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Lun 16 Nov 2020 - 17:04

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

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Event

L'Appel de l'Héroïne

- le conflit de succession -


Contexte :

9:42 Gardien - La Garde-Commandeur et Héroïne de Férelden Finduilas a entendu l'Appel et est partie pour les Tréfonds, sans laisser la moindre trace de testament. Prise au dépourvu, la Garde féreldienne doit se concerter sur un nouveau leader, sans résultat. En sa qualité de jarl disparue, son départ chamboule également la noblesse féreldienne, guettant avec envie cette place désormais vacante.”

Le départ de Finduilas a plongé la garnison féreldienne dans le chaos et l’incertitude. Les plus anciens Gardes n’arrivent pas à se décider entre eux, et bien rapidement, deux individus se lèvent avec l’espoir d’être un digne successeur pour la Garde féreldienne. Cela dit, chacun possède des objectifs assez divergents, autant loués que propices à la controverse ; mais chacun est prêt à faire ses preuves à sa manière.


Rappel des règles :

1. Soyez présents et réactifs :
Nous demandons un temps de réponse d’une semaine après réception de la dernière réponse.

2. Soyez précis :
Privilégiez des réponses courtes et qui vont droit au but, même si nous ne mettons aucune limite au nombre de mots.
Il est important ici, peut-être plus qu'ailleurs, de bien penser à faire agir votre personnage. C'est sur la base de ces informations que réagira le MJ.

3. Soyez prévenants :
Dans le cas où vous ne pouvez pas fournir de réponse si rapidement, veuillez prévenir votre MJ ainsi que vos partenaires pour envisager une solution, comme par exemple la réalisation d'une ébauche de réponse pouvant être complété plus tard.
Dans le cas où vous ne répondez pas dans les temps et que vous n’avez pas averti votre MJ, ce dernier se réserve le droit de vous accorder un malus et saute votre tour. Après avoir sauté deux fois votre tour sur la totalité de la mission, peut vous éjecter de l’event.



Ces quelques rappels à présent faits, nous vous souhaitons la bienvenue dans votre Mission d'Event !
Bon jeu !


Lun 16 Nov 2020 - 17:05

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

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Les Récoltes de la Gloire.


Les Tréfonds. Lumière vacillante des torches, écho infini de vos quelques paroles murmurées. Votre petite équipe partage une intimité prudente depuis maintenant plusieurs jours. Combien ? Il vous est difficile de le savoir avec précision, car sans l’inexorable ascension des astres dans le ciel, personne ne peut jurer de rien. À part peut-être les nains, à qui la Pierre murmurerait de précieuses informations au creux de l’oreille. Mais l’unique nain de votre groupe ne semble pas disposé à partager ses secrets avec vous. Il vous guide, une vieille carte déchirée et jaunie entre les mains, décide de pauses et de votre rythme. Oghren.

Les Tréfonds à eux seuls pourraient expliquer la pesante ambiance que vous sentez s’infiltrer entre vous. Les menaces y sont nombreuses : attaques d’engeances, de chattemites, d’araignées, chemins tortueux où le risque de se perdre, d’errer à jamais dans ces dédales obscurs arpentés uniquement par des fantômes, ne pouvait jamais être écartés. L’ancienne carte brandie comme un bouclier devant votre guide, ainsi que les armes et l’entraînement de votre groupe, suffiraient à rassurer ces craintes. En réalité ce n’était pas le décor de cette mission qui expliquait les visages fermés de ses membres, mais bien son corps, son but, sa finalité.

Cette réalité, elle vous fut annoncée au dernier moment, alors même que votre groupe de dix gardes et six mercenaires s’apprêtait à franchir l’entrée menant aux tréfonds. En laissant la lumière du jour derrière vous, chargés de votre matériel et de nombreux vivres, vous vous chargiez d’une mission funèbre : celle de suivre les pas de la dernière Garde Commandeur des gardes des ombres de Férelden, et ceux jusqu’à retrouver son corps. Dès lors, quoi de plus normal que ces mines graves ? Que ce silence pesant imposé par les gardes de Férelden. Un silence uniquement brisé par les coups d’éclats de votre guide.
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“Cette mission, c’est mon idée ! En remontant, nous rencontrerons honneur et gloire ! On en a bien besoin, non ?„

