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Cullen Rutherford
– Inquisition –
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Coeur de nuit, odeur de Verveine
Il faisait froid.
Un vent cinglant courait sur les murailles de Fort Céleste. Les quelques sentinelles, emmitouflé dans leur lourde capes, commençaient à tourner : Le dernier quart de la journée venait de sonner, et la nuit allait bientôt tomber. A cette période de l'année, c'était peut-être le pire moment pour être sentinelle à Fort Céleste. Mais c'était un travail aussi essentiel qu'admirable, et bien que grinçant des dents c'était avec le sourire que les soldats remplissait leur devoir.
Personne ne voulait recréer Darse, après tout.
Cullen, lui, se sentait comfortable. Entouré de ses multiples fourrures rousse, et ayant un passif de montagnard, le froid ne le dérangeait pas tant que ça. Il marchait lentement, sortant à peine d'une longue réunion du conseil de l'Inquisition. Les parlottes incessantes de stratégie et de tactique l'avait épuisé, et la torpeur commençait peu à peu à le gagner. Il allait rejoindre son bureau, dossier sous le bras, et terminer sa journée.
Un vent cinglant courait sur les murailles de Fort Céleste. Les quelques sentinelles, emmitouflé dans leur lourde capes, commençaient à tourner : Le dernier quart de la journée venait de sonner, et la nuit allait bientôt tomber. A cette période de l'année, c'était peut-être le pire moment pour être sentinelle à Fort Céleste. Mais c'était un travail aussi essentiel qu'admirable, et bien que grinçant des dents c'était avec le sourire que les soldats remplissait leur devoir.
Personne ne voulait recréer Darse, après tout.
Cullen, lui, se sentait comfortable. Entouré de ses multiples fourrures rousse, et ayant un passif de montagnard, le froid ne le dérangeait pas tant que ça. Il marchait lentement, sortant à peine d'une longue réunion du conseil de l'Inquisition. Les parlottes incessantes de stratégie et de tactique l'avait épuisé, et la torpeur commençait peu à peu à le gagner. Il allait rejoindre son bureau, dossier sous le bras, et terminer sa journée.
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Cœur de nuit, odeur de verveine
Toc. Toc. Toc.
Ainsi résonnait le bois de la porte après trois petits coups légers de la part d'une Lynne aux joues rosies par le froid. Ayant signalé sa présence elle se figea, fixant le pan de bois qui séparait le bureau du commandant et les remparts dans l'espoir d'une réponse. Elle attendit quelques secondes, mais seulement pour être accueillie par le silence. Il ne devait pas l'avoir entendu.
Elle toqua à nouveau, un peu plus fort cette fois-ci. Ses prunelles se teintèrent d'un espoir optimiste, mais qui s'évanouit au bout d'une dizaine de secondes. Le commandant, ce soir là, brillait par son absence.
La jeune femme se détourna de la porte avec un léger soupir insatisfait, sans jeter un regard à la magnifique vue qui se dévoilait à sa droite. De nuit, les montagnes des Dorsales de Givre semblaient sortir tout droit d'un conte de fée, belles et mystérieuses à la fois. Mais cela n'avait grande signification pour elle à cette heure, son esprit occupé par ses plans contrariés. Mais le commandait était un homme occupé aux nombreuses responsabilités. Il ne pouvait pas être constamment enfermé dans son bureau. Elle avait simplement mal choisis son moment, mais il y en aurait d'autres.
C'est ce qu'elle se dit pour se consoler tandis qu'elle pénétrait dans la tour des remparts située juste en face de celle de Cullen. Mais à peine avait-elle fit un pas à l'intérieur qu'elle se stoppa brusquement, retenant un juron alors qu'elle était à deux doigts de rentrer dans une figure plus grande qu'elle et bordée de fourrure.
« Oups -- Pardon ! Désolée, je ne t'avais pas vu !»
