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Dim 17 Jan 2021 - 14:28

Aesthia Amladaris
Aesthia Amladaris

 

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Les 1001 Recettes de Mère Flamel

Attendre et observer était donc convenu. J'hochais de la tête, voyant tout à fait ce qu'il me restait à faire.

"Je vais discrètement envoyer un espion vérifier l'état des patrouilles tout autour."

Je m'éloignais un peu, laissant l'assassin s'occuper comme il le souhaitait. Je ne comptais pas vadrouiller par mont et par vaut pour savoir où étaient les autres gardes. Non, j'avais une meilleure idée qui comporte moins de risque. J'avais cependant besoin de calme et de rester concentrée un maximum. Je trouvais un terrain plat, avec peu de verdure pour pouvoir effectuer des tracés sur le sol. Je sortis ma dague, traçais des sillons dans le sol meuble pour former un cercle d'invocation. Le cercle en soit n'était pas compliqué à tracer, mais c'était l'invocation en elle même qui était plus délicate. A moins d'avoir un medium adapté, il était difficile de faire apparaitre le type d'esprit ou de démon que l'on souhaite. Mais heureusement pour moi je n'étais pas sans ressource.

Je m'asseyais en tailleur devant ce cercle, retirant l'un de mes gants pour dévoiler ma main fine. Sur la paume on pouvait voir plusieurs cicatrices, signes que ce n'était pas la première fois que je faisais appel au sang. Tendant ma main nue au dessus du cercle et fermant les yeux pour me concentrer, je faisais le vide dans mon esprit. Je ne cherchais pas à sentir le Voile pour y puiser la force de l'Immatériel, non. Toute mon attention était dirigée sur le petit médaillon collé contre ma peau, qui pulsait de plus en plus d'une énergie malsaine. Le démon qui y était renfermé, ce démon de la Faim à l'insatiable appétit, répondit à mon appel avec un zèle qui lui était propre. Le médium étant réveillé pour appeler l'esprit que je souhaitais, je tranchais ma main avec la dague pour faire couler du sang sur le cercle d'invocation. L'air autour de moi sembla d'un coup plus pesant, étouffant même. Puis le contact se fit, et apparut au dessus du cercle une volute d'ombre. Elle était informe, semblable à un petit nuage de miasme tout le temps en mouvement pas plus gros qu'un chat. Un démon inférieur qui ne pouvait vivre que par l'énergie que je lui insufflais, et obéissait à mes ordres par le lien de sang. Le démon de la faim l'empêchait d'être tenter de prendre possession de mon corps, celui-ci ayant déjà un bailleur et je pouvais avec une certaine tranquillité faire mon oeuvre.

Les yeux toujours fermé, j'établissais plus profondément le lien avec ce démon d'ombre pour voir ce qu'il voyait et entendre ce qu'il entendait. C'était une vision un peu floue, inconfortable, mais qui au moins avait le bon goût d'être utile. A mes ordres silencieux l'ombre s'en alla du cercle pour effectuer sa mission : espionner. Impalpable et discrète, surtout en pleine nuit, c'était un outil idéal pour faire de la reconnaissance de terrain. Le seul problème était qu'il fallait continuellement être concentré pour maintenir sa forme et que même un coup de croc d'un chien sauvage pouvait le faire disparaitre. pendant de longues minutes je restais ainsi, à maintenir le contact, à faire aller où bon me semblait cette ombre. Sur son chemin il vit plusieurs hommes, me donnant directement l'information. Je prenais soin de lui faire faire éviter autant que possible un contact direct, restant à distance autant que possible. Le temps passait, j'obtenais de plus en plus d'information mais également m'épuisais. Sentant cette faiblesse, je pus entendre le démon de la Faim vouloir en profiter pour susurrer des mots à mon oreille pour me faire lâcher prise.

*Encore... Ce savoir est à nous, à notre portée... Vite, pourquoi attendre ?*

Je sentais qu'il voulait que j'utilise plus de sang, plus de son pouvoir pour être plus facilement sous son emprise. Mais ce n'était pas la première fois qu'il essayait de me tenter ainsi. Je fronçais simplement des sourcils, laissant les quelques gouttes de sueur perler sur mon front. Je devais faire cesser cette interruption, et alors que l'ombre s'arrêtait sur place en attente d'ordre je me mis à sermonner froidement le démon.

*Silence, Elgar... Je me concentre. Soit patient et guide-nous une fois dans la bibliothèque. *

Je coupais alors plus franchement le lien avec lui, qui n'était plus nécessaire vu que son utilisé avait été simplement pour trouver le bon démon inférieur dans l'Immatériel pour faire mon oeuvre. Les recherches purent continuer, mais cette distraction me rendit la tâche plus difficile. Un peu moins d'une heure s'était écoulée quand je pus enfin terminer mon tour de ronde. Quand j'ouvris enfin les yeux en poussant un soupire de lassitude, l'ombre s'évanoui aussitôt quelque part dans la nature, ne laissant aucune trace de sa présence. Je me sentais fatiguée et un peu vidée, fronçant des sourcils alors qu'un mal de tête me prenait. Rester concentrée aussi longtemps n'était pas très agréable. Je me relevais, pensant au bienfait qu'allait me faire la fiole de lyrium pour me refaire en mana, et le petit encas pour permettre à mon corps et à ce mal de tête de cesser.

