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Comme autrefois, comme toujours
Varric exprimait à son tour des avertissements tandis que Lynne et Bethany s’intéressaient de plus près à la tête brisée de la statue. Même sans les conseils du nain, elle n’aurait pas songé à la scruter de trop près : l’objet était en lui-même une anomalie. Le cou avait été tranché avec une netteté déconcertante pour une sculpture d’une telle taille, comme fauchée par la hache bien aiguisée d’un bourreau. A bien des égards, elle avait l’impression que ce geste n’avait rien d’anodin – comme une exécution symbolique. Se pouvait-il que les mages du Cercle aient fait cela, ou s’agissait-il d’un incident qui dépassait leur imagination ?
Un murmure parvint à ses oreilles. Par réflexe, elle tourna sa tête vers Edwin, pensant qu’il s’était adressé à elle – mais il ne la regardait même pas. Son regard se porta ensuite vers Bethany à sa gauche, qui semblait aussi saisie qu’elle. Leurs regards se rencontrèrent, lui confirmant qu’elle avait entendu la même chose qu’elle. Mais bientôt, au-delà de murmures, ce furent des mots dont elle ne parvenait à démêler le sens, bientôt scellés par un cri qui la fit frissonner malgré elle.
Puis, un craquement sinistre résonna au-dessus d’eux.
En levant les yeux vers le colosse le plus proche d’elle, Lynne fut saisie d’une vision improbable. La tête qui gisait toujours à coté d’elle semblait avoir regagné sa place, ne faisant qu'un avec le corps du Templier - mais pas pour longtemps.
Était-ce le cri de Varric non loin d’eux, ou bien l’emprise de Bethany qui la firent réagir avec autant de rapidité ? En moins de temps qu’il n’en faut, elle s’écarta prestement du lieu de chute de l’énorme tête. Ce fut cependant inutile : contre tout attente, au lieu de s’écraser en ébranlant la terre, celle-ci disparu dans un nuage de poussière après un choc retentissant.
« M-merci Bethany … » balbutia t’elle à sa voisine, encore sous le choc.
Son cœur lui cognait la poitrine alors que son regard se posait en premier sur Edwin, qui ne présentait aucune égratinure. Il n’avait pas l’air plus affecté que cela par l’incident .
Le noiraud se rapprochait d’elle tandis qu'elle prenait soin de constater de loin que Bryn et Varric étaient sains et sauf. Elle lâcha un soupir silencieux, soulagée qu’il y avait eu plus de peur que de mal.
Rassurée, elle se calma progressivement alors qu’elle écoutait attentivement l’échange entre ses compagnons. Bethany expliquait la situation à Varric, avançant des théories que Lynne approuvait en silence. Quant à Bryn, il ne semblait pas particulièrement rassuré à l’idée de rencontrer des Démons – chose qu’elle-même redoutait.
Aussi, elle tiqua à ce que suggérait Bethany :
« Ce serait intéressant, mais n’oublie pas ce pourquoi nous sommes venus. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de s’attarder ici : nous devrions nous concentrer sur notre objectif et faire attention à ce que les Esprits ou Démons pourraient nous montrer, peu importe leur intention. » déclara-t-elle, avant de désigner l’entrée du Cercle.« Nous avons eu de la chance cette fois-là, mais on ne sait pas ce qu’on peut trouver là-dedans. Je vous propose d’avancer, mais de ni nous séparer, ni de toucher à n'importe quoi sans prévenir le reste du groupe. »
« Pour les illusions, je pourrai essayer de vous avertir la prochaine fois. » intervint Edwin. « Je ne pensais pas que seriez affectés à ce point – il était pourtant logique qu’une tête ne pouvait pas se trouver à deux endroits en même temps. »
Lynne sourit doucement à l’adresse de son ami, patiente.
« L'instinct de survie est plus fort que la logique, Edwin. »
Un murmure parvint à ses oreilles. Par réflexe, elle tourna sa tête vers Edwin, pensant qu’il s’était adressé à elle – mais il ne la regardait même pas. Son regard se porta ensuite vers Bethany à sa gauche, qui semblait aussi saisie qu’elle. Leurs regards se rencontrèrent, lui confirmant qu’elle avait entendu la même chose qu’elle. Mais bientôt, au-delà de murmures, ce furent des mots dont elle ne parvenait à démêler le sens, bientôt scellés par un cri qui la fit frissonner malgré elle.
Puis, un craquement sinistre résonna au-dessus d’eux.
En levant les yeux vers le colosse le plus proche d’elle, Lynne fut saisie d’une vision improbable. La tête qui gisait toujours à coté d’elle semblait avoir regagné sa place, ne faisant qu'un avec le corps du Templier - mais pas pour longtemps.
Était-ce le cri de Varric non loin d’eux, ou bien l’emprise de Bethany qui la firent réagir avec autant de rapidité ? En moins de temps qu’il n’en faut, elle s’écarta prestement du lieu de chute de l’énorme tête. Ce fut cependant inutile : contre tout attente, au lieu de s’écraser en ébranlant la terre, celle-ci disparu dans un nuage de poussière après un choc retentissant.
« M-merci Bethany … » balbutia t’elle à sa voisine, encore sous le choc.
Son cœur lui cognait la poitrine alors que son regard se posait en premier sur Edwin, qui ne présentait aucune égratinure. Il n’avait pas l’air plus affecté que cela par l’incident .
Le noiraud se rapprochait d’elle tandis qu'elle prenait soin de constater de loin que Bryn et Varric étaient sains et sauf. Elle lâcha un soupir silencieux, soulagée qu’il y avait eu plus de peur que de mal.