Vos pas vous guident le long d’un couloir d’apparence infini, puisque son extrémité est avalée par l’obscurité. Le bruit de vos pas se transforme en écho, mais bien vite cet écho change, le bruit semble avoir été brusquement engloutie par quelques bêtes invisibles. En brandissant vos torches, vous faites alors face à une fourche. Devant les quatre possibilités qu’elle offre, votre groupe marque une halte. Pourtant, ce n’est pas la première fourche que votre route croise. Oghren roule sa carte avec un soupire. Votre route a atteint les dernières traces connues de votre cible, repérées par de précédents éclaireurs. À cette fourche, votre mission débute réellement. Des groupes se forment, le matériel est réparti, puis vous vous séparez. Elvire, mercenaire Qunari, et Eurydice, représentante honnête des Gardes des Ombres Orlésiens, vous avez l’honneur d’être choisis par le maître de cérémonie en personne. Quelque chose, dans l’attitude de la Qunari, lui rappelle un vieil ami ayant croisé sa route, bien des années auparavant. Quant à l’elfe, son appartenance a un autre corps des gardes lui semble digne d’intérêt. En vous choisissant, le nain espère secrètement tromper son ennui.

Après avoir observé les autres groupes disparaître, vous vous engouffrez à votre tour dans l’ultime boyau de terre laissé inexploré. Oghren et son pas lourd vous précède, tenant de son bras court une torche tendue devant lui. Un air dansant aux paroles approximatives franchit ses lèvres alors que vous progressez toujours plus loin. Puis, quelques temps plus tard, les parois de terre s’écartent légèrement, formant sur votre gauche une alcôve vide d’une taille correcte où vous décidez de monter votre campement. Après un dernier repas, vous partez trouver le sommeil dans votre tente sommaire.
 
Information:
 

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Oghren : Garde des ombre ayant fait partit de l'entourage direct de l'Héroïne de Férelden, alors qu'ils combattaient ensemble contre le cinquième enclin.

Ancien nain d'Orzammar, ayant fait partit de la classe des guerriers, il et est porté sur la boisson.

Il s'exprime en #ff3300.


Mar 17 Nov 2020 - 14:51

Elvire
Elvire

 

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Les Récoltes de la Gloire


9:42
Dans l’obscurité, les voiles sont plus aisés


Cette mission était pour l’Hissrad plutôt inespérée. Elle avait pu l’obtenir en raison de ses années d’expérience et sa renommée au sein des groupements mercenaires. Par chance, la garde n’avait pas été rebutée par l’aspect cornu de sa personne. Elle inspira et se concentra sur l’aspect positif pour oublier que son présent employeur était un nain à l’humour très douteux. Il y avait trop d’intérêt à pouvoir assister et participer à ces évènements pour qu’elle imagine s’en plaindre. Pour l’instant, elle suivait le mouvement sans s’être trop fait remarquer. Naturellement, les mercenaires, dont elle en connaissait certains de vue, avaient plus tendance à échanger entre eux qu’avec les gardes. L’inverse était aussi plutôt vrai. Quelques discussions polies et curieuses. Il est toujours important de définir avec qui l’ont travail. Une chose est cependant claire pour les mercenaires, il n’est nul besoin de craindre leur fidélité, tant que la main qui les guides a une bourse bien remplie. Leur engagement lui semblait d’ailleurs être un aveu de faiblesse militaire de la part de ce corps.

Les premiers instants dans l’ombre des tunnels lui semblèrent salvateurs. Les bavardages ne faisaient pas partie de sa culture et elle put donc trouver le réconfort du silence. Il persista longuement, lui permettant de se concentrer sur l’évolution du terrain et l’enchaînement des directions. Elle avait été entraînée à ce genre de configuration et avait passé des heures dans des souterrains puants au Ben-Hassrath. Il suffisait d’être rigoureux et d’avoir une bonne mémoire. Heureusement pour elle, Elvire possédait une excellente mémoire. C’était la rigueur qu’il lui avait fallut apprendre. Une frayeur lui avait fait assez vite comprendre qu’elle ne devait pas prendre à la légère ces exercices et ce jour-là elle eut de la chance. Il y eut un mort, qui n’eut pas les faveurs du hasard. Quoiqu’il se passe ici, la qunari saurait retrouver la sortie. Cette certitude suffit à apaiser toute embryon de crainte.

Elle se permit même de sourire lorsqu’un mercenaire derrière elle, ajouta à l’exclamation du nain que c’est surtout de l’argent que ça allait leur apporter. La blague murmurée mourut dans quelques gloussements, masqués par les pierres roulant contre le sol sous leurs pieds.

