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Mer 12 Aoû 2020 - 21:13

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
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Malgré le fait que l’hiver régnait sur Orlaïs, le soleil tapait fort sur la Porte du Ponant. Le désert était plus froid que d’accoutumer, mais la chaleur étouffant était loin de l’avoir quitté.

Coracavus. Un nom qui autrefois fessait régner la peur dans le cœur des criminels de l’Empire Tévintide. Aujourd’hui, tous comme l’Empire qui bâtit cette terrible prison, elle n’était plus que l’ombre d’elle-même.

En ruine et peu à peu dévorer par les sables, si l’on en croyait les rumeurs, Coracavus n’aurait connu d’activité humaine depuis plus de 9 siècles. A l’époque où elle était encore sous domination de l’Impérium, être envoyer en ce lieu était considéré par beaucoup comme un sort pire que la mort, et n’était réservé qu’aux traîtres et aux prisonniers politiques.

Aujourd’hui, après des siècles d’inoccupation, des ressortissants tévintides allaient fouler le sol de ce lieu maudit et abandonné.

Cette expédition a été préparée depuis un certain moment. Les Venatoris sous tes ordres sont présents ainsi qu’un autre groupe de personne. Envoyé par le culte de l’Ancien, un contremaître a été envoyé. Une naine portant le nom de Frehyna ainsi que quelques esclaves spécialisés dans ce genre de fouille directement envoyé depuis Tévinter.

Si l’expédition est sous de bons hospices, après une minutieuse préparation, cela ressemble à une simple extraction (ou un pillage, si l’on peut dire). Cependant, arrivé devant la forteresse antique, une étonnante surprise attend le groupe : l’imposante porte de la prison millénaire est ouverte.

Pire, elle a été enfoncée depuis l’extérieur. Des débris de bois autour de l’entrée démontrent l'utilisation d’un bélier, sans doute improvisé.

Une certaine tension commence au sein du groupe de Venatori. L’endroit est censé être désert, et la dernière fois qu’un éclaireur était venu, il y a de ça quatre jours, il n’avait pas signalé que la porte était ouverte.

Dim 16 Aoû 2020 - 8:30

Anonymous
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Crassius Servis et les Aventuriers de la Prison Perdue

Servis se leva ce jour-là un étrange sourire accroché à ses lèvres. Le grand jour était enfin arrivé, celui de la mise en branle de leur plan préparé avec tant de minutie. Celui de l'exploration, de la fouille et de la gloire. Tout aurait pu être parfait, mais le bonheur véritable de Servis avait été entaché par l'arrivée ce matin-là d'un groupe d'inconnus. Ces travailleurs, envoyés par le Culte de l'Ancien, devaient eux aussi participer à l'événement. La naine à leur tête n'avait en rien participé à l'élaboration laborieuse de cette exploration, pourtant Servis devrait partager avec elle le mérite de leurs résultats. Une situation injuste, mais que pouvait-il dire ?

L'administrateur sortit de la tente sommaire qu'il avait occupée pendant la nuit, et son regard se porta immédiatement sur le Géant harnaché et contenu dans un enclos à proximité. La bête n'avait pas été facile à soumettre, mais elle leur serait fortement utile, tout comme les dangereux explosifs achetés auprès de l'artificière Crista. Derrière le géant, l'austère et impressionnante façade de l'ancienne prison. Ses portes avaient été forcées, saccagées, un véritable travail d'amateur. La découverte de la profanation de ces reliques du passé avait chagriné l'archéologue inquiété l'homme. La prison, jusqu'à présent préservée, devait avoir été récemment visitée. Les hommes placés en surveillance depuis plus d'une semaine dans cet avant-poste n'avaient rien remarqué. Ils devront donc redoubler de vigilance.
“Qu'avons-nous fait pour déplaire ainsi à l'Ancien ?„

Se plaint ouvertement Macrinus de sa voix geignarde alors que Servis approchait. Le sorcelien dévot, contremaître depuis des mois à la Porte du Ponant, semblait mal prendre l'intrusion de cette naine au poste équivalant au sien. À sa remarque, Servis resta silencieux. Il ne comprenait pas lui-même l'ingérence du Culte dans cette expédition : il s'était jusque-là montré à la hauteur de leurs attentes, envoyant d'exquis rapports d'explorations et des artefacts convenables à la destination de Calpernia. Les venatori se doutaient-ils de sa duplicité ? Souhaitaient-ils le surveiller ?

