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Cullen Rutherford
– Inquisition –
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Coeur de nuit, Odeur de Verveine
Cullen rit doucement à la réponse de Lynne. Elle mettait plusieurs couches de vêtements, c'était bien vrai. Il se souvenait, un matin, il l'avait observé marcher dans la cour de Fort Céleste. Le Soleil n'avait pas encore réussi à dissiper le froid de la nuit, et la mage s'était protégé comme elle avait pu : Laine sur laine, elle s'était emmitouflé comme un chevalier Orlésien lors d'un jour de tournoi. Le souvenir était particulièrement drôle, et même si Cullen n'oserait jamais le dire devant la mage, elle avait ressemblé à une... patate.
Le commandant étouffa son rire pour ne pas alarmer la mage, car il ne souhaitait pas s'évader dans des explications qui dévoilerait ce qu'il pensait de la méthode de Lynne. Il ne voulait pas blesser son honneur, n'est ce pas ?
Il entra donc en premier dans la tour des mages. C'était un endroit étonnamment vide de présence. Peut-être étaient-ils allé à la taverne. Cela ne dérangeait pas l'ex-templier, qui appréciait une présence de Lynne non partagée. Il arqua un sourcil à la remarque de la mage, mais s'asseya tout de même, et posa son dossier sur la table.
Le sifflement d'une bouilloire prête les avait accueillis, signe d'une tisane prochaine.
"Hé bien, Lynne, je ne dirais pas non à une elfidée. Cela fait des miracles pour les maux de têtes."
Il ne put s'empêcher d'admirer Lynne qui se mettait au travail. De dos, ses longs cheveux bruns enserrait ses épaules, ne bougeant que lorsque le moment transmis par les mouvements optimaux et sûrs de la mage était trop grand. Créateur, il avait toujours eu un faible pour les brunes. Cette pensée le fit sourire. Lorsqu'ils avaient tué le démon d'orgueil, Cullen avait eut une pensée qu'il n'oublierait jamais.
Après avoir effacé le souvenir qu'il avait eu d'elle à Kirkwall, il l'avait trouvé belle. Et le Commandant n'était pas du genre à revenir sur ses pensées. Lynne était une belle femme, et devait rendre heureux quiconque partageait son coeur. L'idée que la mage devait déjà avoir une moitié lui fit étrangement mal, mais ce n'était pas comme si il pouvait y faire quelque chose. Les choses bougeaient déjà beaucoup dans l'Inquisition, et il avait trop peu de temps à accorder à des gens qui n'avait pas beaucoup de rapport avec les militaires.
"Tu as les mouvements sûrs d'une femme qui a fait beaucoup de tisane dans sa vie. C'est admirable."
Ahem. Il avait voulu lui faire un compliment, mais cela ne s'était pas très bien passé.
"Euh. Je veux dire que... Ahem. Tu dois faire de très bonnes tisanes."
Le commandant étouffa son rire pour ne pas alarmer la mage, car il ne souhaitait pas s'évader dans des explications qui dévoilerait ce qu'il pensait de la méthode de Lynne. Il ne voulait pas blesser son honneur, n'est ce pas ?
Il entra donc en premier dans la tour des mages. C'était un endroit étonnamment vide de présence. Peut-être étaient-ils allé à la taverne. Cela ne dérangeait pas l'ex-templier, qui appréciait une présence de Lynne non partagée. Il arqua un sourcil à la remarque de la mage, mais s'asseya tout de même, et posa son dossier sur la table.
Le sifflement d'une bouilloire prête les avait accueillis, signe d'une tisane prochaine.
"Hé bien, Lynne, je ne dirais pas non à une elfidée. Cela fait des miracles pour les maux de têtes."
Il ne put s'empêcher d'admirer Lynne qui se mettait au travail. De dos, ses longs cheveux bruns enserrait ses épaules, ne bougeant que lorsque le moment transmis par les mouvements optimaux et sûrs de la mage était trop grand. Créateur, il avait toujours eu un faible pour les brunes. Cette pensée le fit sourire. Lorsqu'ils avaient tué le démon d'orgueil, Cullen avait eut une pensée qu'il n'oublierait jamais.