Lorsqu’elle est choisie par la nain, elle hoche simplement de la tête pour confirmer la réception de l’ordre. La qunari se détacha du groupe et rejoint leur chef, ainsi qu’une petite créature aux cheveux similaires aux siens. La qunari porta ses yeux de fauve sur l’elfe un instant. Un nain et une mage… que pouvait-on rêver de mieux ? Toujours fardée dans son masque sérieux et impassible, la géante ne pipa mot. Une fois leur étape achevée, elle déposa son lourd sac et monta sa couche sans plus de paroles. Elle était fatiguée par le voyage et ne tarda pas à sombrer dans un sommeil salvateur.

Lorsqu’elle ouvrit un œil, elle constata que le nain était déjà actif. Elle déplia ses membres en grognant. Ah. Elle devenait trop vieille pour ce genre de fantaisie. La qunari s’étira de tout son long. L’humidité ne réussissait clairement pas à ses articulations. Se frottant le visage énergiquement, elle acheva de s’éveiller. Elle remit son armure sur ses épaules, noua les liens de cuir avec des gestes rapides et habitués. La mercenaire portait une armure de cuir légère renforcée de côtes de mailles et plaques de fer aux endroits stratégiques. Une armure traditionnelle et de bonne facture. Après avoir vérifié arme et paquetage, elle rejoignit le nain.

Elle prit une miche de pain qu’elle rompit et en proposa d’un geste à ses camarades. Le pain ne tarderait pas à se gâter et après, ils ne pourraient se contenter que des galettes séchées. Nourrissantes, mais assurément moins alléchantes. Elle mâcha son repas avec application et se tint prête ensuite à poursuivre leur quête.



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Sam 21 Nov 2020 - 19:01

Sarie Vaharel
Sarie Vaharel

– Garde des Ombres –

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9:42 - Gardien
Event


Les Tréfonds avaient quelque chose de fascinant, en dépit du danger qui rôdait en permanence dans ces galeries sombres. Depuis qu’elle avait rejoint la Garde des Ombres, Eurydice se plaisait à les étudier, à dévorer nombre d’ouvrages sur cet immense réseau souterrain qui traversait Thédas. Parfois, elle interrogeait même des nains pour en apprendre davantage, notamment sur leur connexion avec la Pierre qui les aidait à s’orienter dans ces tunnels. Alors forcément, à présent qu’elle arpentait les Tréfonds, elle épiait le moindre petit recoin, prête à découvrir n’importe quoi qui pût satisfaire sa curiosité. Avec ses yeux brillants, elle ressemblait à une enfant qui recevait des cadeaux et qui attendait de pouvoir les déballer.

Pourtant, sa présence en ces lieux quelque peu lugubres n’avait rien à voir avec le plaisir d’apprendre. A dire vrai, les découvertes historiques s’annonçaient anecdotiques face à la mission qui l’attendait. A côté d’elle marchaient d’autres Gardes des Ombres, ainsi qu’une poignée de mercenaires, tous sous les ordres d’un seul et même nain : Oghren. Ce nom n’était pas inconnu aux oreilles de la dalatienne, qui reconnaissait là l’un des compagnons de l’Héroïne de Férelden, qui avait ensuite rejoint la Garde après la fin du Cinquième Enclin. Bien des rumeurs circulaient à son sujet, mais Eurydice ne s’y fiait pas. Elle préférait de loin se forger sa propre opinion, plutôt que de se laisser influencer par les autres.

Et de toute façon, entre Oghren et Nathaniel Howe, il n’y avait pas à discuter. Léopold lui avait laissé carte blanche sur le soutien qu’elle apporterait, au même titre que Weisshaupt, et elle n’avait pas hésité une seule seconde. Si le nain n’avait pas une réputation des plus glorieuses à cause de son penchant pour la boisson, le second méprisait les principes fondamentaux de leur ordre. La Garde se devait de rester apolitique en toutes circonstances, alors chercher des appuis au sein de la noblesse féreldienne constituait une entorse majeure à leurs règles. Eurydice n’osait imaginer les conséquences de tels liens ; si les Orlésiens commençaient de considérer la Garde comme « féreldienne », la coopération entre la Garde des Ombres et les royaumes de Thédas serait en péril.

