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Comme autrefois, comme toujours
Lynne voyait bien que Varric ne semblait pas entièrement dans son assiette lorsqu’il tenta de les rassurer. A vue d’œil, le nain n’était pas blessé ; peut-être avait-il trébuché, ou qu’il ait été victime des caprices du Voile. La mage aurait souhaité que la langue de l’écrivain se délie davantage afin d’alléger ses soucis ; cela dit, elle n’insista pas.
« D’accord, si vous le dites ... »
Ils se séparèrent sur ces mots, chacun revenant à sa propre enquête. Lynne décida de suivre les pas d’Edwin, qui s’était engagé dans un couloir qu’ils n’avaient pas encore visités.
Elle retrouva l’Apaisé debout au beau milieu du chemin, contemplant les murs qui les entourait tel l’esprit analytique qu’il était. La brune s’arrêta près de lui, quelque peu étonnée par son comportement.
« Que se passe t’il Edwin ? Tu as vu quelque chose ? »
« Non … J’ai entendu des voix dans le couloir, mais quand je m’en suis approché, elles se sont toutes évanouies. Peut-être qu’elles ont eu peur. » déclara t’il posément, reportant ses iris argentés vers sa compagne.
Lynne fronça légèrement ses sourcils alors qu’elle réfléchissait aux paroles de son ami. Le Voile était terriblement fin en ces lieux, pouvant donner lieu à des évènements aussi étranges qu’incontrôlables. Ici, ses connaissances du Cercle ne lui serviraient pas à grand-chose – d’autant plus qu’elles étaient maigres sur ce domaine en particulier. Après tout, l’Immatériel et le Voile étaient encore maintenant empreints de mystère.
« Des esprits ? Ou autre chose ? Peut-on vraiment parler de fantômes ? » lui demanda t’elle, sceptique. « Je me demande si nous faisons simplement face à des reflets du passé, ou bien à des entités conscientes. Je n’aime pas trop ça, mais on pourrait … Essayer de communiquer avec elles, juste pour voir ? »
« Ça vaut le coup d’essayer. »
Le noiraud regarda la jeune femme, attendant sa tentative. Lynne se racla légèrement la gorge, quelque peu gênée à l’idée de possiblement s’adresser à une véritable entité. Engager la conversation avec les êtres de l’autre monde était un exercice qui n’était pas sans danger. Pourtant, elle se risqua, portée par sa curiosité :
« Bonjour, désolée si mon ami vous a fait peur. Y a t’il quelqu’un ? Nous ne vous voulons pas de mal. »
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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | (PNJ) Edwin Nachtigall : Un jeune homme d'une trentaine d'années au regard absent. Il s'exprime sur un ton à la fois monocorde et neutre. Un bandeau masque habituellement sa marque d'Apaisé. Edwin s'exprime en #ccffff |
Sénéchal
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Les éboulis n'obstruant que l'antichambre, il ne te suffit que d'un seul coup d'épaule pour faire céder les gonds encrassés de la porte. Ton élan t'emporte deux pas dans la pièce suivante. Tu découvres la chapelle, où tu retrouves Bethany, les mains encombrées par un coffre et un registre épais. La poussière soulevée par ton brusque mouvement vous enveloppe, encombre vos voies respiratoires te vous fait tousser.
Plus loin, de l'autre bout du couloir, Lynne et Edwin font face à l'imposant escalier en colimaçon. Les mots prononcés par la mage ne trouvèrent aucune réponse verbale : ils furent accueillis par le silence, après un bref écho provoqué par les marches de pierre. Malgré ce silence, une réponse fut tout de même apportée. L'immatériel claqua de nouveau, et une lourde sensation de malaise vous enveloppa. ce silence n'était pas naturel : il était forcé. Le bâtiment tout entier semblait retenir sa respiration. Plus aucun doute n'était possible : quelqu'un se cachait bien ici.
Un courant d'air provenant de cet escalier fit doucement voleter vos cheveux. Le temps, près de cet escalier, était comme suspendu.