Après avoir effacé le souvenir qu'il avait eu d'elle à Kirkwall, il l'avait trouvé belle. Et le Commandant n'était pas du genre à revenir sur ses pensées. Lynne était une belle femme, et devait rendre heureux quiconque partageait son coeur. L'idée que la mage devait déjà avoir une moitié lui fit étrangement mal, mais ce n'était pas comme si il pouvait y faire quelque chose. Les choses bougeaient déjà beaucoup dans l'Inquisition, et il avait trop peu de temps à accorder à des gens qui n'avait pas beaucoup de rapport avec les militaires.
"Tu as les mouvements sûrs d'une femme qui a fait beaucoup de tisane dans sa vie. C'est admirable."
Ahem. Il avait voulu lui faire un compliment, mais cela ne s'était pas très bien passé.
"Euh. Je veux dire que... Ahem. Tu dois faire de très bonnes tisanes."
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Cœur de nuit, odeur de verveine
Lynne opina à sa demande, attrapant le bocal situé au milieu de l'étagère. Il était déjà à moitié vide pour des raisons qu'elle n'ignorait point : les mages qu'elle cotoyait à la tour se prenaient au moins une tasse par jour d'infusion à l'elfidée. Pour sa part, elle préférait s'en tenir à un classique verveine menthe. Elle posa machinalement le premier bocal pour attraper les deux autres avec plus d'aisance.
Le commentaire de Cullen attira son regard vers le blond. Un sourire flotta sur son visage qui exprimait à bien des égards de l'incertitude quant à la manière d'y réagir. Mais celui-ci s'élargit alors qu'il poursuivit en voyant qu'elle le fixait, tentant de se rattraper maladroitement tandis que son visage prenait des teintes plus chaudes. Finalement, elle éclata de rire.
" C'est gentil, merci. "
Elle vint déposer les bocaux sur la table avant d'aller chercher des tasses propres disposées dans une armoire sous l'étagère avec leurs tamis. Elle s'affaira alors, s'occupant d'abord de l'infusion de son invité.
Amusée, elle réfléchit pourtant à ses propos. Elle se demandait si Cullen avait une compagne. Cela n'aurait rien de bien étonnant, bien que la pensée lui serra le coeur. Pour quelqu'un avec un extérieur qui paraissait au premier abord un peu dur, elle le trouvait adorablement attachant - tout particulièrement lorsqu'il se mettait dans des situations telles que celle-ci. Et au delà de cela, il était d'une compagnie agréable malgré leur mauvais départ initial et leurs différences. Oui, Cullen était fondamentalement quelqu'un d'intelligent, mais également de sensible et d'une droiture morale qui devait plaire à plus d'une femme. Son apparence même, d'ailleurs, devait éveiller bien des passions. Du moins, elle-même n'y était pas indifférente - bien que cela fut un détail secondaire.
Sans le vouloir, elle portait cet espoir que peut-être était-il libre de toute attache romantique, actuellement. C'était hautement improbable. Et pourtant ... pourtant, elle aimerait savoir la vérité afin de ne pas nourrir ses espérances en vain.
Elle finit par s'adresser à lui, s'efforçant à poser sa question de manière normale et désintéressée.
" Tu as l'air de t'y connaître. Est-ce que Mme Rutherford serait également une amatrice ?"
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Cullen Rutherford
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Coeur de nuit, Odeur de Verveine
Elle a éclaté de rire. Hé bien. C'était mieux qu'un regard noir, ou pire... mort. Il lui avait fait de l'effet. Et son rire était délicieusement contagieux. Il se trouva à la suivre dans l'hilarité, quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps. Il l'observa travailler : Ses mains étaient fines et sveltes, et semblaient douce et chaudes. Il se retrouva avec l'envie étrange de les prendre dans les sienne, de les chérir, et de les protéger.
Du rouge lui monta aux joues. Non, non. Il n'était sûrement pas assez bien pour elle. Il fallait qu'il se reconcentre.
Lynne lui posa une question qui le rendit perplexe : Pourquoi voulait-elle parler d'elle ? Mais comme un bon soldat, il lui répondit.
"Oh... Touché, Lynne. C'est elle qui m'a transmis son amour de la tisane. Je lui dois beaucoup, et si je dois l'avouer... Je l'aime beaucoup, aussi."
Il sourit à Lynne, le visage radieux. Il n'avait pas parlé d'elle à quiconque à Fort Céleste.
"Tu devrais la rencontrer, un jour ! Je suis sûr que tu l'adorerais."
Il lui fit un clin d'oeil.
"Elle apprécie les femmes gracieuses et intelligente comme toi."
Néanmoins, il soupira.
"Ah n'empêche... Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Ma mère n'aime pas trop envoyer de lettres, si tu vois ce que je veux dire ? Tout l'inverse de ma soeur."
Du rouge lui monta aux joues. Non, non. Il n'était sûrement pas assez bien pour elle. Il fallait qu'il se reconcentre.
Lynne lui posa une question qui le rendit perplexe : Pourquoi voulait-elle parler d'elle ? Mais comme un bon soldat, il lui répondit.
"Oh... Touché, Lynne. C'est elle qui m'a transmis son amour de la tisane. Je lui dois beaucoup, et si je dois l'avouer... Je l'aime beaucoup, aussi."
Il sourit à Lynne, le visage radieux. Il n'avait pas parlé d'elle à quiconque à Fort Céleste.
"Tu devrais la rencontrer, un jour ! Je suis sûr que tu l'adorerais."
Il lui fit un clin d'oeil.
"Elle apprécie les femmes gracieuses et intelligente comme toi."
Néanmoins, il soupira.
"Ah n'empêche... Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Ma mère n'aime pas trop envoyer de lettres, si tu vois ce que je veux dire ? Tout l'inverse de ma soeur."
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Cœur de nuit, odeur de verveine
Une sensation inexplicable l'envahit quand Cullen confirma sa théorie. Elle s'était attendue à ressentir de la déception, mais elle ne s'était pas doutée qu'elle serait aussi forte. Elle n'osa pas articuler un mot, sa gorge aussi serrée que son coeur.
Pourtant elle fit de son mieux pour ne pas afficher ses émotions. Elle continua de déposer les feuilles d'elfidée dans la tasse de Cullen, refermant bientôt le bocal qui contenait le reste des feuilles séchées pour ouvrir les deux autres.
Les paroles qui suivirent ne firent qu'enfoncer le clou dans une plaie déjà saignante et ce malgré les merveilleux compliments qu'il eut à son égard. Elle sourit pourtant, opinant doucement de la tête. Mais bientôt, la douleur laissa place à la confusion, puis à la réalisation alors que le commandant déliait sa langue.
Il s'agissait de sa mère.
La jeune femme eut presque envie de rire, soulagée. Pour autant, il n'avait pas répondu à sa question, et elle détestait être dans l'ambiguité.
Le sujet qu'ils abordaient l'intéressait malgré tout, aussi, elle n'insista pas pour l'instant.
"Peut-être qu'elle s'inquiète pour toi ? Moi aussi je m'inquiéterai, à sa place. Ce n'est pas un métier sans risques."
Elle émietta un peu de menthe sur sa verveine, prenant ensuite la bouilloire. Elle servit d'abord Cullen par politesse tandis qu'elle poursuivait.