Nerveusement, Servis fit tournoyer son bâton-lance entre ses doigts. Puis il se força à stopper cette marque visible de mauvaise conscience. Dans son armure de mage de guerre, son visage dissimulé par son casque, Servis se devait de jouer son rôle : celui de l'administrateur inébranlable, confiant. Alors il rassembla ses hommes, et les passa en revue : le prélat Macrinus, le brute Morven, également contremaître mais fort comme un druffle, les quelques guerriers mais surtout les deux maîtres esclaves accompagnés de leurs travailleurs. Il leur assigna à chacun une tâche : celle de porter me matériel, de tirer le chariot d'explosifs, celle d'ouvrir la marche ou bien au contraire de la fermer. Enroulé autour du manche de son bâton-lance, Servis gardait l'antique carte de la prison, annotée par leurs premières explorations. Il ne leur restait plus qu'à pénétrer véritablement dans la prison pour engager les fouilles.
“Morven, tu reste ici avec deux hommes et le géant. Rien ne sert pour l'instant de nous encombrer de votre présence.„
“Ok Patron.„
“Alors, allons-y !„

Les hommes se mirent en route, les roues du chariot contenant les explosifs grincèrent. Au travers des fentes fines de son casque, Servis nota les traits tendus des guerriers. Il serra sa main gantée autour du manche de son arme, sentant son poids rassurant dans sa paume. *Tout va bien se passer.*, se souffla-t-il à lui-même en pénétrant à son tour dans les ruines englouties par le sable.


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Mar 18 Aoû 2020 - 12:23

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
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A peine les Venatori entrer dans la prison qu’une violente odeur agresse leurs narines. Une odeur de charogne, de pourriture, se fait sentir. Une autre odeur, bien plus faible se fait sentir. Si le chef de l’expédition ne la remarque pas, un de ses subordonnés lui informe qu’il y a une odeur de sang. Du sang avait récemment coulé en ce lieu. Avec cette odeur épouvantable, certains esclaves se mirent à vomir, et même quelques Venatori retirèrent leurs masques ou leurs casques pour vider leurs estomacs dans le sable.

De son côté, Frehyna, la naine, semble se concentrer sur la porte. Elle semblait avoir l’habitude de sentir les anciens cadavres, même si elle faisait une grimace de dégout. Elle se concentrait néanmoins sur l’ancien portail. Elle ramassa un fragment de la fière porte, et le jaugeât.

« Quelle bande d’amateurs… La porte en elle-même valait un joli pactole. »

Dit-elle avant de laisser tomber le bout de porte dans le sable. Elle se mordit sa lèvre inférieure, même si elle essayait de ne pas le montrer, elle aussi était sous pression et ne pas savoir ce qui se passait ne lui plaisait pas.

Après quelque temps, les hommes de l’expédition présents semblent s’être habitués à l’odeur et étaient prêts à avancer sans vomir.

Pour le moment, devant le groupe, s’étend un long couloir. L’endroit semble être vide de vie, mais aussi particulièrement propice aux pièges ou aux embuscades. Quoi de plus normal ? Après tous, Coracavus est autant une forteresse qu’une prison. Se situant loin du pouvoir central impérial, elle avait été conçue autant pour empêcher les prisonniers de fuir que de laisser leurs alliés les sauver.

Malheureusement pour le groupe, il ne semble exister aucun autre moyen pour le groupe de passer. Ce sombre couloir semble être l’unique voie…

Comment les aventuriers comptent-ils gérer cette situation ?

