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Jeu 20 Juin 2019 - 22:45

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L'Intendant
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Etre son propre démon


L’illusion disparut aussi vite qu’elle était apparue. Aussitôt que Tullia se dégagea de l’emprise de Zevran, ce dernier s’évapora dans la brume, la clairière se referma et se noya dans la pénombre et le décor changea encore. La route pavée sur laquelle elle claudiquait s’ouvrit sur un château familier. De style fereldien, surmonté de créneaux et d’un donjon fortifié ; se tenait Fort Bastel. Mais sur le chemin habituellement bordé d’arbres, les champs et les chemins avaient étés brûlés, comme ravagés par l’enclin. Plus elle se rapprochait et plus les ombres apparaissaient sur le sol en une centaine de cadavres.

Chaque corps était couvert d’une armure de garde des ombres. Des guerriers, des voleurs, des mages. Parmi les résultats de ce qui semblait avoir été un massacre, il y avait des visages connus. Syl, gisait au sol, la gorge ouverte. Oghren avaient les boyaux à l’air, des corbeaux s’en repaissaient déjà. De l’autre côté de la route, la tête de Léopold reposait seule sur une motte de terre et la dépouille de Marek reposait, les articulations pliées dans des angles qui n’avaient rien de naturels.

Des sanglots se firent entendre… Dans la cour du château, un homme roux tenait le corps d’une jeune femme brune entre ses bras. Lorsqu’elle fut assez prêt, Tullia put reconnaître les traits de Kaldenis, dont les orbites vides offraient un spectacle écœurant. Wulf, couvert de sang, le visage couvert de larmes berçait machinalement le corps de Kaldy sans remarquer l’arrivée de Tullia.

Après quelques secondes, sa voix rauque s’éleva dans la cour vide de vie.

- « Pourquoi ? Tullia ? Pourquoi tu as fais ça ? ILS ÉTAIENT TES FRERES ET TES SOEURS !!! »

Sa voix brisée résonna entre les murs de pierre, quelques corbeaux s’envolèrent, surpris par cet éclat.


Jet de volonté :




Réussite critique : tenter de s'en aller

Réussite : Essayer de convaincre Wulf de son innocence

Echec : paniquer

Echec critique : Se croire responsable

Jeu 20 Juin 2019 - 22:52

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

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Être son propre Démon


La forêt disparu soudainement autour de moi, mais je ne remarquais rien tant ma tête semblait embrouillée et mes idées confuses. Pourquoi il y avait Zevran déjà, qu'est ce qu'il faisait là ? Où je suis au fait... Le souvenir fugace de ne pas être dans la réalité, mais dans l'immatériel avec des démons me revint soudainement. Mes yeux s'éclaircirent, semblant voir un peu mieux et avec plus de conscience ce qui m'entourait. Mais un nouveau tour des démons fit de nouveau chavirer ma raison dans une de leurs illusions. Il n'y avait plus de forêt, mais un terrain pavé et un fort que je ne connaissais que trop bien. La scène qui se dressa devant moi me glaça le sang et me figea sur place. Je ne souriais plus, et c'était comme si tout mon sang s'était fait la malle. J'étais pâle comme la Mort.

"Mais que..."

J'avançais sur le chemin, au milieu d'un charnier. Des Gardes des Ombres morts, partout. Tout était ravagés, brûlé, comme si une armée avait tout rasé sur son passage. L'Inquisition ? Non, tout était trop... dévasté pour être de leur fait. Ce n'était pas humain. A mesure que je marchais comme un corps sans âme, je voyais autour de moi les corps et les personnes se préciser. Tous des Gardes des Ombres. Des têtes qui m'étaient inconnues, mais je reconnaissais pour beaucoup ceux que j'avais personnellement côtoyé. Léopold, Syl, Oghren, Marek et bien d'autres. Des Gardes de Férelden et d'Orlaïs, sans distinction. Leur mort semblait avoir été horrible, inhumaine. A mesure que je marchais, je sentais ce vide qui avait été soudain se remplir peu à peu. Il y avait de la tristesse, ma gorge se serrant et mes yeux se brouillant légèrement. Je serrais les dents, des larmes perlant au coin de mes yeux alors que mes yeux brillaient d'une sauvagerie toute nouvelle. La tristesse avait été remplacée par un déferlement de colère, de haine, d'envie de vengeance. J'avais envie de hurler, mais ma gorge était trop serrée et ma mâchoire crispée. Qui.... Qui avait osé ?!! Les coupables ne sauraient être impunis, même si je devais anéantir la moitié de Thedas pour cela... Ma colère m'étouffait presque, mes yeux ne pouvant se détacher de tous ces cadavres. Puis j'entendis au loin des sanglots. Mon visage se tourna vers la cour du château, là où semblait provenir le bruit. Un survivant ? L'espoir me donna des ailes que je ne pensais plus avoir, et mit en sourdine cette haine vengeresse. Je courais pour arriver dans la cour du fort, tout aussi dévastée et en ruine comme si on l'avait prit en siège. Il y avait des cadavres de Gardes sur les remparts, certains plantés sur des pics, d'autres brûlant au sol pour illuminer une cour si sombre, comme s'il faisait soudainement nuit. au milieu de cette cour, je reconnu une tête rousse, bien vivante et attachée au reste de son corps.