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Varric ne cessa de marmonner entre dents, même quand la porte céda sous ses vieux gonds et le fit débouler en catastrophe dans la pièce d’à côté. Il n’eut alors que le temps de saluer une Beth confuse et surprise au milieu de son enquête, toussant et agitant ses mains dans l’espoir de chasser le nuage de poussière. Heureusement quelques moments plus tard l’air se fit plus respirable, les particules du passé stagnant à nouveau sur la froide pierre. Une fois son souffle retrouvé le nain agita la tête pour se reprendre et informa son amie de ses intentions d’explorer l’étage.
“Je vais escalader dans la pièce d’à côté… avec ma chance j’aurai sans doute besoin de soutien à un moment ou un autre, alors si tu pouvais ouvrir tes oreilles à des cris de détresse, je t’en serai éternellement reconnaissant.”
N’ayant aucun autre trait d’esprit à ajouter, il soupira. Risquant un sourire empli d’auto-dérision le conteur salua la mage d’un salut pseudo-militaire avant de disparaître en sens inverse, traversant la porte afin de la laisser à ses recherches. Cependant en dépit du ton léger et joueur, Varric était toujours animé de ce mauvais pressentiment qui ne lui disait rien qui vaille. Mais après tout qui serait euphorique à l’idée de potentiellement se rompre le cou? Certainement pas lui, en dépit de la surprenante agilité que peu lui connaissaient.
Il faut dire qu’il était bien plus aisé de résoudre la plupart de ses problèmes avec Bianca, plutôt qu’avec ses vieux os… Seulement les mages ne s’en tireraient pas particulièrement mieux. Mettant de côté les nombreuses plaintes qui lui brûlaient les lèvres, il prit une grande inspiration, ajusta sa compagne contre son épaule… et entama son ascension.
“Je vais escalader dans la pièce d’à côté… avec ma chance j’aurai sans doute besoin de soutien à un moment ou un autre, alors si tu pouvais ouvrir tes oreilles à des cris de détresse, je t’en serai éternellement reconnaissant.”
N’ayant aucun autre trait d’esprit à ajouter, il soupira. Risquant un sourire empli d’auto-dérision le conteur salua la mage d’un salut pseudo-militaire avant de disparaître en sens inverse, traversant la porte afin de la laisser à ses recherches. Cependant en dépit du ton léger et joueur, Varric était toujours animé de ce mauvais pressentiment qui ne lui disait rien qui vaille. Mais après tout qui serait euphorique à l’idée de potentiellement se rompre le cou? Certainement pas lui, en dépit de la surprenante agilité que peu lui connaissaient.
Il faut dire qu’il était bien plus aisé de résoudre la plupart de ses problèmes avec Bianca, plutôt qu’avec ses vieux os… Seulement les mages ne s’en tireraient pas particulièrement mieux. Mettant de côté les nombreuses plaintes qui lui brûlaient les lèvres, il prit une grande inspiration, ajusta sa compagne contre son épaule… et entama son ascension.
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La question de Lynne sembla un instant suspendue dans l’air, figée dans le temps. Rien ne lui répondit, excepté le plus pur des silences. La mage retint sa respiration, attentive à tout son qui pourrait s’échapper du couloir ou de l’escalier. C’est là qu’elle s’en rendit compte : contrairement à la pièce où ils s’étaient retrouvés tous les quatre, il n’y avait véritablement aucun son entre ces murs de pierre. Il n’y avait pas de bruit de fond tel que les discussions qui devaient se tenir entre ses compagnons dans la salle voisine, le grincement du vieux bois, le typique plic-ploc des gouttes s’écrasant sur le sol ou le faible grattement des rongeurs ayant potentiellement élu domicile dans cette tour abandonnée. L’endroit était baigné d’un silence qui n’avait absolument rien de naturel et qui, malgré elle, l’emplissait d’un lourd malaise qui lui criait de tourner les talons. La soudaine brise qui s’éleva, quant à elle, ne faisait qu’amplifier ce sentiment. Pour elle, il n’y avait aucun doute. C’était la réponse de la chose qui habitait la tour.
La voix d’Edwin s’éleva à nouveau, douce et placide.