Mar 18 Aoû 2020 - 13:00

Anonymous
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Crassius Servis et les Aventuriers de la Prison Perdue/span>

Bien sûr, Servis c'était préparé à faire face à une telle odeur. Dès que ses narines délicates en détectèrent les prémices, il croqua dans la feuille épaisse qu'il conserve bien à l'abri à l'intérieur de sa joue gauche. Si parfum enivrant, poivré, envahis sa gorge, recouvrant toute autre odeur. Mais au vu de la réaction de ses hommes, peut-être aurait-il mieux valu que Servis partage les secrets de ses préparatifs avec eux. S'ils n'étaient pas rares, les haut-le-coeur de ses subordonnés l'incommodaient toujours. Il s'approcha de la naine, l'observa étudier un débris de la porte avec mécontentement.
“Valait ? Mais enfin, ne me dites pas que vous êtes là uniquement à la recherche de biens à revendre ? Vous me chagrigneriez !„

Lança Servis d'une voix légère, cachant un sourire narquois dans l'ombre de son casque. Il se détourna sans plus un regard, et contempla leur seule voie possible : ce long et sombre couloir.Il s'approcha de l'un des esclaves, encore plié en deux au-dessus du sable, qu'il avait pourtant déjà bien déshonoré.
“Toi, cours dans cette direction. Nous assurons tes arrières.„

Cette fois si, son ton était glacial. Devant l'hesitation de l'esclave, Servis leva son bâton. Un geste faisant office à la fois de menace et de promesse. L'esclave s'avança, hésitant, tenant encore son ventre brassé dans le creux de ses mains. Servis coinça son bâton sous son bras et battit le rythme voulu de ses mains, encourageant l'esclave à s'avancer au plus vite dans le sombre couloir.
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Sam 22 Aoû 2020 - 10:54

Sénéchal
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L'État-Major
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« Selon vous, pour quelle raison une contremaitre d’une prestigieuse famille de la guide des mineurs aurait rejoint la surface ? Le profit est la principale raison pour laquelle je dois supporter ce stupide soleil. »

Dit Frehyna, avec un mépris à peine dissimulé. La naine cracha au sol, elle fit une grimace à l’encontre du chef de l’expédition.

Lorsque Servis demanda à l’esclave de prendre les devants, ce dernier dégluti. Il fallut que Servis le menace de son bâton pour qu’il obtempère en hochant la tête.

L’esclave s’avançait dans le couloir. Bouclier en avant, il craignait sans aucun doute un piège ne surgissent. Avançant lentement, il marcha quelques secondes, qui semblait durer une éternité à ses yeux.

Arrivé au bout du couloir, un bruit se fit entendre. Puis une sorte de mécanisme se met en route. Sans avoir le temps de réagir, un objet sphérique, tombant bien trop rapidement pour être vu, se brise sur sol. Une explosion jaillit alors et son souffle envois volés l’esclave comme une feuille dans le vent. Ce dernier se prend un mur, un peu plus loin, juste à côté d’une porte. La pression est telle que ses os se brisent et que ses organes internes sont aplatis, le tuant presque sur le coup.

L’exploration venait à peine de commencer, et déjà l’un des membres venait de rendre l’âme. Si ce n’était, certes, qu’un esclave, ce dernier aurait peut-être était plus utile plus tard ?

Enfin, bref. Si Servis désirait envoyer un autre… cobaye, aucun autre piège ne se serait déclenché. Le couloir semblait sûr. La porte qui se trouvait au bout était une porte solide, mais elle avait été, elle aussi, ouverte, mais, contrairement à celle qui se trouvait plus haut, n’avait pas été forcé.

Derrière, se trouvais la cour de la prison. Deux imposantes statues jugeaient d’un regard invisible ceux qui pénétraient.
Dominant la cour, deux longues oriflammes de l’empire millénaire de Tévinter était visibles. Le temps et l’usure en avaient déchiré une partie, mais tous ceux qui un jour avait contempler le drapeau de l’Impérium flotter au vent ne pouvait se tromper.

Ce tableau magnifique d’une ancienne ruine était cependant entaché. Le bruit d’un essaim de mouches se faisait entendre. Mais aussi, et cela était bien pire, la présence de nombreux cadavres était aussi à déplorer. Ces derniers avaient été réduits en charpie, mais l’un d’entre eux, partiellement en bon état, si on oublie que ses tripes étaient à l’air libre et que son crâne avait été défoncé. Il portait cependant un élément que Servis et ses hommes connaissait bien. Il portait la même tenue que les membres de la Griffe Blanche, une bande de pillards locale.

« Il y a quelque chose d’étrange ce lieu… je sens comme… une ‘‘perturbation’’ dans mon artefact. »

Dit alors Tirius, le sorcelin qui accompagnait la naine. Un homme cordial bien que dans son monde. Il pointait du doigt le lourd grimoire attaché par une chaîne à sa ceinture dont les runes c’était illuminé. Si on lui demande la raison, il répondra qu’il ignore pourquoi. C’est bien la première fois que cela lui arrivait et habituellement, le démon de paresse enfermé dans son artefact n’agit que lorsqu’il le force.

Enfin, bref… la cour offrait aussi un choix à l’expédition, où aller ? Fallait-il s’enfoncer dans la montagne où avait été creuser les cellules et la plus grande partie de la prison, mais il s’agissait aussi du lieu où les cadavres étaient les plus présents. Ou monter les escaliers un peu plus loin et rejoindre, sans doute, un endroit réservé au personnel de la forteresse ? Une autre possibilité serait aussi d’amener le géant (ou d’utiliser les explosifs) en ce lieu pour dégager une troisième voie, recouvert de sable, ce qui semblait être le haut d’une grande porte était à peine visible.


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Réussite critique : Apparemment, le sable et le temps ont rendu les pièges inutilisables. Rien ne se passe.  

Réussite simple : Presque à la fin du couloir, un objet sphérique tombe du plafond du couloir. Tombant devant l'esclave, elle explose et son souffle blesse l'esclave.

Echec simple : Presque à la fin du couloir, un objet sphérique tombe du plafond du couloir. Tombant derrière l'esclave, elle explose et son souffle tue l'esclave.

Echec critique : En quelques pas, un objet sphérique tombe du plafond du couloir. Tombant juste devant l'esclave, elle explose et son souffle fait littéralement éclater l'esclave. Ses tripes tombent sur le reste de l'expédition. Il y a peut-être d'autres pièges

Sam 22 Aoû 2020 - 10:54

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Sam 22 Aoû 2020 - 16:31

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Le corps sans vie de l'esclave retomba au sol avec la mollesse d'une poupée de chiffon. Le piège aurait pu causer bien plus de dégâts si son mécanisme n'avait pas été rongé par les âges. Servis s'approcha d'un des débris en prenant soin de glisser ses pas dans ceux de l'esclave. Il l'examina en le remuant du bout de sa botte. L'objet sphérique ayant chu du plafond n'était pas creux. Il n'avait pas vocation à exploser? Mais plutôt à rouler, et à écraser. Quel piège horrible à installer dans les couloirs d'une prison. Un mécanisme certes efficace, ne requérant aucune magie à première vue, mais comment remontaient-ils la sphère pour réarmer le mécanisme ? Le visage tourné en direction du plafond, et de son trou à présent béant, Servis entendit Macrinus approcher à pas feutrés.
“Servis, nous aurions pu user de glyphes pour vérifier la présence éventuelle de pièges. Il n'était pas nécessaire de gaspiller ainsi la vie d'un honnête travailleur.„
“Qui parle de gaspillage ? Regarde donc le reste de l'équipe ! t'ont-ils déjà parût plus motivés ? Oh et ne t'inquiète donc pas, il nous restera au final bien assez de main-d'oeuvre pour accomplir nos missions. L'Ancien sera fier de nous !„

À l'évocation de l'Ancien, Macrinus baissa humblement la tête alors que Servis sourit discrètement sous son casque. L'Ancien, un nom magique bien pratique pour contrôler le prélat.

Ils poursuivirent leur avancée dans le calme le plus profond, empruntant la porte ouverte contre laquelle le cadavre de l'esclave gisait toujours. Servis s'occuperait de son cas plus tard, ordonnant de déblayer les corps afin de ne pas désacraliser la magie de cette ruine. Ils pénétrèrent dans la cour de la prison, et s'immobilisèrent de nouveau. Déroulant sa carte, Servis vérifia rapidement la véracité des annotations y étant rapportée. La taille des statues semblait correspondre, tout comme l'état des oriflammes portées paisiblement par l'air chaud du désert. Même s'il gardait espoir de trouver des artefacts on ne peut plus intéressants, ces lambeaux de tissus intéresseraient probablement de nombreux collectionneurs, s'il parvenait à les extraire discrètement du site. Il lança un regard amusé en direction de la naine, cherchant à déterminer si elle partageait le même type de pensées. Ce faisant il remarqua les regards de son équipe, tournés en direction d'un coin de la cour. Presque à contre cœur, il enroula de nouveau sa carte et se dirigea vers les corps.
“Cassius va devoir embaucher de nouveau pour pallier à la perte de ces hommes.„

Regretta le mage en contemplant la disposition morbide des corps. Ces hommes avaient-ils été mis en pièces par le bec crochu d'un duvetin ? Par les griffes d'un varghest ou par les crocs d'un phénix ? Le désert était un endroit dangereux après tout. Il n'en voulu pas à son ami de Minrathie, Leader du groupe de mercenaires de la griffe blanche, d'avoir tenté de le doubler sur ce pillage. Après tout, Servis n'avait pas encore acheté leur loyauté à coup de pièces d'or. En succombant ainsi aux dangers de l'ancienne prison, ces mercenaires réduits en pièces lui rendaient finalement service : ils servaient d'avertissement.
“Il y a quelque chose d’étrange ce lieu… je sens comme… une ‘‘perturbation’’ dans mon artefact.„
“La même chose se produit dans le mien.„

Assura Macrinus tout en feuilletant vivement son lourd recueil de textes. Servis leva les yeux au ciel. Il pouvait sentir une certaine lourdeur flotter autour de lui. L'odeur de la peur, même mêlée à cette des cadavres, était bien incapable de couvrir la présence écrasante du voile fragile. Sa main fermement refermée sur son bâton-lance, Servis se promis de n'utiliser sa magie qu'en dernier recours.
Il s'approcha d'un des deux maîtres-esclave de son équipe, qui tentait de se faire oublier en malmenant ses propriétés qui étaient occupées à pousser le chariot de matériel.
“Toi là! Rebrousse chemin et va chercher nos derniers hommes. Qu'ils dirigent le géant jusqu'ici, où il nous sera plus utile qu'à l'extérieur.„

Puisqu'ils voulaient privilégier la recherche d'artefacts utiles à la cause de l'Ancien, Servis redirigea tout le monde en direction des quartiers du personnel de prison, où il pensait pouvoir trouver les réserves d'objets les plus intéressants. Il laissa donc les esclaves ainsi que l'unique maître restant postés dans la cour de la prison en compagnie du chariot d'explosifs et grimpa avec assurance les marches de l'escalier, accompagné de ses guerriers.

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Jeu 1 Oct 2020 - 21:24

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L'Intendant
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« Je vais attendre le reste de votre équipe ici avec Alvirius… Tirius, tu vas avec Servis. »

« Mais Fre… »

« C’est un ordre. »

Tirius grommelle quelques secondes, mais obéit. Il ordonne à 4 ouvriers-esclaves de le suivre tandis qu’il reste à quelques pas, derrière Servis.

Là-bas, il tombe sur le corps d’un membre de la Griffe. Il n’est pas aussi… abimé que les autres mais il est clair qu’il est mort au vu la flaque de sang qu’il a autour de lui. Il semble avoir été égorgé par surprise et ne s’est pas défendu. Quelque chose, sans doute les dorures sur l’armure fait dire au groupe que ce cadavre devait appartenir à l’un des officiers, si on pouvait qualifier un bandit ainsi, de la Griffe. Peut-être le chef du groupe déchiqueté dans la cour ?

En tout cas, vous trouvez assez proche du corps, maculé de sang, un coffre finement orné, plein de dorure. Tirius s’approche du coffre et pose la main dessus avant de l’enlever soudainement. Se rappelant qu’il n’est pas le chef ici et il demanda son avis d’un regard à Servis.

[Comme vu sur discord, je considère que tu ordonnes de faire sortir le coffre.]

Tirius ordonne alors à deux des quatre ouvriers de prendre le coffre et de rejoindre le groupe dans la cour.

Pour le reste, la plupart des reliques et autres objets anciens ont été brisées. Une rapide estimation permet de définir que la plupart sont dû à l’usure du temps… mais d’autres semblent avoir été brisé récemment. La seule relique n’ayant guère subi les stigmates du temps ou de la profanation est un petit autel voué à Andoral, l’ancien dieu. Dragon des Esclaves et des Chaînes. Ce dernier semble avoir été conçu pour résister aux épreuves du temps, et apparemment, n’a pas été détruit…
En se rapprochant de l’autel, quelque chose d’étrange émane de l’endroit. Comme si en proximité de l’autel le Voile était plus fin.

Ven 2 Oct 2020 - 19:27

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Crassius Servis et les Aventuriers de la Prison Perdue

L’ascension des marches menant aux quartiers des gardes de la prison se fit rapidement, dans un silence uniquement troublé par le tintement guerrier des armes et des armures. Presque immédiatement, Servis y découvris un second corps, toujours membre de la griffe blanche, mais égorgé cette fois-ci. Ce n’était pas exactement le type de trésors qu’il avait espéré trouver lors de cette exploration. Le mage s’accroupis près du corps, ses bottes pataugeant dans le sang encore humide. Il l’observa sans le toucher, estimant presque sans le vouloir la valeur de la tenue qu’il portait encore.
“Je n’aime pas ça. Un égorgement ne peut signifier que trois choses : une embuscade, une traitrise ou alors un sacrifice. Et aucune de ces options ne me semble préférable.„

Soupçonneux, il laissa son regard errer quelque peu sur la pièce depuis cette hauteur si peu conventionnelle qui lui permettait d’aborder les choses sous une nouvelle perspective. Il ne tarda pas à repérer un petit coffre, suffisamment proche pour baigner lui-aussi dans le sang. Tirius, le sorcelien envoyé par les venatori, le remarqua lui-aussi. Il s’en approcha, le saisit avant de lancer un regard, un peu tardif, en direction de Servis qui, en l’absence de la naine, représentait l’autorité. Dans un soupire, Servis se releva et en deux pas rejoint le coffre et le sorcelien. L’objet semblait prometteur, doré et finement ouvragé, pourtant le mage ne s’y attarda pas : ses pieds baignant toujours dans un sang relativement frais, l’heure n’était pas à l’analyse mais bien au pillage pur et simple des lieux.
“Emportez ce coffre dans la cours, et nous ferons de même avec tout ce qui nous semblera digne d’intérêt. Nous aurons ensuite tout le loisir d’étudier ces trésors une fois de retour au campement.„

La précipitation permettait à Servis de ne pas tenir de registre précis de ses trouvailles. Et sans registre, il pouvait plus facilement détourner certains objets, se les accaparer une fois revenu au campement. Mais pour cela, il fallait que les objets précieux se retrouvent noyés sous une masse de trouvailles de moindres importance, suffisamment pour en ternir l’attrait, pour les faire oublier. Cette méthode, Servis la pratiquait depuis de nombreuses années. Il avait débuté tôt, sur ses premiers chantiers, lorsqu’on avait fait l’erreur de lui confier la tâche de tenir les registres. Pour autant, le mage n’en oubliait pas son amour pour l’Histoire, et pour l’archéologie en tant que telle. Un objet, surtout brisé et usé, avait toujours son lot de révélation à confier à celui qui saurait l’écouter. Alors Servis se détacha du groupe, s’enfonçant dans ses pensées. Il observa rapidement, mais d’un œil expert, chaque recoin les plus insignifiant de la pièce. Parfois, il déroulait sa carte, y annotait rapidement quelques mesures.  Dans son dos, et sous ses ordres, le ballet des trouvailles commençait à s’organiser : lorsqu’un esclave revenait après avoir déposé son objet dans la cours, Macrinus lui en fourrait un nouveau dans les mains. Le Prélat, bien que pouvant parfois se montrer difficile, était capable d’aller au-devant des attentes de ses supérieurs, ainsi Servis le laissa faire en toute confiance. Une relique gisant au sol attira son attention. A en juger par l’absence de la moindre poussière déposée au niveau de ses cassures, elle semblait avoir été brisée assez récemment. Il l’ajouta à la pile des objets à descendre à la cour, et continua son exploration.
“Mais qu’est-ce-qui a bien pu motiver la destruction systématique du moindre de ces objets ?„