"Wulf !"

Je courus vers lui, tellement soulagée de le savoir vivant. Lui au moins avait survécu. Mais en un sens c'était évident. Il était le Héro de Férelden et mon Garde-Commandeur. Il ne pouvait pas mourir. Il était affalé au sol, pleurant sur un corps qui ne portait pas la livrée des Gardes et que je ne reconnaissais pas. Une femme aux orbites vides, les yeux arrachés. Une elfe que je ne connaissais pas, mais suffisamment importante aux yeux de Wulf pour qu'il s'éplore au dessus de son corps. C'était... étrange. Wulf était couvert de sang, pleurant toutes les larmes de son corps. J'allais lui demander ce qu'il s'était passé, qui nous avait attaqué... Mais sa voix rententi soudainement, presque hurlante et lourde de reproche. Il m'accusait de les avoir tué. Les corbeaux s'envolèrent, et je le regardais avec surprise, restant muette. Mais... Comment pouvait il croire cela ? Ca n'avait aucun sens ? Et qu'il pense cela de moi... Perturbée, ne comprenant pas ce qu'il s'était passé, je tentais comme je le pouvais de lui faire comprendre que j'étais innocente.

"Commandeur... Vous savez que je ne peux avoir fait ça, c'est impossible !"

Autour de moi ce n'était même pas un champs de bataille, mais bien un massacre. Comment avais je pus être à l'origine de tout cela ? Et puis, ce sont des Gardes des Ombres, jamais je n'aurais pu leur faire de mal. Pas à ceux que je considérais comme les miens. Les Corbeaux c'est une autre histoire, je n'avais aucun scrupule à rêver de tous les anéantir dans la plus grande douleur possible. Mes yeux regardaient autour, essayant de trouver des indices. Il fallait réfléchir, voir comment expliquer cela. Et puis, comment aurais je pu ? Je sais que je suis forte, mais à moi toute seule anéantir avec autant de violence deux bastions entiers de Gardes des Ombres, c'était impossible ! Pas avec toute cette violence, pas de cette manière. Hésitante, ma voix s'éleva de nouveau de façon un peu éraillée, montrant le trouble en moi et l'importance que j'accordais à son opinion.

"Premièrement, les Gardes sont comme ma famille, je suis prête à tout pour eux et vous le savez. Cela n'a aucun sens..."

Il devait sans doute penser que j'étais un monstre, un être qui n'était plus moi. Que cette malédiction m'avait emportée et provoqué cela. C'était sans doute l'explication. Il fallait que je lui montre que j'étais toujours moi même, toujours cette bonne vieille Tullia nonchalante et insupportable. Dans une tentative maladroite de reprendre le dessus, j'esquissais un sourire et parlait avec un semblant de nonchalance, bien que les trémollos dans ma voix étaient preuves de ma décontenance.

"Deuxièmement, cela manque cruellement de style pour que ce soit mon oeuvre. J'aime le sang, mais en tuant autant ce serait trop d'énergie dépensé. Même pour Oghren ! Lui je l'aurais noyé dans une barrique de bière, c'est plus amusant ~..."

Un léger rire nerveux sur cette blague macabre, et je me taisais de nouveau. Bon, c'est clair que c'est pas vraiment le mieux pour me défendre. Mais j'étais comme ça, non ? La Mort n'avait pas la même importance ni la même substance pour moi que pour les autres. Tuer était devenu naturel, une habitude et une chose non choquante. Parler de tuer avait une légèreté dans mes mots car c'était bien une chose légère pour moi, sans importance. Même torturer était sujet à plaisir pour ma personne, car je l'avais appris pour survivre et utilisais la peur que cela inspirait à mes fins. Sauf là. Sauf pour tous ces Gardes morts devant mes yeux, ceux que je devais protéger. Mes yeux se posèrent de nouveau sur Wulf et sur l'elfe qu'il tenait dans ses bras. Je fronçais légèrement des sourcils, ne comprenant pas ce que cette personne non Garde des Ombres faisait là. Pour une fois depuis que j'avais mis le pied dans ce charnier, je semblais retrouver un semblant de conscience, un doute sur ce qui était vrai et faux.