Je rejoignais Cid, le voyant de façon presque nonchalante fumer et écrire. Sentant l'odeur de l'elfidée je fronçais des sourcils en dardant sur lui un regard peu amène. Si en plus dans cette histoire je devrais gérer un drogué, on n'est pas arrivé. Je me dirigeais vers mon cheval pour prendre la fameuse potion et mettre un petit bandage sur ma main. Le sang avait séché mais il était inutile de rouvrir la plaie par maladresse. Je revenais vers Cid, allant lui faire le rapport sur mes trouvailles. Et ce n'était pas vraiment que de bonnes nouvelles.

"Mhh.... La chose va s'annoncer un peu plus compliquée que prévu. J'ai détecté une quinzaine de personnes en patrouille tout autour. Il y en a quatre juste devant les portes de la Chantrie, un autre groupe de trois qui fait le tour des remparts à l'extérieur de façon régulière et le reste réparti un peu plus dans les collines. Tous les éliminer me semble être difficile. Mais il y a une porte à l'arrière, ou plutôt un accès aux sous-sol que nous pourrions utiliser pour rentrer."

Je repris ma dague et me mis à tracer sur le sol un schéma avec de façon grossière l'emplacement de la chantrie, le positionnement des différents groupes de gardes et là où je pensais que nous pouvions entrer.

"Que pensez-vous de ceci : les gardes font le tour des remparts en une dizaine de minutes en repassant devant ceux de la porte, mais ceux plus haut dans les collines n'ont pas un contact aussi proche. Si on élimine le groupe le plus proche de notre position de façon discrète et que nous attendons que la patrouille des remparts passe avant que j'aille détruire la barrière, cela devrait nous laisser juste assez de temps pour rentrer sans se faire repérer. Et ils ne sauront ce qu'il se passe que lorsqu'il sera trop tard."

Je le regardais ensuite, attendant de voir ce qu'il en pensait. eliminer les gardes lui reviendrait sans aucun doute, pendant que j'irais sur place tenter d'éliminer la barrière pendant le temps qu'il m'était imparti. Maintenant que j'y pensais, la porte sera sans doute fermée à clé et il faudra que Cid tente sans doute de l'ouvrir. Cela nous faisais du temps en plus à prendre en considération, car même si je pouvais l'ouvrir en la faisant exploser avec un sort, je doute que niveau discrétion ce soit le plus... judicieux.

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jet de dé - intensité des patrouilles

réussite critique : Il y a moins de dix gardes en patrouilles et répartis de façon espacé, pour un assassin les éliminer sans se faire repérer sera un jeu d'enfant.
réussite : il y a une dizaine des gardes en patrouilles, les éliminer avant de détruire la barrière sans se faire repérer semble possible pour un assassin expérimenté.
échec : il y a une quinzaine de gardes en patrouille, réussir à les éliminer sans attirer l'attention avant de détruire la barrière semble difficile.
échec critique: Il y a plus d'une vingtaine de gardes en patrouille, attaquer de front semble le plus risqué.

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Ashleigh
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La patronne brisa alors le silence, affirmant ses prochaines directives à voix haute.

Je vais discrètement envoyer un espion vérifier l'état des patrouilles tout autour.
Faites donc, faites donc.

Le nez dans mes pages, mon attention ne l’avait pas ignorée pour autant, même si mon attitude pouvait en témoigner le contraire. Mais j’avais un recueil à finir, et il ne se finirait pas tout seul. Je pouvais entendre les pas de ma patronne s’éloigner dans l’obscurité grandissante, tandis que les idées germaient dans mon crâne.

Il me fallut cependant un autre temps avant que les premiers vers ne naissent. Curieusement, au fil des mots, le tout traduisait une attente de la guerre. Ah, cette foutue guerre, une thématique récurrente de ce futur ouvrage ; en même temps, depuis le début de son élaboration, je ne cessai de me battre dans tous les sens. La guerre mage-templiers, mes petites escapades chantristes, ma famille, j’étais sur tous les fronts. Mais si tous mes autres poèmes parlaient de soif de sang, du changement profond de mentalité lorsque la guerre s’installait chez nous, ou de cette présumée gloire qu’il y avait à mener un combat par idéologie ou honneur, ce poème-ci s’annonçait nettement plus calme. Une bise avant la tempête. Cela me changerait grandement.

Au fil des pages que je remplissais dans mon carnet, je réalisai que je manquais toujours plus de lumière. Evidemment, puisque le soleil s’était couché. Je soupirai, levant le nez en l’air, avant de réaliser que ma collègue revenait vers moi. Elle me toisa étrangement du regard avant de s’approcher de sa monture. Mentalement, je haussai des épaules : oui, j’étais un fumeur. Un mal en soi, mais qu’y pouvais-je ?

Elle revint ainsi vers moi, avec déjà ses bonnes nouvelles.

Mhh.... La chose va s'annoncer un peu plus compliquée que prévu. J'ai détecté une quinzaine de personnes en patrouille tout autour. Il y en a quatre juste devant les portes de la Chantrie, un autre groupe de trois qui fait le tour des remparts à l'extérieur de façon régulière et le reste réparti un peu plus dans les collines. Tous les éliminer me semble être difficile. Mais il y a une porte à l'arrière, ou plutôt un accès aux sous-sol que nous pourrions utiliser pour rentrer.

Quinze. Quatre devant la porte principale. Trois faisaient un tour des remparts. Huit dans les collines. Une entrée souterraine. Je hochai de la tête lentement, attendant sa conclusion d’analyse.

Que pensez-vous de ceci : les gardes font le tour des remparts en une dizaine de minutes en repassant devant ceux de la porte, mais ceux plus haut dans les collines n'ont pas un contact aussi proche. Si on élimine le groupe le plus proche de notre position de façon discrète et que nous attendons que la patrouille des remparts passe avant que j'aille détruire la barrière, cela devrait nous laisser juste assez de temps pour rentrer sans se faire repérer. Et ils ne sauront ce qu'il se passe que lorsqu'il sera trop tard.

Passer par les collines et défaire un à un les groupes s’y trouvant pour ouvrir la voie. Le premier suffirait pour qu’elle puisse commencer sa tâche. Dans la nuit actuelle et bien hivernale, ce serait un jeu d’enfants. Je hochai de la tête à nouveau.

Donc il suffira de s’en prendre aux gardes les plus proches de notre position pour que vous puissiez commencer votre sort. Bien.

Je rangeai tristement mon carnet et jetai le mégot fini d’elfidée avant de me lever. Mon clair regard plongea dans le sien, avant que je ne poursuive les directives par moi-même cette fois-ci.

Séparons-nous ici : vous restez près des remparts, je fais tout le chemin dans les collines et je fais le ménage. Une fois fait, vous entendrez une hirondelle. Si la tâche est effectuée, elle truissotera trois fois. Si une patrouille échappe à mon contrôle et part avertir les autres, ou tout autre imprévu similaire, elle truissotera deux fois. Si je suis en grand danger, elle truissotera une seule fois. Retenez bien.

Marquant une pause, mon regard se posa en contre-bas. Quelques petites lueurs se promenaient, fort heureusement peu nombreuses. Mais tout de même. Il nous faudrait faire preuve de toute notre attention et de toutes nos ressources actuelles pour mener la chose à bien.

Une fois le signal lancé trois fois, faites ce que vous aurez à faire avec la barrière. Nous nous retrouverons en bas.

Et à ces mots, je roulai des épaules avant de me mettre en route par un petit sentier. Pas la peine de lui souhaiter bonne chance, ou de demander à ce qu’on me le souhaitait : si le théâtre m’avait appris une chose, c’était que cela portait malheur. Alors Cide, merde à toi.

Au fil de ma descente, je pus apercevoir une lueur un peu plus loin. Je me glissai derrière de gros rochers pour observer. Trois bandits se tenaient là, à essayer de se réchauffer et de passer le temps. Ne pas se précipiter ; mes cibles étaient encore bien trop dans leur truc, et trop proches les unes des autres. J’attendis donc patiemment que quelque chose ne se passe.

Ils parlaient un peu de la pluie et du beau temps, que ce travail était vraiment ingrat, les babioles habituelles. Ma main reposait sur le manche de Modeste. La dégainant lentement, j’observais, attentif et mes sens en alerte. Bientôt, ils se remirent en route sur leur petit rythme insouciant. Parfois, le désir de manier l’arc ne m’aidait pas à correctement lancer l’assaut, mais il fallait admettre qu’une série de flèches encastrées au bon endroit serait tellement utile. Mais bon.

J’avançai alors à pas de loup, les suivant lentement. Il ne faudrait pas tarder, de peur que d’autres soient bien trop proches. Impassible, une fois suffisamment proche, je sifflai légèrement. Le dernier de la file se retourna, confus, et chercha d’où venait le bruit. Le reste ne remarqua pas l’arrêt du troisième, qui s’approchait davantage de ma position. Une fois à la bonne hauteur, ne regardant pas dans la bonne direction, je l’attrapai par le visage et l’attirai à moi dans un mouvement vif, plantant ma lame dans sa gorge. Ma main sur sa bouche, il ne put pousser le moindre cri. Un de moins. Parfait.

Je glissai alors son cadavre dans ma cachette, et m’en faufilai pour rejoindre les deux autres. Au bout d’un petit temps, le groupe s’arrêta, réalisant qu’un d’eux manquait à l’appel. Ils repartirent un peu en arrière, cherchant dans les alentours. Je me ruai alors sur celui le plus en arrière et l’assommai avec le pommeau de ma lame. Il tomba à terre, avant que je ne loge dans sa nuque la pointe de Modeste, et de me mettre en route pour le troisième. J’essuyai le sang sur ma lame avant de la ranger, puis je pris le temps de porter le corps jusque derrière d’autres rochers avant de me remettre en route. Tout de même, il fallait laisser le moins de traces possibles.