Leur petit groupe avançait dans les sombres tunnels, l’œil aux aguets pour éviter toute mauvaise rencontre. Eurydice ne percevait pas des engeances aux alentours, mais cela ne les empêchait pas de se montrer prudent. D’autres bestioles peuplaient ces galeries, et pouvaient se montrer tout aussi dangereuses. Elle ne prêtait donc pas attention aux plaisanteries échangées entre les mercenaires, et se focalisait avant tout sur leur mission. Pour l’instant, ils suivaient le dernier chemin connu de l’Héroïne de Férelden, mais la dalatienne ne s’attendait pas à trouver son corps au bout de la piste. Pour atteindre leur but, ils devraient s’aventurer plus loin encore sur ces routes abandonnées, fouiller les sentiers délaissés depuis des centenaires pour trouver des traces de son passage.

Eurydice hocha la tête quand Oghren la choisit pour son équipe. Cette nouvelle la satisfaisait, et elle espérait bien que leur groupe serait celui qui découvrirait le corps de la Garde-Commandeur. A tous les coups, elle tisserait des liens forts avec la Garde féreldienne, ce qui serait bénéfique tant pour Weisshaupt que pour Térébinther. Après les évènements de l’Inébranlable, il lui apparaissait essentiel de rapprocher les différentes Gardes afin de rappeler à chacun qu’ils appartenaient à la même entité.

Elle accueillit toutefois l’étape avec un soupir de soulagement. A présent qu’ils s’aventuraient dans l’inconnu, ils auraient besoin de toutes leurs forces pour affronter ce qui les attendaient.

Au petit matin – ou ce qui faisait office de matin après les heures de sommeil –, la dalatienne s’éveilla à moitié transie par l’humidité des galeries, et elle se dépêcha de ranger ses affaires pour se réchauffer. Même si cela faisait déjà plusieurs mois qu’elle avait rejoint le sud de Thédas, elle n’appréciait toujours pas ces températures bien plus fraîches que dans les Anderfels.

Son paquetage prêt, son bâton dans son dos, elle rejoignit le nain et la qunari, qu’elle remercia pour le morceau de pain avec un sourire. Elle prit son temps pour le manger, histoire de ne pas avoir faim dans moins d’une heure.

Vous avez une idée de ce qui nous attend dans cette partie des Tréfonds ?

Elle s’était tournée vers Oghren, qui avait plus de chances d’en savoir plus qu’elle en tant que Garde féreldien. Eurydice connaissait avant tout les Tréfonds qui traversaient les Anderfels, alors elle n’hésitait pas à glaner des informations supplémentaires avant qu’ils ne s’engagent plus loin dans les tunnels.


Dim 22 Nov 2020 - 9:13

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

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Les Récoltes de la Gloire.


L'une après l'autre, vous vous éveillez. En bonnes professionnelles, vous ne perdez pas de temps et reconstituez vos paquetages, prenant même le temps de vérifier vos armes. Oghren suit votre préparation d'un œil furtif, d'apparence désintéressé. Pourtant sa barbe broussailleuse cache un sourire satisfait.

Sourire qui s'élargit encore lorsque tu romps ton pain en trois Elvire, pour le proposer à tes deux camarades. Le nain croque vivement dans cette offrande, absorbant ses glucides avec joie, des miettes venant même se déposer dans les nœuds soignés des nattes de sa barbe.

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“Vous avez une idée de ce qui nous attend dans cette partie des Tréfonds ?„
Il passe le poing, puis le bras sur ses lèvres, pour les essuyer, levant ses petits yeux sombres sur toi.
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“La partie des tréfonds que nous allons aborder été habitée, avant. La piste devrait s'ouvrir, le plafond se repousser, et des ruines apparaitre.„
Puis, se saisissant de son imposant marteau de guerre, il poursuivit, sa voix grinçante traînant sur certaines syllabes.
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“Quant aux saloperies que l'on pourrait croiser, je n'en sais rien. Ces salauds ont tendance à se déplacer rapidement. Tout ce que je sais c'est que Findulas a cessé d'apposer ses traces sur les murs, ce qui ne peut vouloir dire que deux choses : soit elle ne voulait pas qu'on la suive, ce que je peux comprendre, soit elle n'a plus eu le temps de les graver. Ce qui semble augurer plus d'action.„
Il fend l'air de son arme, se laissant légèrement entrainer par son poids. Il rit et sortit une petite flasque d'un repli de son plastron de garde. Lorsqu'il la débouche, une violente odeur acide d'alcool se répand. Après une longue gorgée, il vous tend la flasque.