"Elle par contre... Elle je ne la connais pas. Alors pour aller jusqu'à m'embêter à lui arracher les yeux, même si en soit ça peut être divertissant, il me faut une VRAIE bonne raison."

Cela ne pouvait pas être moi. C'était impossible. Tout mon être ne pouvait en douter, car je me connaissais même dans ma folie. A moins qu'autre chose ne m'aurait poussé à le faire, contre mon gré ou à me changer complètement. Mais quoi... Comment ? Je me retrouvais accroupie à côté de Wulf, le fixant de mes yeux étranges et plus sérieuse que jamais.

"Tu le sais Wulf que ça ne peut pas être moi. Ce n'est pas logique. Pourquoi j'aurais fais ça ? Explique moi ! Qu'as tu vu ?"

Il devait y avoir quelque chose que je ne savais pas, une chose qui m'échappait. Mais peu importe ce que c'était, il allait le payer...

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Jeu 20 Juin 2019 - 22:52

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Jeu 4 Juil 2019 - 11:56

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Etre son propre démon

Les sanglots de Wulf ne s’arrêtèrent pas pour autant, aucun des mots de Tullia ne semblait l’atteindre. Elle parlait dans une sorte de vide abyssal, dans lequel le Commandeur semblait s’être enfoncé, hors de porté. Il attendit qu’elle eut fini de se défendre pour hoqueter un rire sans joie ni humour.

- « Tu ne te souviens pas….. ahah tu ne te souviens pas…. Nous t’avons perdu pendant la mission du Thaig… et tu es revenue quelques jours plus tard…. Tu as perdu l’esprit et tu t’es mise à attaquer tes propres frères d’armes !!! »

Il posa doucement le corps de l’elfe sur le sol, utilisant son gambison pour lui faire un oreiller et se leva, tout en continuant de parler, d’une voix sans vie.

- « J’aurais dû savoir …. j’aurais dû t’abattre lorsqu’on t’a retrouvée dans les tréfonds la première fois… Je me suis dit… Wulf, cette femme a peut etre une chance de mener une existence utile, elle t’aidera à protéger Thedas de l’enclin…. Mais je n’ai pas voulu voir…. Je n’ai pas voulu voir quel démon tu es en réalité…. »

Il s’approcha d’elle et sortit ses dagues. L’une d’elle pointée dans sa direction, l’autre serrée lestement dans sa main qui reposait le long de son flanc.

- « Mais ce ne serait pas juste que je sois le seul à te faire la peau…. Démone…. Je vais laisser les autres se venger eux-mêmes, je t’achèverai ensuite. »

Autour d’eux on pouvait à présent distinguer des silhouettes difformes. La tête de Léopold avait roulé jusqu’aux pieds de Tullia et son visage souriait de douleur. Ses lèvres bleues bougèrent pour crier « attrapez la ! » et les silhouettes se précisèrent. Chaque garde qu’elle avait tué s’était relevé, dans leur état cadavérique, composant avec leurs blessures pour avancer. Oghren tenait ses propres tripes dans ses bras, Marek avançait en se traînant sur le sol, ses articulations détruites le laissant ramper telle une araignée difforme.


Jet de volonté :




Réussite critique : réagir celon personnage (croire que la scène est réelle)

Réussite : Tenter de s'enfuir dans le chateau

Echec : Se laisser gagner par la panique mais rester figée sur place

Echec critique : Se laisser convaincre d'être responsable du massacre

Jeu 4 Juil 2019 - 13:24

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

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Être son propre Démon


Je parlais, je parlais, mais Wulf.. Il ne semblait rien entendre. Il continuais de pleurer, parlant d'une voix déchirée et presque désincarnée de toute âme. Je l'avais fait selon lui, sauf que je ne m'en souvenais plus. Je ne savais que dire... C'était... possible. Possible, vu ce scellé que j'ai en moi. Mais quelque part également, je me disais que bien que je sois forte, je n'étais pas forte au point de faire un tel massacre. Pas avec des Gardes des Ombres. Pas avec les miens. Il avait déposé la jeune femme, presque précieusement, et il s'était tourné vers moi. Il parlait, mais c'était comme s'il n'était plus lui même. Il disait regretter de m'avoir récupérer, qu'il aurait du me laisser ou me tuer. Ces mots, même dits dans cette voix décharnée, me pincèrent le coeur. J'étais attristée. Lui, le seul à m'avoir reconnu à ma juste valeur, à ne pas m'avoir jugé trop tôt... soudainement il sortit ses dagues, et je fis presque un bond en arrière. J'écarquillais les yeux, n'aimant pas où cela nous menait. Combattre Wulf... Dans un combat qui pour sûr serait à mort. Ce n'était clairement pas dans mes plans. J'essayais de nouveau de parler sur le ton de la plaisanterie, même si ma voix se tordait un peu dans ma gorge.

