu’ils pouvaient être amenés à respirer dans les tunnels dus aux contrastes de température en surface. Aussi énergique qu’elle pouvait être, elle était très professionnelle et surtout se révélait être un guérisseur spirituel. Pendant ses babillages de la journée, Léopold avait pu l’entendre parler de son esprit de Compassion, qui lui avait permis de sauver la vie d’un des deux archers présents dans le groupe de justesse lors d’une mission quelques mois au par avant.


Tout le monde se prépara à entrer dans les routes souterraines, tout le groupe se répartit comme ordonné par Léopold sans sourciller et la formation pu commencer à progresser. L’odeur des tunnels était différente de ceux d’Orlais, le sable s’était introduit jusqu’à plusieurs heures de marche sous terre. Lorsqu‘une bourrasque soufflait dans le mauvais sens, le tunnel se remplissait de sable et il fallait alors se couvrir le visage et respirer dans son col ou écharpe pour ne pas se retrouver avec du sable dans les poumons.

Ces conditions firent que l’avancée des premières heures fut plutôt silencieuses. Au bout d’un moment cependant les écharpes tombèrent, les visages et les sourires reparurent et les conversations reprirent à voix presque basse, afin d’éviter les échos éventuels.

Hamelin, qui s’était mis devant, aux côtés de Léopold avec son bouclier imposant et une épée bâtarde qui paraissait presque trop lourde à manier à une main.

- « Vous savez que vous allez retrouver votre mabari avec deux kilos de gras en plus en revenant ? Quand les gars ont appris que vous le laissiez à Weisshaupt ils ont établit des tours pour le nourrir. » dit-il avec un petit rire alors qu’ils allumaient les torches.

- « Je suis tellement jalouse » Dit Ludweg depuis le milieu du groupe. « Moi aussi je voulais m’occuper du petit mabari ! Je veux aller en stage dans le sud pour en trouver un ! »

- « Lud, ce sont des bêtes de combat, pas des peluches. » Taquina quelqu’un à l’arrière garde.

- « Mais ils peuvent sûrement faire les deux. Bete de combat quand il y a des engeances et peluches quand on rentre à la maison. Vous en pensez quoi Commandeur ? »



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Ven 29 Mai 2020 - 19:02

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Dès les premiers instants dans les tréfonds, je pus dénoter de nombreuses différences entre ceux que nous explorions aujourd’hui, et ceux d’Orlaïs. Le sable, encore lui, était un grand obstacle. Un peu de vent, il devenait dangereux. En même temps, dans un lieu aussi exigu, le sable avait beaucoup moins de place et s’introduisait plus souvent dans notre corps et nos armures. Nous dûmes utiliser des foulards et autres morceaux de tissus pour nous couvrir la bouche et le nez. Les avancés furent difficiles, mais loin d’être irréalisable. Nous avançâmes dans un silence de plomb.

Le premier à commencer à me parler fut Hamelin, lui aussi à l’avant. Il semblait vouloir détendre l’atmosphère, cela me surprit. Je l’avais pris pour quelqu’un de bien plus austère. Cependant, il était évident qu’il valait mieux décomposer un peu. Alors je jouais le jeu.

« Je ne m’en fais pas pour elle. Dans le pire des cas, je la roulerais jusqu’à Orlaïs. »

Plaisantais-je. Au moins, Neige était bien entourée à Weisshaupt, et les Gardes s’occuperaient d’elle correctement pendant les prochains jours. En parlant de rassurer… Maintenant que j’y pense, j’aurais peut-être dû prévenir la Garde Orlésienne que j’étais arrivé à destination. Bah, j’imagine que Stein avait été prévenu et que, par extension, les Gardes aussi.

Ludweg attira alors mon attention, démontrant son désir de posséder son propre mabari.

« Je vous conseillerais bien Férelden, Ludweg. Ils vouent un véritable culte aux canins là-bas. Cela étant, il faut pouvoir endurer l’odeur de chien mouillé. »

L’un des autres Gardes, au centre de la formation, lui aussi, se moqua de la guérisseuse. Mais Lud' répondit à ce dernier avant de me demander mon avis.

« Eh bien, je ne suis pas un maître dans le domaine de l’élevage de canidé. Mais j’imagine que le Mabari est suffisamment câlin pour le devenir... Fait quand même attention qu’il ne te mord pas. Il parait qu’ils prennent rapidement goût à la viande elfique. »

Je lui lançais un petit sourire amusé. Avant de me reconcentrer sur la route.


Mer 10 Juin 2020 - 23:58

Sénéchal
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Sa plaisanterie sur neige lui valut quelques rires. La compagnie avait beau ne pas le connaître, les gardes avaient l’air plutôt détendus -bien que concentrés- ils connaissaient ces tunnels depuis longtemps à présent, cette entrée était assez proche de la forteresse pour que des patrouilles y entrent et en ressortent régulièrement.

