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Tullia E. Von Raijer
– Garde des Ombres –
Messages : 2520
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Pour l'Honneur des Gardes
[RP DE FACTION: ce rp de groupe doit raconter la prise du Thaig Ortan, résultat de notre dernier achat.]
Depuis la reprise de la Garde d'Orlaïs et la remontée à Térébinthe, l'activité des Gardes n'était pas au beau fixe. Les campements et les patrouilles de Vénatoris à l'Ouest nous empêchait d'atteindre en sûreté les remontées de tunnels d'où sortent les engeances. Et bien que notre mission principale est de lutter contre ces vermines, je ne pouvais pas décemment risquer la vie de mes hommes pour qu'ils se fassent de nouveau contrôler par ces mages du sang, et deviennent des marionnettes de Corypheus. J'essayais de leur proposer des activités bucoliques et des entrainements pour les faire patienter. Mais la chasse au dragon et apprendre à naviguer sur le Griffon d'Argent avait ses limites. Heureusement, le Garde-Commandeur Wulf avait de quoi nous permettre de ronger notre frein, et de revenir à ce que nous étions vraiment. Par plusieurs missives, nous avions discuté de l'opportunité de reprendre un ancien thaig dans les Tréfonds, un de ceux que Wulf avait traversé pendant l'Enclin. En dehors du simple fait de pouvoir ENFIN aller tuer des choses en toute légalité, j'y voyais de nombreux avantages. L'attaque allant se faire de façon conjointe entre la garnison de Férelden et celle d'Orlaïs, nous pouvions espérer resserrer encore plus les liens entre nos Gardes, d'une bien meilleure façon que lors de la chasse au dragon. Egalement, le Thaig était une position stratégique pour les nains et les Gardes, permettant de contrôler de façon plus facile le flux vers l'Est ou l'Ouest des engeances. Ce Thaig était également accessible des deux côtés, autant depuis Orlaïs que depuis Férelden. L'autre raison, c'est que vu ce qu'il s'était passé avec l'Inébranlable et la réputation des Gardes des Ombres, il fallait de nouveau montrer au monde entier que nous étions toujours nécessaires, et que nous n'oublions pas notre mission principale. Pour moi, ça me permettait surtout de pouvoir taper sur des bestioles, mais pour mes Gardes c'était sans doute une manière de pouvoir avancer un peu plus sur le chemin de la guérison.
Il fut donc décidé que nous prendrions le Thaig d'Ortan. Nous avions assez d'hommes, les dernières recrues ayant un peu gonflés nos rangs. Nous avions ainsi une dizaine de Gardes de l'ancienne garnison, presque autant de jeunes recrues et une dizaine de conscrit. Vu l'ampleur de l'opération, il fallait des Gardes confirmés mais également quelques recrues, les plus prometteuses. Pour ne pas laisser Térébinthe sans surveillance, et vu que je n'avais pas encore jeté mon dévolu sur un Sénéchal, je laissais le Garde Walker rester en arrière pour gérer notre campement avec les conscrits et les quelques recrues qui n'étaient pas encore mûres. Ainsi il restait trois confirmés en arrière, et la plupart des juvéniles. Mais les entrainements n'étaient pas au hasard, et j'avais confiance sur le fait qu'ils seraient capable de se défendre, ou bien de fuit. Nous étions partis pour plusieurs semaines après tout, sans doute plus d'un mois le temps de revenir. Je partais ainsi avec quinze hommes sur le Griffon d'Argent, traversant la mer avec du matériel et des vivres pour cette expéditions. Pendant tout le trajet, j'étais très enthousiaste et ne tenais pas en place, l'envie de sang et de combat se faisant plus fort. Il faut dire, cela fait longtemps que je ne suis pas retournée dans les tréfonds pour combattre de l'engeance. Et ça me changera des escarmouches avec des bandits ou des templiers rouges. Tout le monde ne partageait pas forcément mon excitation à l'idée de passer plusieurs semaines sous terre, mais j'avais pour moi la promesse de rejoindre mon Garde-Commandeur préféré. Je l'avais vu il y a peau grâce au bateau, mais combattre côte à côte avait une saveur toute autre. Nous accostions sans encombre sur la côte, prenant un tunnel devant nous amener à un premier bastion nain. Ce n'était pas très loin d'Orzammar, et nos cartes des Tréfonds étaient assez fiables. Nous devions rejoindre la garnison de Férelden dans cet avant poste nain, pour ensuite prendre les tunnels vers le thaig. Wulf avait la fameuse carte, aussi le point de rendez-vous était des plus importants. En chemin, nous n'avions croisé qu'une petite patrouille d'engeance égarées, mais les principaux dangers restaient des araignées géantes et quelques ombres. Un bel encas, et j'étais fière de vois que mes hommes se comportaient avec méthode et se battaient avec force et courage. les entrainements payaient en fin de compte. Je ne voyais plus cette hésitation dans leur regard, ils redevenaient enfin des Gardes tels qu'ils devraient être. Nous rejoignons en une semaine le bastion, n'ayant pas trainé en chemin. Les retrouvailles avec les Gardes de Férelden fut joyeuse et bruyante, surtout de mon côté alors que j'avais fait exprès de tendre une embuscade à Wulf pour lui sauter dessus. Le tout se finit en rire et en cuvée de bière naine, et j'appréciais également de revoir quelques autres Gardes de Fort Bastel que je connaissais. Cette joie qu'on pourrait presque prendre pour de l'insouciance contrastait avec l'importance de la mission, mais pour moi je ne pouvais qu'exulter mon bonheur et mon excitation. J'étais l'une des rares à être si contente d'être ici, et je discutais de façon très animée sur la façon d'atteindre le thaig et de préparer l'attaque.
Nous prenions deux jours pour laisser à chacun le temps de se reposer, de se connaitre mais également pour préparer notre expédition. Les nains nous aidèrent pour compléter nos vivres et matériels, de même qu'à nous donner des nouvelles fraiches des tunnels. Lesquels s'étaient effondrés, les dernières patrouilles d'engeance en date... Toutes ces informations dont j'étais friande, et qui fusaient dans ma tête. J'étais excitée, car préparer cette attaque était un jeu intellectuel qui s'ajoutait à l'envie d'en découdre. Je motivais les troupes, à ma manière, et préparais soigneusement mes propres équipements. Quelques nouvelles concoctions de poisons paralysant, j'aiguisais quelques lames, des bombes au piment pour les bestioles, des bombes incendiaires pour les engeances... Je pouvais faire quelques préparations sur place, surtout pour les bombes incendiaires, mais je préférais avoir tout à portée de main. Les préparations faites, nous partions enfin. Se rapprocher du thaig était une chose, mais rester discret pour lancer l'attaque au bon moment en était une autre. Nous marchions dans les tunnels pendant quelques jours, évitant des éboulements grâce aux informations des nains mais également les patrouilles des engeances. Ce qu'on ne voudrait pas, c'est les avertir trop tôt de notre présence. a mesure que nous avancions, la tension était palpable dans le groupe. Même moi, ma joie de vivre se transformait en une concentration meurtrière, mes sens étant en éveil comme jamais, pouvant au moindre moment pour bondir et sortir mes lames. Je ressemblais plus ainsi à la tueuse que j'étais, mais également à ce qu'un Garde-Commandeur devrait être. Moins laxiste sur les ordres, je tenais mes hommes d'une main de fer, et les observais tout autant pour m'assurer qu'il n'y en ait pas un qui flanche physiquement ou mentalement. J'avais confiance en eux, mais mon instinct de protection ne pouvait m'empêcher de m'assurer qu'ils sont prêts. Nous arrivions à un croisement, qui devait être notre dernier emplacement encore sûr avant d'entrer dans la zone dangereuse. D'un commun accord avec Wulf, nous postions notre campement sur un cumuli facilement défendable. Là, les laissant prendre leur pause, je me rapprochais de Wulf, l'oeil brillant et souriant comme un prédateur.