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“Allons-y.„

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Oghren : Garde des ombre ayant fait partit de l'entourage direct de l'Héroïne de Férelden, alors qu'ils combattaient ensemble contre le cinquième enclin.

Ancien nain d'Orzammar, ayant fait partit de la classe des guerriers, il et est porté sur la boisson.

Il s'exprime en #ff3300.


Dim 22 Nov 2020 - 18:26

Elvire
Elvire

 

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Les Récoltes de la Gloire


Dans l'éclatant silence, une goutte d'eau chute
Vibrante résonance


Elvire avait déjà participé à quelques expéditions dans les Tréfonds. Il fallait tout de même nuancer la chose, il avait souvent s’agit d’accompagner une âme aventureuse ou cupide. Dans tous les cas, l’ampleur de ces expéditions était bien pâle comparée à celle-ci. Elle ne s’était jamais enfoncée aussi profondément dans le cœur de la terre et c’était après tout quelque chose de viscéralement contre nature pour elle. La seconde constatation qu’elle tira, était que finalement, la taille inutilement misérable des nains, avait un intérêt dans ce genre d’environnement. Il lui faudrait faire attention à ses cornes…

Elle écouta le petit point effectué par leur chef. La première nouvelle la ravit. Zone habitée et haut plafond, parfait pour ses cornes. Les ruines, ce serait aussi intéressant à observer. On aurait presque pu dire qu’elle faisait du tourisme et c’était en partie le cas. Le Qun l’avait principalement mandée pour observer l’évolution de cette situation et emmagasiner des connaissances sur ces lieux. Les connaissances politiques étaient aussi importantes que les historiques et contextuelles. Les engeances, le rôle de la garde, le fonctionnement de ces systèmes… tout cela était obscure et Elvire était là pour y apporter un peu de lumière. L’attention qu’elle porta aux échanges de ses deux camarades était donc tout à fait intéressée. N'y avait-il que ces deux raisons qui poussent le commandant de la garde à ne plus laisser de trace lisible ? Certainement pas, était-ce là un moyen pour leur chef de mesurer l’initiative de ses participantes ? Peut-être, dans tous les cas, la qunari se décida à sortir de son mutisme.

“On pourrait aussi imaginer que nous ne sommes pas les premiers à suivre ses pas et que nos prédécesseurs ont brouillés ces … signes. Je ne serais pas si catégorique dans mes hypothèses étant donné les informations partielles dont nous disposons. Evidemment, nous devons être prêts à toute éventualité.„
 
Une réflexion articulée en un langage commun fluide et maîtrisé. La bête cornue jusque-là muette venait de briser le silence, placidement. La petitesse de son interlocuteur la faisait le toiser et elle ne chercha en rien à apaiser l’expression induite par sa position. D’ailleurs, elle refusa la flasque avec un signe de tête équivoque et teinté de la même froideur. En voilà un qui ne dérogeait pas à sa triste réputation.
“Je vous propose de garder notre configuration de marche tant que les couloirs sont aussi étroits. Le nain devant, il connaît les lieux. Je ferme la marche, je suis plus solide. Cela m’évitera de finir avec le fondement roussi par ailleurs…„
 
La mage était assurément plus légère et moins protégée que les deux guerriers. Ces outils étaient aussi utiles que dangereux et la qunari ne ressenti nul besoin de masquer son opinion sur la chose. Par le passé elle avait dû participer à la chasse de Saarebas Tal-Vashoth. Heureusement, ces incidents avaient été isolés, car elle portait encore les cicatrices de brûlures sur l’un de ces bras. Témoignant de l’absolue vérité détenue par le Qun : Saarebas signifiait une chose dangereuse et ils étaient toujours détenus sous garde étroite chez eux. Elle n’avait cependant pas de soucis à collaborer avec une bas saarebas. Son ton était dénué de toute animosité ou rancœur. C’était un simple constat qu’elle conclut d’un sourire poli. Elvire avait dû collaborer avec des mages plus d’une fois et n’était plus aussi jeune et entière qu’à ses débuts.
“Voulez-vous que je porte votre sac ? Nous avancerons plus vite ainsi.„
 Termina-t-elle en s’adressant toujours à la mage. Un constat très simple, la stature de l’elfe était frêle en comparaison à la sienne. Il était donc absolument naturel que la qunari puisse porter bien plus qu’elle. Son propre paquetage était conséquent, mais absolument pas pesant pour la force de la nature qu’elle était. La proposition était donc un calcul purement dévolu à garantir l’efficacité de leur groupe plus qu’à un quelconque acte de bienveillance.