Ainsi résonnait le bois de la porte après trois petits coups légers de la part d'une Lynne aux joues rosies par le froid. Ayant signalé sa présence elle se figea, fixant le pan de bois qui séparait le bureau du commandant et les remparts dans l'espoir d'une réponse. Elle attendit quelques secondes, mais seulement pour être accueillie par le silence. Il ne devait pas l'avoir entendu.
Elle toqua à nouveau, un peu plus fort cette fois-ci. Ses prunelles se teintèrent d'un espoir optimiste, mais qui s'évanouit au bout d'une dizaine de secondes. Le commandant, ce soir là, brillait par son absence.
La jeune femme se détourna de la porte avec un léger soupir insatisfait, sans jeter un regard à la magnifique vue qui se dévoilait à sa droite. De nuit, les montagnes des Dorsales de Givre semblaient sortir tout droit d'un conte de fée, belles et mystérieuses à la fois. Mais cela n'avait grande signification pour elle à cette heure, son esprit occupé par ses plans contrariés. Mais le commandait était un homme occupé aux nombreuses responsabilités. Il ne pouvait pas être constamment enfermé dans son bureau. Elle avait simplement mal choisis son moment, mais il y en aurait d'autres.
C'est ce qu'elle se dit pour se consoler tandis qu'elle pénétrait dans la tour des remparts située juste en face de celle de Cullen. Mais à peine avait-elle fit un pas à l'intérieur qu'elle se stoppa brusquement, retenant un juron alors qu'elle était à deux doigts de rentrer dans une figure plus grande qu'elle et bordée de fourrure.
« Oups -- Pardon ! Désolée, je ne t'avais pas vu !»
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Cullen Rutherford
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Coeur de nuit, Odeur de Verveine
Perdu dans ses pensées, Cullen marchait sans vraiment regarder là où il allait. Des listes entières de statistiques, de nombres, de positions géographiques, de coordonnés, de probabilités... Tout résonnait dans son cerveau. Il était étrange pour lui de discuter de ce genre de chose : Il n'était pas un savant. Il avait été élevé dans la paille et dans la boue, et il avait grandit dans l'encens de l'Ordre.
Mais c'était son travail maintenant. Et c'était quelque chose qu'il adorait. Les chiffres étaient bien plus guilleret à voir que les noms de ceux qui avait périt au combat.
Sortir de la salle de réunion pour retourner à sa propre tour, tout en faisant le tour des remparts pour s'assurer que tout allait bien, était devenu une routine maintenant. Ses pieds connaissait le chemin par coeur, et il se laissait guider.
Même si il ne craignait pas le froid, il devait avouer préférer l'air sec de la tour qui se situait juste avant la sienne. Le commandant venait juste de la pénétrer, et le bois du plancher récemment remplacé par les menuisiers de l'Inquisition craquait sous ses bottes de fer. Mais étrangement, il ressentit une bourrasque d'air froid bien avant d'entreouvrir la porte de sortie.
Une figure, frêle et forte, manqua à peine de lui rentrer dedans, et s'excusa rapidement. Il la connaissait bien, désormais. Automatiquement, comme en réaction à sa présence, il lui sourit. Et sur un ton moqueur, il lui dit :
"Allons, soldate. On rentre dans son commandant, maintenant ? Que faites-vous si loin de votre poste ?"
Mais c'était son travail maintenant. Et c'était quelque chose qu'il adorait. Les chiffres étaient bien plus guilleret à voir que les noms de ceux qui avait périt au combat.
Sortir de la salle de réunion pour retourner à sa propre tour, tout en faisant le tour des remparts pour s'assurer que tout allait bien, était devenu une routine maintenant. Ses pieds connaissait le chemin par coeur, et il se laissait guider.
Même si il ne craignait pas le froid, il devait avouer préférer l'air sec de la tour qui se situait juste avant la sienne. Le commandant venait juste de la pénétrer, et le bois du plancher récemment remplacé par les menuisiers de l'Inquisition craquait sous ses bottes de fer. Mais étrangement, il ressentit une bourrasque d'air froid bien avant d'entreouvrir la porte de sortie.
Une figure, frêle et forte, manqua à peine de lui rentrer dedans, et s'excusa rapidement. Il la connaissait bien, désormais. Automatiquement, comme en réaction à sa présence, il lui sourit. Et sur un ton moqueur, il lui dit :
"Allons, soldate. On rentre dans son commandant, maintenant ? Que faites-vous si loin de votre poste ?"
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Cœur de nuit, odeur de verveine
Même sans avoir d'abord vu le visage de Cullen, elle le reconnu immédiatement de part sa stature et son style vestimentaire. Un sourire vint éclairer son visage à sa présence, appréciant naturellement cette dernière : mais, surtout, elle était ravie de constater qu'elle n'avait pas quitté sa propre tour en vain. Ses lèvres s'étirèrent davantage face au commentaire de Cullen, amusée de ses paroles. Elle croisa ses bras pour se donner davantage de prestance, se prêtant au jeu du blond avec un sourire enjoué qui venait trahir son faux sérieux.
« Et bien figurez vous que je vous cherchais. J'avais presque abandonné en ne voyant personne à votre bureau, mais il faut croire que j'ai de la chance. Qui aurait cru que le commandant aimait se promener sur les remparts ? »
« Et bien figurez vous que je vous cherchais. J'avais presque abandonné en ne voyant personne à votre bureau, mais il faut croire que j'ai de la chance. Qui aurait cru que le commandant aimait se promener sur les remparts ? »
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Cullen Rutherford
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Coeur de nuit, Odeur de Verveine
Elle le cherchait ? Curieux.
Lynne croisa les bras comme un coq gonfle son torse face à un adversaire. En réalité, Cullen trichait. Il était à peine plus grand que la mage, mais son armure decuplait sa propre présence.
Son sourire ajouta une grâce supplémentaire à son visage, et les bras croisés comme ceci... c'était comme si elle était déterminé à ne pas le laisser filer. Créateur...
C'en fut presque intimidant ! Cullen en rit, et brisa le petit jeu du commandant et du soldat.
"Les remparts sont ma maison, vous avez bien du le comprendre. Je sors à peine d'une réunion épuisante, et je dois vous avouer que faire le tour des remparts avant de terminer la journée est l'un de mes secrets professionnel."
Il avait envie de lui retourner la question en la taquinant de telle sorte : Qui aurait cru que Lynne Lenhardt aimer se promener vers le bureau du commandant? mais... Cullen ne pouvait pas l'expliquer... il jugeait que ce n'était pas très approprié. Au lieu de sortir cela, il changea son dossier de papiers de bras.
"Que me veux tu, Lynne?"
Lynne croisa les bras comme un coq gonfle son torse face à un adversaire. En réalité, Cullen trichait. Il était à peine plus grand que la mage, mais son armure decuplait sa propre présence.
Son sourire ajouta une grâce supplémentaire à son visage, et les bras croisés comme ceci... c'était comme si elle était déterminé à ne pas le laisser filer. Créateur...
C'en fut presque intimidant ! Cullen en rit, et brisa le petit jeu du commandant et du soldat.
"Les remparts sont ma maison, vous avez bien du le comprendre. Je sors à peine d'une réunion épuisante, et je dois vous avouer que faire le tour des remparts avant de terminer la journée est l'un de mes secrets professionnel."
Il avait envie de lui retourner la question en la taquinant de telle sorte : Qui aurait cru que Lynne Lenhardt aimer se promener vers le bureau du commandant? mais... Cullen ne pouvait pas l'expliquer... il jugeait que ce n'était pas très approprié. Au lieu de sortir cela, il changea son dossier de papiers de bras.
"Que me veux tu, Lynne?"
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Cœur de nuit, odeur de verveine
[justify]Lynne ne quitta pas sa posture, consciente de l'effet qu'elle produisait. Il était bon de voir un visage d'ordinaire sérieux s'éclairer de la sorte tout en le rendant -osait-elle y penser ?- d'autant plus charmant. Elle-même était égayée par la plaisanterie de son supérieur. Mais bientôt, elle devint un brin plus calme, recentrée par la question de son supérieur et ami. Ses bras se détendirent, et ses mains se rejoignirent.
« Et bien, en fait ... »
Elle évita brièvement le regard brun qui la dévisageait. La mage avait bien répété une dizaine de fois sa question dans la tête pendant tout le trajet qui l'avait mené à la porte de Cullen, mais maintenant, elle se demandait la manière dont il prendrait une telle requête ou si cette dernière était appropriée. Ses prunelles revinrent vers lui pourtant, résolue malgré la petite voix dans sa tête qui l'incitait à rebrousser chemin.
« Je te cherchais car je voulais te proposer de prendre une tisane avec moi. »
Maintenant qu'elle le disait à voix haute, elle se demandait si cela ne sonnait pas ridicule. Cullen était un homme, il préférait sans doute des boissons plus corsées plutôt qu'à des breuvages de vieilles dames qu'elle-même appréciait. Son visage se troubla légèrement, prenant une légère teinte rose pendant qu'elle essayait de se rattraper.
« O-ou alors on peut aller à la taverne. C'est comme tu veux. »
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Cullen Rutherford
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Coeur de nuit, Odeur de Verveine
Cullen arqua un sourcil sous le coup de la surprise.
La proposition de Lynne n'était pas vraiment quelque chose de courant. Se pourrait-il...? Créateur, non. Avait-elle remarqué l'amour presque passionnel de Cullen pour la tisane à l'elfidée ? Depuis qu'il avait arrêté le lyrium, c'était l'une des seules choses qui calmait son mal de tête perpétuel. Il était rare de voir le Commandant sans une tasse fumante sur son bureau, mais ce n'était pas le genre de chose qui devrait se savoir.
Les mythes étaient important pour les soldats, et si il se savait qu'il ne se nourrissait que d'eau chaude, de feuilles et de nourriture basique... cela pourrait le rendre un peu ridicule.
Mais après cette épuisante réunion, sa migraine avait pris son rythme normal : Sa tête pulsait régulièrement de douleur, suivant un motif élémentaire qui ne lui laissait que quelques périodes de répit. Une tisane semblait être totalement ce dont il avait besoin en ce moment. Il écarta les bras, et pris son dossier à la main.
"Mais... Lynne, c'est juste parfait. Ce serait un plaisir."
Il regarda la mage dans les yeux. Il voulait lui toucher l'épaule pour la remercier, mais il se contenta d'exprimer sa gratitude à travers ses pupilles pour ne pas rendre la situation embarassante.
La proposition de Lynne n'était pas vraiment quelque chose de courant. Se pourrait-il...? Créateur, non. Avait-elle remarqué l'amour presque passionnel de Cullen pour la tisane à l'elfidée ? Depuis qu'il avait arrêté le lyrium, c'était l'une des seules choses qui calmait son mal de tête perpétuel. Il était rare de voir le Commandant sans une tasse fumante sur son bureau, mais ce n'était pas le genre de chose qui devrait se savoir.
Les mythes étaient important pour les soldats, et si il se savait qu'il ne se nourrissait que d'eau chaude, de feuilles et de nourriture basique... cela pourrait le rendre un peu ridicule.
Mais après cette épuisante réunion, sa migraine avait pris son rythme normal : Sa tête pulsait régulièrement de douleur, suivant un motif élémentaire qui ne lui laissait que quelques périodes de répit. Une tisane semblait être totalement ce dont il avait besoin en ce moment. Il écarta les bras, et pris son dossier à la main.
"Mais... Lynne, c'est juste parfait. Ce serait un plaisir."
Il regarda la mage dans les yeux. Il voulait lui toucher l'épaule pour la remercier, mais il se contenta d'exprimer sa gratitude à travers ses pupilles pour ne pas rendre la situation embarassante.
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La jeune femme attendait sa réaction avec une légère anxiété. L'opinion de Cullen à son sujet comptait pour elle : elle espérait ne pas s'être couverte de ridicule en lui faisant une telle offre, surtout formulée de la sorte. Aussi fut-elle envahie à la fois de soulagement et de félicité en constatant la réponse positive du commandant. Ainsi avait-elle vue juste en remarquant cette boisson récurrente lorsqu'elle le visitait à son bureau.
Elle lui offrit un joli sourire, son regard rencontrant le sien dans une compréhension implicite et silencieuse.
« On peut aller à la tour des mages, alors. J'ai ... gardé quelques mélanges d'infusions là bas. » proposa t'elle avant d'ajouter, malicieuse : « Même de l'Elfidée. »
Elle lui offrit un joli sourire, son regard rencontrant le sien dans une compréhension implicite et silencieuse.
« On peut aller à la tour des mages, alors. J'ai ... gardé quelques mélanges d'infusions là bas. » proposa t'elle avant d'ajouter, malicieuse : « Même de l'Elfidée. »
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Cullen Rutherford
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Coeur de nuit, Odeur de Verveine
De l'Elfidée, hein ?
Ce n'était pas comme si Cullen le cachait, mais il ne montrait pas à qui le voulait qu'il avait un certain faible pour cette boisson. Lynne était une femme intelligente si elle faisait une telle attention au détail.
Enfin, cela, il le savait déjà. Le Commandant devait avouer que parfois, il était charmant d'être entouré de personnes maligne. Les soldats de l'Inquisition n'étaient pas tous des lumières, et certains échanges le consternait parfois.
"Parfait. Je te suis."
Ce n'était pas comme si Cullen le cachait, mais il ne montrait pas à qui le voulait qu'il avait un certain faible pour cette boisson. Lynne était une femme intelligente si elle faisait une telle attention au détail.
Enfin, cela, il le savait déjà. Le Commandant devait avouer que parfois, il était charmant d'être entouré de personnes maligne. Les soldats de l'Inquisition n'étaient pas tous des lumières, et certains échanges le consternait parfois.
"Parfait. Je te suis."
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Cœur de nuit, odeur de verveine
Lynne passa à la droite de Cullen tout en prenant soin de refermer la porte derrière elle, les plongeant ainsi dans une demi obscurité brisée par les meurtrières qui laissaient filtrer la lumière de la Lune. Mais il ne leur fallu que quelques secondes pour quitter la tour qui les séparait des remparts. Au loin, la tour des mages était déjà visible.
Ils marchèrent d'abord en silence. Plus bas, les lumières chaleureuses de la taverne laissaient entrevoir une atmosphère où règnait la bonne humeur. D'ici, on pouvait discerner les bruits des discussions et la légère intonation musicale du luth. Le vent faisait jouer les feuilles des arbres non loin d'eux et scintiller les étoiles.
Lynne ne dit d'abord rien, savourant simplement le moment présent, une belle marche nocturne en agréable compagnie. Pourtant, elle finit par se délier de son mutisme.
« Sinon ... Comment était ta journée ? »
Ils marchèrent d'abord en silence. Plus bas, les lumières chaleureuses de la taverne laissaient entrevoir une atmosphère où règnait la bonne humeur. D'ici, on pouvait discerner les bruits des discussions et la légère intonation musicale du luth. Le vent faisait jouer les feuilles des arbres non loin d'eux et scintiller les étoiles.
Lynne ne dit d'abord rien, savourant simplement le moment présent, une belle marche nocturne en agréable compagnie. Pourtant, elle finit par se délier de son mutisme.
« Sinon ... Comment était ta journée ? »
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