S’étonna Servis, commençant à sentir une irritation bien compréhensible monter en lui. Macrinus toussa pour attirer son attention. Il se tenait face à un petit autel, intacte. Servis fronça les sourcils. Officiellement Chantriste depuis la Transfiguration débutée par l’Archonte Hessarian en 1035TE, le culte dédié aux Anciens Dieux persistait en Tevinter. Pourtant trouver un tel autel dans une prison censé représenter l’autorité de Tevinter, Chantriste donc, jusqu’aux confins de son empire, semblait incohérent. Cet autel était ancien, c’était un fait, pourtant Servis commençait à croire qu’il avait été rajouté à l’ensemble, et récemment. Lorsqu’il s’approcha pour l’étudier de plus près, cela le frappa d’un coup : le voile autour de l’objet était fin, très fin. Trop fin.
“Il a certainement servi récemment.„

Assura Macrinus, tout en se lustrant la barbiche. Le Prélat, fidèle aux anciens dieux, semblait plus qu’enchanté par une telle trouvaille. Tout en se tenant à distance, Servis l’observa, intéressé malgré lui.
“Peux-tu l’inactiver ? J’aimerais éviter d’avoir à compter un quelconque démon à notre petite fête. Et encore moins Andoral.„

D’un geste quasiment félin, Macrinus décrocha son lourd tome et le feuilleta, tout en chuchotant pour lui-même son iconique :
“Manaveris Dracona.„
“Festis bei umo canavarum Macrinus. Désactive-moi ce truc ou je demande à Morven de le pulvériser.

Un rire sinistre s’éleva dans leur dos, les faisant tous les deux sursauter.
“Un mot Chef, et vous êtes exhaussé !„

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Sam 10 Oct 2020 - 18:31

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L'Intendant
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Marcrius accomplit, comme demander, un renforcement du Voile. Bien qu’à plusieurs moments celui-ci semble être sur le point de céder… mais rien n’y fit. Le Voile était renforcé autour de l’autel, aucun besoin de le briser. Tirius semblait satisfait de cet état de fait et se contentait, comme a son habitude, de rêvasser dans son coin.

Le Voile ne représentait plus une menace, l’autel était à la merci des pilleurs qui pouvait le récupérer.

Après une fouille minutieuse, et le ramassage ou non, des reliques brisées. Vous vous retrouvez ainsi de nouveau dans la cour et deux chemins s’offrent à vous. Le passage bloqué pouvant être ouvert par le géant (ou les explosives) et le passage qui mène dans les profondeurs de la prison où nombre de cadavres (toujours autant déchiquetés) étaient présents. Le coffre ramassé plus tôt pouvait aussi être ouvert avant de continuer.

Une autre possibilité serait de partir maintenant… mais cette courte aventure était-elle suffisante pour ces aventuriers de la prison perdue ?

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Réussite critique :Macrinus augmente la résistance du Voile autour de l'autel. Tous ce passe bien.

Réussite simple : Tirius augmente la résistance du Voile autour de l'autel, mais son artefact commence a s'animé plus que de raison...
Echec simple : Des ombres sortent du Voile, alors que Macrinus commence a augmenté la résistance du Voile.
Echec critique : Morven brise l'autel. Des ombres sortent du Voile, accompagner par un démon de la colère alors que Morven est propulsé par une onde de choc.
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