"Nous ne devrions plus être très loin des premières patrouilles. On fait un arrêt pour se reposer et voir une dernière fois la carte ? J'aimerais partir avec quelques éclaireurs pour repérer de potentiels pièges et les forces présentes. "
Je l'enjoignais à sortir sa carte du thaig d'Ortan, ne voulant pas tarder à voir ses multiples tunnels et ces fameux ponts difficilement franchissables. Nous nous étions un peu écartés des autres, faisant notre petite réunion entre Garde-Commandeur pour planifier l'attaque. La carte était importante, mais se concerter était d'autant plus capital.
Mes yeux se posaient sur cette carte avec avidité, perçants et scrutant la moindre ligne pour l'imprégner dans mon esprit. J'étais adepte de disparaitre et de faire des intrusions en solitaires chez l'ennemi, aussi je me devais de savoir me repérer facilement et de me souvenirs des tunnels qu'il faut, ou ne faut pas, utiliser. Je pointais du doigt sur la carte notre position, qui devait être à une demi-journée du thaig.
"Je voudrais également vérifier s'il n'y a pas eu des éboulements depuis, pour les référencer sur la carte et avoir de potentielles ouvertures de nouveaux tunnels. Si j'y vais avec cinq hommes, cela devrait passer. "
J'étais la mieux placée pour lancer une patrouille d'éclaireurs, ou plutôt j'avais envie d'y aller et je ne voulais certainement pas bouder mon plaisir. Il fallait repérer le terrain, pour mieux savoir comment attaquer. En attendant, cela permettrait au reste du groupe de se préparer. J'espérais que cette proposition allait convenir à Wulf. Je le fixais, attendant son avis. S'il disait oui ce serait parfait, mais s'il disait non... il pouvait se douter qu'à la moindre occasion où il n'aura pas les yeux rivés sur moi, je disparaitrais dans un des tunnels pour faire mon oeuvre. Ne tenant pas en place, je ne pouvais plus attendre. Mais son avis devait au moins être écouté, et savoir ce qu'il avait en tête comme autre proposition m'intéressait. Après tout, il était déjà venu ici, et connaissait bien mieux les lieux que quiconque par ici.
[ATTENTION: étant donné le nombre de personnes pour ce rp, privilégiez les réponses et actions courtes. Pour l'ordre, suivez préférentiellement le suivant : Tullia - Wulf - Bethany - Léopold. Le MJ peut intervenir quand il le souhaite, ou bien à notre demande.]
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Il fut donc décidé que nous prendrions le Thaig d'Ortan. Nous avions assez d'hommes, les dernières recrues ayant un peu gonflés nos rangs. Nous avions ainsi une dizaine de Gardes de l'ancienne garnison, presque autant de jeunes recrues et une dizaine de conscrit. Vu l'ampleur de l'opération, il fallait des Gardes confirmés mais également quelques recrues, les plus prometteuses. Pour ne pas laisser Térébinthe sans surveillance, et vu que je n'avais pas encore jeté mon dévolu sur un Sénéchal, je laissais le Garde Walker rester en arrière pour gérer notre campement avec les conscrits et les quelques recrues qui n'étaient pas encore mûres. Ainsi il restait trois confirmés en arrière, et la plupart des juvéniles. Mais les entrainements n'étaient pas au hasard, et j'avais confiance sur le fait qu'ils seraient capable de se défendre, ou bien de fuit. Nous étions partis pour plusieurs semaines après tout, sans doute plus d'un mois le temps de revenir. Je partais ainsi avec quinze hommes sur le Griffon d'Argent, traversant la mer avec du matériel et des vivres pour cette expéditions. Pendant tout le trajet, j'étais très enthousiaste et ne tenais pas en place, l'envie de sang et de combat se faisant plus fort. Il faut dire, cela fait longtemps que je ne suis pas retournée dans les tréfonds pour combattre de l'engeance. Et ça me changera des escarmouches avec des bandits ou des templiers rouges. Tout le monde ne partageait pas forcément mon excitation à l'idée de passer plusieurs semaines sous terre, mais j'avais pour moi la promesse de rejoindre mon Garde-Commandeur préféré. Je l'avais vu il y a peau grâce au bateau, mais combattre côte à côte avait une saveur toute autre. Nous accostions sans encombre sur la côte, prenant un tunnel devant nous amener à un premier bastion nain. Ce n'était pas très loin d'Orzammar, et nos cartes des Tréfonds étaient assez fiables. Nous devions rejoindre la garnison de Férelden dans cet avant poste nain, pour ensuite prendre les tunnels vers le thaig. Wulf avait la fameuse carte, aussi le point de rendez-vous était des plus importants. En chemin, nous n'avions croisé qu'une petite patrouille d'engeance égarées, mais les principaux dangers restaient des araignées géantes et quelques ombres. Un bel encas, et j'étais fière de vois que mes hommes se comportaient avec méthode et se battaient avec force et courage. les entrainements payaient en fin de compte. Je ne voyais plus cette hésitation dans leur regard, ils redevenaient enfin des Gardes tels qu'ils devraient être. Nous rejoignons en une semaine le bastion, n'ayant pas trainé en chemin. Les retrouvailles avec les Gardes de Férelden fut joyeuse et bruyante, surtout de mon côté alors que j'avais fait exprès de tendre une embuscade à Wulf pour lui sauter dessus. Le tout se finit en rire et en cuvée de bière naine, et j'appréciais également de revoir quelques autres Gardes de Fort Bastel que je connaissais. Cette joie qu'on pourrait presque prendre pour de l'insouciance contrastait avec l'importance de la mission, mais pour moi je ne pouvais qu'exulter mon bonheur et mon excitation. J'étais l'une des rares à être si contente d'être ici, et je discutais de façon très animée sur la façon d'atteindre le thaig et de préparer l'attaque.
Nous prenions deux jours pour laisser à chacun le temps de se reposer, de se connaitre mais également pour préparer notre expédition. Les nains nous aidèrent pour compléter nos vivres et matériels, de même qu'à nous donner des nouvelles fraiches des tunnels. Lesquels s'étaient effondrés, les dernières patrouilles d'engeance en date... Toutes ces informations dont j'étais friande, et qui fusaient dans ma tête. J'étais excitée, car préparer cette attaque était un jeu intellectuel qui s'ajoutait à l'envie d'en découdre. Je motivais les troupes, à ma manière, et préparais soigneusement mes propres équipements. Quelques nouvelles concoctions de poisons paralysant, j'aiguisais quelques lames, des bombes au piment pour les bestioles, des bombes incendiaires pour les engeances... Je pouvais faire quelques préparations sur place, surtout pour les bombes incendiaires, mais je préférais avoir tout à portée de main. Les préparations faites, nous partions enfin. Se rapprocher du thaig était une chose, mais rester discret pour lancer l'attaque au bon moment en était une autre. Nous marchions dans les tunnels pendant quelques jours, évitant des éboulements grâce aux informations des nains mais également les patrouilles des engeances. Ce qu'on ne voudrait pas, c'est les avertir trop tôt de notre présence. a mesure que nous avancions, la tension était palpable dans le groupe. Même moi, ma joie de vivre se transformait en une concentration meurtrière, mes sens étant en éveil comme jamais, pouvant au moindre moment pour bondir et sortir mes lames. Je ressemblais plus ainsi à la tueuse que j'étais, mais également à ce qu'un Garde-Commandeur devrait être. Moins laxiste sur les ordres, je tenais mes hommes d'une main de fer, et les observais tout autant pour m'assurer qu'il n'y en ait pas un qui flanche physiquement ou mentalement. J'avais confiance en eux, mais mon instinct de protection ne pouvait m'empêcher de m'assurer qu'ils sont prêts. Nous arrivions à un croisement, qui devait être notre dernier emplacement encore sûr avant d'entrer dans la zone dangereuse. D'un commun accord avec Wulf, nous postions notre campement sur un cumuli facilement défendable. Là, les laissant prendre leur pause, je me rapprochais de Wulf, l'oeil brillant et souriant comme un prédateur.
"Nous ne devrions plus être très loin des premières patrouilles. On fait un arrêt pour se reposer et voir une dernière fois la carte ? J'aimerais partir avec quelques éclaireurs pour repérer de potentiels pièges et les forces présentes. "
Je l'enjoignais à sortir sa carte du thaig d'Ortan, ne voulant pas tarder à voir ses multiples tunnels et ces fameux ponts difficilement franchissables. Nous nous étions un peu écartés des autres, faisant notre petite réunion entre Garde-Commandeur pour planifier l'attaque. La carte était importante, mais se concerter était d'autant plus capital.
- Carte du Thaig Ortan:
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Mes yeux se posaient sur cette carte avec avidité, perçants et scrutant la moindre ligne pour l'imprégner dans mon esprit. J'étais adepte de disparaitre et de faire des intrusions en solitaires chez l'ennemi, aussi je me devais de savoir me repérer facilement et de me souvenirs des tunnels qu'il faut, ou ne faut pas, utiliser. Je pointais du doigt sur la carte notre position, qui devait être à une demi-journée du thaig.
"Je voudrais également vérifier s'il n'y a pas eu des éboulements depuis, pour les référencer sur la carte et avoir de potentielles ouvertures de nouveaux tunnels. Si j'y vais avec cinq hommes, cela devrait passer. "
J'étais la mieux placée pour lancer une patrouille d'éclaireurs, ou plutôt j'avais envie d'y aller et je ne voulais certainement pas bouder mon plaisir. Il fallait repérer le terrain, pour mieux savoir comment attaquer. En attendant, cela permettrait au reste du groupe de se préparer. J'espérais que cette proposition allait convenir à Wulf. Je le fixais, attendant son avis. S'il disait oui ce serait parfait, mais s'il disait non... il pouvait se douter qu'à la moindre occasion où il n'aura pas les yeux rivés sur moi, je disparaitrais dans un des tunnels pour faire mon oeuvre. Ne tenant pas en place, je ne pouvais plus attendre. Mais son avis devait au moins être écouté, et savoir ce qu'il avait en tête comme autre proposition m'intéressait. Après tout, il était déjà venu ici, et connaissait bien mieux les lieux que quiconque par ici.
[ATTENTION: étant donné le nombre de personnes pour ce rp, privilégiez les réponses et actions courtes. Pour l'ordre, suivez préférentiellement le suivant : Tullia - Wulf - Bethany - Léopold. Le MJ peut intervenir quand il le souhaite, ou bien à notre demande.]
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Cette expédition mettait Wulf dans un état plus que positif : enfin il sortait de Fort Bastel ! Enfin il allait se défouler un peu ! Embarquant avec lui une poignée de soldats et une poignée de recrues, il commença son périple vers l'ouest, pour parvenir à une des entrées des Tréfonds. A ses côtés il comptait Bethany, sous ses ordres depuis récemment, et ses trois habituels : l'elfe mage Syl, l'alvar berserker Grimmdar et la naine rôdeuse Musblel. Le rouquin était le seul parmi la petite troupe qui semblait avoir un éternel sourire aux lèvres depuis qu'ils avaient quitté le Iarl.
Après à peine quelques jours dans les souterrains (ils ne croisèrent qu'une misérable engeance loin de son troupeau - et un cochard, diable qu'il détestait ces bestioles !).
La seule surprise fut la simili embuscade menée par la Garde d'Orlaïs qui fit paniquer Syl : le pauvre transforma le sol en patinoire sous la surprise, rendant la beuverie d'après quelque peu mouvementée.
Deux jours de pause permirent à Wulf de se mettre à jour sur tout le réseau de galerie souterrain : les nains étaient de vieux alliés qu'il appréciait, et il adorait connaitre les Tréfonds comme sa poche.
"Nous ne devrions plus être très loin des premières patrouilles. On fait un arrêt pour se reposer et voir une dernière fois la carte ? J'aimerais partir avec quelques éclaireurs pour repérer de potentiels pièges et les forces présentes. "
Wulf était à l'écart avec sa vieille amie, essayant de manier la vieille carte avec délicatesse. Même un Garde des ombres était dans un sacré merdier sans carte dans les Tréfonds.
"Je voudrais également vérifier s'il n'y a pas eu des éboulements depuis, pour les référencer sur la carte et avoir de potentielles ouvertures de nouveaux tunnels. Si j'y vais avec cinq hommes, cela devrait passer. "
Le rouquin acquiesça avant de préciser :
"Prends des hommes discrets pour t'accompagner. Musbel est plutôt maligne dans ce genre de cas. Sois rapide : chaque heure qui passe peut potentiellement attirer n'importe quel bordel.
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~ Pour l'honneur de la Garde ~
Les Tréfonds, encore. Je n’aime pas cet endroit, mais je m’y colle sans rechigner. Je suis Garde après tout, ça fait partie de mes devoirs. En plus, je dois ça à Wulf et mes soins seront sûrement très utile dans ces tunnels tortueux et meurtriers. Je ne pense pas que cela peut mal se terminer lorsqu’on a le Héros de Férelden et le 6e Enclin a nos côtés, les probabilités que cela termine mal sont très faibles. Il faut toutefois rester prudent. Nous avons une petite troupe de cinq Gardes, Wulf qui me réchauffe le cœur à avoir l’air si heureux de finalement quitter sa prison d’ivoire et trois Gardes que j’apprends à côtoyer peu à peu.
Le moral est bon dans notre escouade, ce qui est une excellente chose. Ceux qui pensent que les araignées géantes, les chattemites, les engeances et les éboulements sont les plus gros dangers des Tréfonds ont malheureusement tort. Le plus gros danger est nous-même, une simple entaille dans notre volonté peu nous faire sombrer dans la folie bien trop rapidement. Les Gardes sont un peu plus habitués, après tout, nous entendons des engeances dans nos têtes, mais je vais garder un œil sur le moral de tout le monde pour m’assurer que les esprits tiennent bon.
Notre route vers le lieu de rassemblement s’est passée très bien. Une seule engeance isolée pour laquelle on n’a presque pas déployé d’efforts pour l’abattre. Il y a eu un cochard aussi, cette rencontre créant un débat dans notre groupe lorsque j’ai osé dire qu’il était trop mignon, ce qui n’était pas de l’avis de Wulf. Ce fut amusant ! Notre groupe est le premier à arriver au lieu de rassemblement et c’est là que la fête commence. En attendant la Garde orlésienne nous préparons la beuverie jusqu’à ce qu’une embuscade menée par Tullia nous prenne par surprise. Même si la plupart d’entre nous ont bien rit, mais Syl a eu bien peur, transformant l’endroit en patinoire géante. Logiquement, je peux la faire fondre avec mes flammes, mais où serait le plaisir dans tout ça ? La beuverie commença rapidement, m’offrant la forte fraternité que j’apprécie chez eux … Nous. Que j’apprécie chez nous. Je me dépêche de prendre deux chopes de bière féreldienne et de me laisser glisser jusqu’à mon bon ami Léopold. Je ne prévois pas les difficultés de freinage et lui donne un coup de hanche avant de m’agripper à son épaule pour ne pas tomber, renversant un peu d’alcool au sol.
Deux jours de repos et de liens intensifs plus tard, les deux chefs se sont rassemblés et tout le monde comprit que la mission allait commencer. Je suis en train de discuter avec Léopold près d’un feu tout en gardant un œil à la fois sur Wulf et Tullia ainsi que sur nos troupes. Je finis par m’impatienter et, en m’excusant auprès de Léopold, je me lève en époussetant mon pantalon de Garde avant de rejoindre les Commandeurs-Gardes.
Est-ce vraiment ma place de discuter stratégie avec eux ? Non, pas vraiment. Une vielle habitude que j’ai prise avec mon frère. Avec lui, je pouvais toujours partager mon avis et mes idées lorsque j’en avais et, même si je respecte l’autorité, je crois qu’il est important de faire une tempête d’idées avant de reprendre un thaïg.
Le moral est bon dans notre escouade, ce qui est une excellente chose. Ceux qui pensent que les araignées géantes, les chattemites, les engeances et les éboulements sont les plus gros dangers des Tréfonds ont malheureusement tort. Le plus gros danger est nous-même, une simple entaille dans notre volonté peu nous faire sombrer dans la folie bien trop rapidement. Les Gardes sont un peu plus habitués, après tout, nous entendons des engeances dans nos têtes, mais je vais garder un œil sur le moral de tout le monde pour m’assurer que les esprits tiennent bon.
Notre route vers le lieu de rassemblement s’est passée très bien. Une seule engeance isolée pour laquelle on n’a presque pas déployé d’efforts pour l’abattre. Il y a eu un cochard aussi, cette rencontre créant un débat dans notre groupe lorsque j’ai osé dire qu’il était trop mignon, ce qui n’était pas de l’avis de Wulf. Ce fut amusant ! Notre groupe est le premier à arriver au lieu de rassemblement et c’est là que la fête commence. En attendant la Garde orlésienne nous préparons la beuverie jusqu’à ce qu’une embuscade menée par Tullia nous prenne par surprise. Même si la plupart d’entre nous ont bien rit, mais Syl a eu bien peur, transformant l’endroit en patinoire géante. Logiquement, je peux la faire fondre avec mes flammes, mais où serait le plaisir dans tout ça ? La beuverie commença rapidement, m’offrant la forte fraternité que j’apprécie chez eux … Nous. Que j’apprécie chez nous. Je me dépêche de prendre deux chopes de bière féreldienne et de me laisser glisser jusqu’à mon bon ami Léopold. Je ne prévois pas les difficultés de freinage et lui donne un coup de hanche avant de m’agripper à son épaule pour ne pas tomber, renversant un peu d’alcool au sol.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Léopooooold ! Je suis contente de te voir ! Tiens, prend ça, je t’avais dit que je te montrerais que Férelden fait un meilleur alcool que l’Empire ! „ |
Deux jours de repos et de liens intensifs plus tard, les deux chefs se sont rassemblés et tout le monde comprit que la mission allait commencer. Je suis en train de discuter avec Léopold près d’un feu tout en gardant un œil à la fois sur Wulf et Tullia ainsi que sur nos troupes. Je finis par m’impatienter et, en m’excusant auprès de Léopold, je me lève en époussetant mon pantalon de Garde avant de rejoindre les Commandeurs-Gardes.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Commandeurs-Gardes. Je voulais simplement vous dire que nous sommes tous prêt à affronter autant d’engeances qu’il le faut. Et que si jamais vous avez besoin d’un duo rapide et efficace pour une opération, je me porte volontaire avec plaisir. Lors de la chasse aux dragons, Léopold et moi avons très bien travaillé ensemble, on devrait utiliser ça à notre avantage. „ |
Est-ce vraiment ma place de discuter stratégie avec eux ? Non, pas vraiment. Une vielle habitude que j’ai prise avec mon frère. Avec lui, je pouvais toujours partager mon avis et mes idées lorsque j’en avais et, même si je respecte l’autorité, je crois qu’il est important de faire une tempête d’idées avant de reprendre un thaïg.
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Un thaïg, deux Gardes…
La vie au petit village de Térébinthe devenait de plus en plus simple… Une routine s'installait entre entraînement et patrouille… Bref, une vie qui à peu de chance de durée avec notre Commandeur-Garde... Depuis la chasse au dragon, la Garde orlésienne avait pu souffler, se reposer… Les plus naïfs d'entre nous pansaient que nous en avions fini avec les… activités "extra-entrainement"... mais pour la majorité, nous savions que ce n'était qu'un calme avant une nouvelle tempête.
Et nous ne nous trompions pas, hélas…
Une opération avait été minutieusement préparée. Une mission conjointe entre la Garde Orlésienne et Féreldienne… L'attaque et la prise d'un thaig nain perdu aux mains de l'engeance.
Même si je suis d'un naturelle plutôt… calme. J'étais heureux de pouvoir affronter nos "véritables" ennemis. Combattre les bandits, templiers rouges et autres joyeusetés était devenu presque… anecdotique…
Ce n'était pas la première fois que j'arpentais les Tréfonds, mais je ne m'y étais toujours pas habitué. Ne pas avoir de ciel au-dessus de moi, avoir l'impression qu'à chaque détour d'un couloir nous avions une chance de tomber sur une horde d'ogres affamés.
Évidemment, nous ne croisâmes qu'une simple bande d'engeance, ainsi qu'une poignée d'araignées et quelques ombres… rien de véritablement dangereux pour un aussi grand groupe de guerrier entraîné.
Même si nous n'avions pas traîné en route, nous somme arrivée second. La Commandeur ordonna, sans aucun doute pour s'amuser, de préparer une embuscade à nos frères et sœurs de Férelden.
Il n'y eu aucun heurt, à part peut-être se jeune mage elfe, qui, surprit, lança un sort de givre sur le sol, le rendant aussi glissant qu'un lac en hivers.
Et c'est dans un rire général que la beuverie put commencer.
Adossé à une colonne effondrée, j'observais les Gardes fraternisé. Alors que les barriques de bière étaient éventrées, j'aperçus une des Gardes féreldienne glisser vers moi. Il ne me fallut pas longtemps pour la reconnaître : Bethany Hawke.
Je ne sais se qui se passa, si elle le fit exprès ou qu'elle avait mal calculé son freinage, mais elle me percuta, et se rattrapa à mon bras pour ne pas choir. Par gentilhommerie et par réflexe, je l'aidai à ne pas tomber.
Elle me "proposa" alors une des bières ferledienne qu'elle avait amené avec elle.
Avec sourire, je pris la chope et la mit sur mes lèvres, sans pour autant y goûter.
"Effectivement, votre breuvage est bien meilleur que celui d'Orlais, cela ne fait aucun doute."
Même si durant les deux jours, j'eu quand même a goûté la boisson féreldienne, je fis mon possible pour éviter d'en prendre. Je me forçai néanmoins à sortir un peu de ma coquille et tenta de socialiser avec les féreldiens…
Le deuxième jour, alors que la glace sur le sol avait fini par fondre. Je discutais avec Bethany à propos d'un cochard que la Garde féreldienne avait croisé en route. Nous pûmes entendre les deux Commandeurs discutailler d'envoyer un groupe d'éclaireur au thaïg. Bethany s'excusa alors et rejoignit les officiers pour proposer ses services (ainsi que les miens). Je me levai et rejoignis le trio, sans piper mot.
Tullia E. Von Raijer
– Garde des Ombres –
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Pour l'Honneur des Gardes
La conversation et la prise de décision étaient faciles avec Wulf. Je le connaissais, il me connaissait, nous savions comment nous travaillons, nos points forts comme nos points faibles. L'expérience lui avait apprit qu'il pouvait me faire confiance pour une mission de reconnaissance, même si d'un premier abord mon exubérance et mon impétuosité pouvaient présager le pire. Mais la discrétion, dans l'ombre, c'était ma spécialité. Et c'est parce que l'on n'attendait pas cela de moi que j'étais d'autant plus redoutable. C'est donc sans surprise que j'entendis Wulf accepter, et me confier au passage une de ses gars. Je souriais, le regardant avec malice et confiance.
"Je sais, je sais, la routine quoi ! Ha ha ha !"
Les missions suicides dans les Tréfonds, c'était historiquement mon dada. Mon taux de survie était assez élevé, tout comme le fait que j'arrivais à faire survivre ceux qui m'accompagnaient. Par quel miracle et coup de chance, j'en savais trop rien. Mais ça marche. J'avais déjà en tête les quelques personnes que je pouvais prendre. Surtout des gens de ma garnison que j'avais tout spécialement entrainé pour des missions d'éclaireurs. Avoir une personne de Férelden était une bonne chose, même si j'aurais aimé en avoir un peu plus pour plus de miscibilité. Histoire de rendre cette mission plus sympathique et agréable pour tout le monde. Mais la Providence m'amena sur un plateau mon prochain larron, ou plutôt deux. S'approchèrent de nous Léopold, un de mes Gardes que je tentais à tout prix de pousser vers l'avant, et également une garde qui nous avait bien aidé lors de la Chasse aux Dragons, et qui plus est soeur du Héraut de Kirkwall. Elle vint pour nous montrer sa motivation et s'assurer qu'elle serait efficace avec Léopold. Il est vrai qu'ils avaient bien travaillé ensemble lors de la chasse, et la voir ainsi se présenter sous mes griffes me ravissait. Je la regardais avec intérêt, laissant un grand sourire s'afficher sur mon visage alors que je félicitais son initiative d'une voix chaleureuse.
"Hooo ~... Que de motivation je vois !"
Je jetais un regard à Léopold, puis à Wulf, puis à Bethany... Les dés étaient jetés. souriant toujours, je me tournais vers Wulf, pour lui faire part de ma requête tout en montrant d'un mouvement de la tête la mage.
"Wulf, si cela te va je vais prendre avec moi Bethy également, elle pourrait m'être utile comme mage et je sais qu'elle peut être discrète. Léopold, tu vas rester avec le Commandant Cousland et l'aider à organiser les troupes pour notre attaque. tu connais bien nos hommes et ça te forgera le caractère d'être dans un rôle de capitaine."
Je m'étais tournée sur ces mots vers Léopold, lui donnant une bonne tape bien virile sur l'épaule et souriant de toutes mes dents. J'étais vraiment de très bonne humeur aujourd'hui.
"Allez, haut les coeurs et on se bouge !"
Sans plus attendre je me détournais de Wulf et de Léopold, faisant signe de la main à Bethany de me suivre. J'allais chercher la fameuse Musbel auprès des autres Gardes de Férelden, puis prenais trois autres Gardes de ma garnison. Quelques minutes pour prendre le nécessaire, et je prenais la tête de la petite équipe en direction d'un tunnel. Nous avions deux heures, pas plus.
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"Je sais, je sais, la routine quoi ! Ha ha ha !"
Les missions suicides dans les Tréfonds, c'était historiquement mon dada. Mon taux de survie était assez élevé, tout comme le fait que j'arrivais à faire survivre ceux qui m'accompagnaient. Par quel miracle et coup de chance, j'en savais trop rien. Mais ça marche. J'avais déjà en tête les quelques personnes que je pouvais prendre. Surtout des gens de ma garnison que j'avais tout spécialement entrainé pour des missions d'éclaireurs. Avoir une personne de Férelden était une bonne chose, même si j'aurais aimé en avoir un peu plus pour plus de miscibilité. Histoire de rendre cette mission plus sympathique et agréable pour tout le monde. Mais la Providence m'amena sur un plateau mon prochain larron, ou plutôt deux. S'approchèrent de nous Léopold, un de mes Gardes que je tentais à tout prix de pousser vers l'avant, et également une garde qui nous avait bien aidé lors de la Chasse aux Dragons, et qui plus est soeur du Héraut de Kirkwall. Elle vint pour nous montrer sa motivation et s'assurer qu'elle serait efficace avec Léopold. Il est vrai qu'ils avaient bien travaillé ensemble lors de la chasse, et la voir ainsi se présenter sous mes griffes me ravissait. Je la regardais avec intérêt, laissant un grand sourire s'afficher sur mon visage alors que je félicitais son initiative d'une voix chaleureuse.
"Hooo ~... Que de motivation je vois !"
Je jetais un regard à Léopold, puis à Wulf, puis à Bethany... Les dés étaient jetés. souriant toujours, je me tournais vers Wulf, pour lui faire part de ma requête tout en montrant d'un mouvement de la tête la mage.
"Wulf, si cela te va je vais prendre avec moi Bethy également, elle pourrait m'être utile comme mage et je sais qu'elle peut être discrète. Léopold, tu vas rester avec le Commandant Cousland et l'aider à organiser les troupes pour notre attaque. tu connais bien nos hommes et ça te forgera le caractère d'être dans un rôle de capitaine."
Je m'étais tournée sur ces mots vers Léopold, lui donnant une bonne tape bien virile sur l'épaule et souriant de toutes mes dents. J'étais vraiment de très bonne humeur aujourd'hui.
"Allez, haut les coeurs et on se bouge !"
Sans plus attendre je me détournais de Wulf et de Léopold, faisant signe de la main à Bethany de me suivre. J'allais chercher la fameuse Musbel auprès des autres Gardes de Férelden, puis prenais trois autres Gardes de ma garnison. Quelques minutes pour prendre le nécessaire, et je prenais la tête de la petite équipe en direction d'un tunnel. Nous avions deux heures, pas plus.
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Les tréfonds étaient toujours à la même température, humides et confortables : on sentait l'odeur de la terre et du calcaire, alors que des champignons fleurissaient le long des murs. De temps à autre, la condensations s'accrochait en grosse goutte sur le plafond. Quelques architectures naines robustes restaient parfois visibles. A d'autres moment, on ne voyait plus que la terre, grotte simili naturelle. Ou peut être réellement naturelle. Qui sait ?
Sous terre étaient les terres de mystère.
Il s'approcha de Léopold, l'orlésien à l'air tranquille.
Occupons nous de ces troupes.
Étrange que Wulf, le loup de mer enchaîné à la terre, aime autant ces lieux souterrains, boyaux de perdition, sans cieux au dessus de sa tête. Mais le rouquin avait définitivement adopté ces routes comme un lieu d'adrénaline, imprégnées de la culture naine qu'il respectait.
Il se tourna vers les troupes, les couvrant de son regard.
Les guerriers en première ligne, les archers juste derrière, et les quelques mages derrières. Vous avez des doubles dagues ? Des mages de combat ?
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~ Pour l'honneur de la Garde ~
Bravo Bethany, tu as réussi à attirer le regard de Tullia. Encore. Je n’ai pas appris de cette mésaventure de la chasse aux dragons, on dirait ! Mais bon, c’est trop tard maintenant et je ne suis pas du genre à contester les ordres. Je prends le temps de serrer l’avant-bras de Wulf et Léopold avant de suivre Tullia.
Ma tendance à toujours avoir le strict nécessaire sur moi (ce qui veut dire deux rouleaux de bandages, quelques cataplasmes de soin et une petite spécialité), je reste près du point de départ pendant que Tullia rassemble ses hommes. Quelques minutes plus tard à peine, elle est de retour avec Musbel et trois guerriers orlésien. J’échange un sourire avec mon amie féreldienne et j’emboîte le pas à la Commandeur-Garde. Je ne suis peut-être pas douée pour repérer les pièges, mais pour repérer une engeance, je suis malheureusement l’une des meilleures.
La route se fait dans un silence brisé que par les quelques râles de dégoûts face aux nombreuses odeurs désagréables croisant nos narines. Que ce soit des corps en décompositions ou des excréments, je dois admettre que je commence à avoir hâte de retrouver l’air frais du dehors … Au bout d’un moment, alors qu’on s’approche de plus en plus de la débouchure du tunnel, je commence à sentir la corruption avec de plus en plus de précision. Je prends l’avant-bras de Tullia pour lui demander de s’arrêter et notre petit groupe forme un cercle. Je prends la parole en chuchotant.
Je ne veux pas sonner comme quelqu'un qui donne des ordres, loin de là. Pendant ma collaboration personnelle avec les mages libres, j'ai apprit l'importance que tout le monde donne leurs idées avant de prendre une décision, surtout si cette décision inclue des risques de vie. C'est peut-être devenu une mauvaise habitude, je ne sais pas trop, mais j'espère que Tullia ne le prend pas mal ... Je lui tends alors une petite fiole, lui demandant silencieusement de la prendre avec elle.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ On se revoit dans quelques heures. „ |
Ma tendance à toujours avoir le strict nécessaire sur moi (ce qui veut dire deux rouleaux de bandages, quelques cataplasmes de soin et une petite spécialité), je reste près du point de départ pendant que Tullia rassemble ses hommes. Quelques minutes plus tard à peine, elle est de retour avec Musbel et trois guerriers orlésien. J’échange un sourire avec mon amie féreldienne et j’emboîte le pas à la Commandeur-Garde. Je ne suis peut-être pas douée pour repérer les pièges, mais pour repérer une engeance, je suis malheureusement l’une des meilleures.
La route se fait dans un silence brisé que par les quelques râles de dégoûts face aux nombreuses odeurs désagréables croisant nos narines. Que ce soit des corps en décompositions ou des excréments, je dois admettre que je commence à avoir hâte de retrouver l’air frais du dehors … Au bout d’un moment, alors qu’on s’approche de plus en plus de la débouchure du tunnel, je commence à sentir la corruption avec de plus en plus de précision. Je prends l’avant-bras de Tullia pour lui demander de s’arrêter et notre petit groupe forme un cercle. Je prends la parole en chuchotant.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ J’en sens entre 10 et 20, des Hurlocks et peut-être des Genlocks, mais pas d’Ogre pour l’instant. Commandeur-Garde, si vous avez envie de vous les faire, il vaudrait mieux vous envoyez avec Musbel pour déminer le terrain. Les guerriers et moi ,on est juste derrière. „ |
Je ne veux pas sonner comme quelqu'un qui donne des ordres, loin de là. Pendant ma collaboration personnelle avec les mages libres, j'ai apprit l'importance que tout le monde donne leurs idées avant de prendre une décision, surtout si cette décision inclue des risques de vie. C'est peut-être devenu une mauvaise habitude, je ne sais pas trop, mais j'espère que Tullia ne le prend pas mal ... Je lui tends alors une petite fiole, lui demandant silencieusement de la prendre avec elle.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Du feu grégeois, du moins, un dérivé moins explosif. Si c’est la merde, je vous fais un feu d’artifice. „ |
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Un thaïg, deux Gardes…
Splendide, me voilà, encore, entre les mains du Commandeur-Garde... Il faudrait que je pense à ne pas suivre Bethany la prochaine fois qu'elle va parler aux officiers… ça m'apprendra à être curieux…
La Commandeur-Garde me confit alors le commandement des Gardes pendant qu'elle partait explorer avec Bethany et d'autres éclaireurs… c'était une plaisanterie ?
Certes, j'avais appris les arcanes de la stratégie à l'Académie, mais je n'avais pas les épaules d'être un officier… Néanmoins, je n'osais pas protester… Alors que la Commandeur et Bethany, je leur souhaitai bonne fortune.
Que le Créateur veille sur vous…
J'imaginais mal la Commandeur être une adepte zélée, mais je crois me souvenir que la jeune mage priait le Créateur… Sans attendre de réponse, je me tournai vers le Héros de Férelden. J'eu d'ailleurs beaucoup de mal à cacher mon admiration débordante pour cet homme légendaire. Il commença alors à exposé ses plans. Et demanda plus de détail sur nos effectifs.
Nous n'avons guère beaucoup de mage en général, à peine deux sont présent, mais un seul mage de combat… mais nous possédons plusieurs Gardes maniant les doubles-dagues.
Je jetais un œil à la carte, et pointai l'un des bâtiments en ruine présent.
Je pense que l'on devrait placer un ou deux guerriers avec un bouclier à l'arrière, mieux vaux que ce soit des guerriers avec de solides armures qui se fasse attaquer dans le dos, plutôt que nos archers.
Bien que les probabilités de voir une embuscade de la part des engeances étaient minces, il ne fallait pas laisser la moindre chance à ces vermines d'atteindre nos archers et nos mages.
Tullia E. Von Raijer
– Garde des Ombres –
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Pour l'Honneur des Gardes
La mage ne savais pas dans quel guêpier elle venait de tomber. Ou plutôt, elle devait s'en douter vu qu'elle avait déjà été en ma compagnie pour la fameuse chasse au dragon. Je savais ce qu'elle valait face à des bêtes géantes, maintenant il était temps de me montrer ses talents face aux engeances. En peu de temps nous étions parti, d'un pas rapide mais étrangement discret. Notre groupe était composé d'une demi-douzaine de personnes. Bethany, notre seule mage, Musbel de Férelden qui semblait faite pour les attaques rapides comme moi. Trois autres Gardes de mon cheptel, tous les trois sur des capacités plus lourdes. Mallard était un ancien templier doué à l'épée et au bouclier, Louisette une ancienne milicienne à la hachette et au bouclier rond plus petit. Puis il y avait Anatole, au passé douteux mais bigrement bon avec son épée à deux mains. Nous marchions d'un bon train, en silence la plupart du temps pour entendre ce qu'il se passait dans les tunnels. Bien que nous soyons capables de détecter au loin les engeances, cela ne prenait pas en compte les araignées géantes ou encore ces satanées chattemites. J'étais à l'avant, mes sens à l'affut. Les odeurs ne me gênaient plus depuis un moment, mes quelques expériences longues dans les Tréfonds m'ayant presque immunisé à vie de ces choses. Au contraire même, certaines odeurs étaient utiles. L'état de décomposition où l'odeur des crottes donnaient de précieuses informations sur le temps de la mort et l'état de santé de notre potentiel ennemi. Cependant, ces informations n'étaient pas toutes du goût du groupe, surtout de Louisette, et cela me faisait sourire. Il faut vraiment que je les amène plus souvent dans les Tréfonds. Le tunnel se faisait plus petit, et mes yeux pouvaient voir au loin un carrefour. Il allait falloir faire attention, surtout que je pouvais sentir la présence de plusieurs engeance dans un de ces tunnels. Les autres sans doutes le savaient aussi. D'un coup, Bethany m'interpella en me prenant l'avant bras. Nous nous arrêtions, faisant un premier point. Mes yeux curieux étaient posés sur la mage, me demandant bien ce qu'elle pouvait vouloir nous dire d'important. Et là, je dois dire que je ne fus pas déçue. Son rapport détaillé sur le nombre était utile, tout comme cela m'amusait beaucoup qu'elle prenne les devants pour proposer une marche à suivre. Elle me plaisait de plus en plus ! Je posais sur elle un regard perçant, un sourire malicieux se dessinant sur mon visage.
"Je savais que je faisais bien de t'amener, Meteor Hawke ! Hé hé hé ~... "
Je riais légèrement, voyant les autres Gardes un peu mal à l'aise. Mes Orlésiens n'avaient pas l'habitude de me voir ainsi dicter les choses, tout comme ils savaient qu'attirer mon attention joyeuse n'était pas un bon signe. Bethany continua sur sa lancée, en me tendant une de ses fioles et me proposant de l'utiliser au cas où. Elle avait de la ressource la petite. Sa prévoyance était louable, mais elle oubliait que j'étais très loin d'être sans mes propres armes et explosifs. Je repoussais la fiole vers elle, lui rappelant gentiment que ce genre de chose était trop précieux pour les utiliser maintenant.
"Garde les pour toi, j'ai mes propres réserves. Et tu seras bien contente de l'avoir quand on passera à la véritable attaque. Economisez tout ce que vous pouvez, cela pourrait vous sauver la vie et celle des autres."
C'était un fait. Nous n'étions pas avec des stock infinis d'armes et de potions, il fallait économiser tout ce que nous pouvions pour la prise du thaig, qui sera sans aucun doute difficile et longue. Les explosifs tout comme les potions de soins ou de mana étaient des ressources très précieuses. L'utiliser pour une simple mission de reconnaissance, alors que nous avions d'autres options, était stupide. De plus, un feu grégeois, y'a plus discret comme attaque. Je jetais un coup d'oeil vers le carrefour, me concentrant sur la présence des engeances. Je n'étais pas aussi précise que Bethany, mais je pouvais facilement sentir qu'il n'y avait pas d'ogre. Je n'étais pas mage ni templier, aussi impossible pour moi de détecter la présence d'un Emissaire. Ces saloperies étaient les pires... Je préférais encore me farcir des ogres, eux au moins ils sont amusants. Pour le groupe devant nous, le nombre n'était pas insurmontable même malgré notre nombre, si nous profitions de l'effet de surprise. Mais il y avait d'autres choses à prendre en compte. La prudence, chose étrange sortant de mon esprit, était de mise.
"Mh... Ils sont trop nombreux et trop proches du tunnel, il y a de trop gros risques qu'ils n'alertent les autres. Nous ne devons absolument pas nous faire repérer et que les autres engeances sachent que nous sommes là. Nous sommes en mission de reconnaissance furtive après tout ! Fu fu fu ~... "
Je gloussais légèrement, mon regard pétillant se posant sur mes hommes du moment. Avec un certain entrain et une énergie digne d'un enfant excité, je les interpellais sur la marche à suivre.
"Bon, petite interro surprise ! Qu'est ce qu'il y a d'essentiel pour une mission furtive, mh ? "
Ils se regardèrent quelques instant avec circonspection, mais mes Gardes Orlésiens savaient qu'il fallait répondre. Sinon, en général, c'était un coup de pied dans le ventre ou bien une attaque de dague à l'épaule. Il ne fallut donc pas longtemps pour que Louisette et Mallard répondent.
"Heu... Ne pas se faire repérer ? "
"Être discrets et rapides ? "
Je souriais, hochant la tête de façon satisfaite.
"Tout à fait. Mais il manque une autre option essentielle... Pas vu pas pris, pas de témoins par d'alerte! Trouvons un moyen ingénieux de les éloigner et de tous les tuer de façon rapide, propre et efficace. Des idées ? "
Là, on allait vraiment s'amuser, et mes Gardes pincèrent les lèvres. Question imagination, ils savaient que j'étais l'une des plus douées et des plus folles. A coup sûr, ce ne sera ni quelque chose de simple et de normal, ni quelque chose de facile et de sécu. Ils en frémissaient d'avance, mais en même temps... J'étais leur Garde-Commandeur et Championne de Combrelande. Je devais savoir ce que je faisais, non ? Ha, ça mes pauvres agneaux, s'ils savaient...
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"Je savais que je faisais bien de t'amener, Meteor Hawke ! Hé hé hé ~... "
Je riais légèrement, voyant les autres Gardes un peu mal à l'aise. Mes Orlésiens n'avaient pas l'habitude de me voir ainsi dicter les choses, tout comme ils savaient qu'attirer mon attention joyeuse n'était pas un bon signe. Bethany continua sur sa lancée, en me tendant une de ses fioles et me proposant de l'utiliser au cas où. Elle avait de la ressource la petite. Sa prévoyance était louable, mais elle oubliait que j'étais très loin d'être sans mes propres armes et explosifs. Je repoussais la fiole vers elle, lui rappelant gentiment que ce genre de chose était trop précieux pour les utiliser maintenant.
"Garde les pour toi, j'ai mes propres réserves. Et tu seras bien contente de l'avoir quand on passera à la véritable attaque. Economisez tout ce que vous pouvez, cela pourrait vous sauver la vie et celle des autres."
C'était un fait. Nous n'étions pas avec des stock infinis d'armes et de potions, il fallait économiser tout ce que nous pouvions pour la prise du thaig, qui sera sans aucun doute difficile et longue. Les explosifs tout comme les potions de soins ou de mana étaient des ressources très précieuses. L'utiliser pour une simple mission de reconnaissance, alors que nous avions d'autres options, était stupide. De plus, un feu grégeois, y'a plus discret comme attaque. Je jetais un coup d'oeil vers le carrefour, me concentrant sur la présence des engeances. Je n'étais pas aussi précise que Bethany, mais je pouvais facilement sentir qu'il n'y avait pas d'ogre. Je n'étais pas mage ni templier, aussi impossible pour moi de détecter la présence d'un Emissaire. Ces saloperies étaient les pires... Je préférais encore me farcir des ogres, eux au moins ils sont amusants. Pour le groupe devant nous, le nombre n'était pas insurmontable même malgré notre nombre, si nous profitions de l'effet de surprise. Mais il y avait d'autres choses à prendre en compte. La prudence, chose étrange sortant de mon esprit, était de mise.
"Mh... Ils sont trop nombreux et trop proches du tunnel, il y a de trop gros risques qu'ils n'alertent les autres. Nous ne devons absolument pas nous faire repérer et que les autres engeances sachent que nous sommes là. Nous sommes en mission de reconnaissance furtive après tout ! Fu fu fu ~... "
Je gloussais légèrement, mon regard pétillant se posant sur mes hommes du moment. Avec un certain entrain et une énergie digne d'un enfant excité, je les interpellais sur la marche à suivre.
"Bon, petite interro surprise ! Qu'est ce qu'il y a d'essentiel pour une mission furtive, mh ? "
Ils se regardèrent quelques instant avec circonspection, mais mes Gardes Orlésiens savaient qu'il fallait répondre. Sinon, en général, c'était un coup de pied dans le ventre ou bien une attaque de dague à l'épaule. Il ne fallut donc pas longtemps pour que Louisette et Mallard répondent.
"Heu... Ne pas se faire repérer ? "
"Être discrets et rapides ? "
Je souriais, hochant la tête de façon satisfaite.
"Tout à fait. Mais il manque une autre option essentielle... Pas vu pas pris, pas de témoins par d'alerte! Trouvons un moyen ingénieux de les éloigner et de tous les tuer de façon rapide, propre et efficace. Des idées ? "
Là, on allait vraiment s'amuser, et mes Gardes pincèrent les lèvres. Question imagination, ils savaient que j'étais l'une des plus douées et des plus folles. A coup sûr, ce ne sera ni quelque chose de simple et de normal, ni quelque chose de facile et de sécu. Ils en frémissaient d'avance, mais en même temps... J'étais leur Garde-Commandeur et Championne de Combrelande. Je devais savoir ce que je faisais, non ? Ha, ça mes pauvres agneaux, s'ils savaient...
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Wulf ignora à dessein le désarroi du blond. Parfois, Tullia était très rapide, et laissait derrière elle les gardes plus placides. Il eut un sourire au mot "créateur" lancé comme un vœu. Le créateur ne se perdait pas dans les dédales des Tréfonds. Et de l'avis du rouquin, le Créateur ne veillait pas sur Tullia.
Elle savait veiller sur elle même, merci bien.
La proposition de l'orlésien était une ébauche perspicace, mais incomplète. Le Commandeur décida de compléter l'idée. Il hocha néanmoins la tête pour approuver. Puis il éleva la voix et parla aux Gardes, son ton grave résonnant avec calme contre les murs de pierres.
Guerriers en première ligne ! les doubles dagues juste derrière eux, et les archers au troisième rang. Les mages évaluent leurs spécialités et se placent en fonction. Si quelqu'un a une demande particulière, qu'il vienne nous voir.
Quelques hochements de tête laissèrent entendre qu'il avait été entendu, et le féreldien se détendit légèrement. Les hommes étaient prêt. Une garde féreldienne apparemment heureuse dans l'expectation du combat, poussa un rugissement de rage, et le doux Syl sembla trembler.
Wulf se tourna vers Léopold :
Aucun mage de soin ?
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