Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

Page 4 sur 5 Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Lun 12 Oct 2020 - 19:00

Créateur
Créateur

L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441
Le membre 'Tullia E. Von Raijer' a effectué l'action suivante : Faire appel au hasard...


'Destin' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Mer 14 Oct 2020 - 10:32

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

Messages : 223
Les gardes les plus touchés s'étaient réfugiés dans les coins les plus discrets de l'installation des gardes des ombres, souillant les eaux déjà sombres où mouillait leur navire.  S'il existait un dieu entièrement dédié aux mers et océans, il aurait certainement manifesté son courroux à cet instant précis. D'autres erraient, en proie à une certaine panique compréhensible, une main soutenant leurs intestins gargouillants d'autres enfin semblaient parfaitement sains, mais en attente du même funeste sort. Quelques civiles, femmes de fermiers principalement avaient été appelées en urgence pour aider à soigner les malades.
Le plus attentif d'entre eux le sentit en premier. Cette terrible odeur de poils brûlés. Mais avant qu'il n'ait eu le temps d'alarmer les autres, la porte fortifiée explosa, laissant le champ libre à l'horrible créature qui s'engouffra dans le camp, immense et couverte de flammes. Stein cria ses ordres, mais rares étaient les gardes à avoir leurs armes. Pendant que certains se ruèrent sur l'armurerie, les autres tentèrent de s'organiser, de protéger Stein, les civiles malheureusement encore présents et les gardes les plus sévèrement touchés.

Comme Stein l'avait craint : ses hommes n'étaient pas encore prêts, trop neufs encore face aux horreurs de la guerre. Si seulement ils avaient pu bénéficier du peu plus de temps, cette garnison aurait été solide... Mais comment prévoir un tel coup du sort ? En voyant les archers ennemis apparaître, Stein fronça les sourcils. Quelqu'un devait bien-être responsable de ce désastre.
« Replis ! Vite !»

Mer 14 Oct 2020 - 18:05

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

Messages : 2520


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Les Ombres de Térébinthe


L'entrée des plus fracassante du Druffle en feu fut idéale pour non seulement attirer l'attention de tout le monde sur les portes, mais également provoquer un chaos sans nom. Je retenais un sourire, voyant les Gardes s'affoler ainsi que quelques civils. Bien que tout semblait parfait, il fallait encore attendre dans l'eau étrangement nauséabonde. Maintenant que j'y pense, les latrines donnent presque directement sur la rivière... Petit revers à la médaille de mon plan qui semblait en déranger plusieurs, se tenant le nez. Il fallait attendre, attendre que les gardes s'éloignent un peu des docks pour pouvoir sortir. Attentive, j'attendais de voir le dernier garde parti pour donner le signal et me tourner vers mon équipe, chuchotant toujours.

"C'est le moment. Rappelez-vous, bien qu'ils soient affaiblis ils restent des Gardes des Ombres. Evitez toute confrontation. Il faut rester discret le plus longtemps possible, priorité à la marchandise à évacuer. Suivez moi."

Avec prudence nous sortions de l'eau, faisant attention de faire le moins de bruit possible. L'air hivernal nous frappa de suite, et je pensais soudain que cela risquait de ralentir le poison. Pas de beaucoup, mais à une dizaine de minutes près cela pouvait faire la différence. Utilisant les ombres que projetaient le grand feu de la carriole à notre avantage, nous nous déplacions entre les bâtiments, allant rejoindre celui de l'armurerie. Mais plusieurs fois nous devions nous arrêter ou nous cacher derrière des caisses, évitant ainsi le passage de garde allant chercher de l'eau pour éteindre le feu, ou bien aider sur la palissade. Les Archers des bandits semblaient toujours actifs, mais d'ici peu ils le seront moins. Nous perdions du temps, mais c'était nécessaire et le chef de bandits ne me pressa pas. C'était un avantage et un inconvénient. Avantage pour la Garde car les bandits seront sans doute alors trop faibles quand ils devront leur faire fasse, et un inconvénient car si ça se trouve il vont mourir avant même de pouvoir les affronter, ce qui restait mon but initial. Cependant les choses ne se passèrent pas tout à fait comme prévu. Je m'attendais à ce qu'ils défendent la porte, mais au lieu de cela Stein ordonna le replis. C'est donc en fronçant de sourcils que je voyais les Gardes se diriger vers l'armurerie. Cela nous compliquait la tâche, et un combat dans un endroit clos était trop dangereux. Le poison ne marchait pas encore, et il y avait trop de risques de dommages collatéraux. Je serrais les gens, ne pouvant m'empêcher de pester tout en me retournant vers le chef des bandits.