« J’ai du mal à définir quoi, mais j’ai l’impression que quelque chose a changé. Est-ce que tu le sens, toi aussi ? »
« Oui. » acquiesça t’elle dans une nervosité dissimulée. « Je pense que nous ne sommes pas les bienvenue ici. »
Son regard resta fixé quelques secondes sur l’escalier, s’attendant à ce qu’une entité se manifeste. Rien de tel ne se produisit. Pour autant, Lynne ne pouvait s’empêcher de rester sur le qui-vive. Elle était certaine qu’il y avait quelque chose ici, quelque chose qui ne voulait pas qu’ils se rendent dans l’escalier. En temps normal, elle aurait sans doute passé son chemin – mais aujourd’hui, les enjeux étaient différents.
Elle tourna sa tête dans la direction où le duo était arrivé, puis son regard se porta sur Edwin qui l’observait. Ils pourraient aller chercher les autres … mais rien ne les empêchait de partir en éclaireur et de revenir les informer après pour qu'ils visitent les lieux ensemble, plus en détail.
« Allons y jeter un œil rapidement … Mais reste près de moi et prépare toi à courir en sens inverse. Si ça tourne mal, on fait marche arrière. »
Sur ces mots d’avertissement, la mage et l’apaisé s’enfoncèrent prudemment dans les profondeurs du couloir pour monter l’escalier.
La voix d’Edwin s’éleva à nouveau, douce et placide.
« J’ai du mal à définir quoi, mais j’ai l’impression que quelque chose a changé. Est-ce que tu le sens, toi aussi ? »
« Oui. » acquiesça t’elle dans une nervosité dissimulée. « Je pense que nous ne sommes pas les bienvenue ici. »
Son regard resta fixé quelques secondes sur l’escalier, s’attendant à ce qu’une entité se manifeste. Rien de tel ne se produisit. Pour autant, Lynne ne pouvait s’empêcher de rester sur le qui-vive. Elle était certaine qu’il y avait quelque chose ici, quelque chose qui ne voulait pas qu’ils se rendent dans l’escalier. En temps normal, elle aurait sans doute passé son chemin – mais aujourd’hui, les enjeux étaient différents.
Elle tourna sa tête dans la direction où le duo était arrivé, puis son regard se porta sur Edwin qui l’observait. Ils pourraient aller chercher les autres … mais rien ne les empêchait de partir en éclaireur et de revenir les informer après pour qu'ils visitent les lieux ensemble, plus en détail.
« Allons y jeter un œil rapidement … Mais reste près de moi et prépare toi à courir en sens inverse. Si ça tourne mal, on fait marche arrière. »
Sur ces mots d’avertissement, la mage et l’apaisé s’enfoncèrent prudemment dans les profondeurs du couloir pour monter l’escalier.
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Sénéchal
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Après maintes efforts, tu parviens Varric à te hisser jusqu'à l'étage supérieur. Du bout de tes bottes, tu fais chuter quelques éboulis, provoquant un chaos inimaginable dans la torpeur de ce lieu endormi. Pourtant, te voilà arrivé sain et sauf à ta destination. Émergeant de ton trou, les chevilles encore emmêlées dans les lianes, tes yeux affûtés découvrent un décor à proprement époustouflant : tout l'étage abrite une énorme librairie. Des kilomètres et des kilomètres d'étagères, recouvertes de livres anciens, plus qu'aucun être humain ne pourrait jamais lire en l'espace de dix vies. Ces livres-là, tu en as amèrement conscience, plus personne ou presque ne les lira plus jamais. L'odeur de l'humidité, du moisi et de la décrépitude plane avec lourdeur dans cet étage, lui aussi dévoré par une végétation sauvage et dense.
- Varric:
- Si tu choisis de te déplacer à cet étage, je te demanderais de jeter un dé de jeu de dé, dont le résultat évaluera la solidité du sol sous tes bottes.