"Wow wow !! Attention Wulf ! Tu sais que ça coupe ces machins là, nan ?"

Et là, il se mit à délirer. Il allait juste m'achever, une fois que les autres se seraient occupés de moi. Les Autres. Soudain, un bruit de roulement attira mon attention, et c'est avec stupeur et froid dans le dos que je vis la tête de Léopold rouler jusqu'à mes pieds, et sa bouche s'animer pour se mettre à hurler. A appeler aux armes. Une terrible sueur froide me parcourut soudainement, et je sentais la panique me prendre. Ma réflexe, et par horreur, je donnais un violent coup de pied à la tête pour l'envoyer valser au loin.

"Qu'est ce que... argh ! Casse toi Léo !"

Et tout autour, les corps s'animèrent. Ils se relevaient, tels les morts-vivants qu'ils étaient. tous, dans des démarches lentes et cassées, chacun se ramassant et se parant au combat. Je me sentais soudainement... tétanisée à cette vue. Non... je n'allais quand même pas combattre mes propres compagnons, même morts ! Mes yeux se posèrent sur Marek, sur Alan, puis sur Oghren qui ramassait ses boyaux dans ses bras comme...

*snort*

Je mis une main sur ma bouche, cachant un sourire, voir un fou rire. Je venais de pouffer de rire ou c'est moi ? Il faut dire, voir ainsi le nain soiffard se dépêtrer dans ses boyaux et les porter comme une poissonnière porterait son panier de hareng était assez comique. C'était grotesque... Oui, toute cette situation était grotesque. J'avais devant moi des morts-vivants, beaucoup d'entre eux. Ils étaient des gardes à présent, mais maintenant... Ils n'étaient plus que des cadavres, sans vie et l'ombre de ce qu'ils étaient. Ils n'étaient plus les Gardes des Ombres que j'avais connu. Cette idée me redonna étrangement le moral, ou plutôt m'aida à ne pas paniquer. Si ce sont des morts-vivants, alors je peux les combattre. Mais ils étaient très nombreux. Trop nombreux pour un tel espace large et à ciel ouvert. Je soupirais, finissant par pester tout en reculant de plusieurs pas.

"Sérieusement les gars, vous faites chier ! "

Je me mis à détaler en direction du fort, prenant une porte de l'étable. Il fallait réduire leur nombre qui pouvait m'aissaillir. Heureusement ce fort je le connaissais comme ma poche, que ce soit les salles, les couloirs ou les espaces dérobés. Combien de fois j'étais entrée et sortie en douce, esquivant les remontrances des Maitres d'Armes ou fuyant la colère de Wulf quand j'avais trop malmené les recrues ? Ce domaine restait le mien, et je pouvais espérer au moins survivre. J'espérais pouvoir les semer et m'enfuir, aussi loin que je pouvais d'eux. Aussi loin que je pouvais de Wulf.

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Jeu 4 Juil 2019 - 13:24

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Mar 9 Juil 2019 - 16:29

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Le problème, c’était que ce fort qu’elle connaissait si bien… n’avait plus aucun sens. La porte de l’étable menait sur la salle de réception du château. Les torches étaient en train de mourir lentement, seule des braises au bout des bâtons diffusaient encore une lumière diffuse. Aussitôt qu’elle eut passé la porte, la vue d’une autre silhouette se présenta à elle.

Un corps déformé, disproportionné. On aurait dit que plusieurs mains avaient essayé de dessiner une seule enveloppe charnelle. La créature avançait vers Tullia, derrière qui la porte s’était refermée en claquant. À la lueur des dernières flammes, on pouvait remarquer la robe de marié, autrefois blanche, aujourd’hui tachée de suit et de sang. Pas comme après un massacre, non. Les traces de liquide vital s’étendaient en droite ligne, comme sortant de coupures sous le tissu. Les manches étaient coupées d’une ligne rouge au niveau des bras, il y en avait d’autres sur les jambes, une en travers du ventre, une sur le col.