"Tch... attendez là, je vais voir si je peux faire diversion. N'entrez pas tant qu'il n'y a pas moins de Gardes."

Le chef hocha de la tête, donnant le signal à ses hommes de rester cachés derrières les caisses et d'attendre. De mon côté je disparaissais de leur vue, me déplaçant dans les ombres des baraquements pour mon office. Il fallait que je gagne du temps, que je trouve un moyen de vider les baraquements, de ne pas laisser les bandits perdre patience. J'observais les Gardes, essayant de peser le pour et le contre. Je comptais sur leur absence de cet endroit et sur la diversion pour que le poison rende plus vulnérable les ennemis, mais il y avait trop de risques. Mon esprit essayait de retourner dans tous les sens le problème, mais je dus me rendre à l'évidence... Il fallait que je révise mon plan et que je donne un coup de pouce supplémentaires aux gardes. Mais comment le faire sans créer plus de panique ? De ma cachette je jetais un coup d'oeil aux Gardes, observant Stein s'affairer.

"Fait chier...."

M'assurant que mes cheveux étaient bien couverts ainsi que mon masque, je sortais mon ardoise et me mit à écrire quelque chose d'un côté et de l'autre. Puis rapidement je sortais de ma cachette, courant vers le Gouverneur. Il ne devait pas s'attendre à ce que je sois là, mais je ne lui laissais pas le temps de me demander ce que je faisais ici. Pour qu'il m'écoute je l'avais tiré par l'épaule, et essayais de le mettre hors de portée de la vue des bandits, qui nous épiaient. Là, je lui montrais le recto de l'ardoise.

"Sortez tout le monde de l'armurerie discrètement et allez les mettre dans les barraquements ! "

Dès que je vis qu'il l'avait lu je ne lui laissais pas le temps de répliquer que je lui montrais le verso.

"C'est un piège, ils sont derrière l'armurerie. 6 "

Je le fixais de mes yeux perçants, attendant de voir s'il allait me croire ou non. Qu'allait il décider de faire maintenant ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



jet de dé - discrétion de l'infiltration :

  • réussite critique : personne n'est repéré et ils commencent à vider les réserves en silence, les Gardes sont tous focalisés sur les remparts de l'entrée.
  • réussite : à force de précaution personne n'est repéré, ils arrivent enfin au niveau des réserves à vider
  • échec : ils manquent de se faire repérer plusieurs fois par des civils ou des Gardes allant chercher du matériel, ils perdent du temps et ne peuvent prendre du matériel de suite.
  • échec critique: malgré leurs précautions en se déplaçant lentement et dans les ombres, quelques civils ou gardes faibles repèrent leurs silhouettes étranges dans l'ombre des bâtiments. Ils vont essayer de prévenir quelqu'un, mais qui dans tout ce chaos ?

Mer 14 Oct 2020 - 18:05

Créateur
Créateur

L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441
Le membre 'Tullia E. Von Raijer' a effectué l'action suivante : Faire appel au hasard...


'Destin' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Ven 16 Oct 2020 - 9:50

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

Messages : 223
L'ordre de Stein soulagea grandement les gardes les plus expérimentés : de front face à des archers, encombrés de civiles et de malades, ils se retrouvaient bien démunis. Les flèches diffèrent, et un cri, puis un autre retentit. Le premier venait de la bouche d'une jeune recrue. Terreur et stupeur, une flèche s'était fichée dans le plastron de son uniforme. Heureusement l'armure était épaisse, et la recrue n'aurait rien d'autre à déplorer aucun bleu conséquent. Le second cri, lui, fut plus bref, et poussé par une voix féminine. Les civiles ne portaient malheureusement pas d'armure, et aucun renforcement n'empêcha la flèche acérée de venir de loger dans ses chaires. Elle mourut sur le coup, sous le regard de certaines nouvelles recrues. Presque tous fils de pêcheurs ou de fermier, ils eurent l'impression de voir leur mère s'écrouler, et une rage incontrôlable ou une peur véritable menaça de les contrôler. Les plus solides, comme les gardes expérimentés, parvinrent à les contrôler, à les obliger à se soumettre aux injonctions de Stein, et à chercher refuge.