" Est-ce que tu pensais rendre visite à ta famille bientôt ? Tu disais qu'Honnleath était situé pas trop loin d'ici ... "
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Cullen Rutherford
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Coeur de nuit, Odeur de Verveine
Alors qu'il parlait, Cullen vit le visage de Lynne changer. Le rouge du rire et de la bonne humeur disparut inexplicablement, remplacé par un blanc neutre. Elle semblait vouloir contrôler quelque chose, et elle évitait son regard. Etrange. La mage se concentrait sur le travail de sa tisane. Ses mouvements, autrefois gracieux, semblaient secs et contrôllés. Hm.
Chose encore plus étrange, ce comportement disparut aussitôt. La rigor mortis s'échappa des membres de Lynne, et tout de suite c'était comme si un fantôme de pensée noires venait de l'évacuer. Peut-être était-elle malade ? Peu importe. Elle allait mieux, c'était tout ce qui importait.
"Ah ça... Je dois avouer avoir négligé mon devoir de fils, et de frère. Je n'ai pas vu ma famille depuis... Hé bien. Depuis que je suis arrivé au cercle de Férelden. J'avais 18 ans à l'époque."
Il n'aimait pas trop parler de son passé, mais en la présence de Lynne c'était comme si sa langue se déliait. Il voulait lui parler, lui confier ses maux et ses problèmes.
Mais bon. Ce n'était pas comme si ça l'intéressait.
"Durant l'enclin, ils ont évacué Honnleath pour se rediriger vers Amaranthine. J'étais déjà à Kirkwall lorsqu'il y a eut les troubles avec les engeances là bas. La ville a faillit brûler, mais la Garde était là."
Il remercia Lynne d'un signe et prit la tasse chaude entre ses mains pour se réchauffer. C'était encore trop chaud pour boire, mais la sensation était agréable.
"Mais j'aimerais te retourner la question. As-tu repris contact avec ta famille ? Je sais que cela doit être difficile, avec le cercle."
Chose encore plus étrange, ce comportement disparut aussitôt. La rigor mortis s'échappa des membres de Lynne, et tout de suite c'était comme si un fantôme de pensée noires venait de l'évacuer. Peut-être était-elle malade ? Peu importe. Elle allait mieux, c'était tout ce qui importait.
"Ah ça... Je dois avouer avoir négligé mon devoir de fils, et de frère. Je n'ai pas vu ma famille depuis... Hé bien. Depuis que je suis arrivé au cercle de Férelden. J'avais 18 ans à l'époque."
Il n'aimait pas trop parler de son passé, mais en la présence de Lynne c'était comme si sa langue se déliait. Il voulait lui parler, lui confier ses maux et ses problèmes.
Mais bon. Ce n'était pas comme si ça l'intéressait.
"Durant l'enclin, ils ont évacué Honnleath pour se rediriger vers Amaranthine. J'étais déjà à Kirkwall lorsqu'il y a eut les troubles avec les engeances là bas. La ville a faillit brûler, mais la Garde était là."
Il remercia Lynne d'un signe et prit la tasse chaude entre ses mains pour se réchauffer. C'était encore trop chaud pour boire, mais la sensation était agréable.
"Mais j'aimerais te retourner la question. As-tu repris contact avec ta famille ? Je sais que cela doit être difficile, avec le cercle."
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Cœur de nuit, odeur de verveine
Pendant qu'elle déversait le filet d'eau bouillante dans sa propre tasse, Lynne écoutait l'histoire de Cullen avec attention. Il était heureux qu'il ait réussi à préserver sa propre famille malgré cette calamité qu'avait été l'Enclin : tout le monde ne pouvait se vanter d'avoir cette chance.
" Ca a dû être difficile d'être si loin d'eux à ce moment là, quand même. "
Elle prit place devant lui, prenant sa tasse à deux mains pour la rapprocher après avoir poussé les bocaux emplis de feuilles séchées en bout de table. Le parfum agréable de la menthe et de la verveine mêlée à celle de l'elfidée était particulièrement plaisante.
La question de Cullen la prit cependant au dépourvu. Elle détourna brièvement son regard avant que celui-ci ne se recentre finalement sur son ami, hésitante.
"Et bien en fait ... non, je n'ai pas vraiment osé." confessa t'elle, "Je ne sais même pas où est-ce qu'elle se trouve en ce moment même et ... je ne pense pas qu'ils aient envie de me revoir. "
Il y avait du regret dans sa voix, mais elle n'affichait pas de tristesse. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vu son frère et son père qu'elle avait à moitié effacé leurs visages de sa mémoire. Mais même si elle s'était souvenue d'eux, elle doutait qu'elle les reconnaîtrait.
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Cullen Rutherford
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Coeur de nuit, Odeur de Verveine
Cullen écoutait avec plaisir le doux son du liquide se déversant dans la tasse de Lynne. L'odeur s'échappa de la bouilloire, et les arômes se mélangèrent dans l'air. L'elfidée de Cullen se mariait particulièrement bien avec la verveine de Lynne, créant un mélange agréable et assurant une atmosphère détendue.
La discussion, elle, ne voulait peut-être pas aller de ce côté. Le Commandant voyait très bien que c'était un sujet sensible pour Lynne, et il comprenait qu'elle ne voulait pas en parler. Il ne connaissait absolument pas le passé de la mage. Kirkwall avait été un épisode traumatique pour les deux, et les circonstances pour les mages des marches libres étaient... compliquées.
"Je comprends, Lynne."
Il avança sa main, et la posa à mi-distance entre Lynne et lui sur la table.
"Sachez que si l'envie te prends de les retrouver, j'ai encore quelques amis dans les marches libres. Ils les traceront. Peut-être qu'ils n'aient pas envie de te revoir, bien que j'ai du mal à le concevoir, peut-être cela te libérerait de savoir qu'ils vont bien ? La famille reste la famille, après tout."
La discussion, elle, ne voulait peut-être pas aller de ce côté. Le Commandant voyait très bien que c'était un sujet sensible pour Lynne, et il comprenait qu'elle ne voulait pas en parler. Il ne connaissait absolument pas le passé de la mage. Kirkwall avait été un épisode traumatique pour les deux, et les circonstances pour les mages des marches libres étaient... compliquées.
"Je comprends, Lynne."
Il avança sa main, et la posa à mi-distance entre Lynne et lui sur la table.
"Sachez que si l'envie te prends de les retrouver, j'ai encore quelques amis dans les marches libres. Ils les traceront. Peut-être qu'ils n'aient pas envie de te revoir, bien que j'ai du mal à le concevoir, peut-être cela te libérerait de savoir qu'ils vont bien ? La famille reste la famille, après tout."
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Cœur de nuit, odeur de verveine
Lynne était reconnaissante des efforts que Cullen était prêt à fournir pour lui offrir un peu de paix. Il était vrai qu'elle s'était déjà posée des questions sur ce qu'il était advenu des personnes qu'elle avait autrefois chéri, et espérait qu'il ne leur était pas arrivé malheur.
Pourtant, son hésitation demeurait. Elle posa son regard sur sa tisane, où les feuilles flottaient paresseusement dans l'eau fumante, avant de se diriger vers le milieu de table en y voyant du mouvement. La main de Cullen s'était posée plus près d'elle. Elle avait envie de la prendre, mais elle savait ce geste inapproprié.
La brune secoua doucement la tête, regardant à nouveau son ami.
" Oui, c'est vrai ... Mais ... Je ne sais pas. C'était assez compliqué entre nous. "
Elle n'osait en dire davantage. C'était une histoire dont elle avait honte et qui la hantait encore, même après tant d'années. Et Cullen ne la verrait plus jamais de la même manière.
" C'est gentil de proposer, mais si ça devait se faire, je ne pense pas que je serai capable de les rencontrer en face à face. Juste savoir ce qu'ils sont devenus me suffirait. "
Un petit sourire revint sur ses lèvre.
" J'ai une nouvelle vie ici, maintenant. Je préfèrerai me concentrer sur le présent. "
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Cullen sourit à Lynne.
"Le passé est dur pour nous tous. Il est vrai que se concentrer sur le présent est une bonne chose, surtout quand le présent peut nous offrir des moments aussi délicieux que de déguster une excellente tisane avec une bonne amie."
Il regardait la brune en disant cela. Il avait utilisé le mot amie, car il n'avait pas vraiment d'idée pour un autre mot. Etaient-ils vraiment des bons amis ? Leur relation était... étrange. Il ne savait la quantifier. Il était vrai que depuis qu'ils s'étaient rencontrés aux marches libres, il avait appris à apprécier la mage. Elle était intelligente, avait de la jugeote et sa présence réconfortait Cullen. Car après tout, elle aussi avait vécu Kirkwall. Quand Cordélia parlait à son commandant, elle posait souvent des questions à propos de ce qu'il s'était passé. A chaque fois, Cullen ne savait pas quoi lui dire.
Mais quand il regardait les yeux de la brune, il était réconforté par le fait qu'elle savait. Elle savait, et il n'avait rien à lui expliquer.
Repensant à leur première rencontre aux marches libres, il rit un peu.
"Je partage la même philosophie. Mais parfois, le passé revient nous frapper au visage. Je ne sais pas si tu te souviens de ma tête quand je t'ai vu, dans ta cachette aux marches libres, juste avant qu'on aille tuer ce démon. J'ai failli tomber par terre de surprise. Tu es apparu comme un fantôme des noëls passés, et tu avais un regard tellement... Tellement colérique que j'en avais presque peur."
"Le passé est dur pour nous tous. Il est vrai que se concentrer sur le présent est une bonne chose, surtout quand le présent peut nous offrir des moments aussi délicieux que de déguster une excellente tisane avec une bonne amie."
Il regardait la brune en disant cela. Il avait utilisé le mot amie, car il n'avait pas vraiment d'idée pour un autre mot. Etaient-ils vraiment des bons amis ? Leur relation était... étrange. Il ne savait la quantifier. Il était vrai que depuis qu'ils s'étaient rencontrés aux marches libres, il avait appris à apprécier la mage. Elle était intelligente, avait de la jugeote et sa présence réconfortait Cullen. Car après tout, elle aussi avait vécu Kirkwall. Quand Cordélia parlait à son commandant, elle posait souvent des questions à propos de ce qu'il s'était passé. A chaque fois, Cullen ne savait pas quoi lui dire.
Mais quand il regardait les yeux de la brune, il était réconforté par le fait qu'elle savait. Elle savait, et il n'avait rien à lui expliquer.
Repensant à leur première rencontre aux marches libres, il rit un peu.
"Je partage la même philosophie. Mais parfois, le passé revient nous frapper au visage. Je ne sais pas si tu te souviens de ma tête quand je t'ai vu, dans ta cachette aux marches libres, juste avant qu'on aille tuer ce démon. J'ai failli tomber par terre de surprise. Tu es apparu comme un fantôme des noëls passés, et tu avais un regard tellement... Tellement colérique que j'en avais presque peur."
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Cœur de nuit, odeur de verveine
Le compliment lui rendit tout son sourire, balayant la gêne suscitée par ces souvenirs qu'elle préférait oublier. Celui-ci s'étira davantage et se fendit en un rire alors que Cullen lui faisait part de son point de vue lors de leur première rencontre aux Marches Solitaires.
" Vraiment ? J'avais l'air si terrible ? "
La jeune femme gloussa, ne s'imaginant pas un seul instant particulièrement intimidante. A ses yeux, elle en était l'exact contraire - d'autant plus que la manière dont elle avait vécu la scène n'avait rien de glorieux.
" Met toi à ma place : tes hommes m'avaient acculés comme un rat alors que je ne demandais rien à personne ! " ricana t'elle avant de s'adoucir, "Et te concernant ... comment aurais-je pu savoir que tu avais autant changé ? Je pensais ... je pensais que tu allais me ramener à un Cercle ou quelque chose qui y ressemble, à ce moment là "
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