Une fois plus proche du dernier de ce petit groupe, qui réalisa qu’il était tout seul, j’attendis. Il avait dégainé son épée, effrayé, et parcourait les alentours beaucoup trop rapidement pour lui. Je l’attrapai depuis derrière, bloquant sa bouche pour l’empêcher de crier, avant de l’énuquer dans un claquement sec. Il tomba à même le sol. Trois de morts sur les huit. Je dissimulai également son corps dans le paysage.

Je poursuivis ainsi ma descente, sur ce rythme sympathique – et mortel pour eux – : j’avais croisé un groupe de deux, qui connut le même sort, puis un groupe de trois. C’était étrangement beaucoup trop facile, pour être honnête. J’avais pris le temps de fouiller les corps, récoltant quelques pièces égarées, de la viande séchée, des fruits secs, ce genre de petites choses.

Une fois mon labeur terminé, je poussai donc mes trois truissotements pour donner le signal. Le reste de mon chemin se fit sur un rythme calme, en route pour rejoindre ma Dame près des remparts.

Dim 17 Jan 2021 - 16:48

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Le plan semblait convenir à Cid, et lui même voyait comment agir. Il expliqua alors rapidement comment il allait procéder et quel allait être le signal. En soit il n'était pas très compliqué à retenir, tant que je restais bien concentrée sur ma tâche. J'hochais simplement de la tête, lui faisant comprendre que j'avais bien pris en compte les consignes.

"Très bien, facile à retenir."

Une fois les éléments du plans mis en place, chacun put partir faire ce qu'il avait à faire. J'appréciais chez ce Cide sa façon de ne pas trop en dire et d'aller droit au but. C'est étrange à dire, mais c'est relativement reposant. Je lui jetais un simple regard alors qu'il partait de son côté s'occuper des patrouilles, puis je m'occupais de mon propre cas. Je retournais à mon cheval pour prendre ce qui serait nécessaire. Une autre potion de lyrium et une autre d'elfidée au cas où, mon bâton bien entendu et un sac pour y mettre le livre. Cependant, je laissais sur le cheval ma cape, y voyant là plus un élément gênant pour se déplacer discrètement dans la végétation pour rejoindre la chantrie. Et même dans mes mouvements avec mon bâton, c'était toujours désagréable. Je prenais mon propre chemin vers la chantrie, pouvant éviter facilement les endroits où se trouvaient les autres patrouilles pour les avoir vues avec l'ombre et me diriger vers la fameuse porte arrière. Je restais tapie dans l'ombre, silencieuse. Faisant confiance à l'assassin et ne me préoccupant pas de ce qui peut être derrière moi, toute mon attention était sur l'endroit à infiltrer et la ronde de garde.

La porte était en faite une cache en bois de travers qui semblait relier un genre de cellier ou de remise de bois. Elle était fermée et je pouvais sentir non loin la barrière l'envelopper. Il y avait bien entendu les haut mur de la chantrie, mais aussi quelques tonneaux et caisses qui semblaient être destinés à la remise. J'observais les gardes arriver, facilement perceptibles avec leurs torches. Je remarquais qu'ils étaient relativement laxistes, ressemblant plus à de vulgaires mercenaires qu'à des soldats proprement entrainés. Je n'entendais pas ce qu'ils disaient, mais leur conversation semblait détendue et ils ne prêtaient pas une grande attention à ce qui les entouraient. La grande confiance envers la barrière sans doute. C'était un avantage en soi, tant qu'ils n'ont pas à douter de la présence de la barrière. Je les regardaient depuis ma cachette passer, ayant bien pris soin de cacher l'embout en verre de mon bâton qui pourrait attirer leur attention en reflétant la lumière de leurs lampes. Et à peine étaient ils passés que j'entendis alors les trois cris d'hirondelle. Je me figeais un instant, vérifiant que les gardes qui venaient de passer ne faisaient pas demi-tour en croyant avoir entendu un bruit étrange. Puis le silence revenant complètement, je me mettais en route. A moi de jouer maintenant.

Je m'approchais des remparts, faisant attention de ne pas foncer bêtement sur la barrière. Un mage expérimenté pourrait sentir quand on essaye de franchir sa barrière et de la forcer. Je pouvais la sentir vibrer d'énergie juste devant moi. D'une main je la touchais légèrement, essayant de l'analyser. Je fronçais légèrement des sourcils, voyant de suite plusieurs problèmes. Le premier était l'élément utilisé, à savoir le feu. Mon élément étant celui de la foudre, il n'était pas le plus efficace pour détruire brutalement cette barrière. De plus, la barrière avait été mise en place de façon méticuleuse et je ne voyais presque aucun point faible. Preuve que le mage à l'intérieur n'était pas juste un fantoche. Je me mis donc à la tâche, essayant de rompre la barrière. Je devais le faire de la façon la plus discrète possible, comme si je devais démêler un noeud aux fils très sensibles et fragiles, ou la moindre tension en trop pourrait non seulement me ramener au point de départ mais en plus prévenir le mage de ma présence. Je restais concentrée, utilisant en partie la magie du sang et des runes pour trouver les points faibles. J'étais concentrée, et malgré mes efforts je n'avançais pas comme je voulais. Presque une dizaine de minutes étaient passées et même si je sentais que j'y était presque j'entendais les gardes arriver. Je serrais les dents.

*Maudite soit cette barrière ! Et ils arrivent...*

Je devais faire vite mais ne pas me déconcentrer. J'y étais presque, plus qu'un petit effort... Enfin je sentais la barrière vibrer puis disparaitre. Non pas dans un éclat à faire vibrer tout le Voile comme quand on la détruit avec la force brute, mais comme de l'eau qui s'évapore avec discrétion et disparait. Si le mage est endormi il ne devrait pas s'en rendre compte, de même s'il est concentré sur autre chose. Il faut croiser les doigts pour que ça marche. en attendant, je tournais le regard et pouvais voir la lumière des lampes éclairer le sol au coin du mur. La tentation de les attaquer était forte, mais avec ma magie de foudre c'était loin d'être discret. De plus, si bientôt ils ne vont pas rejoindre les gardes de la porte ils sauront qu'il y a un problème et sonneront sans doute l'alerte. Je voyais les caisses et me précipitais pour me cacher juste derrière, faisant attention pour poser mon bâton au sol. Je ne pouvais pas les voir, uniquement les entendre. Je n'étais pas non plus en bonne position pour savoir s'ils m'avaient vu ou non. Pourvu qu'ils passent simplement sans se soucier de ce qu'il y a autour....

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jet de dé - briser la barrière

réussite critique : la barrière n'est finalement pas si étendue que cela et comporte plusieurs points de faiblesses, preuve que le mage n'est pas si expert. Facile à briser sans trop attirer l'attention, il lui faudra moins de 5 minutes.
réussite : la barrière présente plusieurs points de faiblesses à exploiter, ce qui lui permet de la briser en un peu plus de 5 minutes.
échec : la barrière est bien conçue et plus complexe que prévue. Il lui faut presque 10 minutes pour la briser, et la patrouille arrive.
échec critique: la barrière est bien conçue et plus complexe que prévue. Il lui faut plus de 10 minutes pour la briser et elle n'a pas le temps de la détruire avant que la patrouille n'arrive.

Dim 17 Jan 2021 - 16:48

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Dim 17 Jan 2021 - 17:51

Ashleigh
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Je n’étais pas bien loin de sa position, mais je sentis qu’il y avait un souci : la patrouille arrivait, et je pouvais la déceler vaguement dans la nuit à ne pas bouger de position. D’accord, des imprévus, parfait. Protéger la mage qui faisait son travail.

Mais malgré tout, elle parvint à briser le voile, et là était notre chance d’entrer. Mais malgré tout, il faudrait faire diversion. Par chance, j’arrivais derrière cette patrouille si je m’avançais trop.  Attendant dans l’ombre, j’observais, en quête d’une solution : il s’agissait d’attirer l’attention des deux patrouilles à ce stade, je ne pourrais pas en attirer qu’une. Parfait, autant la couvrir dans le pire des cas.

Je me déplaçai bien plus loin de la position de ma patronne, et émis deux truissotements. Un des bandits près de ma Dame s’arrêta, se grattant la tête tout en regardant les alentours. Il trouvait ça bizarre d’entendre autre chose qu’une chouette à la nuit tombée. Moi aussi je trouvais ça bizarre, et là était toute l’astuce. Finalement, la patrouille rebroussa chemin, perplexe mais attentive. Je me déplaçai encore et truissotai à nouveau deux fois. Le bandit, agacé, accéléra le pas dans ma trajectoire, toujours plus paranoïaque vis-à-vis de ce qui était en train de se passer. Je profitai de ce temps de confusion pour me faufiler au plus près de cette fameuse entrée.

J’avais évidemment bel espoir d’y retrouver ma patronne, pour pouvoir enfin y entrer. Je la retrouvai près de tonneaux, et une fois son attention captée, je posai un doigt contre mes lèvres, avant de m'avancer vers la porte prudemment. Je sortis de mes sacoches deux crochets que je glissai subtilement dans la serrure.

Ma concentration était entièrement focalisée sur les petits cliquetis à peine audibles. Un petit coup à gauche, un autre plus à droite, relever un peu plus le crochet .. Après un certain temps, un cliquetis bien plus gros résonna, signe que j'avais atteint mon but. J'attrapai la poignée et l'ouvris prudemment, faisant signe de la main de me suivre à l'intérieur. Rapidement. Une fois à l'intérieur, je refermai la porte derrière nous, rangeant mes crochets.

De sombres escaliers  détalaient devant nous. Repérant contre le mur une torche, je sortis mon briquet pour l'allumer, avant de m'en emparer une fois fait.

Bien, allons-y.

Dim 17 Jan 2021 - 19:47

Aesthia Amladaris
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Un bruit soudain attira l'attention des gardes, et je reconnus le cri d'hirondelle de Cide. Deux coups, c'est pour un imprévu si je me rappelle bien. J'entendis les gardes s'arrêter et s'interroger, puis au bruits de leurs pas faire demi tour. J'observais au sol le reflet des lampes, ne sortant de ma cachette qu'une fois qu'ils furent parti. Mais Cide était déjà de retour près de la porte et me fit signe de le rejoindre, tout en restant en silence. Là dessus, il n'était pas nécessaire de me le dire deux fois.