Sous une pluie de flèches, ils scène retournèrent vers les bâtiments en dur construit autour de leur campement. L'armurerie et ses portes solides seraient la plus simple à défendre, avec ses stocks impressionnants de nouvelles armes. Ils s'y dirigèrent donc, passant proche de la carriole en feu, de la bête monstrueuse couverte de flamme, et découvrant par la même occasion qu'il ne s'agissait que d'un druffle, mugissant de douleur et de terreur. Une nouvelle fois les fils de fermiers en eurent le coeur retourné. Ils s'étaient préparés à affronter l'horreur. Mais l'horreur qu'ils voyaient là leur était bien trop familière, rien à voir avec des monstres sanguinaires et pervertis par l'enclin. De simples hommes voulaient leur mort. Si au moins ils savaient pourquoi.

Ils rentrent tous dans l'armurerie et Stein cria : « Aux armes, tous ! Que ceux qui sont trop faibles pour se battre se tiennent en retrait ! » Et tous lui obéirent. Les malades se complètent contre le mur du fond, tentant de gérer leur désordre intérieur. Certaines femmes brandirent fièrement une lame lourde, refusant de se mettre en retrait dans pour autant gêner les gardes. Dans leurs rangs deux lignes se formèrent : une première armée d'épées, prête à repousser l'ennemi si jamais il tentait de s'introduire, et une seconde, perchée sur des caisses de matériels poussés vers l'avant, armée d'arcs aux flèches vengeresses. Ceux-là bandèrent leurs arcs et gardèrent les yeux bien ouverts. Une lourde ambiance pesait dans l'armurerie, soulignée par un silence à peine troublé par le bruit des malades et les profondes respirations concentrées des archers.

Des bruits de pas précipités retentir au-dehors, et le regard d'un des gardes s'illumina : son ami ce n'était pas présent avec eux dans l'armurerie, alors il s'était attendu à le voir arriver avec un peu de retard. Mais ce n'était que toi et ton ardoise, ainsi il laisse échapper un râle dé d'oeil, comprenant qu'il ne reverrait plus jamais son si cet ami, tombé sous les flèches au-dehors dans l'indifférence générale. Tu te frayes un chemin parmi eux, et te plantes devant Stein, brandissant les deux faces de ta pancarte.Stein ne s'attendait pas à te voir ici, à vrai dire il avait même momentanément oublié jusqu'à ton existence. Mais ta brusque apparition, chargée de nouvelles supplémentaires, le rendent particulièrement suspicieux. Mais l'heure n'était pas à la paranoïa. Ses yeux firent rapidement le tour de la pièce, sans fenêtres ni autres porte que la porte avant. Après tout ce n'était qu'un espace de stockage voulu périn et solide, qui ne nécessitait donc aucune autre sortie annexe. Il soupira, mais ordonna tout de même : « Restez sur vos gardes, ils sont peut-être plus nombreux. Préparez-vous à défendre l'entrée si nécessaire, et si besoin, que la première ligne sorte pour les empêcher de mettre feu au bâtiment où je ne sais quoi !»

Sam 17 Oct 2020 - 14:45

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

Messages : 2520


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Les Ombres de Térébinthe


A la porte, les flèches commençaient à filer moins droit, et se montraient de plus en plus irrégulières dans leur cadence. De mon côté j'étais heureuse que Stein ne cherche pas à en savoir plus sur ma présence ici. Il semblait avoir compris mes intentions et obtempéra, mais je fus un peu moins aise de l'entendre gueuler comme un putois ses ordres. Discrétion, il connait ? En attendant, le chef des bandits était nerveux. Comme je l'avais prédit le bout de ses mains commençaient à le picoter, et il n'aimait pas ça. Impatient, il rongeait son frein et ne put attendre que les garde s'en aillent.

"Ca met trop longtemps... allons voir vers le deuxième dock, le temps qu'ils s'en aillent. "

Il fit signe à ses hommes, ceux-ci bougeant dans les ombres pour aller à un autre endroit. Maintenant, ils éytaient en route libre.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



jet de dé - action des infiltrés :

  • réussite critique : les soldats attendent et n'agissent pas, et le poison commence à agir. Ils ont la vision qui se floute et les mains se mettent à trembler. Ils ne se doutent pas de ce qu'il se passe.
  • réussite : les soldats attendent et n'agissent pas, écoutant pour attendre le moment propice. Ils ne se doutent pas de ce qu'il se passe.
  • échec : les soldats perdent patience et décident de changer d'endroit pour aller chercher des armes ou des objets de valeurs. Ils ont des soupçons envers Tullia.
  • échec critique: les soldats perdent patience et décident d'entrer dans l'armurerie, tuant une civile et un garde affaiblis, s'en prenant à tous ceux qui se trouvent sur le chemin. Ils ont des soupçons envers Tullia.