Rassurée, elle se calma progressivement alors qu’elle écoutait attentivement l’échange entre ses compagnons. Bethany expliquait la situation à Varric, avançant des théories que Lynne approuvait en silence. Quant à Bryn, il ne semblait pas particulièrement rassuré à l’idée de rencontrer des Démons – chose qu’elle-même redoutait.
Aussi, elle tiqua à ce que suggérait Bethany :
« Ce serait intéressant, mais n’oublie pas ce pourquoi nous sommes venus. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de s’attarder ici : nous devrions nous concentrer sur notre objectif et faire attention à ce que les Esprits ou Démons pourraient nous montrer, peu importe leur intention. » déclara-t-elle, avant de désigner l’entrée du Cercle.« Nous avons eu de la chance cette fois-là, mais on ne sait pas ce qu’on peut trouver là-dedans. Je vous propose d’avancer, mais de ni nous séparer, ni de toucher à n'importe quoi sans prévenir le reste du groupe. »
« Pour les illusions, je pourrai essayer de vous avertir la prochaine fois. » intervint Edwin. « Je ne pensais pas que seriez affectés à ce point – il était pourtant logique qu’une tête ne pouvait pas se trouver à deux endroits en même temps. »
Lynne sourit doucement à l’adresse de son ami, patiente.
« L'instinct de survie est plus fort que la logique, Edwin. »
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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | (PNJ) Edwin Nachtigall : Un jeune homme d'une trentaine d'années au regard absent. Il s'exprime sur un ton à la fois monocorde et neutre. Un bandeau masque habituellement sa marque d'Apaisé. Edwin s'exprime en #ccffff |
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Comme autrefois, Comme toujours
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L’atmosphère vibrait encore, on pouvait presque sentir le voile caresser l’air ambiant, le sortilège qui avait fait chuter les chefs des statues semblait encore fissurer l’espace. Edwin avait raison cependant, le tout n’avait été rien d’autre qu’une illusion , une réminiscence du passé qui avait parcouru les ages pour faire défiler son histoire sous les yeux de ses visiteurs.
Quelques minutes d’un silence parfait s’installèrent. Un silence presque surnaturel après la chute fictive des têtes de pierre, on n’entendait même plus le bruit du vent dans les arbres de Bréciliane, plus de chant d’oiseaux non plus. La tour sembla leur donner le temps de se remettre, de les laisser réfléchir, de se concerter. Puis, derrière les grilles de métal entrouvertes, se dessina une silhouette enfantine, à la fois ni tout à fait distincte ni tout à fait floue. Cachée dans la pénombre du hall de la tour, elle semblait les observer de loin, craintive. Seules paraissaient dans la lumière du dehors deux petites mains qui avaient saisies les barreaux.
Le murmure d’une comptine parvint à ceux qui décidèrent de s’approcher des portes. Une chanson à propos d’une coccinelle, chantés à mi voix par une voix d'enfant qui s’ennuie et qui attend.
- "Ladybug, Ladybug, fly away home..."
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Par la sainte crinière d’Andrasté. Un enfant qui chante. Par un enfant, j’entends un esprit, un démon ou je ne sais pas quoi. À mon avis, ce Cercle n’a PLUS RIEN d’intéressant. Vaudrait mieux fouiller la taverne de Dénérim, je suis sûre qu’on va trouver beaucoup plus de trucs ici !! … Par la barbe divine du Créateur. C’est tellement plus flippant quand c’est un chant enfantin. Je ne cache pas mon inconfort plus qu’évident en tournant à nouveau mon regard vide vers Lynne. Sûrement un regard qui veut dire “est-ce qu’on va tous crever ?”
L’avertissement avait beau être judicieux, l’offre d’edwin avait beau être salvatrice, je ne peux pas vraiment y penser là. Avec l'entraînement de Malcolm, les évènements de Kirkwall et tout ce que j’ai vu depuis que je suis Garde (oui, je parle de toi cher Hurlock, toi aussi, cher Ogre. Il ne manque plus qu’une couveuse à ma collection de visions d’horreurs.), je suis ÉVIDEMMENT la mieux placée pour … Réagir correctement à l’horreur qui peut se cacher dans l’ombre. Pour l’amour de toutes les formes d’art de Thédas.
Putain de merde.
Je chuchote ça à mon amie de Golefalois avant de lui offrir un regard “rassurant”. Par rassurant, je veux dire : j’ai accepté mon sort. Je commence à m’approcher lentement de la petite forme, des petites mains se fermant sur les barreaux … Bordel on dirait qu’il m’attend !
Je chuchote cette fois pour moi-même avant de prendre une grande inspiration pour reprendre contenance et contenir toutes émotions négatives. Une fois devant la grille, je mets un genou au sol pour être au niveau de ce que j’espère être un enfant normal, sans tentacules ni yeux révoltés, laissant la proximité permettre à mon regard d’or reconnaître ce qui se cache dans l’obscurité.
L’avertissement avait beau être judicieux, l’offre d’edwin avait beau être salvatrice, je ne peux pas vraiment y penser là. Avec l'entraînement de Malcolm, les évènements de Kirkwall et tout ce que j’ai vu depuis que je suis Garde (oui, je parle de toi cher Hurlock, toi aussi, cher Ogre. Il ne manque plus qu’une couveuse à ma collection de visions d’horreurs.), je suis ÉVIDEMMENT la mieux placée pour … Réagir correctement à l’horreur qui peut se cacher dans l’ombre. Pour l’amour de toutes les formes d’art de Thédas.