Comme on s'y attendait la porte était fermée à clé, et pendant que Cide faisait son oeuvre avec ses outils je faisais le guet. La patrouille ne semblait pas revenir, fort heureusement. Quand la porte s'ouvrit enfin, nous nous faufilions à l'intérieur toujours en silence. Une fois que celles-ci furent refermées et que nous étions enfin à l'intérieur sans un bruit, je pouvais respirer. Il n'y avait personne et il faisait très sombre. Je ne paniquais pas, me rappelant au contraire la fois où j'avais du fuir Minrathie après que j'ai tué un mage pour invoquer un démon, ou encore quand je visitais d'ancienne ruines isolées où la mort pouvait être à chaque tournant. Je suivais Cide, qui avait l'air de savoir ce qu'il faisait. Il avait repéré une torche et l'avait allumé. Je me demandais si c'était la meilleure idée qui soit vu que l'on risquait plus facilement de se faire repérer. Mais en même temps, c'était ça ou avancer à l'aveugle, et nous n'étions pas des elfes capables de voir dans le noir.

Maintenant il fallait décider ce que nous allions faire. Je n'avais pas les plans de cette chantrie, mais en général elles étaient toutes construites de la même manière avec vers la grande porte le hall de prière puis sur les côtés les petites salles de prières et de confession, puis derrière tout ce qui était cuisine et autres salles de vie. J'avais plusieurs hypothèses sur l'endroit où pouvait se trouver le livre, mais rien n'était certain. Je partageais mon point de vue à l'assassin.

"Bon... Le livre est sans doute dans un bureau fermé à clé, une salle d'archivage ou bien une bibliothèque. A mon avis l'endroit sera encore gardé par une barrière ou un glyphe, il faudra faire attention. Et si nous croisons le mage, il faudra le tuer sur le champs. Pour les gardes... vous pouvez m'en laisser un ou deux vivants, je saurais leur trouver une utilité."

Le mage pouvait être le plus compliqué à gérer, mais si nous pouvions le tuer alors peut être que certains mécanismes de défenses se désactiveraient. Pour ce qui est des gardes que nous pouvions rencontrer, j'avais toujours l'option de les changer en abomination ou d'invoquer des démons pour nous servir. Soit pour nous défendre, soit pour faire diversion. Mais maintenant, il fallait décider sur la direction à prendre.

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Dim 28 Fév 2021 - 19:40

Ashleigh
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A observer plus attentivement les alentours, une fois les escaliers montés, il semblerait que nous fussions dans les parties annexes de la Chantrie. La petite salle dans laquelle nous arrivions contenait toutes sortes de tonneaux, caisses ou autres babioles similaires. Je m’avançai prudemment, déplaçant ma torche vers chaque recoin pour l’explorer en profondeurs, tandis que la patronne donnait les prochaines consignes.

Bon... Le livre est sans doute dans un bureau fermé à clé, une salle d'archivage ou bien une bibliothèque. A mon avis l'endroit sera encore gardé par une barrière ou un glyphe, il faudra faire attention. Et si nous croisons le mage, il faudra le tuer sur le champs. Pour les gardes... vous pouvez m'en laisser un ou deux vivants, je saurais leur trouver une utilité.

Barrière ou glyphe qui gardait la salle que nous convoitions. Immédiatement tuer le mage si nous le croisions. Laisser quelques gardes à ma Dame au cas où. Noté.

Je hochai de la tête pour montrer que j’avais suivi ses explications. Devant nous, une vieille porte en bois. Amusant à quel point une Chantrie « abandonnée » avait autant de réserves dans ses cales. Mais bon.

Conscient que nous déboucherions sur une salle nettement plus grande, et sûrement plus occupée, je déposai la torche dans cette pièce : il valait mieux avancer discrètement dès à présent. Avant d’ouvrir la porte, j’adressai un regard à ma patronne.

Nous aurons sûrement de la compagnie de l’autre côté de cette porte. Attendez ici.

Dégainant Modeste, j’ouvris la porte dans un mouvement sec pour éviter qu’elle ne grince trop, pour l’arrêter subitement à son tour, afin que le grincement cumulé ne crie pas dans les pires moments.

Je m’aventurai alors le premier avec souplesse. La salle était aussi grande que vide ; par contre, avec chance, quelques rares lumières qui se promenaient pouvaient être aperçues. Parfait. Je me glissai au cœur de la salle principale, remplie de bancs à moitié pourris ou usés, de vieux chandeliers éteints et de hauts vitraux sur le point de se briser. Dissimulé dans une rangée de bancs, j’attendis. Autant les voir était un jeu d’enfants, autant les Chantries avaient cette fâcheuse tendance de résonner atrocement. Tss. Mais bon. J’allais réussir à m’adapter.