Sam 17 Oct 2020 - 14:45

Créateur
Créateur

L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441
Le membre 'Tullia E. Von Raijer' a effectué l'action suivante : Faire appel au hasard...


'Destin' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Sam 17 Oct 2020 - 16:40

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

Messages : 223
Au-dehors, la pluie de flèches n'en finissait pas. Certes, elle devenait plus éparse, mais sans pour autant s'interrompre réellement. Mais sur quoi tiraient-ils donc ? Leur action semblait incohérente du point de vue des gardes les plus expérimentés : s'ils tentaient de prendre le fort, ne feraient-ils pas mieux d'économiser leurs ressources, tant physiques que matérielles ?

L'un des gardes de première ligne, son épée courte en main, se pencha légèrement au travers de la porte de l'armurerie, observant à droite puis à gauche. Il repéra sans mal les brigands aux vêtements imbibés d'une eau nauséabonde, se dirigeant vers les docks, où étaient entreposées d'autres caisses de matériels divers. Il transmit ses observations sans attendre aux autres : « Je les vois ! Ils sont cinq... Six ! Ils ont dû arriver par les eaux, ils sont trempés ! »
Tu vois le regard de Stein se braquer sur toi. Ou plus précisément sur les pans de tes vêtements, encore ruisselant d'une humidité nauséabonde. Il est le seul à l'intéresser encore à toi, tous les autres étant pendus aux lèvres du garde observant dehors : « JJe ne comprends pas, pourquoi nous tendre un piège ? Et pourquoi attaquer maintenant ? ça ne ressemble pas aux brigands du coin ! »
Si Stein l'écoute également, il n'en laisse rien paraitre, ses yeux toujours braqués sur ta tenue, ton masque et ta capuche. Vers ton ardoise également. Sans que son visage n'exprime ma moindre expression, il se contenta d'énoncer :
« Saisissez-vous de la garde Aïlut et neutralisez là ! C'est une traitre qui a conduit ces bandits jusqu'à nous.  »
Après un moment d'hésitation, les gardes malades comprennent que cette injonction leur est tout particulièrement destinée. Ils se relèvent avec difficulté, prenant appui sur le mur du fond, et se saisissent d'une épaisse corde enroulée au pied d'un râtelier. Il s'avance vers toi, titubant à moitié, le regard sombre.
« Il est plus que temps de nous expliquer votre fameuse mission, Garde ! à moins bien sur que vous ne soyez en réalité pas l'une des nôtres !  »

Lun 19 Oct 2020 - 18:37

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

Messages : 2520


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Les Ombres de Térébinthe


Il resta stoïc un bon moment, avant au final de me prendre responsable de tout ce fiasco. Moi, une traitre ? Bon certes il avait raison sur le fait que j'étais liée à cette attaque, mais je restais une Garde avant tout, et puis sans moi les bandits auraient tout de même attaquer. Il ordonna à deux gardes derrière moi de me maitriser, bien qu'à les voir se relever ils n'allaient pas en mener bien large. Mais risquer de se confronter à eux, que cela tourne mal... Je ne voulais pas qu'ils se focalisent sur moi, mais sur les bandits à affronter dehors. Je regardais Stein, hésitante. Bon, parfois à la Grâce Perfide il faut savoir dévoiler une de ses cartes pour remporter la main, et là je devais parier dessus. Je me mis à grogner et à pester, parlant pour la première fois dans ce campement depuis des mois.

"Tch, quelle perte de temps ! "

D'un geste de la main j'abaissais ce qui me dissimulais le bas du visage et me tournais vers les deux Gardes. Là, je les interpellais avec ma voix chantante d'antivane si caractéristique, les appelant par leurs prénoms.

" Robert, Louis, posez cette corde ou vous allez vous faire mal ! "

Il se figèrent aussitôt, plantant sur moi un regard étonné, voir effrayé. Hésitants et bégayants, il avaient l'air d'avoir devant eux un fantôme.