Putain de merde.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Lynne … Assure-toi que Bryn n’approche pas trop, je vais voir ce que cette chose est exactement. „ |
Je chuchote ça à mon amie de Golefalois avant de lui offrir un regard “rassurant”. Par rassurant, je veux dire : j’ai accepté mon sort. Je commence à m’approcher lentement de la petite forme, des petites mains se fermant sur les barreaux … Bordel on dirait qu’il m’attend !
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Soit juste un enfant, s’il-te-plaît soit juste un petit morveux qui se perd au pire endroit du monde … „ |
Je chuchote cette fois pour moi-même avant de prendre une grande inspiration pour reprendre contenance et contenir toutes émotions négatives. Une fois devant la grille, je mets un genou au sol pour être au niveau de ce que j’espère être un enfant normal, sans tentacules ni yeux révoltés, laissant la proximité permettre à mon regard d’or reconnaître ce qui se cache dans l’obscurité.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Salut … Tout va bien petit ? „ |
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L’attention de Lynne s’était entièrement focalisée sur ses compagnons alors qu’elle s’adressait à eux, tentant de leur inspirer un peu de courage mais surtout davantage de précautions. Mais elle-même tentait de se raisonner afin de ne pas trop écouter les voix lui susurrant de demeurer prudente. Trop de prudence taisait le courage, et du courage, ils en auraient besoin pour dévaliser les trésors que pouvaient receler cette tour. Quoi qu’il advienne, ils allaient devoir faire face aux défis du Cercle.
A peine eut-elle cette pensée que, lorsqu’elle se tourna vers l’immense bâtisse, ses yeux se posèrent sur une silhouette de petite taille. Fantomatique, intangeible et pourtant ancrée dans la réalité, elle fixait le groupe sans rien dire – du moins, jusqu’à ce qu’une discrète chanson s’échappa de ses lèvres enfantines.
Intérieurement, elle jura.
Bien que la comptine ne fit que rajouter une couche de glauque sur une scène déjà très particulière, la vision étrange lui inspirait davantage de méfiance que de peur. Lorsque l’Immatériel se mêlait à leur monde, on pouvait s’attendre au meilleur comme au pire – mais pour sa part, elle avait tendance à pencher pour la seconde option.
Mais tant qu’ils ne s’approcheraient pas, ils ne sauraient jamais.
Bethany prit l’initiative avant elle de se rapprocher, mais non pas sans avoir chuchoté à mi-voix quelques mots un brin irrités à son adresse, suffisamment hauts pour que les autres puissent l’entendre.
« Mais Bethany, je viens de dire qu’il ne fallait pas qu’on se sépare ! Oh et puis … » soupira t’elle, regardant son amie s’avancer malgré tout. « Fait juste attention. »
La jeune femme se rapprocha tout de même de quelques pas afin de mieux observer et entendre l’échange qui allait se faire entre l’entité et la mage.
« J’espère vraiment que c’est l'oeuvre d'un Esprit, ou un écho, et non pas je ne sais quelle illusion démoniaque qui essaie de nous manipuler.» déclara t’elle finalement, ne perdant pas la chose des yeux.
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- " Your house is on fire. And your children all gone."
Alors que les deux femmes s’approchaient de la grille, l’enfant semblait moins réel, moins précis dans sa forme. On pouvait voir les barreaux de la grille à travers ses mains. Il ne semblait pas avoir conscience de leur présence cependant, il continuait de chanter. Lorsque Bethany s’adressa àà lui il tourna la tête vers l’intérieur de la tour. Une jeune femme vêtue d’une robe de mage dont les couleurs et les formes ne ressemblaient en rien à celles de cette ère arriva en courant.
- « Edric ! Edric dépêche toi, il faut aller se cacher ! »
Sa voix résonnait étrangement, comme si elle parvenait au dehors en résonnant du fond du couloir, lointaine. Elle s’agenouilla près du petit garçon et soudainement, il y eut un flash de lumière et le décor changea autour des quatre compagnons. Les têtes des templiers étaient à nouveau sur les statues, les jardins autour d’eux étaient fleuris, même la lisière de la forêt s’était éloigné. La tour paraissait neuve, les portes brillaient au soleil.
- « Je ne veux pas aller des les cachots ! Il fait noir et c’est tout mouillé. » la voix de l’enfant était à présent aussi réelle que n’importe laquelle de celles de Varric, Bryn, Bethany ou Lynne.
- « Je sais mon ange… mais c’est le seul endroit de la tour où on peut être sécurité, il faut que tu viennes avec moi… »
- « Ayran va venir se cacher avec nous ? »
La jeune femme avait les mains qui tremblaient, elle luttait pour que sa voix n’en fasse pas autant.
- « Non… non Ayran a décidé de suivre les méchants hommes qui vont venir nous faire du mal… viens, ils vont fermer les portes et nous serons tous seuls dehors. »
- « JE NE VEUX PAS DESCENDRE !!! »
Un crac d’électricité retentit et se répandit autour de l’enfant qui, submergé par sa peur, laissait sa magie s’échapper librement.
- « D’accord, d’accord…. Alors viens, on va prendre tes affaires et on va courir jusqu’à Denerim…. On trouvera peut-être de l’aide là bas…. Il faut qu’on arrête cette folie. »
Elle prit l’enfant dans les bras, le souleva de terre et s’enfuit en courant à l’intérieur de la tour. Avec sa disparition, le décor autour des quatre protagonistes se remit en place. Les ruines réapparurent… et le couloir demeura vide une nouvelle fois.
