(Terminée) [Mission] Crassius Servis et les Aventuriers de la Prison Perdue (PV. Servis)

« Par les Hauts, vous avez vraiment de la chance, Servis. »
Commenta Freyhna, obligé de reconnaître la bonne fortune de Servis devant le non-effondrement de la grotte.

Après une fouille minutieuse de plusieurs salles sans le moindre problème, ton groupe trouve plusieurs documents en ancien teven. Des listes de prisonniers, de gardien et d’autre que vous n’arrivez pas à déchiffrer. Une épée bien que rouillée et brisé attire l’attention d’un fanatique par son éclat lumineux, même dans les ténèbres.
Freyhna réussit à l’identifier comme une épée runique, un lointain cadeau de son peuple à Tévinter.

Le groupe trouve aussi un nouvel autel dédié à un Ancien Dieu. Si le premier était dédié à Andoral, le grand dragon des Chaînes et de l’Unité, cet autel est dédié à Dumat, le dragon du Silence.
Contrairement au précédent, le Voile n’était pas fin autour de l’autel et la récupérer se fit sans difficulté.

Après avoir rapidement enquêté, Frehya soumit l’idée que le groupe se trouvait dans la partie administrative de la prison. Malheureusement, les archives principales devaient être dans l’une des salles recouvertes intégralement de sable et sans doute détruite.

La dernière chose d’importance que trouva l’équipe fut un squelette sous une partie effondré. Le cadavre était véritablement ancien, et une rapide analyse de certains os permit de découvrir que c’était une femme adulte et humaine. Elle ne portait qu’un seul équipement, une bague enchantée qui semblait ne pas subir l’usure du temps ou de l’environnement. Servis reconnu l’emblème de la maison Veritas, une maison influente et ancienne au sein du magisterum. Sans doute, le corps d’une de leurs ancêtres, dernière gardienne de cette prison a la chute de l’Impérium, morte de faim en accomplissant sa tâche. Si le chef le demande, les ouvriers-esclaves se mettraient au travail pour extraire le corps complet des décombres, ce qui les monopoliserait un petit moment. Dans tous les cas, la fouille de ces salles prend fin ici.

Arrivé dans la cour, vous trouvez le gladiateur et les deux fanatiques ainsi que le géant et les maitres-esclaves. Mais aucune trace de Tirius. Après avoir interrogé les maitres-esclaves, le groupe apprend que le sorcelin a pris le reste des ouvriers (soit 6 esclaves) et s’est enfoncé dans les profondeurs, vers les geôles, prétendant partir en éclaireur.

À la découverte des restes illustres Servis se sentit tiraillé entre son opportunisme galopant et sa prudence tout nouvellement acquise. Traditionnellement, il aurait souhaité faire extraire le corps pour le rapatrier à sa famille dans une belle boîte drapée de noire. Il se serait même peut-être amusé à faire restaurer la tenue portée alors par la défunte et se serait assuré que la bague soit bien visible à son doigt décharné. Cet acte de respect brut aurait certainement suffit à s'assurer les bonnes grâces de cette famille et...
Mais il ne pouvait pas agir de la sorte.
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Sur la carte qu'il tenait toujours à jour, il porta un simple symbole de son cru, attestant d'un point d'intérêt, d'une merveille ne pouvant pas être extraite immédiatement. Selon l'issue de la guerre menée par Corypheus, son travail au sein des adeptes pourra peut-être être valorisé. Alors seulement il pourra faire rapatrier le corps et récolter la gloire de son acte de charité. En repliant sa carte, il surveilla du coin de l'oeil les membres de son équipe. Mais personne ne sembla vouloir déroger à ses ordres. Le corps fut donc abandonné.