Ainsi, je restais dans l’ombre des bancs à observer le passage des gardes. Il y en avait 2 qui discutaient ensemble. Un qui restait dans son coin, à l’opposé de ma position. Deux autres encore qui bloquaient l’entrée principale. Plus haut, autour du chœur de cette Chantrie, des escaliers pour atteindre sans doute une salle d’archives ou une bibliothèque, quelque chose du style. En somme, il nous fallait monter là-haut. Parfait. Je retins mon souffle au passage des gardes.

Je me déplaçai ainsi prudemment le long du banc, afin de m’éloigner. Puis, discrètement, je retrouvai notre position initiale pour faire un peu mon rapport d’état des lieux, refermant la porte prudemment, à peu près de la même façon qu’avant.

A mon avis il nous faudra prendre l’escalier sur notre gauche. Deux gardes bloquent l’entrée, quelques-uns patrouillent à notre niveau. Il faudra les distraire à l’aide d’un bruit à l’opposé ou une connerie du genre. Le temps qu’ils soient distraits, on monte. Les gardes se promènent avec de la lumière, quelques rares bougies sont allumées, donc on pourra y voir quelque chose.

J’attendis son avis sur la question, ainsi que ses idées éventuellement si elle pourrait faire diversion ou si je m’en chargeais moi.

Je peux faire diversion pour occuper les gardes le temps que vous montiez et cherchiez votre bouquin.

Mar 4 Mai 2021 - 20:51

Aesthia Amladaris
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Cide s'était proposé pour partir en reconnaissance, ce que je lui laissais faire avec grâce. Ce n'était pas mon rôle, autant laisser faire les spécialistes. Il me laissa donc là, dans le noir. Pourtant cela ne me gênait point, car il y avait bien longtemps que j'avais cessé de craindre ce qui se cache dans les ténèbres. Parler à des démons et les invoquer, ça vous désensibilise un tantinet. Restant tranquille dans mon coin, je m'occupais en essayant de sonder les environs. Ou plutôt le Voile. Je fermais les yeux, concentrant mon ressentis sur le flux de mana et les infimes perturbations. Je pouvais sentir qu'il y avait en effet des points de confluence, sans doute la présence d'une autre barrière ou bien d'un quelconque scellé. Le voile semblait aussi étrangement plus fin vers l'étage, la perméabilité rendant le démon enfermé dans mon collier plus... excité. C'était une bonne chose pour moi. Si je dois utiliser ma magie pour invoquer des démons inférieurs, la finesse du voile ne rendra la chose que plus aisée.

Au retour de Cide, qui semblait n'avoir rencontré aucun problème, je pus en savoir un peu plus sur la situation de cette chantrie. Il y avait quelques gardes, chose qui n'était pas étonnante après tout, et l'accès demandait une diversion. En revanche, le temps demandé était trop court. Il me fallait du temps pour trouver ce que je désirais.

"Mh... Cela pourrait prendre du temps de trouver le livre que je cherche. Le mieux est que nous montions tous les deux. Pour ce qui est de la diversion, je pense pouvoir aider. Allons y."

Nous partions tous les deux en direction de la salle, et je suivais avec diligence mon guide. Une fois dans la salle, j'observais les lieux avec attention. Il y avait en effet quelques rares bougies, des bancs, une ou deux armoires avec quelques livres... Je pus voir plus loin la lueur et le bruit des gardes qui discutaient, ainsi que l'escalier que nous devions prendre. Mhh... Une diversion donc... Mes yeux tombèrent sur quelques cierges allumés plus loin, mais surtout placés d'une façon assez proche du rebord. Parfait. Je fis signe à Cide de se préparer, et me mettait au travail. Mettant mes mains en avant et me concentrant pour capter l'énergie du Voile, je soulevais grâce à la magie l'un des cierges et le fis retomber avec fracas au sol, juste à côté de sa table. Le bruit résonna comme un trompette dans toute la salle, attirant sans défaut les gardes.

Dans l'ombre nous attendions le moment propice, partant vers l'escalier pour monter vers ce qui devait être la salle d'archive. Les gardes s'étaient étonnés de voir el cierge au sol, mais ne voyant et n'entendant personne autours ils ne se posèrent pas plus de question. Au contraire même, ils semblaient diligent dans l'idée de faire comme si ce n'était rien. La peur... le démon du collier pouvait le sentir. Mais... pourquoi ? Une fois en haut de l'escalier, une mezzanine menait à un renfoncement avec quelques armoires à moitié remplie et deux portes. Je pouvais sentir que l'une d'entre elle était scellé par une barrière. Sans hésitation je m'approchais d'elle, faisant signe à Cide de monter la garde. Cela devait être la salle d'archive. Mais ce qui était étrange, c'est que cette barrière semblait beaucoup moins forte que celle qui avait entouré toute la chantrie. Bizarre... C'est pourtant sensé être l'endroit le plus important, non ? Il me fallait moins d'une minute pour la dissiper, et sans pour autant faire de bruit. La porte s'ouvrit dans un léger déclic, ne grinçant même pas quand on l'ouvrait. Comme si elle avait été huilée depuis peu. Cela ne me disait rien qui vaille, et cette sensation de malaise ne me quittait pas.