Quoiqu’il en soit, la qunari s’attèlera à couverture arrière, restant extrêmement vigilante. Elvire s’appliquera également à observer les murs et les indices que les parois et sols pourraient révéler. On serait étonné de voir ce qu’une crotte de cochard ou l’absence de ses crottes pouvaient apprendre sur l’activité des lieux. Il en allait de même pour les toiles d’araignées qu’elle capturait de ses cornes par moments. Les odeurs charriées, l’humidité… tous ces signes elle ne savait pas parfaitement les interpréter. Elvire savait pister en extérieur avec une aisance experte. Ces grottes étaient un environnement qu’elle ne pratiquait pas assez pour suivre une piste avec aisance. Rien ne l’empêchait d’essayer et de se familiariser. Ainsi, elle pourrait comprendre les choix de leur guide et ce faisant, elle ne lâcherait pas des yeux les couloirs sombres qu’ils laissaient derrière eux. Il y avait tant de galeries et de circonvolution, qu’on ne pouvait pas minimiser le risque d’être pris à revers.

Ainsi reprit le long calcul de pas et de virages.


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Dim 29 Nov 2020 - 15:04

Sarie Vaharel
Sarie Vaharel

– Garde des Ombres –

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9:42 - Gardien
Event


Eurydice manqua de grimacer face à ces nouvelles peu réjouissantes. Tout un tas de bestioles les attendait plus loin dans les Tréfonds, sans que leur petit groupe n’eût une quelconque certitude sur leur présence ou leur nombre. En d’autres termes, ils fonçaient droit vers l’inconnu. Cela ne la surprenait guère, mais elle aurait préféré savoir quelle menace précise les guetterait au cours de leur exploration. Les engeances, c’était une chose, et elle ne craignait pas ce genre d’affrontements. Après une dizaine d’années à servir la Garde dans les Anderfels, elle tuait son lot d’engeances par semaine, à chaque fois qu’elle quittait Weisshaupt pour patrouiller dans les villages voisins. Croiser quelques hurlocks ou genlocks ne l’effrayait pas, même si éviter le chemin des hurleurs ne lui déplairait pas. Mais les araignées géantes ? les chattemites ? Des saloperies sans nom.

En revanche, elle tenta de se réjouir à l’annonce d’une ancienne zone des Tréfonds habitée par les nains de jadis. Les perspectives d’en apprendre un peu plus sur cette histoire oubliée à cause des ravages de la corruption lui mettaient du baume au cœur, et l’incitaient à se surpasser pour cette expédition. Qui savait ce qu’ils trouveraient dans ces galeries ? Leurs découvertes feraient peut-être frémir la Surface, et leur apporteraient le soutien nécessaire pour qu’Oghren fût nommé Garde-Commandeur de Férelden. Eurydice souhaitait un tel déroulé, peu désireuse de voir le fils Howe s’emparer du titre. Il méprisait l’impartialité politique de la Garde autant qu’il respirait. A quel moment n’avait-il pas compris le serment de leur Ordre ?

Je n’ai pas aperçu de marques d’affrontement sur les parois pour l’instant, ce qui laisse présager que Finduilas a arrêté de marquer son chemin en toute volonté.

Ou qu’elle avait emprunté l’autre voie, où s’était engagé le reste de leur groupe initial. Eurydice garda toutefois cette éventualité pour elle pour ne pas attirer la malchance sur leur expédition. Ne rien trouver serait quelque peu démoralisateur pour la suite des évènements.

Avec un sourire contrit, elle refusa la flasque d’alcool offerte, tenant à conserver l’entièreté de ses capacités tant qu’ils seraient dans les Tréfonds. Oghren était certes un habitué de la boisson, mais ce n’était pas son cas, alors la prudence s’imposait. Elle acquiesça d’ailleurs la formation de marche proposée par la Qunari. Encadrée par deux guerriers, elle serait moins exposée aux ennemis et pourrait manier sa magie sans risquer de subir un assaut de plein fouet. Elle savait se débrouiller avec son bâton pour repousser ses opposants, mais tout de même. Elle ne tenait pas à trop tenter sa chance.