Après un examen des plus rapide, il fut décidé de rebrousser chemin pour rejoindre la cour, le géant et le restant des équipes. Arrivé sur place, le Prélat s'agita visiblement. Son visage semblait rouge, et ceux malgré l'ombre de sa capuche à pointe.
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Sans attentendre, et suivant les indications fournies par Macrinus, elles-mêmes extirpés aux fidèles maitres-esclaves, Servis, le Prélat et Morven s'élancèrent en direction des geôles. Le travail d'éclaireurs ne nécessitant certainement pas le concours de dix esclaves-ouvriers et d'un sorcelien dissident, le pire était véritablement à craindre. Son bâton à la main, Servis se prépara à combattre. Mieux vallait toujours s'atendre au pire.



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La naine se mordit la lèvre. Elle semblait vraiment confuse par la situation. Elle n’était sûrement pas au courant de la trahison de son compagnon, ou alors elle jouait très bien la comédie. Une chose qui pourrait étonner plus d’uns, puisque depuis votre rencontre, elle n’avait jamais caché ses sentiments.

« Je n’ai jamais aimé ce stupide fainéant. Mais de-là à nous trahir ? »

Pour la première fois, le gladiateur qui accompagnait la naine sortait de son mutisme.

« Hum… »

Certes, cela n’était qu’une onomatopée, mais c’était une amélioration.
On peut dire.

Beaucoup parmi les hommes, enfin les Fanatiques, voulaient poursuivre le sorcelin. Les gladiateurs étaient quant à eux plus sceptiques. Les sorcelins était des maîtres des runes-pièges, non ? Foncer ainsi serait une forme de suicide.

Le géant commençait, quant à lui, à s’agiter de plus en plus, malgré le fait que les maître-esclaves tentent de plus en plus de le maîtrisé. Ceux qui regardaient souvent le géant pouvaient remarquer que c’était bien la première fois que le géant agissait ainsi. Bien sûr, il se débattait souvent… mais pas ‘’comme ça’’.
Mais ce n’était pas le seul. Les esclaves-ouvriers de Frehyna semblaient eux aussi de plus en plus agiter, des chuchotements incompréhensibles se faisait entre eux. Ils lançaient des regards suspicieux aux autres, autant celui de Servis que celui de Frehyna.

Alors que Servis, avec Morven et Marcinus, se dirigeait vers les geôles. Les Fanatiques lui emboitèrent le pas ainsi que la naine et son garde du corps.

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L'odeur pestilentiel des cadavres se faisait de plus en plus sentir. Et a ça, le groupe put être qu'interloqué par de nombreux cadavres de la Griffe Blanche, mais pas que…

Vous pouvez trouver des esclaves-ouvriers morts. Electrocuté à mort. En les observent, vous pouvez remarquer quelques chose de surprenant : certain d'entre eux était armé. Autre chose. Des tas de cailloux de différentes tailles se trouvent ici et là. Ils n'ont pas l'air d'être à leur place ici et dénote avec le reste de la prison, notamment dans leur couleur.

Un peu plus loin, entouré de 3 cadavres d'ouvriers, se trouve le sorcelin. Blessé au niveau du bas du torse, comme si on lui avait planté un couteau. Il jette un coup d'œil fatigué en votre direction. Rigole légèrement et s'effondre. Son expression n'est pas vraiment discernable. Mais il semble réellement souffrir.

« Eh bien, vous arrivez enfin… »

Il leva difficilement la main dans la direction, comme pour vous saluer.

« Vous m’excuserez de ne pas pouvoir vous accueillir plus correctement. »

Dit-il avant de cracher du sang.

Pour s'enfoncer dans les geôles depuis le large cours de l'entrée sud, il fallait s'enfoncer de nouveau dans le bâtiment. Le groupe piétinait, glissait dans le sable ayant envahi les pièces les plus externes de la prison, le sentiment d'urgence et de doute s'accentuant à chaque pas. Les geôles représentaient logiquement le cœur de toute prison. La partie la plus sécurisée, enfoncée, sombre et glauque. La plus attendue aussi, lorsque venait l'heure des fouilles. Une curiosité saine quoiqu'un peu lugubre avait enveloppé Servis tout au long de la préparation de cette exploration. Les cellules avaient été abandonnées, pleines. Il s'attendait à découvrir des corps fossilisés dans leurs ultimes gestes désespérés, figés à tout jamais, protégés de l'écoulement du temps telle une peinture classique.

Il s'était tant imaginé entrer dans ces geôles, silencieux et respectueux, secrètement joyeux et excité, mais chaque nouveau pas dans leur direction l'éloignait de ses espoirs. L'odeur, toujours l'odeur de mort, bien trop récente, bien trop concrète. Une odeur de chair, de reste de festin de fauve. Les premiers corps ne tardèrent pas à entrer dans son champ de vision, le distrayant tout à fait de l'architecture réelle de la prison. Des mercenaires de la griffe blanche aux corps fracassés, aux os brisés, sortes de poupées de chairs molles et ensanglantés. D'autres cadavres contrastaient avec ce cauchemar, intactes mais inertes. Ceux d'un certain nombre d'esclaves ouvriers, qui seulement quelques minutes auparavant attendaient près du chariot des trouvailles, dans la cour de la prison. Dans un coin, le sorcelien blessé les salua mondainement. Une plaie visible semblait le faire souffrir, mais il était bien vivant, comme les trois derniers esclaves de son expédition secrète.

Immédiatement, Servis se mit à assembler les pièces de l'étrange puzzle qui lui faisait face. Les armes dans les mains des esclaves et les blessures des mercenaires ne correspondaient pas. La légère odeur de cochon brûlé qui flottait dans la pièce, par-delà l'odeur des corps, semblait indiquer que les esclaves aux corps intactes avaient été électrocuté. Quant à ces pierres étranges qui gisaient en tas çà et là....
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Un lourd silence s’imposa sur le lieu. Uniquement interrompu par les coups des hommes de Servis, achevant les corps inertes.
Le pillage pu commencer. Les fanatiques fouillèrent les cadavres, les dépouillèrent de leur bien, et les réunir dans un petit tas.

Alors qu’il continuait leur… affaire, un des esclaves repéra quelque chose d’étrange avec un cadavre. L’homme mort semblait avoir un objet dans la main. C’était un pilleur de la Griffe Blanche, sans aucun doute. Il semblait vouloir protéger son butin comme s’il était plus important que sa propre vie. Le fanatique prit le précieux objet, forçant même le cadavre à le lâcher. Un objet étrange. Il s’agissait d’une sorte de couronne, ou d’un diadème peut-être. Mais le plus surprenant était qu’il n’était pas fait de matériaux conventionnels. La couronne luisait d’un rouge sang. L’esclave la prit et se retourna vers le reste du groupe, fier d’avoir trouvé ce déconcertant trésor.

« Maître, j’ai… »

Un bruit sourd se fit alors entendre et sembla figer le temps. Une pierre avait bougé. Elle avait, d’un geste qui semblait si simple, brisé le crâne d’un des fanatiques. Il s’effondra et la couronne de lyrium rouge lui glissa des mains pour rouler un peu plus loin.

Les pierres étranges commencèrent à se mouvoir et a formé des formes vaguement humanoïdes. Aucun parmi l’expédition ne savait de quoi il s’agissait. Pas même Frehyna ou Servis qui pourtant étaient parmi les plus expérimentés.

« Attention, au-dessus ! »

Hurla la naine en allant se cacher sous le bouclier de son gladiateur. Une de ses horreurs, bien plus grande s’était formée près du plafond.

On pouvait en dénombrer 5, avec celle qui volait. Chacune d'entre elles faisait le double de la taille d'un homme (sauf celle de Morven ou de Servis) et chacun d'entre eux semblait menaçant et particulièrement violent. Celle au plafond faisait facilement 3m de diamètre et semblait être capable d'attaquer à distance avec des éclairs.

Le groupe était désorienté et désorganisé. Il lui fallait des ordres, vite !

Maussade, Servis laissa ses hommes agir, les supervisant vaguement sans aucun plaisir. Le sorcelien se laissa facilement abattre et avant qu'ils n'aient eu le temps d'ajouter quoique se soit, leur groupe réduit fut rejoint par les autres. La fouille des corps prit place sans l'aide de Servis. Il n'était pas un pilleur de tombes et cette profusion de cadavre frais ne lui plaisait guère.

Les récoltes des pilleurs s'amassaient au centre de la pièce en un petit tas décevant lorsqu'un esclave, fière de lui, brandit un objet au-dessus de sa tête. Mais avant qu'il n'ait eu le temps de terminer sa phrase, une pierre l'assommât de son propre chef. L'esclave s'affaissa au sol, son crâne répandant sa sinistre compote au sol et ses doigts lâchant ce trésor si prometteur. Servis râla entre ses dents serrées alors que les roches se réunissaient, formant des sortes de gardiens de pierres. Ne jamais toucher immédiatement le moindre trésor irréel avant d'avoir réalisé les vérifications d'usage. Ce pouvait être un piège, un appât, une illusion invoquée par un quelconque démon. Mais visiblement cet esclave n'avait pas été formé correctement. Qu'il était difficile de trouver du personnel qualifié de nos jours !

Râlant encore, il se saisit de son bâton, prêt à attaquer ces choses, quelles qu'elles soient. Pourtant il réalisa avec horreur qu'il était le seul à réagir.
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Discrètement, Servis jeta un coup d'œil en direction du plafond, où la plus impressionnante de ces atrocités se formait doucement. Des éclairs se formaient entre les branches de ce soleil de roche. mieux valait ne pas passer en dessous... Ni trouver refuge derrière les barreaux conducteurs des cellules.

Il n'adressa pas à pleine voix ces précieux conseils, se concentrant plutôt sur son lien à l'immatériel, tentant de créer entre ses doigts la plus incandescente boule de feu possible. Assez brûlant pour provoquer l'entrée en fusion de la roche composant ces golems gardiens. Il visa la créature se trouvant le plus éloigné de lui, et lança sa boule de feu. Sans succès.

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Le combat débuta sous de bien heureux auspices. Le groupe de Servis prit rapidement l’avantage, débordant l’un des géants de pierre qui commença à se consumer après les nombreux coups successifs de Morven et des fanatiques. L’esprit qui liait les pierres sembla avoir épuisé sa magie. Ce qui ne fut pas le cas de Marcinus, qui grâce à sa magie parvient à former une barrière de magie pour tenir un peu plus longtemps les autres profanateurs en respect.

La barrière finit cependant par céder sous les coups lourds et répétés des créatures. Tandis que leur frère, jusqu'alors isolé, était définitivement pulvérisé par un revers de la lourde masse de Morven.

Alors que les rochers se dirigeaient dans tous les sens, le puissant bouclier d'Alvirius stoppa net cette dernière attaque de l’esprit tombé.
Frehyna, profitant de l’abri du grand bouclier, en profita pour jeter une des bombes miniatures en sa possession sur l’un des profanateurs. Ce dernier parvint cependant à se protéger, et seul une partie de son imposant corps de pierre fut réduit en poussière par l’explosion.

Comme pour se venger, l’un des géants de roche pulvérisa alors les os d’un des esclaves d’un mouvement rapide et sauvage de son bras minéral. Le cadavre désarticulé de l’esclave se fit propulser contre un mur, où il tomba comme un jouet de bois cassé. Mort.

Alors que Servis tenta un sort pour toucher le soleil de pierre, ce dernier riposta. Sa foudre s’écrasa sur la boule de feu qui le visait, annulant les deux attaques. Le gardien de pierre semblait, dans son intelligence primitive et démoniaque, savoir que le chef de l’expédition était un danger pour lui et il commença à se diriger au-dessus de lui.

Les premières secondes du combat semblaient être plutôt favorables au groupe de Servis. Mais ce n’était que le début. Les géants de pierres étaient peut-être en infériorité numérique, ils étaient évidents qu’ils minaient peu à peu les effectifs limités de Servis. Vu la grande résistance et la force des créatures, il était évident que la ferveur des troupes de l’administrateur de la Porte n’allait pas suffire à vaincre ces créatures.

S’il voulait revoir le soleil, le vrai, Servis devait rapidement trouver un plan pour s’en sortir.