Dans ton dos se trouve l'écrin de pierre renfermant l'imposant escalier en colimaçon permettant d'accéder aux étages ainsi qu'au sous-sol. Des bruits de pas te parviennent, déchirant le silence. Les silhouettes de Lynne et d'Edwin se dessinent prudemment, émergeant des marches. Ils découvrent à leur tour l'impressionnante bibliothèque, ainsi qu'un détail hors du commun : la silhouette familière de Varric, surplombant l'imposante dépression exercée sur le sol. Quelques mètres à peine vous séparent, mais une étrange inquiétude vous gagne alors que vos regards sont de nouveau attirés en direction du trou béant donnant sur l'étage inférieur. Il vous faudra être prudent pour le rejoindre.
- Lynne:
- Si tu choisis de rejoindre Varric à l'étage, je te demanderais également de jeter un dé jeu de dé pour estimer la solidité du sol sous tes pas.
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L'ascension proprement dite n'avait pas été du gâteau, la végétation reprenant ses droits sur les instables vestiges de la jadis splendide tour. Avec agilité et patience Varric réussit néanmoins à se hisser à l'étage, maudissant son faible pour les petits fours orlésiens, sans nul doute la seule chose ralentissant son consciencieux effort. Le souffle un peu court mais la poitrine emplie de soulagement (et de poussière) le nain se hissa enfin dans ce qui semblait être une vaste bibliothèque. Ses yeux perçants se rivèrent sur les étagères s'étendant à perte de vue, lorgnant avec avidité les nombreux trésors qui devaient se cacher entre ces pages. Cela dit il fut bien vite évident que satisfaire sa curiosité revenait à se heurter à plusieurs obstacles.
Tout d'abord l'omniprésente humidité des lieux et les ravages du temps le rendaient peu optimiste quand à la préservation des ouvrages, mais avant tout il craignait de ne pouvoir faire deux pas dans la pièce sans que le sol ne s'écroule sous ses pieds. C'est pourquoi lorsque Varric entreprit enfin de bouger ce fut avec la plus grande prudence, tâtant le terrain et jugeant de la stabilité du mieux possible. Car si des centaines d'ouvrage sur la magie ne lui suscitaient qu'un très vague intérêt, l'espoir de mettre la patte sur le rayon de littérature lui, était bien réel. Risquant un nerveux regard vers l'autre bout de la pièce d'où se découpèrent les silhouettes familières de Lynne et Edwin, Varric leur adressa un sourire tendu alors qu'il essaya désespérément de progresser vers eux, se tenant le plus éloigné possible du trou béant qui menaçait de l'engloutir.
« N'approchez pas davantage, le sol est instable et votre poids risque d'être la goutte d'eau. Je vais... Je vais faire sagement le tour... » sa voix s'éteint en un murmure pour lui-même, « et prier Andrasté tant que j'y suis. »
Tout d'abord l'omniprésente humidité des lieux et les ravages du temps le rendaient peu optimiste quand à la préservation des ouvrages, mais avant tout il craignait de ne pouvoir faire deux pas dans la pièce sans que le sol ne s'écroule sous ses pieds. C'est pourquoi lorsque Varric entreprit enfin de bouger ce fut avec la plus grande prudence, tâtant le terrain et jugeant de la stabilité du mieux possible. Car si des centaines d'ouvrage sur la magie ne lui suscitaient qu'un très vague intérêt, l'espoir de mettre la patte sur le rayon de littérature lui, était bien réel. Risquant un nerveux regard vers l'autre bout de la pièce d'où se découpèrent les silhouettes familières de Lynne et Edwin, Varric leur adressa un sourire tendu alors qu'il essaya désespérément de progresser vers eux, se tenant le plus éloigné possible du trou béant qui menaçait de l'engloutir.
« N'approchez pas davantage, le sol est instable et votre poids risque d'être la goutte d'eau. Je vais... Je vais faire sagement le tour... » sa voix s'éteint en un murmure pour lui-même, « et prier Andrasté tant que j'y suis. »
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Sénéchal
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Prudemment, tu tentes de te déplacer sur ce sol si peu engageant. Tes années d'expérience en péripéties, réelles ou affabulées, te permettent de repérer les dalles les plus solides et l'angle dans lequel positionner ton poids afin de le minimiser. Lentement, tu progresses, tu t'éloignes de cette zone dangereuse et tu reprends espoir. La tour restait vieille et dangereuse, mais avec beaucoup de prudence, elle pouvait encore être apprivoisée, parcourue une dernière fois. Tu te sens privilégié de pouvoir t'y mouvoir, car tu en as conscience à présent : le petit groupe que tu mènes sera sans doute le dernier capable de se perdre ici.