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'Plus de peur que de mal, heureusement.' Pensa-t-il. C'était sans doute le point positif de cet inquiétant tour de passe-passe, qui n'avait pas manqué de remuer le conteur jusqu'aux tripes. Dans ses quarante ans de vie -dont une majeure partie dans la fourmilière à emmerdes qu'était Kirkwall- il en avait vues des choses, des plus brutales aux plus... inexplicables. Pourtant les mystères de la magie, dont il se méfiait naturellement ne fusse que par son instinct de nain, ne cessait jamais de le surprendre... Ah... Il aurait aimé que ce soit de manière un peu moins menaçante pour une fois.
Sans doute davantage que les mages qui l'entouraient, Varric fut berné par ce qui n'était qu'une illusion. Et bien qu'il ne ressente pas vraiment de honte à cela, il lui fallut une seconde ou deux pour chasser le malaise rampant sur sa peau comme une armée de fourmis. Cet endroit lui donnait la chair de poule... et il ne s'agissait pas simplement d'être impressionnable. De fait il aimait à croire que plus rien ne pouvait lui flanquer plus la frousse que la statue de Mérédith.
D'un autre côté la beauté figée de cette tour avait de quoi planter le décor parfait pour un roman d'horreur, il fallait bien l'avouer. Alors qu'il observait les uns et les autres et écoutait les théories de Bethany avec attention, il ne put s'empêcher de hausser un sourcil au commentaire d'Edwin. Alors certes il n'avait pas totalement tort, mais d'un autre côté il valait quand même mieux être trop prudent que pas assez... surtout en des bâtiments anciens qui visiblement... avaient une volonté propre, à moins que ces phénomènes ne viennent de leurs spectraux habitants.
« Ça pue pire que les chaussettes de Hawke, cette histoire... » Il grommela pendant quelques secondes, glissant une demande abrupte mais explicite à sa protégée, connaissant bien la détermination dans son regard. « Sois prudente, pas de folies, et pas d'entrée en grande pompe sans nous, d'accord ? »
Quoique la toison toujours hérissée d’inconfort Varric s'avança assez près pour écouter l'échange, priant que l'impulsivité héréditaire de la famille ne se manifeste pas avant que le groupe ait le temps de seconder la téméraire pyromancienne. Évidemment quitte à choisir il aurait préféré prendre les devants plutôt que de laisser Bethany s'exposer de la sorte, mais considérant le fait qu'il était question d'esprits et d'anomalies magiques... il était sûrement le moins apte à gérer la situation. Impuissant et angoissé derrière son expression calme, Varric ne put qu'écouter les mots de cette étrange... entité, reconnaissant la comptine pour enfants.
« ...And your children all gone. » Murmura-t-il doucement sans intervenir, clignant plusieurs fois des yeux lorsque une scène du passé sembla se reproduire à partir de rien, comme une pièce de théâtre surnaturellement rejouée. Seulement le suspense vira rapidement à la triste tragédie familiale, la conversation suggérant la raison de la décadence des lieux. Des lieux qui pendant un instant reprirent leur splendeur de jadis, les entourant de grands arbres et de verdure... Un espace qui était clairement traité et soigné par l'homme.
« All except one... » Continua-t-il presque fasciné. « And his name is... Elric ? »
Agitant la tête il ne put qu'assister penaud au dilemme de cette femme d'antan, le cœur lourd de celui qui avait vu ce genre de choses bien trop souvent. Glissant une oeillade inquiète vers Lynne, il déglutit en imaginant l'impact que cela pourrait avoir sur des mages qui tous, d'une façon ou d'une autre, avaient connu la peur, la douleur et l'exil. S'avançant plus franchement aux côtés de Beth, il prit une grande inspiration pour se donner du courage.
« Il semblerait que quelqu'un... ou la tour elle-même essaie de nous montrer quelque chose, bien que j'ignore pourquoi. » Il avait beau ne pas être mage et ne jamais se désarmer de sa prudence, les nombreuses expériences atypiques l'avaient converti en quelqu'un d'ouvert d'esprit. Alors qu'il scannait les environs à la recherche du moindre signe de danger, il eut une tendre pensée pour Cole, dont la nature si... singulière ne le rendait pas moins attachant. « Je crois qu'il n'y a plus de doutes sur le fait que nous ne sommes pas seuls, alors faisons attention. »
Pendant un moment il s'arrêta pour réfléchir, pesant méticuleusement les divers éléments qui leur avaient été révélés. Peut-être se laissait-il trop facilement transporter par son imagination débordante, mais le fait est qu'il ne croyait pas aux coïncidences. Si ce souvenir leur avait volontairement montré, c'est bien qu'il devait y avoir une importance, non ? Après tout si le but avait été de leur faire rebrousser chemin, des images plus horrifiantes auraient fait un meilleur choix.
« Cette comptine... la suite parle d'un ou une enfant qui aurait survécu en se cachant. Or il semblerait que Elric et sa mère aient fui plutôt que d'être allés dans les cachots... »
Il pensa à voix haute, pas vraiment sûr de la pertinence de ses propres mots. La curiosité en lui le poussait à suggérer d'aller voir en personne, mais réalistement cela semblait dangereux et stupide, même à ses propres oreilles. Gardant le silence là-dessus, il changea d'approche. Les yeux rivés sur l'intérieur de la tour, il se sentait attiré comme un aimant, vers l'intérieur et les profondeurs sinistres qui se révélèrent une fois les silhouettes fantomatiques disparues.