- « Oh ce ne serait pas tellement les odeurs qui me feraient peur, le froid me poserait sans doute beaucoup plus de problèmes… Et le Commandeur… Les échos qu’on a de Ferelden ne sont pas brillants dans leur ensemble. »

- « T’aurais des bonnes relations avec Weisshaupt toi si t’avais dû affronter l’enclin tout seul ? »

- «Ouais nan mais ça encore, mais le peu de ragots qui remontent jusqu’ici …. » repris Ludweg

- « Sont exactement ça : des ragots. Si tu veux avoir un avis sur la garde de Ferelden, demande ton transfert et va voir par toi même. Excusez la Commandeur de Haute Tour, elle ne s’arrête jamais. C’est facile de critiquer les voisins quand on ne sait pas ce qui se passe vraiment chez eux. »

Ludweg se renfrogna quelque peu, Hamelin roula des yeux d’un air désabusé. Il avait visiblement l’habitude de gérer la guérisseuse mais cela n’avait pas l’air de lui plaire pour autant. La route était longue et relativement tranquille. Le fait de pouvoir sentir les engeances se déplacer dans les couloirs leur permit de ne rencontrer aucune embûche majeure.

Ils trouvèrent après une journée de marche, un grand corridor facile à défendre et suffisamment large pour y monter le camps. L’espace donnait sur quatre couloirs plus petits partant dans des directions opposées. Les hommes de Weisshaupt s’arrêtèrent et regardèrent la salle. Le sol était parsemé d’épées et de boucliers brisés, la plupart trop vieux ou trop mal entretenus pour avoir appartenu à des Gardes.

- « Commandeur, souhaitez vous que nous vérifions les différents passages avant d’installer le camps ? » demanda Hamelin, parlant assez fort pour que tout le monde l’entende et attende que Léopold donne les ordres.

Certains qui avaient commencé à défaire les attaches de leurs équipements les rattachèrent discrètement en se rappelant qu’ils étaient censé donner à Léopold l’occasion d’organiser la mission comme il le souhaitait.


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Lun 29 Juin 2020 - 14:00

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« Hum… »

Je fis un signe de la tête. Je ne préférais pas m’immiscer dans ce genre de discussion. L’expérience voudrait que je ne m’attarde pas sur ce genre de rumeur… mais vu comment les Gardes-voisins décrivaient la Commandeur Finduilas lors des opérations communes… il y avait un peu de vrai. Mais Hamelin avait aussi raison. Juger une inconnue et je ne vaudrais pas mieux que ma famille.

***

Arrivez à un embranchement, après quelque temps de marche. L’endroit était facilement défendable, même si le nombre d’armes au sol ne me plaisait pas. Nous allions devoir surveiller particulièrement l’endroit si nous ne voulions pas que les nôtres se rajoutent à ces reliquats. Les Gardes ne semblaient pas avoir attendu mes ordres avant de se mettre plus à l’aise, mais je ne leur en tenais pas rigueur. C’était inutile. Après avoir remercié Hamelin d’un signe de la tête, je parlais suffisamment fort pour me faire entendre, bien que je fasse attention à ce que ma voix ne porte pas trop loin.

« Je pense que nous en avons assez fait pour aujourd’hui. Préparer le camp. J’ai besoin de volontaire pour aller sécuriser les couloirs. »

Une fois les volontaires pour vérifier les couloirs trouvés (ou choisit, en cas échéant), ils furent envoyés dans un groupe de 3 Gardes (avec quelqu’un capable de désamorcer les pièges) avec des consignes plutôt simples :

« Vérifier à 10 minutes de distance dans chaque couloir. Je n’ai pas envie de monter le camp à côté d’un de leur nid. Bien sûr, si vous tombez sur l’un d’entre eux, ne faites rien d’inconsidéré. »

Avant de partir, je finis par un autre ordre :

« Lorsque vous aurez fini, préparez des alarmes et des pièges à environ 3 minutes du camp dans autant de couloirs que possible. Nous irons les chercher demain matin, s’ils n’ont pas servi. »

Avec les autres non-volontaire, je préparai le camp, lorsque la patrouille fut de retour, il fut temps de se définir qui serait sentinelle pendant la nuit qui nous attendait.

« Et maintenant, la tâche la plus amusante, il faut choisir nos sentinelles. Par groupe de 5, on forme 3 groupes. Hamelin, je vous prierais de prendre le premier et Ludweg, je vous confie le dernier groupe. Je prendrais le second groupe. »

Une fois, les groupes établis, en essayant au maximum de les rendre polyvalents, j’allais me reposer après cette longue journée de marche, appréhendant la mission que nous avait confié le Premier Garde.


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