Lorsque tu arrives au niveau de tes deux compagnons, un cri transperce l'air. Il vrille un instant dans vos tympans avant de complètement disparaître. Véritable vocalise du désespoir, de panique, ce cri avait quelque chose de tragique. Pourtant, vous ne l'entendez pas tous, seuls Bryn, Lynne et Bethany y sont sensibles.
A la suite de ce cri, vous êtes comme sourds, sous le choc. Le silence qui vous étouffe retombe doucement avant que vous ne puissiez de nouveau entendre la nature vous environnant chanter de nouveau sa complainte insouciante. Parmi ces bruits naturels, chant d'oiseaux et bruissement de feuilles dans le vent, vous en repérez un autre. Un chant enivrant, doux et mélodieux, qui semblait provenir des étagères en elles-mêmes. Ou plus précisément des étagères disposées au centre de l'impressionnante bibliothèque.
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Leur ascension fut prudente et anxieuse, du moins pour l’un d’entre eux. L’expérience qu’ils venaient de vivre était en effet bien loin d’enchanter Lynne, qui gravissait lentement les marches pas à pas, bâton empoigné et yeux rivés sur la direction que le duo prenait, attentive à la fois aux menaces éthérées et matérielles. Derrière elle, Edwin la suivait dans un silence seulement brisé par le son régulier de ses pas.
La montée sembla interminable à la mage, qui s’attendait à faire face au danger à chaque détour. Mais, finalement, ses peines furent bientôt récompensées. Au bout de cet interminable couloir ascendant, une vue pleine de promesse s’offrit à leurs yeux à leurs yeux habitués aux ténèbres. Lynne réprima une exclamation tandis qu’elle apercevait des dizaines et des dizaines d’étagères remplies à craquer de livres de toutes sortes. Aucun des deux Cercles auxquels elle avait appartenu ne pouvaient se vanter d’avoir autant de documentation à portée de main. L’état de décrépitude apparent de la plupart des tomes ne détériora en rien l’excitation de la mage qui ne demandait rien de plus que de pouvoir parcourir librement ces lieux.
Alors que cette pensée traversait son esprit, elle aperçu d’un seul coup la silhouette familière d’un nain se détacher du reste à seulement quelques mètres d’elle. C’est à cette occasion qu’elle se rendit également compte de l’état déplorable du sol ; c’était un véritable gouffre qui les séparait, un gouffre qui menaçait d’emporter l’étage entier et eux avec s’ils ne faisaient pas attention.
Cela n’empêcha pourtant pas l’écrivain de tenter de les rejoindre, au grand dam de Lynne qui craignait de voir ses craintes se réaliser. Elle obéit pourtant à sa demande, et resta là où elle était.
« Je ne ferai pas ça si j’étais vous. Il y a au moins 60% de chance que vous fassiez s’écrouler l’étage. » signala Edwin, qui observait de près les progrès de Varric.
« Edwin ! » chuchota t’elle discrètement sur un ton de reproche à l’égard de l’apaisé, se tournant ensuite vers le nain ; « N-ne faites pas attention à ce qu’il dit. Soyez prudent, c’est tout. »
Contre toute attente, il parvint à les rejoindre sans trop de mal. Peut-être était-ce l’habitude de toutes ses aventures ; quoi qu’il en soit, Lynne fut soulagée de le voir arriver à destination. Au moment où elle voulu l’exprimer à voix haute, un cri strident la coupa dans son élan.
Sursautant sur le coup de la peur, de la douleur et de la surprise, elle plaqua instinctivement ses mains sur ses oreilles, tentant de faire taire au mieux ce son qui venait lui briser les tympans. Le désespoir qui s’en émanait ne le rendait que plus terrifiant ce hurlement dont elle ne parvenait à identifier l’origine ; il s’arrêta d’ailleurs presque aussitôt, disparaissant en un coup de vent.