Nous entrions enfin dans la dite salle, qui était après tout ce qu'on pouvait s'attendre d'une salle d'archive. Assez grande et haute, il y avait plusieurs vitraux qui donnaient laissaient filtrer la lumière de la nuit dans la pièce. Il y avait quelques pupitres avec des plumes et des encriers, mais surtout de nombreuses allées formée par de grands meubles de rangement. Il y avait des livres de partout, parfois bien rangés, en d'autres endroit mis n'importe comment. Je regardais tout aux alentours, et je sentis soudainement le démon dans mon médaillon s'agiter. Une sorte de mécontentement et de jalousie un peu particulière. Je fronçais des sourcils, me tendant d'un coup. Je chuchotais à Cide de rester sur ses gardes.

"C'est.... étrange... quelque chose ne..."

Soudain la porte se referma toute seule derrière nous, laissant voir un glyphe de scellé apparaitre dessus d'une lumière verdâtre. Merde, nous étions piégés ! Par réflexe je prenais mon bâton en main, prête à en découdre. Mais ce qui nous arriva fut encore plus surprenant que ce que je pensais rencontrer. Sortant d'entre les ténèbres des étagères alignées, une voix masculine de baryton se fit entendre. Une voix grave, suave et presque languissante.

"Je me disais que le voile avait fluctué de façon étrange... Maintenant je comprends mieux pourquoi. Bienvenus, chers invités."

Je me retournais vers l'origine de la voix, voyant de petits yeux verts briller dans la pénombre. Mais ces yeux étaient... étrangement bas ? Les yeux bougèrent, se rapprochant de nous avec une lenteur presque digne d'un sénateur. Et là, se dévoilant à la lumière de la nuit... un chat. Un vieux chat noir et blanc tout miteux et malingre, qui semblait par endroit avoir perdu des poils et connu des jours meilleurs. Ses yeux brillaient de façon magique, et je compris alors pourquoi mon médaillon s'était agité, et cette sensation familière et dérangeante avec le Voile.. Ce n'était pas un simple chat. Mais un chat possédé.

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Dim 16 Mai 2021 - 23:39

Ashleigh
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9:42 du Dragon
Feat. Aesthia Amladaris
Collègue - ■ ■


Dame Amladaris avait un plan pour que nous puissions monter tous deux. Parfait. Je hochai de la tête en silence et pris les devants. Je m’assurai malgré tout de rester près d’elle, prêt à bondir. On ne pouvait pas se permettre la moindre erreur dans cette chantrie abandonnée.

Nous nous arrêtâmes dans un angle mort, observant les environs, cherchant une ouverture. Dame Amladaris me fit un signe, puis effectua quelques gestes pour canaliser sa magie. J’attendis.

CLANG.

Un lourd chandelier était tombé, attirant l’attention des gardes. Parfait. J’avançai prudemment vers l’escalier, prenant grand soin d’éviter la lumière. Simple et efficace. Je préférais les boulots qui se déroulaient sans accrocs. Nous montâmes l’escalier, nous embarquâmes sur une mezzanine avec deux portes à son bout. Ma dame s’approcha d’une des portes, m’indiqua de monter la garde. Je montai la garde. Après un temps record, la barrière était défaite.

La porte s’ouvrit sans mal, comme si elle nous invitait à entrer. Fronçant mes sourcils, je gardai Modeste à portée de main, tandis que nous nous approchions de la porte, avant de la franchir. Quelque chose ne me disait rien qui vaille, et je ne semblais pas être le seul à le penser.

La salle d’archive sans doute. Débordante de livres, la pièce semblait toujours occupée. Pourtant, aucun mage n’était à signaler, ce qui me tendit. Le commentaire de ma patronne ne chassait en rien cette sensation désagréable.

C'est.... étrange... quelque chose ne...

CLAC.

La porte était refermée droit derrière nous. Etions-nous tombé bêtement dans un piège aussi simple ? Apparemment. Je serrai des dents et dégainai Modeste pour de bon, observant tout autour de moi. Mais bien rapidement, une voix nous parvint.

Je me disais que le voile avait fluctué de façon étrange... Maintenant je comprends mieux pourquoi. Bienvenus, chers invités.

Invités ?

Rapidement, une silhouette nous apparut, mais absolument pas celle à laquelle je m’attendais. Un .. un chat ? Un chat qui parlait ? Non, les chats ne parlaient pas. Et puis, à en juger l’état de l’animal, il ne devrait même pas être en vie. On aurait dit un cadavre animé, et avec toute la magie présente dans cette Chantrie, cela ne pouvait pas être un simple chat. Créateur, que je détestais ce genre de surprises. Mais malgré tout, autant loufoque pouvait être la vie, je savais m’adapter.

On ne cherche pas les ennuis, mais un vieil ouvrage qui se trouverait ici.

J’inclinai ma lame, non sans la lâcher, la posture droite et confiante. Autant ne pas s’attirer d’emmerdes avec l’inconnu, ni se montrer trop hostiles.

« Les 1001 Recettes de Mère Flamel », peut-être que ça vous dit quelque chose ?

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