« En tout cas je pense que l'information est bonne à prendre. Si des mages se sont barricadés ici, une partie des objets que nous cherchons ont pu être rassemblés afin d'être préservés. La bonne nouvelle c'est qu'une fois qu'on aura trouvé où, on touchera probablement le gros lot... La mauvaise, c'est qu'ils sont probablement dans un endroit difficile d'accès, à supposer qu'ils soient intacts après tout ce temps... »
Sans doute davantage que les mages qui l'entouraient, Varric fut berné par ce qui n'était qu'une illusion. Et bien qu'il ne ressente pas vraiment de honte à cela, il lui fallut une seconde ou deux pour chasser le malaise rampant sur sa peau comme une armée de fourmis. Cet endroit lui donnait la chair de poule... et il ne s'agissait pas simplement d'être impressionnable. De fait il aimait à croire que plus rien ne pouvait lui flanquer plus la frousse que la statue de Mérédith.
D'un autre côté la beauté figée de cette tour avait de quoi planter le décor parfait pour un roman d'horreur, il fallait bien l'avouer. Alors qu'il observait les uns et les autres et écoutait les théories de Bethany avec attention, il ne put s'empêcher de hausser un sourcil au commentaire d'Edwin. Alors certes il n'avait pas totalement tort, mais d'un autre côté il valait quand même mieux être trop prudent que pas assez... surtout en des bâtiments anciens qui visiblement... avaient une volonté propre, à moins que ces phénomènes ne viennent de leurs spectraux habitants.
« Ça pue pire que les chaussettes de Hawke, cette histoire... » Il grommela pendant quelques secondes, glissant une demande abrupte mais explicite à sa protégée, connaissant bien la détermination dans son regard. « Sois prudente, pas de folies, et pas d'entrée en grande pompe sans nous, d'accord ? »
Quoique la toison toujours hérissée d’inconfort Varric s'avança assez près pour écouter l'échange, priant que l'impulsivité héréditaire de la famille ne se manifeste pas avant que le groupe ait le temps de seconder la téméraire pyromancienne. Évidemment quitte à choisir il aurait préféré prendre les devants plutôt que de laisser Bethany s'exposer de la sorte, mais considérant le fait qu'il était question d'esprits et d'anomalies magiques... il était sûrement le moins apte à gérer la situation. Impuissant et angoissé derrière son expression calme, Varric ne put qu'écouter les mots de cette étrange... entité, reconnaissant la comptine pour enfants.
« ...And your children all gone. » Murmura-t-il doucement sans intervenir, clignant plusieurs fois des yeux lorsque une scène du passé sembla se reproduire à partir de rien, comme une pièce de théâtre surnaturellement rejouée. Seulement le suspense vira rapidement à la triste tragédie familiale, la conversation suggérant la raison de la décadence des lieux. Des lieux qui pendant un instant reprirent leur splendeur de jadis, les entourant de grands arbres et de verdure... Un espace qui était clairement traité et soigné par l'homme.
« All except one... » Continua-t-il presque fasciné. « And his name is... Elric ? »
Agitant la tête il ne put qu'assister penaud au dilemme de cette femme d'antan, le cœur lourd de celui qui avait vu ce genre de choses bien trop souvent. Glissant une oeillade inquiète vers Lynne, il déglutit en imaginant l'impact que cela pourrait avoir sur des mages qui tous, d'une façon ou d'une autre, avaient connu la peur, la douleur et l'exil. S'avançant plus franchement aux côtés de Beth, il prit une grande inspiration pour se donner du courage.
« Il semblerait que quelqu'un... ou la tour elle-même essaie de nous montrer quelque chose, bien que j'ignore pourquoi. » Il avait beau ne pas être mage et ne jamais se désarmer de sa prudence, les nombreuses expériences atypiques l'avaient converti en quelqu'un d'ouvert d'esprit. Alors qu'il scannait les environs à la recherche du moindre signe de danger, il eut une tendre pensée pour Cole, dont la nature si... singulière ne le rendait pas moins attachant. « Je crois qu'il n'y a plus de doutes sur le fait que nous ne sommes pas seuls, alors faisons attention. »
Pendant un moment il s'arrêta pour réfléchir, pesant méticuleusement les divers éléments qui leur avaient été révélés. Peut-être se laissait-il trop facilement transporter par son imagination débordante, mais le fait est qu'il ne croyait pas aux coïncidences. Si ce souvenir leur avait volontairement montré, c'est bien qu'il devait y avoir une importance, non ? Après tout si le but avait été de leur faire rebrousser chemin, des images plus horrifiantes auraient fait un meilleur choix.
« Cette comptine... la suite parle d'un ou une enfant qui aurait survécu en se cachant. Or il semblerait que Elric et sa mère aient fui plutôt que d'être allés dans les cachots... »
Il pensa à voix haute, pas vraiment sûr de la pertinence de ses propres mots. La curiosité en lui le poussait à suggérer d'aller voir en personne, mais réalistement cela semblait dangereux et stupide, même à ses propres oreilles. Gardant le silence là-dessus, il changea d'approche. Les yeux rivés sur l'intérieur de la tour, il se sentait attiré comme un aimant, vers l'intérieur et les profondeurs sinistres qui se révélèrent une fois les silhouettes fantomatiques disparues.
« En tout cas je pense que l'information est bonne à prendre. Si des mages se sont barricadés ici, une partie des objets que nous cherchons ont pu être rassemblés afin d'être préservés. La bonne nouvelle c'est qu'une fois qu'on aura trouvé où, on touchera probablement le gros lot... La mauvaise, c'est qu'ils sont probablement dans un endroit difficile d'accès, à supposer qu'ils soient intacts après tout ce temps... »
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« The more you do stuff, the better you get at dealing with how you still fail at it a lot of the time. »
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Après ces têtes qui tombaient comme des poids morts les moins naturels du monde, la sensation de ce silence était très angoissante. Bryn n’avait jamais entendu si peu de bruits, comme s’il ne pouvait même plus écouter ces propres pas… jusqu’à ce que cette voix enfantine s’élève. Un frisson le prit le long de sa colonne vertébrale. Son regard se posa sur cette silhouette, comme le reste de ses compagnons, et ce qu’il vit lui fit penser à un fantôme comme dans les histoires. Une apparence vaporeuse, translucide, on pourrait passer son bras à travers… ou le perdre.
« Est-ce… un esprit ? »
Ou un démon, bien qu’il imaginait ces derniers plus terrifiants et plus impressionnants. S’ils étaient effectivement dans l’Immatériel, alors n’importe quoi pourrait avoir l’apparence de n’importe quoi d’autre, surtout quand on avait des certitudes en tête. Cette dimension était connue pour être fourbe et fausse, après tout ! Voir Lynne et Bethany s’approcher ne lui inspirait rien de bon, et sa poigne se resserra contre son bâton, mais encore une fois, c’était un spectacle entièrement différent qui se présentait à lui. C’était comme voir des souvenirs, un épisode du passé. Très lointain, hors des mémoires. Cette femme, cet enfant mage… que fuyaient-ils ?
Bien que la vision s’était évaporée et que les ruines avaient repris leur place, Bryn resta un instant hors d’haleine. Il fallait qu’il réfléchisse, qu’il mette de l’ordre dans ses idées. La vraie question n’était peut-être pas la raison de cette fuite, mais plutôt pourquoi ils avaient vu une telle scène. Est-ce qu’une volonté ici désirait leur montrer ce moment en particulier ? Un esprit ? Ou même ces lieux ? Ils étaient si imprégnés de magie qu’ils avaient peut-être leur mémoire propre…
Pendant un bon moment, il se sentit complètement déconnecté du groupe, plongé dans ses réflexions et ses théories. Le bâton baissé, le regard se posant sur tout ce qu’il avait vu et qui n’existait plus, il revoyait les mains de cette femme trembler et le désespoir de cet enfant grandir jusqu’à exploser. Ce n’étaient pas des sentiments qu’il ignorait, et son cœur se gonfla alors de pitié et d’empathie…
Il ne se réveilla de ses pensées que quand il s’aperçut que Varric parlait depuis un moment déjà. Par le Créateur, il n’avait pas entendu le début ! D’un pas il se rapprocha du groupe, tachant au mieux de recoller les wagons. Avec le recul, il n’avait pas raté tant de choses que ça car il arrivait à rattraper un petit peu le courant de réflexion, mais un peu plus, et il aurait été définitivement largué.
« Mais… sommes-nous vraiment les premiers à venir en ces lieux ? Je veux dire… depuis l’époque de cette vision. Quoi que soit cette présence ici, elle a quelque chose à communiquer. Du moins… je ne m’explique pas la raison de cette vision autrement. Peut-être une vérité à raconter, une injustice à dénoncer… »
Cela aurait été plus simple si on leur avait montré directement le chemin vers ce qu’ils étaient venus chercher, mais bien évidemment, ça n’allait pas se passer ainsi. Il s’était passé des choses ici, des choses qui étaient tombées dans l’oubli et qu’on essaie peut-être de ramener à la surface. Dans ce cas alors, peut-être qu’on attendait quelque chose d’eux, aventuriers ignorants qui s’avançaient entre ces murs. De l’écoute ?
À moins que ce ne soit vraiment un piège finement étudié et vraiment très pervers pour les induire ainsi vers l’erreur.
« Maître Tethras… quelle était cette chanson que vous chantiez ? Vous la connaissiez ? »
« Est-ce… un esprit ? »
Ou un démon, bien qu’il imaginait ces derniers plus terrifiants et plus impressionnants. S’ils étaient effectivement dans l’Immatériel, alors n’importe quoi pourrait avoir l’apparence de n’importe quoi d’autre, surtout quand on avait des certitudes en tête. Cette dimension était connue pour être fourbe et fausse, après tout ! Voir Lynne et Bethany s’approcher ne lui inspirait rien de bon, et sa poigne se resserra contre son bâton, mais encore une fois, c’était un spectacle entièrement différent qui se présentait à lui. C’était comme voir des souvenirs, un épisode du passé. Très lointain, hors des mémoires. Cette femme, cet enfant mage… que fuyaient-ils ?
Bien que la vision s’était évaporée et que les ruines avaient repris leur place, Bryn resta un instant hors d’haleine. Il fallait qu’il réfléchisse, qu’il mette de l’ordre dans ses idées. La vraie question n’était peut-être pas la raison de cette fuite, mais plutôt pourquoi ils avaient vu une telle scène. Est-ce qu’une volonté ici désirait leur montrer ce moment en particulier ? Un esprit ? Ou même ces lieux ? Ils étaient si imprégnés de magie qu’ils avaient peut-être leur mémoire propre…
Pendant un bon moment, il se sentit complètement déconnecté du groupe, plongé dans ses réflexions et ses théories. Le bâton baissé, le regard se posant sur tout ce qu’il avait vu et qui n’existait plus, il revoyait les mains de cette femme trembler et le désespoir de cet enfant grandir jusqu’à exploser. Ce n’étaient pas des sentiments qu’il ignorait, et son cœur se gonfla alors de pitié et d’empathie…
Il ne se réveilla de ses pensées que quand il s’aperçut que Varric parlait depuis un moment déjà. Par le Créateur, il n’avait pas entendu le début ! D’un pas il se rapprocha du groupe, tachant au mieux de recoller les wagons. Avec le recul, il n’avait pas raté tant de choses que ça car il arrivait à rattraper un petit peu le courant de réflexion, mais un peu plus, et il aurait été définitivement largué.
« Mais… sommes-nous vraiment les premiers à venir en ces lieux ? Je veux dire… depuis l’époque de cette vision. Quoi que soit cette présence ici, elle a quelque chose à communiquer. Du moins… je ne m’explique pas la raison de cette vision autrement. Peut-être une vérité à raconter, une injustice à dénoncer… »
Cela aurait été plus simple si on leur avait montré directement le chemin vers ce qu’ils étaient venus chercher, mais bien évidemment, ça n’allait pas se passer ainsi. Il s’était passé des choses ici, des choses qui étaient tombées dans l’oubli et qu’on essaie peut-être de ramener à la surface. Dans ce cas alors, peut-être qu’on attendait quelque chose d’eux, aventuriers ignorants qui s’avançaient entre ces murs. De l’écoute ?
À moins que ce ne soit vraiment un piège finement étudié et vraiment très pervers pour les induire ainsi vers l’erreur.
« Maître Tethras… quelle était cette chanson que vous chantiez ? Vous la connaissiez ? »
(c) DΛNDELION
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Mission
Comme autrefois, Comme toujours
Comme autrefois, Comme toujours
À quelque pas de la grille, on pouvait deviner à l’intérieur un hall de marbre gigantesque dont le dallage géométrique donnait presque une impression d’avoir été créé par des nains. En s’approchant d’avantage on pouvait voir que les lieux avaient été envahis par la verdure. Les murs étaient couverts de mousses et de lierres, les porte-torches avaient des airs de pot de fleurs tant la végétation en dégoulinait paresseusement depuis de nombreuses années.
Il faisait indéniablement plus froid à l’intérieur du bâtiment qu’à l’extérieur, sûrement à cause de l’ombre et de l’humidité des plantes, mais il y avait dans l’air une humidité que l’on ne trouvait que près des cours d’eau et il était évident à quiconque mettait un pied dans le couloir principal que de l’eau coulait quelque part dans le bâtiment. Les clapotis paisibles d’un courant leur parvenait en écho depuis un endroit encore inconnu.
À différents endroits du hall se trouvaient des colonnes soutenant une voute ouvragée, à mi chemin l’une d’elle avait cédé et s’était effondrée sur le sol, la fresque brisée reposait sur le sol, assez haute pour devoir être escaladée mais permettant toujours le passage. Lorsqu’on entrait dans la forteresse, les deux premières salles de chaque côté semblaient spacieuses, celle de droite devait être une armurerie, quelques marches descendaient à une salle rectangulaire dont le sol était percé et recouvert d’une grille. En bas on pouvait entendre le clapotis de l’eau plus clairement. Les armes et les armures exposées avaient depuis longtemps rouillé et ne revêtaient probablement qu’un intérêt historique vu leur état. Plusieurs coffres étaient entreposés, verrouillés le long des murs.
De l’autre côté du couloir, une salle de stockage où reposaient des livres abimés par le temps et l’humidité, des amphores, de la vaisselle, quelques objets précieux emmêlés dans les bras d’une vigne impressionnante. Un écritoire avec un registre qui avait depuis longtemps rendu son encre et dont les tiroirs étaient coincés par le gonflement du bois.
En continuant après la seconde arche, à droite avant l’éboulis, se trouvait un bureau qui un jour avait dû être très richement décoré mais dont les meubles moisis par le temps avaient maintenant perdu leur valeur. En face, à gauche du couloir, il y avait une chapelle ou en tout cas une salle de prière. Des statues d’Andraste, d’un style de l’âge des Tours, des bols d’offrandes vide à part pour quelques nids d’oiseaux. Un autel revêtu d’un tissu rongé aux mites et aux souris probablement, qui avait perdu ses couleurs mais sur lequel on distinguait encore un soleil.
La dernière pièce se situait sur la droite, juste avant la dernière arche, c’était très probablement une antichambre à la chapelle au vu des restes de tentures chantristes qui dépassaient sous les pierres effondrées sur le carrelage. Mais la pièce était trop encombrée pour voir quoi que ce soit depuis l’entrée.
------------ Jeu ----------------
Vous pouvez explorer l’étage comme bon vous semble, toucher, ouvrir, explorer, examiner ce que vous voulez. Les posts MJ se déclencheront en fonction de vos actions et ne suivront pas forcément la logique habituelle « 1 tour - 1 post MJ ».
L’image de ce post est un plan du hall, vous entrez du côté gauche de l’image pour vous diriger vers la droite en avançant. Sur la gauche de vos personnages : La salle de stockage et la chapelle, sur la droite la salle d’armes, le bureau et la pièce encombrée.
Amusez vous bien !