La mariée avait les cheveux noirs, ondulés, qui lui tombait sur les épaules. Et sous l’ombre du voile on pouvait distinguer le visage de Bethany. Claudicante, elle s’approcha de la Garde Commandeur. Sa voix était étranglée, lorsqu’elle parla, s’agrippant à elle pour tenir debout.

- « Pourquoi ?  … Pourquoi est ce que tu as fait ça ? »



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Réussite : Tenter de convaincre Bethany que son bourreau n'est pas devant elle

Echec : Se laisser gagner par la panique mais rester figée sur place

Echec critique : Se laisser convaincre d'u sort des autres gardes

Mar 9 Juil 2019 - 16:31

Tullia E. Von Raijer
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Les portes s'ouvraient, mais aucune d'entre elles n'avaient... le moindre sens. Quoi que je fasse, je ne me retrouvais jamais là où je devais être... Planifier ma fuite n'allait pas être facile dans ce cas là. Je pouvais juste compter sur ma chance. C'était donc bien un cauchemar... Mais comment m'en sortir ? Je courais, ouvrait des portes et en refermais. Soudain, une des portes s'ouvrit sur une silhouette étrange, et pourtant faimilière. Décharnée, comme si on avait collé plusieurs morceau ensemble, je vis devant moi une monstruosité. Qui avait la tête de Bethany. Je me stoppais net, frémissant en entendant la porte se refermer derrière moi. Ce monstre, qui ne pouvait être Bethany, m'accusait de l'avoir rendu ainsi. Elle était folle ?

" Yiiikes ! Sérieusement Bethy, tu blesses mon sens de l'esthétisme..."

Si j'avais vraiment fait ça, je ne l'aurais pas accoutrée ainsi, et elle aurait une autre allure bien plus aguicheuse. Là, je ne suis même pas certaine qu'un Emissaire en voudrait. Elle marchait en chancelant, son corps difforme s'étant accrochée à moi. Elle était répugnante. Mais un sourire mauvais traversa mon visage. Je n'étais pas mage, je ne pouvais pas avoir fait ça. D'un coup je lui saisi la tête, écrasant son voile sur ses cheveux sales.

" En plus cette robe te boudine !"

Je reculais d'un pas pour violemment lui écraser la tête sur mon genou relevé, tâchant son voile d'un blanc passé d'un sang rouge sombre. Elle me lâcha, se mit à reculer en claudiquant et en poussant un cri de douleur. Mais j'avais déjà décampé. Comme si j'allais croire ces démons ! Je courais vers le fond de la salle, ouvrant une autre porte sans me retourner. Les affronter serait inutile. Pas maintenant, pas dans mon état. Je ne voyais pas de sol... Je poussais un léger cri, ayant ouvert une des portes et m'étant élancée sans regarder je tombais dans le vide. Deux mètres à peine, pour m'écraser sur un sol dur et froid dans un grognement. Mon épaule et mon genoux me firent grogner de douleur, me coupant presque le souffle. Mais jusqu'où vont ils me faire aller ?!!


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Mar 9 Juil 2019 - 16:31

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Mer 17 Juil 2019 - 1:28

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Etre son propre démon


Le décor autour de l’humaine vibra, dans le fond de l’air, on pouvait entendre comme le grondement d’un animal courroucé, mais cela était diffus, comme issu de l’imagination, volatile et presque sans écho. Le vide qui s’étendait derrière une nouvelle porte la fit atterrir au milieu d’une cour intérieure. L’atterrissage fut rude, le sol ne semblait pas tout à fait tangible et se réceptionner convenablement était impossible.

Le sol était froid, la pierre était rêche, mais quelque chose de chaud et de visqueux le couvrait. La texture et l’odeur était trop reconnaissable pour ne pas être identifiées. Un peu plus loin, des sanglots étranglés retentissaient. Un petit corps aux cheveux blonds platines, aux bras et aux jambes frêles. Une fillette était étendue là, clouée au sol par ce qui semblait être une dague.

De plus près, on pouvait apercevoir l’une des dagues préférées du commandeur d’Orlais, plantée dans le sternum étroit de l’enfant. Son sang s’échappait paresseusement, suivie par sa vie. Les sanglots ravivaient la douleur de sa blessure, mais elles ne pouvaient les retenir. Des signes d’empoisonnement rendaient les veines minuscules d’un noir de jais, une signe tellement distinctif d’un évènement récent au Nevarra. Lorsqu’elle aperçut l’adulte, tombée à ses côté, la panique la prit et elle essaya de bouger pour fuir, ravivant ses larmes et ses cris de douleurs


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Echec : Se persuader d'etre responsable de l'attaque sur Artémis

Echec critique : Se convaincre que tout es de sa faute
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