" Mais... vous êtes... "
" C'est impossible ! "

Je me mis à sourire et à les fixer avec malice, répliquant avec ma nonchalance naturelle tout en finissant par rire.

" Rien n'est vraiment impossible pour moi, vous devriez le savoir depuis le temps, fu fu fu ~ ! "

Ils ne firent pas plus de gestes, visiblement très confus. Je profitais de ce moment pour me faire la belle, même si ce n'était pas aussi aisé que cela. L'entrée de l'armurerie était barricadée, et à moins de faire un peu de pousse-coude ce sera compliqué. Mais j'étais aussi vive et agile qu'un serpent, et la plupart des gardes présents ne purent réagir à temps pour m'empêcher de m'enfuir. Je m'en tirais en sautant par dessus les caisses avec juste une enfilade sur le bras, donnée par un garde qui a essayé de m'empêcher de passer avec son épée. La plaie était vive et brûlante, mais pas assez profonde pour me rendre incapacitante ni assez douloureuse pour m'empêcher de me concentrer.

Je me retrouvais dehors, ayant aussitôt quitté la vision des gardes qui gardaient la porte de l'armurerie pour rejoindre l'ombre des bâtiments. Mes dagues dégainées, j'avais compris que la seule chose à faire maintenant était de sortir de l'ombre les bandits afin que les gardes puissent les affronter. Sinon mon test n'avait plus aucune raison d'être et mes efforts pour intégrer les bandits et leur attaque ne servaient plus à rien. Dégainant mes deux dagues, j'étais à leur poursuite quand un cri de douleur et un juron plus loin m'indiquèrent qu'ils étaient non loin. Pendant ce temps dans l'armurerie les deux gardes qui m'avaient laissé s'échapper se regardaient de nouveau, alarmés et confus, cherchant à se justifier.

" C'est... "
" Le Garde-Commandeur Raijer... Elle est vivante ! "

La rumeur se répandit comme une trainée de poudre dans l'armurerie. Tullia, vivante ? Comment cela pouvait être possible ? Et pourquoi revenir maintenant ? De mon côté, j'avais remonté l'origine des cris. Les bandits étaient là, bien qu'ils aient le teint peu frais et avaient l'air de déguster. Ils ne m'avaient pas encore repérés, c'était le parfait moment pour faire une attaque surprise. Je feintais derrière un des bâtiments, pour attaquer par derrière l'un d'entre eux en lui plantant une dague dans la nuque et le pousser d'un grand coup de pied vers un autre bandits juste devant lui, le faisant tomber par terre. Je souriais avec cruauté, mon regard fou pleins de colère et d'envie de m'amuser posé sur eux.

" Surpriiiise ~ ! Ha ha ha ha !"

Mon rire de sorcière folle avait de quoi glacer le sang, mais surtout d'attirer l'attention des potentiels autres gardes dans les environs. Je voulais forcer à présent les bandits à se montrer au grand jour, ou plutôt sous la lumière du feu de joie. Ils se retournèrent, en position de force vu leur nombre, mais le poison faisait son oeuvre. Ils avaient l'air d'être ivres, d'avoir du mal à garder leur équilibre. Leur souffle était court, certains bavaient du sang. Leur chef, je le vis, me jeta un regard meurtrier, pestant contre moi.

" Sale... traitre ! "

Je riais de nouveau, me lançant dans ce combat facilité. Les affronter tous en même temps n'était pas mon but, mais leur colère et leur esprit embrouillé allaient bien me servir à les attirer où je voulais. De nouveau je choisissais un bandit à côté pour lui porter un coup de dague, qu'il réussit à parer mais non sans mal, puis je me reculais pour me diriger vers un endroit éclairé, quelques bandits et leur chef sur mes talons, criant leur rage de combattre et de vengeance.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



jet de dé - réussir à fuir:

  • réussite critique : elle arrive à fuir sans avoir à dévoiler son identité
  • réussite : elle réussit à fuir mais en dévoilant son identité pour faire diversion
  • échec : elle n'arrive pas à fuir
  • échec critique: elle n'arrive pas à fuir et se trouve obligée de dévoiler son identité

Lun 19 Oct 2020 - 18:37

Créateur
Créateur

L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441
Le membre 'Tullia E. Von Raijer' a effectué l'action suivante : Faire appel au hasard...


'Destin' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Contenu sponsorisé


Page 4 sur 5 Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum