-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Page 5 sur 5 Précédent  1, 2, 3, 4, 5

Lun 19 Oct 2020 - 21:21

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

Messages : 223
Ta révélation provoque l'effet escompté, figeant les gardes sur place de stupeurs et d'effroi. Un instant, ils pensent être morts, faire face à un fantôme. Comment aurait-il pu en être autrement ? Tu avais été déclarée morte, toi et les hommes t'ayant accompagné au Thaïg. Mais leurs yeux ne les trahissaient pas, c'était bien toi, et personne d'autre? Toi à la place de la garde Alüt. Toi, trempée, traitée de traitre. Cette stupeur les empêche dans un premier temps de réagir, puis les divise. Les ordres du gouverneur des ombres sont clairs. Ils doivent t'arrêter. Pourtant certains refusent. Tu étais leur garde Commandeur, et ton brusque retour rend soudainement flou le réel rôle de Stein.
Les nouvelles recrues, elles, ne te connaissent pas. Leur réaction brise le sort, et certains osent enfin bouger. Un garde pointe son épée vers toi, t'écorche le bras alors que tu t'échappes. Libre hors de l'armurerie, tu laisses les gardes hébétés, et Stein humilié et furieux. « Je vous ai ordonné de l'immobiliser ! » Répète-t-il à deux reprises, se tournant vers les les gardes aux cordes, qui osaient tenter de se justifier. « Elle a engagé un combat contre les briguant ! » Nota l'un des vigile de la première ligne, avant de s'en retourner vers Stein, attendant ses ordres. « Il y aura des répercussions, je peux vous le promettre !  » « Ils ne tirent plus de flèches à la porte ! » Exacerbé, Stein se retourna vers cette vigile consciencieuse : « Qu'attendez-vous ? Déployez-vous et engagez le combat. Je veux que la Garde Raijer survive jusqu'à son procès !  » La vigile acquiesça gravement, puis fit signe aux autres gardes de sa ligne de le suivre. Ils se coulèrent au-dehors, et précautionneusement s'approchèrent du combat. Dans leur dos, la seconde ligne sort également de l'armurerie, leurs arcs bandés devant eux, protégeant leurs frères venu te soutenir.

Mar 20 Oct 2020 - 17:40

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

Messages : 2520


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Les Ombres de Térébinthe


Le combat que je menais n'était pas si facile. Bien qu'empoisonnés et commençant à en subir les morbides effets, leur combativité pour survivre ainsi que leur rage d'avoir été trompés leur donnaient une force nouvelle. Surtout pour leur chef, plus costaud et résistant mieux au poison qui devait lui déchirer les entrailles. Mais c'était comme des boeufs qu'il fallait simplement éviter. Ils avaient gagnés en maladresse dans leurs mouvements, leur garde étant ouverte et offrant des opportunités que même leur force n'arrivait pas à compenser. Non, ce qui me gênait le plus était leur nombre, et l'un d'entre eux qui avait sorti son arc et me tirait dessus. Pour essayer de rester sauve je devais rester proche d'eux, pour que la visée soit moins bonne. Je les affrontais, essayant de ne pas me prendre de flèche ni de coup d'épée de perdue. Il fallait les retenir, pas les tuer. Pas encore.

Pendant ce combat je souriais, virevoltant avec autant de grâce pour parer les coups, en déstabiliser certains par un coup de pied dans leurs jambes instables et leurs genoux fragilisé, planter une dague de temps en temps dans un endroit stratégique pour les ralentir... Avant j'aurais exulté, les massacrant à en faire gicler le sang pour le plaisir, souriant à leur cris quand je devais leur faire mal, frissonnant d'euphorie en entendant leurs cris alors que le poison emportait leur vie et tout espoir. Mais là, à part l'adrénaline du combat, je ne ressentais plus cette pulsion pour la violence, cette envie viscérale de les tuer et de les entendre souffrir. Je me sentais.... étrangement froide et lointaine, détachée de ce que je faisais. Je restais efficace, maitrisant très bien mon corps et mes coups, mais je sentais aussi rapidement une certaine lassitude. Le démon m'avait enlevé mon désir de meurtre, de me battre comme une bête sauvage qui ne recherche que le goût du sang. C'était troublant, mais depuis que je n'avais plus le démon ce n'était pas la première que je ressentais la chose. Ce manque, je m'y étais habituée en ces quelques mois. Et bien que je pensais qu'un tel combat groupé puisse raviver la vieille flamme, elle restait étrangement muette.

Je ne me battais pas d'ailleurs dans le but de les tuer, mais de les attirer. Ma sortie de l'armurerie avait, fort heureusement, attirés les autres gardes dehors qui vinrent enfin me prêter main forte. Je les regardais avec un grand sourire, contente de les voir de retour. Les bandits semblaient perturbés face à ces nouveaux renforts, mais leur chef continuait d'être aveuglé par la colère et ne sonna pas la retraite. De toute façon, empoisonnés et bientôt encerclés, où pouvaient ils bien fuir ? Leurs archers à la porte sont sans aucun doute déjà morts ou agonisant, et ceux qui doivent les attendre à la porte de derrière aussi. Il n'y avait que la mort pour eux, et c'était peut être pour ça qu'ils étaient d'autant plus féroce. C'était parfait. Je faisais un bon en arrière, rejoignant les miens pour faire front ensemble. Non sans les asticoter à ma manière, une raillerie de plus dite avec enthousiasme qui prouvait mon identité aux autres.

" C'est pas trop tôt ! Vous vous êtes ramollis ou quoi ?"

Le combat se poursuivit, et les bandits succombèrent aux coups précis des Gardes. Et même s'ils avaient tenté de s'échapper, le poison ne leur aurait donné aucun luxe de temps ni de survie. Car en une heure, personne n'y survit. Mais comme je m'en doutais, mon petit coup d'éclat pour fuir ne m'avait pas mis dans les bonnes grâces de certains. Les ennemis externes éliminés, il ne leur restait plus qu'à s'occuper du "traitre", moi en l'occurrence. Je me retrouvais donc encerclée, épée et flèches pointées sur moi. Mais loin d'essayer de me dérober je rangeais simplement mes dagues, un grand sourire sur le visage et le regard pétillant de joie. Détendue plus qu'un ennemi devrait l'être dans cette situation, je me comportais comme si j'étais chez moi en compagnie d'ami. Je regardais mes hommes m'observer avec perplexité, croisant les bras et leur jetant un regard amusé.

"Bon... Contente de vous revoir ! Même si vous n'avez pas l'air... de bonne humeur. C'est Stein qui est vexé, c'est ça ? Quelle petite nature..."

Ma nonchalance et mon impertinence envers l'autorité étaient toujours là, autre preuve que j'étais bien Tullia. Je les sentais m'observer, se demander si j'étais bien moi. Il est vrai que ressortir des Tréfonds n'était pas, après tout ce temps, quelque chose qui pouvait être plausible. Surtout vu comment je suis sensé être morte emportée dans une rivière sauvage par un ogre. Mes yeux avaient changés aussi, mais pour le reste j'étais la même. Enfin presque, un démon en moins quand même. Et ça, j'avais bien hâte de le leur raconter une bière à la main. Si je ne me fais pas tuer ou jetée en prison par le Gouverneur vexé avant. Me laissera t'il au moins m'expliquer ? Grande question...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



Mar 20 Oct 2020 - 19:33

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

Messages : 223
Les gardes engagent le combat, rassurés par ces gestes familiers. Leurs lames taillent, leurs gorges cris des airs guerriers, mais vites ils se rendent compte que l'ennemie n'est pas à la hauteur de leur attente. L'écume de sang présente aux coins de certaines bouches les alarme : ces brigands auraient-ils étaient soumis à la corruption ? Au lyrium rouge ? Au poison. Ces hommes sont déjà condamnés, certains gardent le comprennent. Il n'y a alors rien de glorieux, ni même rien d'humain à les combattre de la sorte.
Une jeune recrue, déstabilisé, baisse légèrement sa garde. Elle tombe, raide, un instant plus tard, une entaille béante dans la gorge. Le bruit sourd que fait son corps en tombant sonne aux oreilles des autres gardes comme un tambour de guerre. Ils ne ressentent plus de pitié plus d'honneur. Devenus de simples bouchers, ils avaient les brigands, les uns après les autres, jusqu'à devenir victorieux.
Alors, et alors seulement, ils t'encerclent silencieusement. Tes insultes et provocations ne leurs sont pas passées au dessus de la tête. Tu t'es relevé de ton cercueil, cette, mais uniquement pour reprendre ton lot de chaos et de désolation. Stein, dans l'armurerie, moins sympathique et bien plus austère, n'a œuvré que pour leur bien.
Alors, petit à petit, les gardes font leur choix. Leurs regards devinrent sombres, ils se fermèrent et se rapprochent, renfermant au milieu d'eux.

Des pas se font entendre, Stein et les derniers gardes valides vous rejoignent. Il se plante devant toi, derrière tes geôliers, et pose ses poings sur ses hanches.

Il attend des explications.

Mar 20 Oct 2020 - 19:52

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

Messages : 2520


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Les Ombres de Térébinthe


Les regards étaient sombres, très sombres. C'était clairs dès à présents qu'ils m'en voulaient. Mais s'ils pensaient que j'étais une traitre et que j'avais organisé cette attaque dans l'idée de les tuer et de leur nuire, comment pouvais je leur en vouloir. J'haussais donc des épaules, restant d'apparence sereine et répliquant de nouveau alors que l'étau se resserrait autour de moi.

"Et bien, pour quelqu'un qui vous sauve les miches... quel accueil."

Ce n'était pas la première fois que mes actions étaient incomprises, ni la dernière. Ils seront sans doute en colère de savoir que je les avais testés, mais en l'occurrence les bandits restaient indépendants de ma volonté. Sans moi, les choses auraient put se passer de façon bien pires, et non maitrisées. Mais ça, je laissais comme explication en temps et en heure. Le cerveau de l'affaire, du moins qui le laissait en même temps perplexe et déçue arrivait enfin. Face à moi, les bras croisés, le regards meurtrier, il ne disait rien. Facile de savoir ce qu'il voulait. Je souriais toujours, mes yeux fixés sur lui mais plus sans aucune malice. Il n'y avait qu'une froide détermination, celle d'un prédateur qui jauge un adversaire. Car pour le moment, c'est ce qu'il était. Cela ne m'empêchait pas de lui parler avec cordialité. Après tout, j'ai un minimum de savoir vivre.

"Je suppose qu'à présent une véritable présentation est de mise, Gouverneur. Je suis Tullia Estrama Von Raijer, ancienne Garde-Commandeur d'Orlaïs, et si on peut dire ancienne morte. Enfin, pour l'instant."

J'haussais des épaules, réprimant un rire. Il est clair que la situation était à mon désavantage et que vu toutes les épées et les flèches pointées sur moi ma vie ne tenait qu'à un mince fil. Mais je n'étais pas fautive, du moins ne me sentait pas coupable de grand chose. Aussi mon assurance restait entière, insolente sans aucun doute au yeux de bons nombres de gens. Mais m'a t'on jamais vu agir différemment, même face à la Mort ou aux engeances ?

"Je suis persuadée que vous avez beaucoup de questions, mais il y a plus urgent à régler avant cela...."

Avec prudence, pour ne pas qu'ils croient que je sorte une arme, le gardais une main levée et approchais l'autre de ma veste, ouvrant un pan. Le cadre de l'ardoise était visible, bien qu'elle ait l'air brisée en deux. Se prendre un coup dans le thorax, c'est que c'est pas très bon pour les choses fragiles. Je sortais un des gros morceaux d'ardoise et pris une craie. Là, tranquillement, j'écrivais plusieurs choses dessus. Des noms de plantes, des chiffres et quantité à côté, comme une formule pour un médecin. Une fois cela fait je tendis doucement l'ardoise vers Stein, gardant mon autre main libre en l'air de façon bien visible, signe que je n'allais pas l'attaquer.

"Voici ce qu'il y a à préparer pour les gardes empoisonnés. Qu'ils en prennent selon les bonnes quantités et d'ici une heure ils n'auront plus de maux de ventres ni la courante. Pour ce qui est des cadavres de bandits, vous devriez en trouver 5 non loin de la porte et 4 autres pas loin de la porte de derrière, à côté d'une carriole. Heureusement que j'ai pensé à les empoisonner, sinon ça aurait put mal tourner."

Il ne restait plus à attendre le choix qu'il allait faire. D'abord envoyer guérir ses hommes ou bien essayer de me tuer ? Lui donner l'information des bandits était aussi pour m'assurer qu'ils comprennent que je savais ce que je faisais, et que les choses n'avaient pas été faites par hasard. Car après tout, pourquoi tuer les bandits avec qui je travaille en pleine attaque, sans avoir l'assurance qu'elle ait réussie ? Mais bon, sans une longue et complète explication, cela restera sans doute un mystère pour eux.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



Jeu 22 Oct 2020 - 10:28

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

Messages : 223
Les yeux de Stein restent un moment fixés sur l'ardoise, comme ceux de certains gardes. Il fut d'ailleurs le premier à les relever, pour te fixer, toi, un léger air de dégout visible dans son rictus dérangeant. Il ne fit aucun geste pour prendre l'ardoise, pas plus qu'il ne s'adressa directement à toi. À la place, il se pencha sur la pile de corps amoncelée par les combats, et en fit rouler deux avant de trouver ce qu'il cherchait. Le cadavre du dernier garde tombé, plus livide que les pétales de la plus délicate des fleurs, le visage déformé par la douleur, figé à jamais. Stein manipula un instant ce corps, le redressant légèrement, orientant son visage dans ta direction, puis il le laissa tomber et se redressa, se positionnant dans une attitude de recueillement. « Quel gâchis, vraiment. Une recrue prometteuse, qui avait déjà passé son initiation. Il manquera à nombre d'entre nous. » Puis tu sens son regard brûlant se poser de nouveau sur toi, celui de certains gardes aussi. Ils ne comprennent pas, et comment le pourraient-ils ? « Garde Von Raijer, je vois que vous vivez à la hauteur de votre réputation : dangereuse et imprévisible. Votre dernier exploit légitime à lui seul ma présence parmi vous. » Ses mots suivants, il les adressa plus particulièrement aux gardes t'entourant toujours, sans pour autant se retourner : « Maitresse des poisons, vous venez de retourner votre art contre votre propre famille . Vous êtes à l'origine du mal qui ronge encore certains d'entre nous et osez ensuite vous présenter devant eux en bienfaitrice ? Tout ça a quelle fin ? Parlez ! »

Jeu 22 Oct 2020 - 13:01

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

Messages : 2520


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Les Ombres de Térébinthe


Le silence pesant ainsi que le refus de prendre mon ardoise en disait long sur comment les choses risquaient de se passer. Mal. Voyant qu'il m'ignorais et allait voir un cadavre, je remettais l'ardoise dans ma veste, attendant de voir ce qu'il allait faire. Quand il releva le cadavre pour me le montrer, plein de ressentiment, je compris qu'il voulait faire appel à mon empathie et à ma culpabilité. Malheureusement pour lui, mon regard froid se posa sur le cadavre. Mon expression ne changea pas beaucoup, se montrant juste un peu plus sérieuse et mon ton plus fermé. Mais rien qui ne montre une vraie tristesse. Juste un mur froid et pragmatique.

"Regrettable en effet, mais la Mort est notre quotidien. L'avez-vous oublié ? Que ce soit par les engeances, les bandits ou tout autres personnes qui veulent nuire à la Garde, nous devons toujours être sur le qui-vive. L'oublier et devenir laxiste, voilà ce qui a causé le vrai gâchi."

Non pas que je n'avais aucune pitié pour ses morts, mais en devenant Gades des ombres nous savons à quoi nous nous attendions. Je m'attendais également à des pertes pendant cet "exercice" plus que réel. Mais s'il fallait ça pour qu'ils se secoue un peu les puces et redeviennent sérieux, alors qu'il en soit ainsi. Ici, je ne considérais pas ces morts comme étant de ma main. Stein continua en disant que j'étais fidèle à ma réputation, et alla encore plus loin en demandant pourquoi j'avais fait tout cela en attaquant les miens. a le voir se tourner vers la foule, cherchait il à les retourner contre moi ? Sans aucun doute. Mais j'étais loin d'être d'humeur à me laisser faire, et le remettre à sa place me semblait nécessaire.

"Si vous connaissez ma réputation de Maitre des poisons, vous devez sans doute comprendre que je sais ce que je fais. Si j'avais vraiment voulu tuer la garnison à coup de poison, ils seraient tous morts comme ces bandits."

Je comprenais qu'il devait se sentir mal, humilié, triste par les pertes et cette attaque. Mais les choses auraient pu être pires, bien pires si je n'étais pas intervenue. J'aurais pu faire bien plus bien entendu, mais cela serait allé à l'encontre du test que je leur faisais passer à tous, même à Stein. Un test qui peut sembler cruel, mais nous vivons dans un monde qui n'est pas fait que de jonquille et de paquerettes sur le bord de la route. Je ne passais pas plus de temps sur mes propres compétences, et m'attelais au besoin de lui expliquer le pourquoi du comment, notamment que je n'étais pas à l'origine de l'attaque. J'y avais participé, mais pas comme il devait le penser.

"Mais passons, ce n'est pas ici le sujet. Si j'ai du faire semblant d'empoisonner les Gardes c'est pour gagner la confiance de ces bandits et pouvoir m'infiltrer parmi eux. Ils vous surveillaient, et ce depuis longtemps. Avant que je n'arrive ils vous avaient déjà pris pour cible et planifié cette attaque. Plus de patrouille extérieure, faire venir du matériel neuf, mettre les gardes en sous-activité... Voilà ce qui les a décidé à s'en prendre à vous, en montrant la Garde comme faible et oisive."

Je fronçais des sourcils, repensant à ce que j'avais observé ces deux derniers jours. Stein avait du oublier que nous n'étions pas dans une grande forteresse avec tout le monde autour en admiration devant les Gardes. Il s'était montré laxiste, peut être pour ménager les hommes et ne pas trop les brusquer sur le fait qu'il remplaçait Léopold. Mais là avait été son erreur, et qu'il essaye de tout me mettre sur le dos ne me plaisait pas vraiment. Croisant les bras et le fixant toujours de mon regard froid et perçant, je lui rappelais que je n'étais pas la seule fautive, et sans doute pas la principale.

"Si je n'étais pas intervenue un minimum, le bilan serait bien plus lourd, croyez moi. Alors dites moi, gouverneur Stein... qui est le véritable auteur de ce fiasco, selon vous ? Suis je vraiment la personne à blâmer entièrement dans cette affaire ?"

Je lui retournais le problème en pleine face, et je n'avais aucune honte à le faire devant ses hommes. Enfin, ceux de Léopold. Allait il le nier ? Je me le demande...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Ven 23 Oct 2020 - 9:27

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

Messages : 223
Stein restait stoïque face à toi. Pourtant rien ne put l'empêcher de réagir lors de ta première intervention affirmant que les gardes devaient s'attendre à chaque instant à leur mort.
« Les gardes sont une arme. Une arme destinée aux engeances et aux enclins seulement. Et comme toute arme, pour rester efficace et tranchante au moment venue, il faut la manier en bonne intelligence. Si l'on se sert d'un sabre pour trancher du bois, il ne faut pas ensuite s'étonner de le trouver émoussé au moment de la bataille. J'ai lu les rapports, il semble qu'en tant que Garde-Commandeur, vous n'aviez jamais su faire la différence entre un véritable combat et une corvée de débitage du petit bois.  »
À sa remarque, certains gardes oscillèrent de la tête. Si certains de tes... Entrainement, pouvait parfois vaguement faire sens, comme l'attaque d'un dragon, d'autres de tes décisions n'avaient jamais étés comprises par ton équipe. Comme les décentes punitives contre les venatori. Cette guerre-là n'était pas la leur. À leur énervement, à leur stupeur, s'ajouta une certaine colère lorsque tu dirigeas ton venin contre eux. Laxistes ? Ils ne l'avaient jamais été. La période leur était certes difficile, mais ils avaient accepté l'idée de ne plus constamment foncer dans un mur, de manière irréfléchie. Ils avaient troqué l'activité fourmillante de ton époque pour une préparation plus minutieuse. Car pour la première fois, ils se préparaient à l'avenir. Pour la première fois, ils ne pensaient pas à leur mort prochaine. Leurs têtes s'étaient emplies de projets constructifs et optimistes, à une œuvre qu'ils pourraient laisser derrière eux, au lieu de simplement mourir en chaire à Canon anonyme. Ils seraient ceux qui auront permis à la garde des ombres d'Orlais de renaître de ses cendres.  Et après l'Inébranlable, un tel projet ne semblait pas hors de tout propos.
« Laxistes ! » s'écria un des gardes, en faisant un pas en avant. Stein, toujours calme, l'arrêta en apposant simplement une main sur son bras. Son calme sembla se diffuser au garde, qui baissa la tête et recula de nouveau pour rejoindre les autres. Tu n'avais pas encore terminé ton petit plaidoyer. Alors que tu t'expliquais, un certain sourire mauvais se dessina de nouveau sur les traits de Stein. Son irritation croissante avait finalement atteint son paroxysme.
«  Nous savions pour les bandits. Ils sillonnent la région depuis quelque temps, et inquiètent grandement les civiles alentour. Seulement en l'état, nous ne pouvions rien faire. Je vous crois lorsque vous nous assurez que nous avions été pris pour cible, mais pensez-vous réellement ce que vous dites . Que vous nous avez aidés . Ce que vous avez fait, Garde Von Raijer, c'est nous priver d'un tiers de nos effectifs avant la bataille, plonger le campement dans le chaos, et en sus conduire ces bandits idiots directement à l'intérieur de notre campement. S'ils nous avaient attaqués par leurs moyens habituels, sachez qu'ils auraient été écrasés. Ce n'était pas la première attaque de ce genre, et ce ne sera certainement pas la dernière, tant Orlais semble troublé par sa guerre civile. »
Les gardes autour validèrent les dires par un grognement guerrier.
« Vous ne me semblez pas comprendre la gravité de votre situation. Nous vous croyions morte, et ceux depuis un long moment. Vous avez sciemment choisi de ne pas nous contacter à votre sortie des tréfonds, vous avez sciemment choisi de vous infiltrer dans nos rangs sous une fausse identité, d'user de notre hospitalité pour finalement conduire des bandits jusqu'à nos portes ? » « Trahison ! » « Votre plan, Tulia, était en plus prémédité. Dès votre arrivée, vous m'avez annoncé cette terrible mission, dont vous ne pouviez pas me parler, et que vous deviez accomplir seule. Cette mission en vérité, était de nous nuire. Vous avez sciemment causé la mort de deux gardes, mais également de celle d'une honnête civile, venue nous aider. Vous nous avez une fois de plus affaiblis, mais vous nous avez en plus discrédité aux yeux des populations alentour. Cela, plus que tout autre, je ne vous le pardonnerais pas. »

Ven 23 Oct 2020 - 11:14

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

Messages : 2520


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Les Ombres de Térébinthe


Stein parlait beaucoup, essayant de rassembler plusieurs Gardes à sa cause. Il dénigrait la moindre de mes actions, croyant que je ne m'occupais que de choses inutiles. Depuis sa petite forteresse protégée des Anderfels peut être, mais ici on n'était pas du tout dans la même position avantageuse ni avec les mêmes ennemis. Si eux devaient s'occuper presque uniquement des engeances, nous avions bons nombres d'ennemis plus vicieux et invisibles à devoir nous défendre de. Je ne bronchais pas quand certains me traitaient de traitresse, ou s'insurgeaient que je les avaient traités de laxistes. Pourtant c'était vrai, ils l'avaient été. Je l'avais moi même constaté lors de mes deux jours dans le campement, et c'était affligeant. Je fronçais simplement des sourcils, réagissant par un petit rictus quand Stein annonça qu'il savait pour ces bandits depuis longtemps.

"Tiens donc, une une corvée de débitage du petit bois qui n'a pas l'air trop basses pour vous je présume ?"

C'était l'hôpital qui se foutait de la charité. Il parlait de basse besogne, dénigrait ces bandits comme s'ils étaient du menu fretin. La preuve qu'il a eu raison, quand on voit le résultat... Je n'hésitais pas à l'attaquer là dessus d'ailleurs.

"Si vous aviez bien fait votre travail comme vous dites, vous auriez-su que ces bandits étaient loin d'être idiots. ce sont des déserteurs, des soldats avec une certaine expérience et une capacité stratégique supérieure à la moyenne. Sinon, pourquoi aurais je pris la peine de les empoisonner pour les handicaper, s'ils étaient vraiment si nuls et idiots ! Une arrogance sur ce qui vous entoure qui finira par vous perdre ici, bien loin de la sûretés de vos murailles..."

Bien d'autres accusations fusèrent, remettant en cause même mes excuses pour être venue ici. Pire, d'être en vie depuis ma sortie des Tréfonds et de ne pas l'avoir annoncé. Stein continuait d'essayer d'attiser la colère des autres Gardes, mais heureusement pour moi il y avait encore des sceptiques. L'un d'entre eux, un nain qui était parmi les Garde-Senior qui avait survécu à l'Inébranlable s'interposa en prenant la parole en ma faveur.

"Attendez, elle était quand même notre Garde-Commandeur. Elle nous a aidé à nous relever, même si ses méthodes sont quelques peu... uniques. Elle devait forcément avoir une bonne raison... pas vrai ?"

Il s'était tourné vers moi, sa voix suppliant presque que cela soit vrai. Que j'ai de véritables raisons d'avoir agit ainsi. Je lui souriais, contente que je ne sois pas détestée par tout le monde.

"Merci Walgen. L'histoire est un peu longue, mais je vais tenter au mieux de la résumer."

vu ce qui avait été dit, il fallait commencer par le début. Et donc ma sortie de Tréfonds. Je me voyait mal parler de l'épisode ou je m'étais débarrasser du démon, car cela ne servait à rien d'ajouter un détail qui n'allait apporter que confusion. Voir pire, un argument de plus pour Stein afin de dire que j'étais inapte à mon poste. Mais que pouvais je y faire à l'époque ? Personne ne savait ce que j'avais, et certainement pas moi. Je

"Quand je suis sortie des Tréfonds, mon état était tel que je n'étais pas certaine de survivre. A quoi bon prévenir les Gardes si je n'étais pas capable de me tirer du voyage ? Il fallait également que je vérifie une chose, car un évènement imprévu m'est arrivé dans les Tréfonds. Je devais vérifier, quitte à leur demander de me tuer s'il y avait le moindre risque."

Ces quelques mots m'avaient échappés, laissant le regard de certains gardes surpris. Oups..

"Vous.... tuer ?"

Une certaine incompréhension dans les yeux des gardes, plusieurs se mirent à chuchoter entre eux. Ils savaient que j'étais du genre à ne pas avoir froid aux yeux et à ignorer la mort comme une chose dont il faut avoir peur, mais de là à dire que je préférais mourir plutôt de courir un risque... Mes arguments semblaient leur mettre un léger doute sur ma culpabilité, mais ne souhaitant pas leur laisser le temps de poser trop de questions j'enchainais.

"Encore un détail un peu long à expliquer. Mais quand je suis sortie et que j'ai pu un peu me remettre, j'ai appris que Léopold m'avait déclarée morte et qu'il était devenu Garde-Commandeur. C'est là que j'ai vu une merveilleuse opportunité pour la Garde..."

Je souriais, les regardant tous avec une certaine fierté.

"Léopold est un très bon Garde, mais il manque de confiance en lui et de... pratique sur certains aspects. J'ai donc décidé de ne pas donner de mes nouvelles et de prendre un peu de temps pour revenir, afin que Léopold puisse se prendre en main, et vous également."

Ce n'était pas un secret que depuis un moment j'avais pris Léopold sous mon aile. Je lui avais donné plus de responsabilité, l'avais un peu plus forcé à devoir gérer des groupes de plus en plus importants de gardes ou de recrues. Pour le plus grand plaisir des gardes, qui sans doutes étaient soulagés de voir l'un des leurs, un orlésien, prendre un peu plus les choses en main. Petit à petit je m'étais effacée, mais est ce qu'ils s'en étaient rendus compte vraiment ? Il était également de notoriété publique que Léopold avait tendance à se sous estimer, et mes petits coups de pied au fesses (façon de parler) l'avaient un peu sorti de sa zone de confort. Aussi que je parle aussi ouvertement de vouloir mettre encore plus Léopold à l'épreuve et à l'ouvrage n'était pas tant que ça les Gardes Orlésiens. Au contraire, me connaissant et connaissant leur nouveau Garde-Commandeur, cela faisait sens. Il y avait de nouveau des messes basses, mais loin de vouloir raconter tout mon périple entre Onterre, Fort Céleste, Dénérim, Fort Bastel ou bien Combrelande, je résumais tout cela en passant directement à l'intérêt de mon retour.

"J'étais sensée revenir ici ensuite sous couvert, afin d'observer et de vous tester une dernière fois. Mais vous Stein, vous avez tout gâché et envoyé Léopold au loin."

Un peu ronchonne, je foudroyais du regard Stein. En ce sens, il avait vraiment tout ruiné. C'était Léopold et ses hommes que je voulais tester. Pas lui. J'entendis quelques gardes commenter, la nouvelle que je veuille les tester une fois de plus ne semblait pas si surprenant que ça. Un léger soupire même, bien que je ne sois pas capable de savoir si c'était de soulagement ou bien de lassitude.

"Note... ça ressemble bien à ses méthodes... Faire des surprises comme ça..."

Il y avait à présent autre chose sur laquelle je devais répondre. Ma venue à Térébinthe et cette fameuse "mission" dont je m'étais targuée de mettre en avant pour arriver à mes fins. Pour ça, il va être déçu.

"Quand je suis venue ici avec le Garde-Commandeur Karlan, il était au courant pour moi et devait me servir de couverture. Il devait également parler au Garde-Commandeur Léopold, mais votre présence a tout changé."

Je poussais un léger soupire, pensant comment Karlan allait en prendre pour son grade si je sors vivante d'ici. Si Stein n'avait pas été ici, les choses auraient été tellement plus faciles. Cela aurait été un Léopold remonté face à moi et non un homme de Weisshaupt qui n'avait rien à faire ici. cela aurait été parfait, la parfaite conclusion à ma venue ici et une belle manière de tirer ma révérence sans avoir le moindre regret ni crainte sur l'avenir de cette garnison. Mais lui et ses hommes... quand je pense à ce que j'ai pu me rendre compte pendant mes deux jours ici, de la mauvaise ambiance qu'il avait installé... Et ils ne se demandent pas pourquoi personne ne les accepte ?

"Et vu votre très remarquable réputation et votre, qui tout de même a réussi à mettre une sale ambiance dans le campement, Karlan a décidé de partir et de me laisser seule. Donc la "mission" n'était qu'une excuse pour me donner une raison de rester au campement, et du temps pour trouver un moyen pour vous tester."

Cela aurait été la même chose pour Léopold, mais il aurait été moins méfiant vu que Karlan serait resté et lui aurait alors capté l'attention. Cependant, livrée à moi même, j'avais du improviser. Un autre garde, un homme qui était dans les gardes également senior s'avança légèrement, me posant une question tout à fait pertinente, quoi que sur un ton légèrement en colère.

"Nous tester ça encore je comprends... mais des bandits ? Et en nous empoisonnant ?"

J'hochais de la tête, comprenant son anxiété.

"A la base je voulais juste mettre un peu le bazar dans le campement jusqu'à ce que vous retrouviez ma piste, ou bien jeter sur le campement des animaux sauvages pour que vous ayez à le défendre. Mais quand j'ai entendu cette histoire de bandits j'ai vu autant un risque pour les Garde qu'une opportunité. Hélas, la situation était plus grave que je ne l'imaginais et il a bien fallu que j'arrive à les convaincre pour pas qu'ils me tuent. D'où le fait que je vous ais empoisonné. Mais bon on se calme quand même, je vous ais juste donné la courante, pas réduit vos entrailles en bouillie comme pour eux."

Je montrais alors de la main un des bandits par terre, les yeux ouverts dans la douleur, du sang soulant de son nez et de sa bouche. Sa peau était légèrement marbré de noire, violacée au niveau de ses mains et de ses lèvres. Tout montrait une terrible douleur sur les derniers instants. Et eux se plaignaient d'avoir juste besoin d'aller au toilette... J'aurais peut être du vraiment les empoisonner pour qu'ils se rendent compte de leur chance. Mais bon, ce sera pour une autre fois.

"Je n'ai jamais voulu vous assassiner ou bien compromettre le Gardes, vous me connaissez bien. J'ai mes méthodes, elles sont dures mais efficaces. Il y a toujours un risque, mais n'est ce pas également le cas pour chaque fois que nous sortons du campement et que nous allons en patrouille ? J'ai mis toutes les chances de votre côté, ne restait ensuite que vos compétences et la chance."

Je m'étais adressée à l'ensemble du groupe, ne regardant plus Stein. Je voyais dans leur regards plus d'attention et d'écoute. Ils n'étaient pas encore complètement convaincus, mais je restais quelqu'un de familier, et qui jusqu'à présent s'était toujours montrée de leur côté. Pour le meilleur et pour le pire j'en conviens, mais j'avais toujours été là. Et ce, même s'il ne s'en sont pas forcément rendu compte.

"Mes exercices, mes tests ont toujours eu le même but: vous remettre sur pied. Quand j'ai amené des gardes expérimentés apprendre à chasser le dragon, c'était pour vous prouver qu'un archidémon reste un dragon avec des points faibles, et que la bête qui accompagne corypheus n'est pas invincible. Quand j'ai amené certains à la Porte du Ponant pour récupérer des affaires de Gardes et tuer des Vénatoris, c'était pour vous prouver que craindre les Adeptes n'était pas une fatalité, mais qu'ils devraient plutôt nous craindre. Quand nous avons organisé la reprise du thaig, c'était pour vous montrer que vous restez des Gardes et que votre mission reste la même, et que vous pouviez compter sur vos garnisons soeurs. Quand j'ai voulu faire ce test pour attaquer le campement, c'était pour vous prouver que vous n'aviez plus craindre un deuxième Inébranlable, que vous êtes capable de défendre votre camps et repousser un attaquant qui s'en prend à votre chez vous."

J'avais parlé avec plus de chaleur, essayant de leur faire comprendre qu'ils avaient de la combativité à revendre, qu'ils se rendent compte de tout ce qu'ils avaient surmonté suite à l'Inébranlable. Peut être que ses explications, que je n'avais jamais donné jusqu'à présent car ne les comprenant pas comme nécessaires, allaient éclaircir les visions sur tout ce que j'avais fait. Que tout n'était pas que folie, mais que chaque chose avait sa raison et son but. Je me tournais ensuite vers Stein, le défiant du regard et parlant avec fierté.

"Mes méthodes sont peut être radicales, mais elles ont fait leurs preuves. J'ai fait ce pourquoi on m'a envoyé ici, redresser la Gardes d'Orlaïs et la protéger jusqu'à ce qu'elle soit capable de se tenir seule debout. Mais je vous interdit de m'insulter en m'accusant d'être une traitre. Tout ce que je fais c'est pour la Garde, et je la protège en m'adaptant à ce qui nous entoure et à nos ennemis, tout en formant les Gardes à y faire face. Comme aujourd'hui."

Plusieurs gardes se mirent à parler entre eux, semblant discuter de tout ce qu'il se passait. Et soudain, il y eut le bruit d'aboiement, puis quelque chose de petit semblait se frayer un chemin à travers la petite foule.

"Tullia... TULLIA !!!!"

Déboulèrent alors Donovan et Barkspawn. Le chien m'avait sauté dessus en aboyant joyeusement, me sautant autour en remuant la queue. Le jeune garçon lui m'avait fixé un moment avec ses yeux perdus, qui se mirent à briller de larmes bien rapidement. Je lui souriais avec chaleur, contente qu'il aille bien.

"Donovan, mais qu'est ce que tu...OUF! Mes côtes Dum-dum! Mes côtes !!"

Il avait foncé dans le cercle pour me sauter dans les bras, manquant de me faire tomber et me serrant fort la taille. Il pleurait des torrents de larmes, parlait de choses incompréhensibles et surtout me faisait mal. Je ne savais pas trop comment agir, essayant de le rassurer en lui caressant la tête et espérant qu'il allait se calmer rapidement pour me délivrer. Pendant ce temps, plusieurs Gardes avaient commencés à débattre entre eux. Certaines avaient même baissés leurs épées, ne me voyant plus comme une menace. Il semblait qu'entre les anciens gardes et les nouveaux il y avait un schisme. Ceux qui m'avaient connus et que j'avais sorti de Fort Céleste étaient plutôt à me défendre, notamment ceux que j'avais soutenu et qui avaient participés aux différentes missions que j'avais mentionné. D'autres ne comprenaient pas que l'on puisse cautionner de telles méthodes, et de mettre en danger les gardes sciemment. Par contre, si un garde de Weisshaupt osait se mêler du débat, la plupart du temps il était repoussé des deux côté, considérant que cela ne les concernait pas. Tenant toujours dans mes bras un Donovan qui reniflait ses larmes plus que de raisons, j'observais et j'écoutais. J'avais l'air d'avoir une moitié des gardes présents que je connaissais à me défendre, les autres restants plus sceptiques ou encore scandalisés. Je souriais légèrement, étrangement contente que l'on me défende. Finalement, je ne suis peut être pas si seule que cela.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]



jet de dé : soutien des Gardes

  • réussite critique: une majorité des gardes que vous connaissez vous soutiennent et vous défendent
  • réussite: une moitié des gardes que vous connaissez vous soutiennent et vous défendent
  • échec: il n'y a que 2 gardes qui vous défendent, bien loin de faire l'unanimité du groupe
  • échec critique: personne ne vous soutien et ne prends votre défense

Ven 23 Oct 2020 - 11:14

Créateur
Créateur

L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441
Le membre 'Tullia E. Von Raijer' a effectué l'action suivante : Faire appel au hasard...


'Destin' :
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Mar 27 Oct 2020 - 18:52

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

Messages : 223
Plus tu parles, et plus tu sens que l'on t'écoute et plus tu parles, plus tu commences à te sentir chez toi. La moitié des gardes autour de toi ressentent les mêmes effets, relents d'une époque où tu n'étais pas encore morte. Ils se laissent bercer par ton accent chantant, et évoquent les yeux à demi clos les souvenirs de votre ancienne vie. Avant Weisshaupt, avant l'Inébranlable. Il ne manquait plus à ce tableau que l'apparition de l'enfant et du chien, qui l'un comme l'autre te sautent dessus, heureux d'enfin te retrouver. Stein, comme les gardes plus récalcitrants, sentent la situation se corser. Ils sentent ce vent de révolte que tu fais déjà naitre dans le cœur de tes sympathisants. Tous les efforts réduits à néants simplement par ta faute. Ils sentent les œufs apparaitre sous leurs pieds, et pourtant, il leur faudra tout de même marcher. Courageusement, Stein se lance :
« Je me vois dans l'obligation de vous enfermer, le temps pour moi d'écrire certaines lettres. Ce n'est pas à moi de statuer sur votre destin, mais bien au véritable garde commandeur de cette compagnie. »
Puis, sans autre forme de procès, et faisant fi des protestations montant parmi les gardes, il te fait escorter jusqu'au navire, devenu ta prison. Tu n'es pas enfermée dans sa cale, non, tes mouvements sont libres, tant que tu ne dépasses pas le ponton. Deux gardes mutiques te sont attribués : ils veillent silencieusement sur toi. Les jours peuvent te sembler longs, mais depuis ta prison improvisée, ballotée par les eaux, tu peux toujours observer le ballet des gardes évacuants les corps, réparant la porte et calmant les civiles venu les tarauder. Plus loin, dans la campagne, tu vois s'élever les fumées d'un bûcher funéraire. Ceux tombés lors de ton test ne sont déjà plus que des souvenirs.

Contenu sponsorisé


Page 5 sur 5 Précédent  1, 2, 3, 4, 5

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum