[Event] L'appel de l'héroïne - Les récoltes de la gloire

L'ombre mange les rêves
Les rêves mangent l'esprit
Confusion

Dame Tillahnnen avait raison, il ne fallait pas écarter le risque d’un ou d’individus les ayant devancés sur cette recherche. Après tout, la garde avait tardé à rechercher son héroïne et ils avaient trop de jours de retard pour parvenir à être réellement efficaces. Il était rassurant de confirmer qu’au moins un des deux gardes des ombres qui l’accompagnait était doté de bon sens. Elle hocha la tête à sa demande et posa la main sur la poignée de la première porte. Avant d’y apposer une pression, elle vérifia l’ensemble des jointures et l’aspect des gonds pour y déceler tout piège. Elle appuya sur la poignée et poussa la porte, reculant ce faisant. Pas de piège, pas de lames, la porte ne résista pas. Elle protesta simplement en grinçant vigoureusement. Elle observa les objets, le chaos, plusieurs hypothèses fusèrent. Courbant la tête, elle pénétra à l’intérieur. Puisque les gardes souhaitaient fouiller la zone attentivement, elle ferait ainsi. Ce choix, péjorant leur vitesse d’avancement était prudent. Avec tant de retard, chaque détail comptait. Il suffisait de peu pour les aguiller une piste ou une autre. Heureusement, le logis n’était pas immense.

Premièrement, la qunari commença par inspecter chacune des pièces et cachettes. Il convenait de sécuriser la zone avant de fouiller. Une fois qu’elle aura procédé à cette vérification, elle s’appliquera à observer les détails et traces laissées par la ou les personnes qui ont utilisés cet endroit pour camper. Adressa-t-elle à ses camarades d’expédition. La bufflonne ne leur laissa pas le temps de réagir et sa grande silhouette se remit rapidement en mouvement. Il était hors de question qu’elle se fasse bouffer le mollet par une bestiole. Ces cavernes en étaient couramment emplies. Il était même plus probable qu’ils se fassent ennuyer par ses nuisibles que par un quelconque humanoïde. On ne parlera même pas des engeances. La qunari n’était pas sûre d’avoir vraiment compris pourquoi la garde s’était enfoncée dans les Tréfonds seule. Il lui semblait toutefois que cet organisme était intimement lié aux mouvements de ces créatures. C'était là un moyen de lier connaissance autant que d'en apprendre plus sur eux. Pour pister correctement, il faut connaître sa cible. Si elle connaissait la raison de sa présence ici, elle pourrait interpréter ce qu'elle voyait de manière pertinente. La preuve en était, la marque dont elle ignorait la forme. On est bien moins efficace lorsqu'on ignore ce que l'on cherche.

Vous êtes méfiante, aux aguets. Embuscade, engeance, naturellement vos instincts de professionnels se mettent en route. Mais dans l'obscurité de la maison en ruine, rien ne bouge. La poussière, seule, continue à se déposer en silence sur l'étrange nid d'objets.

Bon gré malgré, Oghren a écouté ta recommandation Elvire, et vous tourne le dos, son corps trapu se dessinant en ombre dans l'encadrement de la porte. Il vous tourne le dos à présent, mais il avait eu le temps, comme vous, d'examiner rapidement la pièce.

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“Findulas elle faisait ça aussi. C'est un truc de dalatien non ? À force de dormir à la dure, non ?„

Après quelques secondes, vous comprenez : le nain parle du nid. Une couche aménagée pour un corps fatigué. Au cours de l'un de tes mouvements prudents Elvire, tu remarques quelque chose : Certains de ces objets ne semblent pas correspondre au reste. En remuant un peu le nid, tu peux en extraire plusieurs affaires : du linge principalement, des restes d'un repas, mais également un petit collier dont l'origine est facilement identifiable. Ce type de breloque faite de bois, de cuir et de corne, il n'y a qu'autour du cou des dalatiens que vous les voyez pendre.


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Oghren : Garde des ombre ayant fait partit de l'entourage direct de l'Héroïne de Férelden, alors qu'ils combattaient ensemble contre le cinquième enclin. Ancien nain d'Orzammar, ayant fait partit de la classe des guerriers, il et est porté sur la boisson. Il s'exprime en #ff3300.

La peur est un poison
Mon vitaar est un poison
Katara

Entre ses larges doigts, elle ramasse le collier qu’elle porte à hauteur de son visage pour l’examiner. En effet, cela ressemble à ces bijoux fantaisistes que ces bohèmes de dalatiens aiment porter. Entre la couche, le repas et le linge, il ne faut pas être un être doté d’une intelligence notable pour comprendre. La qunari se redressa et, après un dernier regard pour la pièce, regagna le pas de porte et le nain. Nonchalamment, elle lui tendit l’objet. Si vraiment cette Finduilas s’était sentie sur le point de mourir… pourquoi laisser autant d’indice sur son chemin ? Soit elle l'avait fait volontairement, soit elle était passablement mauvaise, soit on l'avait fait volontairement... L’idée de mourir utilement en lacérant un ennemi de plus, pourquoi pas… c’était après tout louable de servir son dessin jusqu’au dernier soupire. C’est une qualité que ne pouvait qu’approuver une fervente du Qun. Le reste ne faisait guère de sens. Surtout si on lui resservait encore une louche de réponses sibyllines.

Laissant le collier au nain, la qunari ressorti. Elle observa l’étendue des grottes. Décidant de laisser les gardes sentimentaux à leurs secrets, la qunari décida d’étudier la suite du programme. A savoir, combien de tunnels partaient d’ici et dans quelles conditions. Partir en éclaireur ne lui faisait absolument pas peur, après tout, c’était son travail le plus fondamental. Voir sans être vue, se tapir dans l’ombre et récolter des éléments.