Rassurez-vous, je ne manie pas les flammes.

La glace et les plantes seulement ; deux magies qui lui permettaient de contrôler ses actes pour éviter de toucher ses compagnons de route. Lorsqu’elle affrontait des engeances en compagnie d’autres Gardes, cela se révélait terriblement pratique.

La proposition de la Qunari la surprit d’ailleurs, mais Eurydice ne protesta pas. D’ordinaire, elle aurait refusé avec sa petite fierté personnelle, car elle était habituée à porter son paquetage lorsqu’elle quittait Weisshaupt pour les patrouilles, mais elle reconnaissait aussi qu’elle disposerait ainsi d’une meilleure mobilité. Sans un poids sur le dos, sa résistance s’accroîtrait et elle userait de l’énergie de l’Immatériel plus longtemps avant de se fatiguer. Elle comprenait le raisonnement que la mercenaire, d’autant plus qu’avec sa stature, un sac en plus ne ferait guère de différence pour elle. La dalatienne la remercia donc avec un sourire, avant de se mettre en marche.

Les sens aux aguets, elle restait à l’écoute pour discerner le moindre son qui ne serait pas celui de leurs pas. Elle scrutait la roche des galeries, gardait un œil sur ses sens intérieurs qui la préviendraient de la proximité d’engeances. Pour l’instant, les tunnels ne portaient pas la moindre trace de la corruption, mais combien de temps cette chance se poursuivrait-elle ? Tôt ou tard viendrait le moment où les ennuis commenceraient. Eurydice ne se faisait pas d’illusions à ce propos. Jamais n’avait-elle connu une virée dans les Tréfonds qui échappait aux affrontements, peu importe les bestioles en face.

Autrefois, les tunnels qu’ils arpentaient étaient des routes souterraines qui reliaient les différents Thaigs des nains entre eux. Oghren avait mentionné qu’ils approchaient d’une zone habitée, alors de quel Thaig pouvait-il bien s’agir ? Pour l’instant, rien autour d’eux n’apportait le moindre indice. Elle ne connaissait de toute façon pas assez l’histoire naine pour parvenir à localiser quel Thaig pouvait se trouver dans les environs. Trop de noms lui venait en tête, et elle imaginait sans peine se tromper pour les trois quarts.

Alors elle se concentrait avant tout sur l’environnement qui les entourait. Elle ne comptait pas laisser un ennemi, quel qu’il fût, les surprendre.

Lun 30 Nov 2020 - 11:00

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

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Les Récoltes de la Gloire.


Votre avance est lente, car vos pas consciencieux. Dans le silence de votre progression, vous avez tout le loisir d'examiner vos propres préoccupations les plus pressentes. virage à gauche, deux cents pas. Pas de chattemites. Virage à droite, six cents pas. Toujours pas de chattemites.

Le sol meuble sous vos pieds, mélange de terre, de poussières et de restes d'insectes en tous genres, vous donne l'avantage. Votre progression ne pourrait être trahie que par la respiration sifflante d'Oghren, ou par le cliquetis imprévisible produit parfois par vos paquetages. Mais aucune menace ne semble présente, et personne ne peut donc vous entendre.

Vous ressentez alors un souffle froid, un courant d'air qui soudainement vous caresse les joues de ses doigts glacés. Il provient du dernier virage vous faisant face et après l'avoir passé vous découvrez enfin la fin de ce tunnel de terre. Vous émergez dans une vaste salle au plafond d'apparence infinie, grotte naturelle aux parois de roche dure, stalactites dégringolant au gré des infiltrations d'eau calcaire.
Un monticule de roche vous bloque la vue, mais au-delà vous pouvez deviner le commencement de constructions onaniques, dalles lisses au sol, rambardes épaisses et décorées d'or menant tout droit à un large pont franchissant un vide sombre tout aussi vertigineux que celui qui pèse au-dessus de vos têtes. Oghren se précipite en direction des parapets et se penche au-dessus du vide. Il est impressionné.
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“Ah ah ah ! Oh non ! Mieux vaudrait ne pas tomber là-dedans !„
Il se baissa, se saisit d'une roche innocente, et la précipita dans le vide pour illustrer ses dires. Vous n'entendez pas la fin de sa chute. On observant le mur duquel débouchait votre galerie de terre, vous pouvez découvrir le début des routes reliant jadis toutes les places fortes de l'empire des nains. Ici, la galerie était obstruée de déchets divers, de roches et d'éboulis. Un effondrement artificiel, vous vous en doutez, certainement causé au moment de l'abandon de ses routes face à l'invasion des engeances.
Bien, cela rendait les choses plus simples car elles ne vous laissaient que deux choix : rebrousser chemin ou franchir le gouffre et passant le pont de pierre.