Invité
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Comme autrefois, comme toujours
Bon. Ce n’est pas un petit morveux qui se perd au pire endroit du monde. Par contre, il n’a pas l’air d'interagir avec le monde physique à proprement parler. J’observe d’un air à la fois tétanisé et interdit cette effluve du passé en notant du mieux que je peux chaque élément. Que ce soit les deux personnes, leur voix, leur apparence, leur nom ainsi que ce qu’ils disent et les changements que je vois dans l’environnement. Une fois la scène redonnant son droit légitime au présent, je me relève et retourne voir mes compagnons. Je ne sais pas trop comment je me sens … Décontenancée, certes, mais suis-je plutôt fascinée ou inquiète ? Ébranlée ou passionnée ? J’ai pas vu autant de phénomènes magiques dans ma vie et le plus récent était quelque peu traumatisant. Donc cette rencontre pacifique commence à appliquer un baume calmant sur les tonnes d’appréhension qui troublent mon coeur. Je me trouve à leur côté à peine quelques secondes qu’ils commencent à parler et poser des questions sur le phénomène. Au moins, je ne suis pas la seule à l’avoir vu ! Ça me rassure, Lynne et Bryn sont beaucoup plus à même de comprendre ça que moi. J’offre d’abord mon avis à Bryn, surtout pour le rassurer.
Ou l’illusion convaincante d’un démon. Mais ça, je ne le dis pas. Je ne veux pas inquiéter les autres pour rien et. bien que j’aime théoriser, je garde les idées les plus macabres et dangereuses pour ceux portant la même corruption que moi. Sinon, je favorise l’optimisme au réalisme jusqu’à ce que je considère le risque trop élevé. J’écoute ensuite Varric qui marmonne à propos de la comptine. Je dois avouer que les paroles me disent rien, mais si elle a un lien avec cette histoire, elle est peut-être notre seul moyen de découvrir ce qui s’est passé ici !
Suivant le conseil que je viens de prodiguer, je me place derrière les autres et je matérialise des flammes dans l’une de mes mains, attendant que les autres ouvrent la marche comme convenu.
Une fois à l’intérieur, la première chose qui me frappe est le froid et l’humidité régnant sur l’endroit. Ensuite, profitant des rayons du soleil faisant le travail à ma place, j'amenuise les flammes de ma main pour en faire qu’une lueur me permettant d’étudier plus facilement tout ce qui pourrait me tomber sous la main. J’avance lentement en regardant d’un air émerveillé les arches et les fresques jusqu’à m’arrêter devant le petit éboulement. Je teste du pied la solidité de l’ensemble de rochers et me porte sur la pointe des pieds pour mieux regarder de l’autre côté.
Personnellement, mon entraînement militaire, enfin, “militaire” … Disons que c’est plutôt mon entraînement à l’apocalypse, franchement, me guide à sécuriser les quatre premières pièces avant de passer l’éboulis. Hors de question de laisser des zones d’ombres derrière nous. Je tourne donc sur ma gauche pour aller vers le bureau. Je regarde s’il y a des documents qui ont survécu, ouvre tous les tiroirs, cherche des doubles fonds un peu partout et si ma main se pose sur un livre, je le fouille à fond. Une lettre ou un message caché, une énigme, n’importe quoi.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Un esprit … Peut-être, mais j'opterai plutôt pour un souvenir. J’ai déjà entendu dire que des scènes importantes, lourdes en conséquences ou en énergie, peuvent rejouer comme ça. Donc ce serait comme … Une pièce de théâtre relatant avec une assurance indéniable l’histoire du lieu. „ |
Ou l’illusion convaincante d’un démon. Mais ça, je ne le dis pas. Je ne veux pas inquiéter les autres pour rien et. bien que j’aime théoriser, je garde les idées les plus macabres et dangereuses pour ceux portant la même corruption que moi. Sinon, je favorise l’optimisme au réalisme jusqu’à ce que je considère le risque trop élevé. J’écoute ensuite Varric qui marmonne à propos de la comptine. Je dois avouer que les paroles me disent rien, mais si elle a un lien avec cette histoire, elle est peut-être notre seul moyen de découvrir ce qui s’est passé ici !
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ Varric, que sais-tu de cette comptine ? Tu crois que son origine viendrait de ce qui s’est passé ici ? Dans tous les cas, le chemin est sûr. Je suggère qu’on prenne la formation que nous avons établis et qu’on entre. „ |
Suivant le conseil que je viens de prodiguer, je me place derrière les autres et je matérialise des flammes dans l’une de mes mains, attendant que les autres ouvrent la marche comme convenu.
Une fois à l’intérieur, la première chose qui me frappe est le froid et l’humidité régnant sur l’endroit. Ensuite, profitant des rayons du soleil faisant le travail à ma place, j'amenuise les flammes de ma main pour en faire qu’une lueur me permettant d’étudier plus facilement tout ce qui pourrait me tomber sous la main. J’avance lentement en regardant d’un air émerveillé les arches et les fresques jusqu’à m’arrêter devant le petit éboulement. Je teste du pied la solidité de l’ensemble de rochers et me porte sur la pointe des pieds pour mieux regarder de l’autre côté.
| [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | “ On peut traverser sans risque. Restons à portée de voix, surtout. „ |
Personnellement, mon entraînement militaire, enfin, “militaire” … Disons que c’est plutôt mon entraînement à l’apocalypse, franchement, me guide à sécuriser les quatre premières pièces avant de passer l’éboulis. Hors de question de laisser des zones d’ombres derrière nous. Je tourne donc sur ma gauche pour aller vers le bureau. Je regarde s’il y a des documents qui ont survécu, ouvre tous les tiroirs, cherche des doubles fonds un peu partout et si ma main se pose sur un livre, je le fouille à fond. Une lettre ou un message caché, une énigme, n’importe quoi.
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