Cela lui permettrait également de s’aérer l’esprit, elle n’avait guère envie d’écouter les jérémiades ivres de son chef. On ne parlera même pas de la Bas Saarebas. Puisqu’ils cautionnaient visiblement de laisser en parfaite liberté ces choses dangereuses, il était évident qu’on ne pouvait se fier aux Gardes. Cette information serait soulignée, sur son rapport, c’était une chose certaine. Les Gardes sont de dangereux inconscients obsédés par les grottes humides et des créatures répugnantes : un tableau édifiant. Ça aussi elle pourrait le souligner. Ne t’arrête pas à une première impression, lui avait-on appris. Elle s’appliquait donc à creuser et vérifier ses informations. Plus le temps passait, plus elle avait les cheveux qui frisaient à cause de l’humidité et plus elle était certaine de son constat. Cette mission n’apporterait rien de très utile aux siens.

Il a intérêt à me refiler une sacrée prime, ce fichu alcoolique, pesta la qunari entre ses dents tout en inspectant les lieux.

De ses petits yeux porcins, Oghren observe le collier. Ses mains tremblent, en proie aux souvenirs. C'était bien le collier de Fidulas, Findulas, la seule qui... Mais vous n'êtes plus là pour recueillir ses confidences endeuillées, alors il ravale ses larmes, glisse le précieux collier entre les couches de ses vêtements, et quitte à son tour l'obscur petit taudis de roche.

Elvire, tu es suivie par Eurydice, et vos pas décidés vous conduisent immanquablement vers l'unique possibilité restant à être exploré : un nouveau boyau de terre, raccourcit creusé en marge du tracé officiel des tréfonds. Laissant derrière vous le pont enjambant la rivière de lave et l'entrée éboulée de l'ancienne route naine, vous progressez prudemment, permettant à votre chef d'expédition de vous rejoindre.

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“Vous savez, c'est Findulas qui m'a poussé à quitter Orzammar. Sans elle je serais toujours ce vieux guerrier décati et alcoolique, sans la moindre femme ni la moindre gloire à son actif !„

La voix d'Oghren porte loin dans ce tunnel boueux et inégal. Elle agit comme un radar, vous faisant réaliser par son écho sa longueur probable. Alors que cet écho s'éteint, il vous est possible d'entendre de faibles réactions, juste après le tournant vous faisant face. Le bruissement feutré de pattes s'activant dans la poussière.

infos:

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Oghren : Garde des ombre ayant fait partit de l'entourage direct de l'Héroïne de Férelden, alors qu'ils combattaient ensemble contre le cinquième enclin. Ancien nain d'Orzammar, ayant fait partit de la classe des guerriers, il et est porté sur la boisson. Il s'exprime en #ff3300.

Ebatot tal-eb noms.
Asit hera iss-nal tal-eb.
As-eb vashe-qalab !

Il lui sembla percevoir un bruit. Elle tendit l’oreille et plissa les yeux en levant un peu plus haut sa torche pour espérer distinguer ce qui avait fait ce petit bruissement feutré. Une bestiole, une engeance, qu’importe., pourvu que cette monstruosité ait bouffé la garde et qu’ils puissent récupérer sa dépouille dans son bide et rentrer ! La mercenaire n’était pas un guerrier de premier rang même si elle savait parfaitement se battre et avait combattu dans de nombreuses mêlées. Si elle était toujours entière c’est parce qu’elle avait une cervelle dotée de capacités généralement plus grandes ou plus rapides que son ennemi. Généralement. Parfois, comme ils disaient, elle se faisait prendre les froques dans les cornes et c’était la débandade. Certaines des cicatrices qui courraient sur sa peau étaient le témoin de ces approximations fâcheuses.

Elle avait aussi noté qu’elle avait un avantage incommensurable sur de nombreuses créatures humanoïdes. Elvire avait parfaitement conscience de n’avoir qu’un seul but, celui du Qun. Sa propre existence n’avait d’intérêt que pour Le suivre. Cela n’impliquait aucun sacrifice inutile, évidemment, l’hissrad était plus utile vivante qu’inutilement téméraire. Elvire était aussi naturellement dotée d’une curiosité et d’une capacité à chercher les ennuis plus élevée que la norme. Tu as peur ? Non, avait-elle répondu tant de fois et c’était parfaitement vrai. Cela fut souvent un défaut, mais à présent qu’elle était vieille… l’expérience avait pallié ce petit défaut de prudence. L’un dans l’autre, aucun frisson ne parcourus son échine, ni d’excitation, ni de peur. Elle visualisa rapidement son équipement, les possibilités qui s’offraient à elle. Elle était prête.

La plus grande inconnue, hormis la chose qui les attendaient, c’était ses compagnons. Le nain devrait être un combattant potable, était-il assez sobre pour lever son arme ? La mage… n’y pensons pas, mais elle avait souvent vu des saarebas carboniser littéralement un flot d’ennemi en un geste. Utile, c’était tout ce qu’ils étaient, des armes utiles. Espérons que cette Eurydice ne soit pas une lame émoussée. Dans tous les cas, elle s'adapterait, elle l'avait toujours fait. C'était son rôle, la danse des masques.

Elle plaça un flacon entre ses dents, sortis son arc et coinça une flèche en prévision de l’affrontement. Elle arma ensuite son bras et s’apprêta à jeter sa torche dans la direction qu’elle avait perçu comme dangereuse. Premièrement pour voir ce qu’il en était, pouvoir viser et avec un peu de chance, effrayer la chose. Si elle l’énervait, ce ne serait que plus drôle, n’est-ce pas ?

Asit tal-eb, résumera l’entier de cette rapide introspection.