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Oghren : Garde des ombre ayant fait partit de l'entourage direct de l'Héroïne de Férelden, alors qu'ils combattaient ensemble contre le cinquième enclin.

Ancien nain d'Orzammar, ayant fait partit de la classe des guerriers, il et est porté sur la boisson.

Il s'exprime en #ff3300.


Mar 1 Déc 2020 - 22:48

Elvire
Elvire

 

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Les Récoltes de la Gloire


Noirs et aimants tourments
Dansant et fragilisant l'espoir
Soupirs


Avant même de gagner l’espace ouvert, la qunari en avait deviné l’existence. Il suffisait de sentir l’air qui circulait autour d’eux. Un grand espace causait un plus vaste courant d’air. C’est une chose qu’elle avait apprise et constatée. J’ai, pensa-t-elle sans aucune forme de modestie, été réellement bien formée. Un constat satisfaisant. Non, Elvire ne connaissait pas vraiment de préoccupations et ses pensées étaient étonnamment libres et vides de sens. Était-elle impressionnée par l’architecture naturelle et naine de l’endroit ? Non, pas vraiment. Pouvait-on qualifier cela de beau ? Non, plus. Passablement blasée, elle laissa courir son regard translucide sur le terrain qui s’ouvrait. Elle analysa tous les couverts potentiels à proximité et les pièges à venir. Baroudeuse de nature, elle avait souvent tendu des embuscades et s’imaginait toujours à la place d’un ennemi quelconque. Où se serait-elle placée à leur place ? Quel endroit offre à le meilleur ratio d’observation, de couverture, discrétion et capacité de frappe ? Elle était très loin des contemplations enfantines de leur leader qui se pencha aux parapets en gazouillant des exclamations qui agacèrent la géante cornue.

Elle observa l’autre garde qui lui semblait un peu plus posée. Cependant, la nature de leur échange ne lui semblait pas la placer dans une position hiérarchique plus importante que son employeur. A dire vrai, elle observait tout autant les deux gardes que son environnement. Elle n’était pas de leur monde et estimait que si le nain l’avait laissé parler et écoutée, ce n’était que pour se faire une idée de ce qu’elle valait. Après tout, elle aurait certainement agi pareil. Elle continua à disserter sur l’apparence de la mage. Était-elle très vieille et non marquée par les âges autrement que par sa chevelure ? Ou alors était-ce un sortilège qui l’avait privée de coloration capillaire ? A sa connaissance le blanc n’était chez les autres races pas une couleur naturelle dans la force de l’âge. La question lui brûlait les lèvres. Elle se tint pourtant coite.  

Elle s’assit sur un bout de mur branlant et attendit que le nain termine de s’exclamer sur le vide. Une fois qu’il aura terminé elle poursuivrait la route dans la direction qu’il ordonnera. Pour l’instant, elle continua d’effectuer une observation du champ arrière. Tout en gardant évidemment un œil sur le reste, car elle avait une confiance limitée en les deux gardes. Surtout le plus petit et gras, quoique l’autre était mage… ah, cruel dilemme. Il lui fallait donc s’assurer qu’aucune créature ne puisse la prendre par surprise. C’est qu’elle tenait à sortir de ces fichus boyaux vivante.

Trop occupée à choisir lequel du nain ou de la mage lui inspirait la plus grande inimitié, elle ne vit pas les traces de passage et les pris pour des énièmes gribouillis de nain. Qui pouvait s'intéresser à cette culture et ces choses ? Plus vite elle serait sortie de ces boyaux puants et de la compagnie d’Oghren, mieux cela serait. Oui, c’était décidé, jusqu’à nouvel élément prouvant le contraire, c’était lui le vainqueur de son comparatif. Il la payait pour les protéger, qu'il se dépêche de faire son travail. Ce qu'il y a de pire de le métier de mercenaire, c'est le client en lui-même généralement. La peau grise et métallique de son visage ne refléta aucune émotion. Stoïque, la mercenaire veillait silencieusement.




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