« Qu’est-ce que c’était que ça … ?! » demanda t'elle finalement au bout d'une minute de silence, lorsque le bourdonnement persistant dans ses oreilles disparu.
Son cœur menaçait de sortir de sa poitrine à chaque battement. A ses côtés, Edwin restait parfaitement calme et Varric vaquait à ses occupations, ce qui ne manqua pas de la surprendre ; comment pouvaient-ils réagir avec autant de calme ?
Bien que secouée par sa précédente expérience, Lynne ne prit pas beaucoup de temps pour se décider à enquêter sur son origine. Peut-être qu’elle avait un lien avec ce qu’ils venaient d’entendre ?
«Je vais y jeter un coup d’œil, je reviens. »
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Tu longes avec attention les murs, pensant y trouver une meilleure stabilité du sol. Tes bottes rencontrent enfin le moelleux du tapis, qui un jour avait dû posséder une belle couleur carmin. Sa trame à présent élimée et couverte de poussière et de fientes d'oiseaux n'en est pas moins agréable, et tu te sens te détendre bien malgré toi. En cherchant la source de ce nouveau son merveilleux, tu remontes les étagères. D'abord une, puis une seconde et une troisième. Le chant s'accentue, t'ennivre comme les brumes d'un chaud matin d'été.
Ils te conduit à la quatrième étagère, où tu remarques une légère luminescence émanant de son centre.
Ta main se tend vers un ouvrage, responsable à la fois du chant et de la luminescence.
Il est lourd et volumineux, anormalement bien préservé. Sa couverture sobre de cuir sombre privée de toute fioriture ne porte aucune inscription, pourtant tu éprouvés comme une certitude : celle de devoir le posséder, le parcourir et en ingérer le contenu. En l'ouvrant, tu découvres des pages manuscrites d'une écriture fine mais soignée, toujours lisible malgré les siècles qui te séparent du moment où ces lignes ont étés tracées. Un journal, mais pas n'importe quel journal : celui du dernier Inquisiteur connu.
Le chant et la luminescence cessent lorsque tu fais cette découverte. Tu ne tiens plus entre les mains qu'un journal banal, mais follement prometteur. Et dans le rayonnage, révélé par l'espace à présent vide occupé par ce journal, se découvre une petite boîte à musique émaillée, peinte à la main de décorations fines et fleuries et surmonté d'une figurine d'or. Un objet visiblement inestimable d'où provenait sans doute cette douce musique.
Ce livre et cette boîte à musique, à eux seuls, peuvent combler vos attentes concernant ce pillage. Leur découverte, juste après ce cri de désespoir, ne vous semble-t-elle pas trop facile ?
Ils te conduit à la quatrième étagère, où tu remarques une légère luminescence émanant de son centre.
Ta main se tend vers un ouvrage, responsable à la fois du chant et de la luminescence.
Il est lourd et volumineux, anormalement bien préservé. Sa couverture sobre de cuir sombre privée de toute fioriture ne porte aucune inscription, pourtant tu éprouvés comme une certitude : celle de devoir le posséder, le parcourir et en ingérer le contenu. En l'ouvrant, tu découvres des pages manuscrites d'une écriture fine mais soignée, toujours lisible malgré les siècles qui te séparent du moment où ces lignes ont étés tracées. Un journal, mais pas n'importe quel journal : celui du dernier Inquisiteur connu.
Le chant et la luminescence cessent lorsque tu fais cette découverte. Tu ne tiens plus entre les mains qu'un journal banal, mais follement prometteur. Et dans le rayonnage, révélé par l'espace à présent vide occupé par ce journal, se découvre une petite boîte à musique émaillée, peinte à la main de décorations fines et fleuries et surmonté d'une figurine d'or. Un objet visiblement inestimable d'où provenait sans doute cette douce musique.
Ce livre et cette boîte à musique, à eux seuls, peuvent combler vos attentes concernant ce pillage. Leur découverte, juste après ce cri de désespoir, ne vous semble-t-elle pas trop facile ?
- Lynne, Varic:
- Vous pouvez dès a présent choisir de mettre fin à cette mission, ou tout au contraire de poursuivre votre exploration jusqu'à identifier les raisons de ces apparitions. À vous de voir !
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